« Kuomintang » : différence entre les versions
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{{Redirect confusion|KMT|KMT (mixtape)}}
{{à sourcer|date=mars 2017}}
{{Infobox modulaire/Début}}
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| logo-taille = 200
| fondation = {{date|25|8|1912}}<br>{{date|10|10|1919}} (reformation)
| siège =
| dénomination chef = Président
| chef = [[Eric Chu]]
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| valeur-3 = Jeune KMT
| positionnement = [[Centre droit]] à [[Droite (politique)|droite]]
| idéologie = [[Trois principes du peuple]]<br>[[Nationalisme chinois]]<br>[[Conservatisme]]
'''Factions historiques :'''<br>[[Socialisme]]<ref name="dirlik">{{ouvrage|langue=en|url=https://books.google.com/books?id=S-aGLEtx7AYC&pg=PA20|titre=The Marxism in the Chinese revolution|auteur=Arif Dirlik|année=2005|éditeur=Rowman & Littlefield|page=20|isbn=0-7425-3069-8}}</ref>{{,}}<ref>{{ouvrage|langue=en|url=https://books.google.com/books?id=VHnmAAAAMAAJ|titre=Studies in comparative communism, Volume 21|auteur=Von KleinSmid Institute of International Affairs, University of Southern California. School of Politics and International Relations|année=1988|éditeur=Butterworth-Heinemann|page=134}}</ref><br>[[Avant-gardisme]]<ref>{{ouvrage|langue=en|url=https://books.google.com/books?id=I2cSSVPogpoC&pg=PA22|titre=Mao Tse-tung: Ruler of Red China|auteur=Robert Payne|année=2008|éditeur=READ BOOKS|page=22|isbn=978-1-4437-2521-7}}</ref><br>[[Anti-impérialisme]]<ref>{{article|langue=en|auteur1=Edmund S. K. Fung |titre=Anti-Imperialism and the Left Guomindang |journal=Modern China |date=janvier 1985 |volume=11 |numéro=1 |pages=39–76 |doi=10.1177/009770048501100102 |jstor=189103 |s2cid=145438811 |url=https://www.jstor.org/stable/189103 |consulté le=2021-12-23 |archive-date=2022-05-12 |archive-url=https://web.archive.org/web/20220512102003/https://www.jstor.org/stable/189103 }}</ref>{{,}}<ref>{{article|langue=en|auteur1=Brian Tsui |titre=Clock Time, National Space, and the Limits of Guomindang Anti-Imperialism |journal=Positions |date=2013 |volume=21 |numéro=4 |pages=921–945 |doi=10.1215/10679847-2346050 |s2cid=144785487 |url=https://read.dukeupress.edu/positions/article/21/4/921/21680/Clock-Time-National-Space-and-the-Limits-of?casa_token=bGTLKDPXtNIAAAAA:KeuctJ4Ao8R0xFATjLN9wEZ6LTc7XN-_e7IVFU-NjYpyel7I6tDc_B567c76Ogho-YBkYc8_sA |consulté le=2021-12-23 |archive-date=2022-04-17 |archive-url=https://web.archive.org/web/20220417042416/https://read.dukeupress.edu/positions/article/21/4/921/21680/Clock-Time-National-Space-and-the-Limits-of?casa_token=bGTLKDPXtNIAAAAA%3AKeuctJ4Ao8R0xFATjLN9wEZ6LTc7XN-_e7IVFU-NjYpyel7I6tDc_B567c76Ogho-YBkYc8_sA }}</ref><br>'''Kuomintang de droite :'''<br />[[Fascisme]]<ref>{{article|langue=en|prénom = Lloyd |nom = Eastman |titre = Fascism in Kuomintang China: The Blue Shirts |journal = The China Quarterly |url = https://www.jstor.org/stable/652110 |consulté le=2 février 2021 |année=2021 |numéro = 49 |pages = 1–31 |périodique = Cambridge University Press |jstor = 652110 }}</ref>{{,}}<ref>{{ouvrage|langue=en|prénom = Stanley|nom = Payne |titre = A History of Fascism 1914-1945 |url =https://books.google.com/books?id=NLiFIEdI1V4C&pg=PA337|consulté le=2 février 2021 |année=2021 |éditeur = University of Wisconsin Press |page=337|isbn = 9780299148744 }}</ref><br />[[Anticommunisme]]<ref name="Party Charter">{{lien web|langue=en|titre=Party Charter|url=http://www1.kmt.org.tw/english/page.aspx?type=para&mnum=109|éditeur=kuomintang|extrait=
| affi nationale = [[Coalition pan-bleue]]
