« Thaïlande » : différence entre les versions

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La '''Thaïlande''', en forme longue le '''royaume de Thaïlande''' (en [[thaï]] : {{lang|th|ประเทศไทย}}, ''{{langue|th-Latn|Prathet Thai}}''<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Thailand|url=http://geonames.nga.mil/namesgaz|site=geonames.nga.mil|éditeur=National Geospatial-Intelligence Agency}}.</ref> et {{langue|th|ราชอาณาจักรไทย}}, ''{{langue|th-Latn|Ratcha Anachak Thai}}''), est un pays d’[[Asie du Sud-Est]]. Avant 1939, il s’appelait le royaume de [[Siam]]. Ce dernier est bordé au sud-ouest et au nord-ouest par la [[Birmanie]], au sud par la [[Malaisie]], au sud-est par le [[Cambodge]] et au nord-est par le [[Laos]]. La [[langue officielle]] est le [[thaï]] et la [[monnaie]] le [[baht]]. Sa capitale est [[Bangkok]] – elle a officiellement [[#Capitale|changé de nom]] en [[2022]], pour s'appeler ''Krung Thep Maha Nakhon'', ''Khrung Thep'' étant la forme employée par les Thaïlandais.
 
Le Siam n'a jamais été colonisé par les puissances occidentales qui aux {{s2-|XIX|XX}} étaient installées dans tous les pays alentour. C’est une [[monarchie constitutionnelle]] depuis [[1932]] dans laquelle le roi est officiellement le chef de l'État, chef des Forces armées, partisan de la religion bouddhiste et défenseur de toutes les confessions. Sur un plan politique, la Thaïlande a connu dix-neuf coups d'État dont douze réussis par l'armée [[Révolution siamoise de 1932|depuis 1932]], [[Crise politique de 2013-2014 en Thaïlande|le dernier en date ayant eu lieu le 22 mai 2014]]. À partir de [[1946]], plusieurs générations de Thaïlandais n'ont connu qu'un souverain, [[Rama IX|Bhumibol Adulyadej]] (Rama IX), dont le règne a duré {{nobr|70 ans}}, jusqu'à sa mort le {{Date-|13 octobre 2016}}. Son fils Vajiralongkorn ([[Rama X]]) lui a succédé le {{date-|1 décembre 2016}}. Il est le {{10e}} souverain de la [[dynastie Chakri]] qui règne depuis [[1782]].
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Le pays est classé [[Liste des pays et territoires par superficie|{{51e|pays}} par ordre de superficie]] ({{unité|514000|km|2}}) et {{21e}} [[Liste des pays par population|pays le plus peuplé]] du monde avec {{unité|68299099|habitants}} en {{date-|janvier 2017}}, une superficie et une population très proches de celles de la France métropolitaine. Il est constitué d'une large partie continentale prolongée au sud sur près de mille kilomètres par la [[péninsule Malaise]] qu'il partage côté ouest avec la Birmanie et dans son sud avec la Malaisie. Environ 75 % de la population sont d'ethnie [[thaï (peuple)|thaïe]], 14 % sont des [[Chine|Chinois]], et 3 % sont [[Malais (peuple)|Malais]], le reste étant composé de groupes minoritaires : les [[Môns]], les [[Khmers]] et les diverses tribus des collines. La religion principale est le [[bouddhisme]], pratiquée par environ 92,5 % des Thaïlandais. L'islam vient ensuite avec 5,4 %, suivi du christianisme avec 1,2 %<ref>{{Lien web |langue=es |titre=Guía de país Tailandia |url=https://www.icex.es/content/dam/es/icex/oficinas/013/documentos/2023/10/anexos/gp-tailandia-2023.pdf |site=Icex.es}}.</ref>.
 
La Thaïlande a connu une croissance économique rapide entre 1985 et 1995. C'est un des [[nouveaux pays industrialisés]], comptant parmi les [[Tigres asiatiques]]. Son économie repose notamment sur le [[Tourisme en Thaïlande|tourisme]], avec des destinations touristiques bien connues comme la région de [[Chiang Mai]], le parc d'[[Ayutthaya]], la [[station balnéaire]] de [[Pattaya]], la capitale [[Bangkok]], les provinces méridionales de [[province de Phuket|Phuket]], de [[province de Phang Nga|Phang Nga]], de [[Province de Krabi|Krabi]] et de nombreuses îles dans le [[golfe de Thaïlande]] et dans la [[mer d'Andaman]], comme celles de [[Ko Samui]] et de [[Îles Phi Phi|Koh Phi Phi]]. Les [[Exportation|exportations]] contribuent aussi de manière significative à l'économie<ref>{{en}} {{Lien brisé|url=http://www.worldbank.or.th/WBSITE/EXTERNAL/COUNTRIES/EASTASIAPACIFICEXT/THAILANDEXTN/0,,menuPK:333304~pagePK:141132~piPK:141121~theSitePK:333296,00.html |titre=Thailand and the World Bank}} sur ''World Bank''</ref>. Le pays compte environ {{nombre|2.8|millions}} d'[[Immigration|immigrés]] légaux et illégaux en Thaïlande, dont un certain nombre d'[[expatrié|expatriés]]s des pays occidentaux<ref>{{en}} [http://news.bbc.co.uk/2/hi/uk_news/6176647.stm Hard lessons in expat paradise] - [[BBC News]], 14 décembre 2006</ref>.{{Sommaire|niveau=2}}
 
