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Le '''Simorgh''' (en {{lang-fa|سيمرغ}} / ''Simorġ''), aussi transcrit '''Simurgh''' ; (en {{lang-pal|'''Sênmurw'''}}), connu aussi sous le nom de '''Sîna-Mrû (Pâzand)''', est un oiseau fabuleux de la [[mythologie iranienneperse|mythologie perseKurde et Perse]].

[[Fichier:Homa statue in Persepolis.jpg|200px|thumbvignette|Statue à deux têtes de [[Homa (mythologie)|Homā]] dans les ruines de [[Persépolis]], en [[Iran]].]]

IlL'oiseau était[[Mythe|mythique]] Simorgh est de grande taille, puisqu'il pouvaitpeut transporter un [[chameau]] ou un [[éléphant]], l'oiseau [[Mythe|mythique]] Simorgh faitet montre d'une grande animosité envers les [[Serpentes|serpents]]. Son [[Habitat (écologie)|habitat naturel]] est un lieu où l'eau se trouve en abondance. Dans un [[La Conférence des oiseaux|récit persan antique]], il est dit que le Simorgh vit 1700 ans avant de plonger de lui-même dans les flammes, et; dans d'autres récits plus tardifs, il est dit qu'il est immortel et possède un nid dans l'[[Arbre de la connaissance|arbre du savoir]].

D'après la légende persane, il est dit que cet oiseau est si vieux qu'il a déjà vu trois fois la destruction du monde. Pendant tout ce temps, le Simorgh a tellement appris qu'on pense qu'il possède le savoir de tous les âges.

Les [[Sassanides|Perses sassanides]] croyaient que le Simorgh amènerait la fertilité sur la terre et scellerait l'union de la terre et du ciel. Il nichait dans l'[[Arbre de vie]], [[Gaokerena]], et vivait dans la terre de la plante sacrée [[Soma (mythologie)|Haoma]], dont les graines pouvaient guérir de tout mal. Dans les croyances iraniennes ultérieures, le Simorgh est devenu un symbole de divinité. Sên-Murv/Simurgh est aussi identifié dans la [[littérature persane]] par le nom de [[Homa (mythologie)|Homa]] et présenté en arabe sous le nom de [[Rokh]].

Le Simorgh a fait son apparition la plus célèbre dans la fable de [[Ferdowsi]], le ''[[Livre des Rois (Ferdowsi)|Livre des Rois]]'', où son engagement avec le prince [[Zal]] est décrit. D'après le ''Livre des Rois'', Zal, fils du roi [[Siyam]]Sâm était né [[albinos]]. Quand le roi SiyamSâm vit son fils albinos, il pensa qu'il avait la marque des démons, et abandonna l'enfant dans la montagne. Les pleurs de l'enfant arrivèrent aux oreilles du Simorgh au cœur tendre, qui vivait en haut de cette montagne, et l'oiseau récupéra l'enfant et l'éleva lui-même. Zal acquit beaucoup de sagesse en aimant le Simorgh, qui possédait tout le savoir, mais quand il arriva à l'âge d'homme, il eut envie de rejoindre les siens. Bien que le Simorgh devînt terriblement triste, il lui fit cadeau d'une seule plume dorée qu'il devrait brûler s'il avait besoin d'assistance.

Après son retour dans son royaume, Zal tomba amoureux et épousa la belle [[Rudaba|Rudabeh]]. Quand vint le temps de la naissance de leur fils, le labeur fut long et terrible. Zal était certain que sa femme mourrait en couches. Rudabeh était proche de la mort quand Zal décida de faire appel au SimurghSimorgh. Le Simorgh apparut et lui apprit à faire une [[césarienne]], sauvant ainsi Rudabeh et l'enfant qui deviendrait plus tard le plus grand héros persan, [[Rostam]].

Dans les [[Traditions et superstitions russes|traditions russes]], il existe également un "oiseau de feu" ressemblantqui auressemble à un [[phénix]]. Sonet dont l'envol portaitporte bonheur à celui qui y assistaitassiste.

*L'auteur [[algérie]]n d'expression française, [[Mohammed Dib]], reprend la légende du Simorgh dans un recueil d'essailittéraire du même nom<ref>Éditeur : [[Albin Michel (éditeur)|Albin Michel]], 5 février 2003</ref>.