| affi internationale = [[Internationale démocrate centriste]]<br>[[Union démocrate internationale]]
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{{Infobox Parti politique/Représentation
| noms-membres-assemblée1 = [[Yuan législatif]]
| membres-assemblée1 = {{Infobox Parti politique/Sièges|
}}
{{Infobox modulaire/Fin}}
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| dungan-latin =
}}
Le '''Kuomintang''', '''Guomindang''', '''Kuo-Min-Tang''', ou '''Kouo-Min-Tang''' (sigles : '''KMT''' ou '''GMD''' ; {{chinois|t=中國國民黨|p=Zhōngguó Guómíndǎng|l=Parti nationaliste chinois}}) est le plus ancien [[parti politique]] de la [[Chine]] contemporaine et présent à [[Taïwan]]. Créé en [[1912]] par [[Sun Yat-sen]], il domine le gouvernement central de la [[République de Chine (1912-1949)|république de Chine]] à partir de [[1928]] jusqu'à la prise de pouvoir par les [[Parti communiste chinois|communistes]] en [[1949]].
== Chronologie ==
* {{Date|25|août|1912}} : après la [[Révolution chinoise de 1911|révolution de 1911]], [[Sun Yat-sen]] fonde le Kuomintang dans la province du [[Guangdong]], succès aux premières élections en [[1912]].
* [[1913]] : le parti est interdit par [[Yuan Shikai]].
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* [[Années 1980]] et [[années 1990|1990]] : la [[République de Chine (Taïwan)|république de Chine]], dirigée par le KMT, se démocratise progressivement.
== Sous la direction de Sun Yat-sen ==
[[Image:Sunyatsen1.jpg|gauche|redresse|vignette|[[Sun Yat-sen]].]]
À la suite de la chute du pouvoir impérial, [[Sun Yat-sen]] décide de consolider ses forces avant les premières élections. Aidé de [[Song Jiaoren]], il regroupe plusieurs organisations révolutionnaires (dont le [[Tongmenghui]]) et, le {{Date|25|août|1912}}, fonde le Kuomintang dans la province du [[Guangdong]]. Le parti se définit alors comme un parti [[démocratique]] et [[Socialisme|socialiste]] modéré.
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Sun Yat-sen meurt d'un cancer le 12 mars 1925 à l'âge de cinquante-huit ans, après avoir émis le vœu que les communistes et le Kuomintang continuent à collaborer étroitement.
== Sous Tchang Kaï-chek ==
[[Image:Chiang Kai-shek.jpg|droite|vignette|[[Tchang Kaï-chek]].]]
[[Tchang Kaï-chek]] décide d'entamer l'[[expédition du Nord]] et met sur pied l'[[Armée nationale révolutionnaire]], pour pacifier la Chine en réduisant les seigneurs de la guerre et, à terme, s'emparer du pouvoir. Il prend dans les faits les rênes du parti, [[Massacre de Shanghai|se retournant contre ses alliés communistes]], qu'il élimine lors du [[massacre de Shanghai]] puis à [[Hankou]].
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[[Image:INF3-331 Unity of Strength Chiang-Kai-Shek and Winston Churchill heads, with Nationalist China flag and Union Jack.jpg|droite|vignette|Visuel chinois présentant Tchang Kaï-chek avec le drapeau nationaliste chinois et [[Winston Churchill]] avec le drapeau britannique.]]
En [[1945]], afin d'assurer le contrôle effectif du territoire national au Kuomintang (qui représente le gouvernement chinois légitime), les [[États-Unis|Américains]] organisent un pont aérien permettant aux nationalistes de gagner la course au désarmement des troupes [[japon]]aises et de s'assurer ainsi le contrôle des territoires précédemment occupés.
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Le Kuomintang se réfugie alors à [[Taïwan]], ne conservant que quelques îles à proximité du territoire continental de la [[Chine]], et continue de s'y proclamer seul gouvernement légitime de la Chine (république de Chine ou Chine nationaliste).