== Géographie ==
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=== Environnement ===
{{Article détaillé|Environnement en Thaïlande}}
[[Fichier:Kui Buri National Park (Prachuap Khiri Khan Province, Thailand.jpg|vignette|La population d'[[Éléphant d'Asie|éléphants d'Asie]] à l'état sauvage en Thaïlande a chuté à environ {{formatnum:2000}} à {{nombre|3000|individus}}.|alt=|200x200px]]
Les principales sources de pollution de l'air sont la circulation automobile et les industries utilisant le charbon. Les réglementations existantes ne sont pas respectées et la répression contre les manquements reste faible. La [[pollution de l'air]] diminue l’espérance de vie des Thaïlandais de quatre années<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Thaïlande : le gouvernement face à une grave crise environnementale |url=https://www.thailande-fr.com/societe/environnement/80998-le-gouvernement-thailandais-face-a-une-grave-crise-environnementale |site=thailande-fr.com |date=2019-04-17}}.</ref>.
 
De plus, les sols sont pollués par des millions de tonnes de déchets : en 2014, la Thaïlande générait 27 millions de tonnes d'ordures par an que l'on retrouvaientretrouvait dans 2500 décharges dont seule une sur cinq était bien gérée, les autres étant à la merci des déversements illégaux, des incendies et des infiltrations de la nappe phréatique<ref>{{Lien web |titre=La Thaïlande ensevelie sous des tonnes d’ordures mal traitées |url=https://www.liberation.fr/futurs/2014/09/02/la-thailande-ensevelie-sous-des-tonnes-d-ordures-mal-traitees_1092392/ |site=liberation.fr |périodique=Libération |date=02 septembre 2014}}.</ref> ; en 2018, la Thaïlande a de plus vu ses importations de déchets décupler, en conséquence de la décision de la Chine en 2017 de cesser ses propres importations<ref>{{Lien web |auteur institutionnel=Radio France |titre=Environnement : le Chili, la Thaïlande et la Tunisie face au défi des déchets importés |url=https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-club-des-correspondants/environnement-le-chili-la-thailande-et-la-tunisie-face-au-defi-des-dechets-importes_4947264.html |site=francetvinfo.fr |date=21 février 2022}}</ref>. Les problèmes écologiques et sanitaires se sont accentués en conséquence<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Recyclés ? Non, nos déchets plastiques inondent l'Asie du Sud-Est |url=https://asialyst.com/fr/2019/04/27/recycles-non-dechets-plastiques-inondent-asie-sud-et/ |site=Asialyst |date=2019-04-27}}.</ref>.
 
Le dernier rapport de l'ONG Ocean Conservancy désigne la Thaïlande comme l'un des principaux producteurs de déchets marins, principalement en raison de l'utilisation massive de plastique. Bien que la Thaïlande ait interdit les sacs en plastique en 2020<ref>{{Lien web |titre=Le plastique, la Thaïlande et l’écologie |url=https://theo-courant.com/plastique-thailande-ecologie/ |site=https://theo-courant.com/ |date=14 novembre 2022 |consulté le=17 mai 2024}}</ref>, la pandémie a entraîné une augmentation significative de leur consommation, exacerbant le problème.
 
== Histoire ==
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=== Royaume de Sukhothaï et Lannathai ===
{{Article détaillé|Royaume de Sukhothaï|Lanna}}
Selon les historiens modernes, la sécession de [[Sukhothaï]] d'avec l'Empire khmer commença dès 1180, sous le règne de Po Khun Sri Naw Namthom, souverain de Sukhothaï et de la cité voisine de Sri Satchanalai (actuel Amphoe Si Satchanalai, dans la [[province de Sukhothaï]]). Sukhothaï bénéficiait à cette époque d'une large autonomie, mais elle fut reprise vers 1180 par les [[Môns]] de Lavo sous leur roi Khomsabad Khlonlampong.[[Fichier:Inscription Stele of King Ramkamhaeng the Great. Bangkok National Museum b072.jpg|vignette|153x153px|Inscription du roi [[Ramkhamhaeng]].|gauche]]Deux frères, Po Khun [[Sri-Indrathit|Bangklanghao]] et Po Khun Phameung (''Po Khun'' était un titre de noblesse) arrachèrent Sukhothai aux [[Môns]] en 1239. Bangklanghao gouverna Sukhothai sous le nom de ''Sri Indrathit'' et fut le premier souverain de la dynastie Phra Ruang. Il agrandit son royaume aux cités voisines. À la fin de son règne en 1257, le royaume de Sukhothaï couvrait toute la haute vallée de la [[Chao Phraya]].
[[Fichier:Sukhothai.jpg|vignette|200x200px|Image de Bouddha au Wat Mahathat - Parc historique de Sukhothai.]]
Selon les historiens modernes, la sécession de [[Sukhothaï]] d'avec l'Empire khmer commença dès 1180, sous le règne de Po Khun Sri Naw Namthom, souverain de Sukhothaï et de la cité voisine de Sri Satchanalai (actuel Amphoe Si Satchanalai, dans la [[province de Sukhothaï]]). Sukhothaï bénéficiait à cette époque d'une large autonomie, mais elle fut reprise vers 1180 par les [[Môns]] de Lavo sous leur roi Khomsabad Khlonlampong.
 
Deux frères, Po Khun [[Sri-Indrathit|Bangklanghao]] et Po Khun Phameung (''Po Khun'' était un titre de noblesse) arrachèrent Sukhothai aux [[Môns]] en 1239. Bangklanghao gouverna Sukhothai sous le nom de ''Sri Indrathit'' et fut le premier souverain de la dynastie Phra Ruang. Il agrandit son royaume aux cités voisines. À la fin de son règne en 1257, le royaume de Sukhothaï couvrait toute la haute vallée de la [[Chao Phraya]].
[[Fichier:Inscription Stele of King Ramkamhaeng the Great. Bangkok National Museum b072.jpg|vignette|153x153px|Inscription du roi [[Ramkhamhaeng]].|gauche]]
Po Khun Banmeaung et son frère [[Ramkhamhaeng]] (r. 1239-1317) agrandirent le royaume aux dépens des civilisations voisines. Pour la première fois, un état Thaï devenait un pouvoir dominant en [[Asie du Sud-Est]]. La tradition historique décrit l'expansion de Sukhothaï avec force détails, mais l'exactitude de ceux-ci est discutée. Dans le sud, Ramkamhaeng soumit le royaume de Supannabhum et Sri Thamnakorn ([[Nakhon Si Thammarat|Tambralinga]], dans la [[péninsule Malaise]]) et, par son intermédiaire, adopta le [[Theravāda|bouddhisme theravada]] comme [[religion d'État]]. Dans le nord, Ramkamhaeng fit payer tribut à [[Phrae]] et [[Luang Prabang]].
 
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[[Ramathibodi Ier|U Thong]] pour échapper à la menace d'une épidémie, déplace sa cour au sud dans la riche plaine inondable du fleuve Chao Phraya. Il fonde une nouvelle capitale sur une île du fleuve, [[Ayutthaya]] (Phra Nakhon Si Ayutthaya, พระนครศรีอยุธยา), du nom de la ville d’[[Ayodhya]], en [[Inde]] du nord, ville de [[Rāma]], héros de l'épopée du ''[[Ramayana]]''. U Thong prend le nom royal de [[Ramathibodi Ier|Ramathibodi]] (1350-1369).
[[Fichier:AMH-5626-NA Bird's eye view of the city of Judja.jpg|gauche|vignette|200x200px|Ayutthaya (Siam), c. 1686 CE.]]
Durant son règne, Ramathibodi tente d'unifier le royaume. En 1360, il déclare le [[Theravāda|Bouddhisme theravāda]] religion officielle d'Ayutthaya et invite des membres d'un [[Sangha (bouddhisme)|sangha]] (communauté monastique bouddhiste) de [[Sri Lanka|Ceylan]] à établir un nouvel ordre religieux et à propager la foi parmi ses sujets. Il promulgue également un nouveau code légal, fondé sur le Dharmaśāstra (un texte légal hindou) et la coutume thaïe, fondement ensuite de la législation royale. Composée en [[pali|pâli]], langue indo-aryenne des textes du Theravada, elle avait force d’injonction divine. Complété par des arrêtés royaux, le code légal de Ramathibodi est demeuré en vigueur jusqu’à la fin du {{s-|XIX}}.[[Fichier:WatChaiwatthanaram 2292.JPG|vignette|200x200px|Ruines du temple Wat Chaiwatthanaram à Ayutthaya. Construit au {{s-|XVII}}, il a été incendié et pillé en 1767 par les troupes birmanes.]]À la fin du {{s-|XIV}}, Ayutthaya est considérée comme l'entité politique la plus puissante de l'[[Asie du Sud-Est]]. Dans les dernières années de son règne, Ramathibodi parvient à s'emparer d'[[Angkor]]. Son objectif était de sécuriser la frontière orientale du royaume en devançant les ambitions [[viêt]] sur les territoires [[khmers]].
 