==
Le Kuomintang se maintient longtemps au pouvoir par la force, durant la période répressive de la « [[Terreur blanche (Taïwan)|Terreur blanche]] » ([[1947]]-[[1987]]). Pendant cette période, les membres du KMT et plus largement les Chinois arrivés à Taïwan en fuyant l'avancée des communistes (appelés collectivement {{Lien|Waishengren}}) établissent un État qui diffuse l'idée que leur culture est supérieure à celle des autres populations ([[Hokkien (peuple)|Hoklos]], [[Hakkas]] ou [[Aborigènes de Taïwan|Aborigènes]]) vivant à Taïwan depuis des générations<ref>{{Lien web|lang=en|url=https://taiwaninsight.org/2022/02/16/the-kmt-ethnic-chauvinism-and-the-freddie-lim-recall/|titre=The KMT, Ethnic Chauvinism, and the Freddy Lim Recall|éditeur=Taiwan Insight|auteur=Michael Turton|date=16 2 2022}}</ref>.
Après la période de démocratisation de Taïwan dans les [[années 1980]] à [[Années 1990|1990]], le Kuomintang cède le gouvernement à l'opposition.
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En janvier [[2008]], il remporte les élections législatives, en obtenant 85 des {{nombre|113|sièges}} du Parlement.
Le {{Date|22|mars|2008}}, [[Ma Ying-jeou]], candidat du Kuomintang, devient le nouveau président avec 58,45 % des suffrages<ref>
Ma Ying-jeou déclare vouloir reprendre les pourparlers entre la Chine et Taïwan en se basant sur le [[consensus de 1992]] et mettre l'accent sur les aspects économiques, tout en déclarant que la république de Chine est une « nation souveraine »<ref>
Pendant la campagne Ma Ying-jeou déclare ne pas vouloir changer le ''statu quo''<ref>
== Compétition démocratique avec le PDP ==
En [[2016]], après la perte du pouvoir par le Kuomintang au profit du [[Parti démocrate progressiste (Taïwan)|Parti démocrate progressiste]], des enquêtes sont menées afin de déterminer les biens qu'il avait accaparés illégalement durant la période où il s'était érigé en parti unique<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Brice Pedroletti (Taipei, envoyé|nom1=spécial)|titre=A Taïwan, l’heure des comptes|périodique=Le Monde.fr|date=2017-02-28|issn=1950-6244|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/international/article/2017/02/28/a-taiwan-l-heure-des-comptes_5086951_3210.html|consulté le=2017-03-01}}</ref>.▼
▲En [[2016]], après la perte du pouvoir par le Kuomintang au profit du [[Parti démocrate progressiste (Taïwan)|Parti démocrate progressiste]], des enquêtes sont menées afin de déterminer les biens qu'il avait accaparés illégalement durant la période où il s'était érigé en parti unique<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Brice
Selon le journal ''[[l'Humanité]]'', ce serait aujourd'hui le parti politique le plus riche du monde<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Un « tueur souriant » en politique|url=https://www.humanite.fr/un-tueur-souriant-en-politique-671797|site=L'Humanité|date=2019-05-06|consulté le=2019-05-25}}</ref>.