À la fin du {{s-|XIV}}, Ayutthaya est considérée comme l'entité politique la plus puissante de l'[[Asie du Sud-Est]]. Dans les dernières années de son règne, Ramathibodi parvient à s'emparer d'[[Angkor]]. Son objectif était de sécuriser la frontière orientale du royaume en devançant les ambitions [[viêt]] sur les territoires [[khmers]].
 
Durant une bonne partie du {{s-|XV}}, Ayutthaya va consacrer son énergie à la [[péninsule Malaise]], où se trouvait [[Malacca (ville)|Malacca]], le port le plus important de l'Asie du Sud-Est. Malacca et les autres États [[malais (peuple)|malais]] au sud de l'ancien royaume de [[Nakhon Si Thammarat|Tambralinga]] s'étaient progressivement convertis à l'islam au cours du {{s-|XV}}. Les Thaïs échouèrent à soumettre Malacca, qui s'était mise sous la protection de la Chine.
 
Ayutthaya réussit néanmoins à contrôler l'[[isthme de Kra]], où venaient les marchands chinois en quête de produits de luxe très prisés en Chine.
 
[[Fichier:WatChaiwatthanaram 2292.JPG|vignette|200x200px|Ruines du temple Wat Chaiwatthanaram à Ayutthaya. Construit au {{s-|XVII}}, il a été incendié et pillé en 1767 par les troupes birmanes.]]
À partir du {{s-|XVI}}, le royaume d'Ayutthaya fut presque constamment en guerre contre la [[Birmanie]] ([[dynastie Taungû]] puis [[dynastie Konbaung]]) avec des fortunes diverses. Le roi birman [[Bayinnaung]] prit la ville en 1569, mais Ayutthaya reprit son indépendance dès 1584 et [[Naresuan]] lui redonna toute sa puissance : sous son règne (1590-1605), le royaume atteignit son expansion maximale. Il ne fut abattu que deux siècles plus tard par le roi birman [[Hsinbyushin]] (1767).
 
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En octobre 2016, [[Rama X]] devient le nouveau roi de Thaïlande.
 
{{C'est-à-dire|Actuellement}}, la société thaïlandaise est clivée entre les partisans de la famille Shinawatra, principalement des riziculteurs et les pauvres, et les élites de [[Bangkok]], dont les généraux au pouvoir, qui les exècrent comme de « dangereux populistes »<ref>{{Lien web |titre=Thaïlande: le frère de l'ex-Première ministre exilée dénonce une "tyrannie" |url=https://www.lorientlejour.com/article/1069950/thailande-le-frere-de-lex-premiere-ministre-exilee-denonce-une-tyrannie.html |site=L'Orient-Le Jour |date=30 août 2017}}.</ref> Héritiers de la mouvance communiste, les membres du mouvement républicain thaïlandais ont pour la plupart rejoint les [[Front national uni pour la démocratie et contre la dictature|Chemises rouges]] dans les années 2000 pour s’opposer au régime militaire. Le républicanisme est considéré comme un crime de lèse-majesté et est passible de quinze ans de prison. Des militants républicains réfugiés au [[Laos]] sont assassinés par les autorités thaïlandaises<ref>{{Lien web |titre=Thaïlande : le crime de lèse-majesté pourchassé jusqu’au Laos |url=https://www.liberation.fr/planete/2019/02/14/thailande-le-crime-de-lese-majeste-pourchasse-jusqu-au-laos_1709434 |site=Libération.fr |date=2019-02-14}}.</ref>.
 
===== Conflits dans le sud de la Thaïlande =====
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=== Forces armées ===
La force militaire de la Thaïlande se nomme [[Forces armées royales thaïlandaises|Forces armées royales de Thaïlande]]. Elle est composée de trois composantes : la force armée royale maritime, la force armée royale aérienne et la force armée royale de terre. On compte {{C'est-à-dire|actuellement}} {{unité|30600|[[Militaire|soldats]]}} actifs et {{unité|245000|[[Réserve militaire|réservistes]]}}. Le chef de l’armée thaïlandaise est le [[Rama X|roi]] mais ce titre n’est qu’honorifique. Dans les faits c’est le Premier ministre qui la dirige. C’est la seizième puissance militaire mondiale. Selon le quatrième chapitre de la constitution de 2007, il est du devoir de tous les citoyens de servir dans l’armée. Dans les faits, seulement les hommes de plus de vingt-et-un an peuvent le faire. Ainsi chaque année, tous les hommes de plus de vingt-et-un an sont éligibles au service militaire pour une période de six mois à deux ans. Dans les faits, on effectue un tirage au sort et seuls les personnes sélectionnées sont tenues de réaliser leur service militaire<ref name=":1" />.
 
=== Relations étrangères ===
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Le [[Coup d'État de 2014 en Thaïlande|coup d’État de 2014]] fut publiquement condamné par les [[États-Unis]]. Le secrétaire général de l’époque, [[John Kerry]] déclare publiquement que cet acte aura des conséquences négatives pour les relations bilatérales avec la Thaïlande, en précisant que cela sera particulièrement le cas concernant les relations de coopération militaire<ref>{{Lien web |langue=en-US |titre=Secretary of State John Kerry's Statement on the Coup in Thailand |url=https://ph.usembassy.gov/secretary-state-john-kerrys-statement-coup-thailand/ |site=U.S. Embassy in the Philippines |date=2014-05-22 |consulté le=2019-05-22|brisé le = 2024-02-14}}.</ref>.
 
Militairement, les deux pays sont signataires du [[Organisation du traité de l'Asie du Sud-Est|pacte de Manille]] de 1954, plus connu sous le nom [[Organisation du traité de l'Asie du Sud-Est|Organisation du Traité de l'Asie du Sud-Est (OTASE)]]. Les [[États-Unis]] ont aidé la Thaïlande dans la construction et le renforcement de son armée, tant au niveau des infrastructures que de la technique militaire. En effet, des programmes d’entraînement des soldats thaïlandais par l’[[Forces armées des États-Unis|armée américaine]] furent mis en place. Les [[États-Unis]] ont ainsi dépensé près de vingt-neuf millions de [[Dollar américain|dollars américains]] dans l’établissement de ces programmes. Cependant, le [[Coup d'État de septembre 2006 en Thaïlande|coup d’État de 2006]] a entraîné la suspension de ces programmes et c’est encore le cas {{C'est-à-dire|actuellement}}<ref name=":6" />.
 
L’engagement des [[États-Unis]] dans la lutte contre le terrorisme sur la scène internationale se concentre, parmi une série d’États, sur la Thaïlande. En effet, aux côtés de la [[piraterie]], le [[terrorisme]] est devenu un des deux nouveaux enjeux de sécurité en Thaïlande. Un exemple probant de cela remonte à 2003 lorsque conjointement, la [[Central Intelligence Agency|CIA]] et la police thaïlandaise ont capturé un combattant indonésien prêtant allégeance à [[Al-Qaïda]]<ref name=":2" />.
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# {{Japon}} : {{nombre|1806340|visiteurs}} (+9.1 %)
# {{Russie}} : {{nombre|1483453|visiteurs}} (+0.7 %)
# {{États-Unis}} : {{nombre|1167845|visiteurs}} (+4.1 %)[[Fichier:Kui Buri National Park (Prachuap Khiri Khan Province, Thailand.jpg|vignette|La population d'[[Éléphant d'Asie|éléphants d'Asie]] à l'état sauvage en Thaïlande a chuté à environ {{formatnum:2000}} à {{nombre|3000|individus}}.|alt=|200x200px]]
# {{États-Unis}} : {{nombre|1167845|visiteurs}} (+4.1 %)
# {{Singapour}} : {{nombre|1056836|visiteurs}} (-1.2 %)
# {{Viêt Nam}} : {{nombre|1047629|visiteurs}} (+1.8 %)
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==== Visas ====
Les visiteurs entrant en Thaïlande doivent être en possession d’un passeport en cours de validité (encore valide au moins {{nobr|6 mois}} à compter de la date d’entrée dans le pays). Les visiteurs, membres de la Communauté européenne, entrant en Thaïlande pour des motifs touristiques, sont dispensés de visa d’entrée<ref>{{Lien web |titre=Thaïlande, toutes les infos sur les visas touristiques |url=https://theo-courant.com/thailande-visas-touristiques/ |site=https://theo-courant.com/ |date=10 mai 2024 |consulté le=10 mai 2024}}</ref> : c’est le « transit without visa » (ou exemption de visa), une formalité gratuite, mais limitée dans le temps ({{nobr|30 jours}})<ref>{{Lien web |titre=Visa touristique - สถานเอกอัครราชทูต ณ กรุงปารีส |url=http://www.thaiembassy.fr/fr/visa/visa-touristique/ |site=thaiembassy.fr}}.</ref> et extensible de {{nobr|30 jours}} supplémentaires dans un des bureaux d'immigration du pays<ref>[http://www.thailande-fr.com/actu/31151-thailande-permet-prolongation-30-jours-visa-gratuit « Visa Thaïlande : prolongation payante de {{nobr|30 jours}} du visa gratuit »] Thailande-fr.com, mis en ligne le 29 août 2014, consulté le 21 octobre 2014</ref>, délivré dans les aéroports. Aux postes frontières, il n’est délivré qu’au maximum deux fois par année calendaire.[[Fichier:Thailand_ePassport.jpg|alt=|vignette|200x200px|Passeport thaïlandais]]Pour la plupart des pays de l'Union Européenne, il est possible de demander un visa touristique valable {{nobr|60 jours}} (uniquement auprès d'une ambassade, donc à l'extérieur de Thaïlande, par exemple : l'ambassade royale de Thaïlande de Paris), renouvelable {{nobr|30 jours}} en payant 1900 baths (environ {{unité|50|€}}) au bureau d'immigration local. Il n'est pas possible de revenir dans le pays après la sortie même si le délai de {{nobr|3 mois}} n'est pas dépassé, sauf si ce visa comporte des entrées multiples.
 