Lors des élections de 2020 ([[Élection présidentielle taïwanaise de 2020|présidentielle]] et [[Élections législatives taïwanaises de 2020|législatives]]), le KMT reste dans l'opposition. Son candidat à l'élection présidentielle, [[Han Kuo-yu]], est battu par la présidente sortante [[Tsai Ing-wen]]. Aux élections législatives, le parti gagne 3 sièges supplémentaires mais reste loin derrière le PDP.▼
== Position vis-à-vis de la Chine continentale ==▼
[[Image:Guomindang president in Beijing Yonghe gong.jpg|vignette|[[Lien Chan]], président du Kuomintang à Pékin.]]▼
L'élection du président du KMT en {{date-|9 2021}} est l'occasion de mesurer le rapport de forces entre les différentes tendances au sein du KMT. Environ 50,7 % des {{nombre|370000|membres}} votants participent à l'élection. Le candidat modéré, [[Eric Chu]] est élu avec 45,8 % des voix. Chu souhaite une bonne relation avec la Chine mais ne souhaite toutefois pas la réunification. Son principal rival, {{Lien|Chang Ya-chung}}, obtient 32,6 % des voix. Chang défend une réunification avec la Chine continentale. {{Lien|Johnny Chiang}}, le président sortant qui défend une position visant à s'éloigner politiquement de la Chine, obtient 18,9 % des voix. C'est la première fois qu'un président du KMT est élu avec moins de 50 % des voix<ref name="chung_1">{{Lien web|langue=en|url=https://www.scmp.com/news/china/politics/article/3150123/taiwans-eric-chu-wins-kmt-leadership-race-party-sticks-island|titre= Taiwan’s Eric Chu wins KMT leadership race as party sticks with island-centric position|éditeur=[[South China Morning Post]]|auteur=Lawrence Chung|date=25 9 2021}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=https://www.scmp.com/news/china/politics/article/3150962/taiwans-new-kuomintang-leader-eric-chu-has-one-year-prove|titre=Taiwan’s new Kuomintang leader Eric Chu has one year to prove himself, say analysts|éditeur=South China Morning Post|auteur=Lawrence Chung|date=2 10 2021}}</ref>.▼
Aux [[Élections municipales taïwanaises de 2022|élections municipales de 2022]], le parti remporte largement le scrutin. Quatre des six plus grandes villes de Taïwan sont confiées au KMT<ref>[https://www.francetvinfo.fr/monde/asie/taiwan-la-presidente-abandonne-la-tete-de-son-parti-apres-une-defaite-aux-elections-locales_5504052.html Taïwan : la présidente abandonne la tête de son parti après une défaite aux élections locales], Francetvinfo, 26 novembre 2022</ref>.
En vue de l'[[Élection présidentielle taïwanaise de 2024|élection présidentielle de 2024]], le KMT change le mode de nomination de son candidat : alors que le candidat était historiquement choisi lors d'une primaire interne, le président du KMT, [[Eric Chu]], décide que la nomination se fera par un comité spécial et ce afin d'éviter des tensions internes<ref name="liu">{{Lien web|lang=en|url=https://focustaiwan.tw/politics/202304180014|titre=ELECTION 2024/Terry Gou pushes plan to seek KMT presidential nomination for 2024|date=18 4 2023|éditeur=[[Central News Agency (Taïwan)|Central News Agency]]|auteur=Liu Kuan-ting et Evelyn Kao}}</ref>. Le candidat du KMT, [[Hou Yu-ih]] (33,4 %) est battu par [[Lai Ching-te]] (40,2 %), vice-président de Taïwan et candidat du PDP. Le scrutin est marqué par la montée en puissance d'une troisième force dans le paysage politique taïwanais : [[Ko Wen-je]] (26,4 % à l'élection présidentielle) et son [[Parti populaire taïwanais]] (PPT)<ref>{{Lien web|url=https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20240113-ta%C3%AFwan-le-candidat-d%C3%A9cri%C3%A9-par-la-chine-lai-ching-te-remporte-l-%C3%A9lection-pr%C3%A9sidentielle|titre=Taïwan: le candidat décrié par la Chine, Lai Ching-te, remporte l'élection présidentielle|date=13 1 2024|éditeur=Radio France internationale}}</ref>. Le KMT perd 5 points de pourcentage à l'élection présidentielle mais remporte toutefois les [[élections législatives taïwanaises de 2024|élections législatives]] avec 52 sièges sur 113 (soit un gain de 14 sièges) contre 51 au PDP et 8 au PPT<ref>{{Article|titre=Lai Ching-te élu président de Taïwan pour des années houleuses face à la Chine|auteur=Harold Thibault|périodique=Le Monde.fr|date=2024-01-13|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/13/lai-ching-te-elu-president-de-taiwan-pour-des-annees-houleuses-face-a-la-chine_6210659_3210.html|consulté le=2024-01-13}}</ref>.