* Le visa touristique de {{nobr|6 mois}} (METV)<ref>{{Lien web |titre=Les différents types de visas pour la Thaïlande |url=https://toutelathailande.fr/les-differents-types-de-visas-pour-la-thailande/ |site=toutelathailande.fr |date=13 novembre 2015}}.</ref>, pour les personnes qui peuvent présenter un relevé de compte créditeur de {{unité|5000|euros}} au cours des six derniers mois{{refnec}}.
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Le réseau ferroviaire thaïlandais est géré par la compagnie nationale State Railway of Thailand (SRT) en thaï การรถไฟแห่งประเทศไทย. Ce réseau comprend plus de {{unité|4000|km}} de voies ferrées.
 
La [[gare Hua Lamphong]], au centre de [[Bangkok]], esta été le point de départ des lignes de trains partant vers tout le pays jusqu'en janvier 2023. Depuis, la gare de Bang Sue Grand Station de Bangkok ou Krung Thep Aphiwat Central Terminal Station<ref>{{Lien web |titre=La gare Bang Sue Grand Station de Bangkok |url=https://theo-courant.com/bangkok-train-bang-sue-grand-station/ |site=https://theo-courant.com |date=10 mai 2024 |consulté le=10 mai 2024}}</ref> a pris le relais. Les quatre lignes principales sont le réseau nord, qui va jusqu'à [[Chiang Mai]], le réseau nord-est, qui va jusqu'à Ubon Ratchathani et la frontière laotienne, le réseau est, qui va jusqu'à Aranyaprathet à la frontière cambodgienne, et le réseau sud, qui va jusqu'à la frontière malaisienne. La gare de [[Thonburi]] est le point de départ des trains pour [[Kanchanaburi]] et son célèbre pont.
 
Le train de prestige, le [[Eastern and Oriental Express]], circule régulièrement entre Bangkok et [[Singapour]], et entre Bangkok et Chiang-Mai chaque semestre.
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=== Langues ===
{{Article détaillé|Langues en Thaïlande}}[[Fichier:Thailand ethnic map.svg|vignette|Carte ethnolinguistique de la Thaïlande]]Si la [[langue officielle]], parlée par au moins 85 % de la population, est le [[thaï]], les linguistes dénombrent plus de {{nobr|60 langues}} en Thaïlande.
{{Article détaillé|Langues en Thaïlande}}
 
Si la [[langue officielle]], parlée par au moins 85 % de la population, est le [[thaï]], les linguistes dénombrent plus de {{nobr|60 langues}} en Thaïlande.
 
Le thaïlandais ou [[thaï]] est proche des deux dialectes lao parlés au Laos (dont le plus important est le Lao Soung avant le Lao Soum); La seconde langue maternelle est le chinois, langue présente en deux dialectes (entre 1 et {{formatnum:2000000}} de locuteurs), dont le Hakka, avec environ {{unité|70000|locuteurs}}.
 
[[Fichier:Thailand ethnic map.svg|vignette|Carte ethnolinguistique de la Thaïlande]]
La langue officielle, le [[thaï]], est une langue Kra-Dai, étroitement liée au Lao, au [[Shan]] au [[Birmanie|Myanmar]] et à de nombreuses langues moins répandues, parlées dans un arc allant du [[Hainan]] et du [[Yunnan]] au sud jusqu'à la frontière chinoise. C'est la langue principale de l'éducation et du gouvernement et elle est parlée dans tout le pays. La norme est basée sur le dialecte du peuple thaïlandais central et est écrite dans l'alphabet thaïlandais, une écriture [[abugida]] issue de l'[[Alphasyllabaire khmer|alphabet khmer]]. Soixante-deux langues ont été reconnues par le gouvernement royal thaïlandais. Aux fins du recensement national, il existe quatre dialectes du thaï : ceux-ci coïncident en partie avec des désignations régionales, telles que Thaïlande du Sud et Thaïlande du Nord.
 
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Des variétés de chinois sont également parlées par l'importante population chinoise thaïlandaise, le dialecte [[Teochew (dialecte)|Teochew]] étant le mieux représenté. De nombreuses langues tribales sont également parlées, notamment de nombreuses [[langues austroasiatiques]] telles que le [[Môns|môn]], le [[khmer]], le [[Viêt|viet]], le [[Mlabri (langue)|mlabri]] et l'aslien ; les [[langues austronésiennes]] telles que le [[Cham (langue)|Cham]], le [[Moken (langue)|Moken]] et l'[[Urak Lawoi']] ; les [[langues sino-tibétaines]] comme le Lawa, l'[[Akha]] et le [[Karen (langue)|Karen]] ; et d'autres langues Tai telles que le Tai Yo, le Phu Thai et le [[Saek]]. Le [[Hmong (langue)|hmong]] fait partie des [[langues hmong-mien]], qui sont désormais considérées comme une famille linguistique à part entière.
L'anglais est la seconde langue administrative et la langue commerciale, et est parlé en seconde langue par {{nombre|3500000|locuteurs}} réels ou partiels. Mais l'anglais a tendance à faire jeu égal avec le chinois, qui, cependant a toujours été important comme langue commerciale. Le français, qui fut la troisième langue administrative après le thaï et l'anglais, de 1885 à 1945, et la seconde langue diplomatique, après l'anglais, est très peu parlé par les Thaïlandais de nos jours (moins de {{unité|2000|franc}}ophones), mais de nombreux ressortissants [[Français (peuple)|français]], [[Belges (nationalité)|belges]], ou [[canadiens francophones]] vivent dans le sud de la Thaïlande, dans les zones touristiques. Le roi parleRama IX parlait le thaï, l'anglais et le français, ce qui était dans la norme de l'éducation d'un prince avant 1946. LeSon successeur du roi Rama IX parle le thaï, l'anglais, et le chinois mandarin.
 
=== Education ===
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On observe aussi une grande pérennité des croyances [[animisme|animistes]]. Elles se manifestent dans la croyance aux amulettes magiques et dans le culte domestique rendu aux « esprits du lieu » (''chao thi''), auxquels sont consacrées les [[maison des esprits|maisons des esprits]], petits édicules présents devant les habitations ou magasins (quand cela est possible) et que les Thaïs remercient ou prient tous les jours s’ils le peuvent par des offrandes (des colliers de fleurs et de la nourriture).[[Fichier:Waikru.jpg|vignette|200x200px|Cérémonie des enseignants (Wai Kru)]]En Thaïlande, on parle « des cultures » plutôt que de « la culture », à savoir : culture bouddhique, culture profane traditionnelle et culture musulmane. Les musulmans vivent dans le sud du pays, sur la péninsule, près de la frontière avec la [[Malaisie]], dans les trois provinces de [[province de Pattani|Pattani]], [[province de Yala|Yala]] et [[province de Narathiwat|Narathiwat]].
À l’origine, les Thaïs seraient venus de Chine du sud (province du [[Yunnan]]) à partir du {{s-|XI|e}}<ref>{{Lien web |auteur1=Philippe Guersan |titre=Bienvenue sur Le guide découvrir la Thaïlande |url=http://www.decouvrir-thailande.com/Lhistoire.tpl?sh=T&fct=lepays&action2=Lhistoire&m2=T |site=decouvrir-thailande.com|brisé le = 2024-02-14}}.</ref>. Toutefois, la langue thaïe n’a pas de parenté avec le chinois. Elle appartient au groupe [[Langues taï|tai]] de la branche dite kam-tai de la famille des [[langues taï-kadaï]].[[Fichier:Novice meditating in forest.jpg|gauche|vignette|200x200px|Novice bouddhiste méditant dans la forêt.]]La culture bouddhique et traditionnelle englobe la Thaïlande entière, et comprend en gros deux types de cultures : la culture laotienne dans les provinces du Nord-est et du Nord (appelé jadis « Lanna-Lao », puis « Lanna-Thai »), et la culture thaïlandaise proprement dite (dite siamoise). Lorsque le pouvoir s’installe à Bangkok en 1782, après la destruction d’Ayuthaya par les Birmans en 1767, les dirigeants siamois font appel aux artistes et artisans lao pour construire la ville elle-même. La pagode du Bouddha d’Émeraude « Wat Prakao » (à prononcer « ouat prakéo ») à Bangkok fut érigée par eux, emmenés de force par les Siamois, après le sac de [[Vientiane]] (capitale du royaume lao) par l’armée siamoise vers 1778.
Le Nord-Est, ou [[Isan]], est habité par des populations proches des [[Lao (peuple)|Lao]], que l’on appelle « Thaï Isan ». Ils ont une culture distincte (très fortement influencée maintenant par la télévision thaïlandaise), car ce territoire faisait partie intégrante du royaume lao de [[Lan Xang]], avant l’arrivée des Français en 1893. Annexé définitivement par le Siam dans les années 1900, après le Traité franco-siamois du {{date-|3 octobre 1893}}, ce territoire prit le nom d’Isane (« Nord-est ») vers 1907-1910. Depuis lors, les lao du Nord-Est ou les « lao isane » perdent leur identité ethnique, {{C'est-à-dire|actuellement}} sous le nom « thaï isane » (la nourriture isane est très spécifique à la région et désormais recherchée et reconnue dans toute la Thaïlande), parlant toujours lao et ont du mal à sauvegarder leur culture. Dans les années 1930, les lao du nord-est étaient opprimés par le pouvoir en place (sous P. Pribun-Sangkhrama) : ils n’avaient pas le droit de parler lao, de chiquer du bétel, de porter des jupes lao pour les femmes{{, etc.}}
 