La RPC ne reconnaît pas la république de Chine, et considère Taïwan comme une de ses provinces. Comme c'est la RPC qui siège à l'[[ONU]] et détient le droit de véto de la Chine, Taïwan n'a jamais pu accéder au statut de membre de l'ONU.▼
▲== Position vis-à-vis de la Chine continentale ==
Le Kuomintang forme actuellement avec le [[Qinmindang]] (« parti du peuple en premier » ou ''People First Party''), la [[coalition pan-bleue]], désormais favorable à l'idée d'une réunification de la [[Chine]], alors que la [[coalition pan-verte]] est en faveur de l'indépendance de Taïwan. Cependant, en 2016, la coalition pan-verte remporte largement les élections.▼
▲[[Image:Guomindang president in Beijing Yonghe gong.jpg|vignette|[[Lien Chan]], président du Kuomintang à Pékin.]]
▲La république populaire de Chine (RPC) ne reconnaît pas la république de Chine, et considère Taïwan comme une de ses provinces. Comme c'est la RPC qui siège à l'[[ONU]] et détient le droit de véto de la Chine, Taïwan n'a jamais pu accéder au statut de membre de l'ONU.
▲Lors des élections de 2020 ([[Élection présidentielle taïwanaise de 2020|présidentielle]] et [[Élections législatives taïwanaises de 2020|législatives]]), le KMT reste dans l'opposition. Son candidat à l'élection présidentielle, [[Han Kuo-yu]], est battu par la présidente sortante [[Tsai Ing-wen]]. Aux élections législatives, le parti gagne 3 sièges supplémentaires mais reste loin derrière le PDP.
▲Le Kuomintang forme
En octobre 2020, les députés du KMT proposent deux résolutions dénonçant la menace que représente le [[Parti communiste chinois]] pour la sécurité de Taïwan et demandant à la présidente de se rapprocher diplomatiquement et militairement des États-Unis. Ces deux résolutions sont adoptées à l'unanimité<ref>{{Article|url=https://www.lemonde.fr/international/article/2020/10/08/a-taiwan-l-ensemble-des-forces-politiques-voient-pekin-comme-une-menace_6055294_3210.html|titre=A Taïwan, l’ensemble des forces politiques voient Pékin comme une menace|auteur=Frédéric Lemaître|date=8 octobre 2020|périodique=Le Monde}}</ref>.
▲L'élection du président du KMT en {{date-|9 2021}} est l'occasion de mesurer le rapport de forces entre les différentes tendances au sein du KMT. Environ 50,7 % des {{nombre|370000|membres}} votants participent à l'élection. Le candidat modéré, [[Eric Chu]] est élu avec 45,8 % des voix. Chu souhaite une bonne relation avec la Chine mais ne souhaite toutefois pas la réunification. Son principal rival, {{Lien|Chang Ya-chung}}, obtient 32,6 % des voix. Chang défend une réunification avec la Chine continentale. {{Lien|Johnny Chiang}}, le président sortant qui défend une position visant à s'éloigner politiquement de la Chine, obtient 18,9 % des voix. C'est la première fois qu'un président du KMT est élu avec moins de 50 % des voix<ref name="chung_1">{{Lien web|langue=en|url=https://www.scmp.com/news/china/politics/article/3150123/taiwans-eric-chu-wins-kmt-leadership-race-party-sticks-island|titre= Taiwan’s Eric Chu wins KMT leadership race as party sticks with island-centric position|éditeur=[[South China Morning Post]]|auteur=Lawrence Chung|date=25 9 2021}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=https://www.scmp.com/news/china/politics/article/3150962/taiwans-new-kuomintang-leader-eric-chu-has-one-year-prove|titre=Taiwan’s new Kuomintang leader Eric Chu has one year to prove himself, say analysts|éditeur=South China Morning Post|auteur=Lawrence Chung|date=2 10 2021}}</ref>.
== Notes et références ==
{{Références}}
==
=== Articles connexes ===
* [[Xingzhonghui]]
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=== Liens externes ===
{{Liens}}
* [http://www.knowckers.org/2009/05/taiwan-est-elle-passee-sous-l%E2%80%99influence-de-la-chine-communiste/ ''KMT et DPP Taïwanais dans leur stratégie face à la Chine'', article knowckers.org].
{{Palette|Partis politiques taïwanais}}
{{Portail|politique|conservatisme|Chine|Taïwan|entre-deux-guerres|nationalisme|XXe siècle|XXIe siècle}}
[[Catégorie:Kuomintang|*]]
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