La culture bouddhique et traditionnelle englobe la Thaïlande entière, et comprend en gros deux types de cultures : la culture laotienne dans les provinces du Nord-est et du Nord (appelé jadis « Lanna-Lao », puis « Lanna-Thai »), et la culture thaïlandaise proprement dite (dite siamoise). Lorsque le pouvoir s’installe à Bangkok en 1782, après la destruction d’Ayuthaya par les Birmans en 1767, les dirigeants siamois font appel aux artistes et artisans lao pour construire la ville elle-même. La pagode du Bouddha d’Émeraude « Wat Prakao » (à prononcer « ouat prakéo ») à Bangkok fut érigée par eux, emmenés de force par les Siamois, après le sac de [[Vientiane]] (capitale du royaume lao) par l’armée siamoise vers 1778.
[[Fichier:Novice meditating in forest.jpg|gauche|vignette|200x200px|Novice bouddhiste méditant dans la forêt.]]
Le Nord-Est, ou [[Isan]], est habité par des populations proches des [[Lao (peuple)|Lao]], que l’on appelle « Thaï Isan ». Ils ont une culture distincte (très fortement influencée maintenant par la télévision thaïlandaise), car ce territoire faisait partie intégrante du royaume lao de [[Lan Xang]], avant l’arrivée des Français en 1893. Annexé définitivement par le Siam dans les années 1900, après le Traité franco-siamois du {{date-|3 octobre 1893}}, ce territoire prit le nom d’Isane (« Nord-est ») vers 1907-1910. Depuis lors, les lao du Nord-Est ou les « lao isane » perdent leur identité ethnique, actuellement sous le nom « thaï isane » (la nourriture isane est très spécifique à la région et désormais recherchée et reconnue dans toute la Thaïlande), parlant toujours lao et ont du mal à sauvegarder leur culture. Dans les années 1930, les lao du nord-est étaient opprimés par le pouvoir en place (sous P. Pribun-Sangkhrama) : ils n’avaient pas le droit de parler lao, de chiquer du bétel, de porter des jupes lao pour les femmes{{, etc.}}
 
=== Architecture ===
{{Article détaillé|Wat (architecture)|Architecture thaïe}}
Il existe peu de bâtiments antérieurs à l'an 1000, généralement ruinés ou trop restaurés, ceCe sont essentiellement des constructions religieuses : jusqu'au {{s-|XVII}} les bâtiments civils étaient construits en matériaux périssables, en particulier en bois.
 
==== Wat ====
[[Fichier:Thai Temple "Krueng Lamyong" label 01.jpg|gauche|vignette|187x187px|Temple thaï "Krueng Lamyong"]]
Un [[Wat (architecture)|wat]] (du [[pali]] : avasa et du sanskrit : avasatha; parfois orthographié vat) signifie « [[école]] ». En Thaïlande, dans la langue quotidienne, wat désigne n'importe quel lieu de culte.[[Fichier:Wat Ratchanatdaram-01.jpg|vignette|187x187px|'''''mondop''''', [[Wat Ratchanatdaram]].]]
 
Un wat-type comprend les bâtiments suivants<ref>{{Lien web |titre=อาคารประเภทเครื่องมุง |url=https://web.archive.org/web/20191213140750/http://www.finearts.go.th/olddata/files/01_Knowledge_1-3.pdf |site=finearts.go.th |date=2019-12-13 |consulté le=2020-06-27}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=th |titre=วัด (Wat) |url=http://www.elca.ssru.ac.th/suriyun_ch/pluginfile.php/132/block_html/content/009%20%20%20%E0%B8%A7%E0%B8%B1%E0%B8%94%E0%B9%81%E0%B8%A5%E0%B8%B0%E0%B8%AD%E0%B8%87%E0%B8%84%E0%B9%8C%E0%B8%9B%E0%B8%A3%E0%B8%B0%E0%B8%81%E0%B8%AD%E0%B8%9A.pdf |site=elca.ssru.ac.th |brisé le = 2024-02-14}}.</ref> :
[[Fichier:Wat Ratchanatdaram-01.jpg|vignette|187x187px|'''''mondop''''', [[Wat Ratchanatdaram]].]]
 
* '''mondop''' (thaï : มณฑป, du sanskrit ''[[mandapa]]'') - habituellement un bâtiment carré ouvert sur les côtés, recouvert de quatre voûtes et d'un toit pyramidal, utilisé pour abriter les textes ou les objets religieux de culte.
* '''[[Stūpa|chedi]]''' ([[thaï]] : เจดีย์, du [[sanskrit]] ''chaitya'' - temple) - le reliquaire habituellement conique ou en forme de cloche, contenant parfois des reliques de Bouddha.
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