« Brésil » : différence entre les versions

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| traduction_devise = Ordre et progrès
| langues_officielles = [[Portugais]]
| capitale = [[Rio de JaneiroBrasilia]]
| coordonnées_capitale = {{coord|15|47|S|47|53|W|type:city}}
| lien_villes = Liste des municipalités du Brésil
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Le '''Brésil''' (en {{lang-pt|''Brasil''}} {{MSAPI|/bɾaˈziw/}}{{Prononciation|Pt-br-brasil.ogg}}), la '''république fédérative du Brésil''' ({{langue|pt|''República Federativa do Brasil''}} {{Prononciation|Pt-br-República Federativa do Brasil.ogg}}), est le plus grand État d’[[Amérique latine]]. Le Brésil, désigné comme pays-continent, est le cinquième plus grand pays de la planète, derrière la [[Russie]], le [[Canada]], les [[États-Unis]] et la [[Chine]]. Avec une superficie de {{unité|8547404|km|2}}, le pays occupe la moitié de la superficie de l'[[Amérique du Sud]], partageant des frontières avec l'[[Uruguay]] et l'[[Argentine]] au sud, le [[Paraguay]] au sud-sud-ouest, la [[Bolivie]] à l'ouest-sud-ouest, le [[Pérou]] à l'ouest, la [[Colombie]] à l'ouest-nord-ouest, le [[Venezuela]] au nord-ouest, le [[Guyana]] au nord-nord-ouest, le [[Suriname]] et la [[France]] au nord (par la [[Guyane]]), soit la plupart des pays du continent sauf le [[Chili]] et l'[[Équateur (pays)|Équateur]]. Le pays compte une population de {{nobr|215 millions}} d'habitants. Ancienne colonie [[Portugal|portugaise]], le Brésil a pour langue officielle le [[portugais]] alors que la plupart des pays d'Amérique latine ont pour langue officielle l'[[espagnol]].
 
En 2017, selon le [[Fonds monétaire international|FMI]], le [[Produit intérieur brut|PIB]] du Brésil s'élève à {{nombre|2054|milliards}} de [[Dollar américain|dollars américains]], ce qui en fait la huitième puissance économique mondiale<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Report for Selected Countries and Subjects |url=http://www.imf.org/external/pubs/ft/weo/2018/01/weodata/weorept.aspx?pr.x=36&pr.y=10&sy=2015&ey=2020&scsm=1&ssd=1&sort=country&ds=.&br=1&c=193,273,223,138,156,924,922,456,132,184,134,146,534,536,136,186,158,112,542,111&s=NGDPD&grp=0&a= |site=www.imf.org}}.</ref>. Considéré comme une grande puissance émergente, le pays est notamment membre de l'[[Organisation des Nations unies]], du [[Marché commun du Sud|Mercosul]], du [[Groupe des vingt|G20]] et des [[BRICS]]. Sur le plan militaire, les [[forces armées brésiliennes]] sont classées parmi les vingt premières puissances militaires et demeurent les plus importantes du continent américain, derrière [[Forces armées des États-Unis|celle des États-Unis]]<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Global Firepower Military Ranks - 2014 |url=http://www.globalfirepower.com/countries-listing.asp |site=globalfirepower.com}}.</ref>. En dépit de la taille de son économie, le Brésil reste l'un des pays où les inégalités sociales et économiques sont parmi les plus élevées du monde. En 2017, le Brésil est le troisième pays d'Amérique latine pour l'inégalité sociale après le [[Honduras]] et la [[Colombie]]<ref name=":1">{{Article |langue=pt-br |prénom1=Marina |nom1=Rossi |titre=Seis brasileiros concentram a mesma riqueza que a metade da população mais pobre |périodique=EL PAÍS |date=25 septembre 2017|lire en ligne=https://brasil.elpais.com/brasil/2017/09/22/politica/1506096531_079176.html?id_externo_rsoc=FB_BR_CM |consulté le=12 décembre 2017}}.</ref>. Avec la [[Chine]], l'[[Inde]] ou la [[Russie]], le Brésil est considéré comme un des rares pays à présenter le potentiel pour devenir un jour une superpuissance mondiale<ref>{{Lien web |titre=Le Brésil, la superpuissance qui monte |url=https://www.ouest-france.fr/le-bresil-la-superpuissance-qui-monte-559062 |site=ouest-france.fr|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=10 Reasons Why Brazil Will Become A World Super Power |url=http://chengrob.com/blog/2010/03/10-reasons-why-brazil-will-become-a-world-super-power/ |site=chengrob.com}}.</ref>.
 
La population brésilienne se caractérise par une importante diversité ethnique et culturelle : selon l'[[Institut brésilien de géographie et de statistiques]] (IBGE), il y a au Brésil 47,7 % de Blancs, 43,1 % de Métis, 7,6 % de Noirs et environ 2 % d'Asiatiques et d'Amérindiens. Un grand nombre de [[Brésiliens]] ont des ancêtres issus de pays européens, principalement du [[Portugal]], puis d'[[Italie]]<ref>{{Lien web |langue=pt |titre=Encontro analisa imigração italiana em MG |url=http://www.italiaoggi.com.br/migrazioni/noticias/migra_20061020a.htm |site=italiaoggi.com.br}}.</ref>, d'[[Allemagne]]<ref>{{Lien brisé |titre=Les Allemands et leur migration rapide vers le Brésil |url=http://www.nopanda.com/allemands-migration-s563388.htm |site=nopanda.com}}.</ref> ou d'[[Espagne]]. La majorité des Brésiliens noirs, quant à eux, sont originaires d'[[Afrique subsaharienne]], principalement d'[[Angola]]<ref name="revistapesquisa.fapesp.br">{{Lien web |langue=pt |titre=A África nos genes do povo brasileiro |url=http://revistapesquisa.fapesp.br/2007/04/01/a-africa-nos-genes-do-povo-brasileiro/}}.</ref>. À l'instar de ses voisins, le Brésil est un pays à majorité chrétienne (89 %). Avec {{nobr|123 millions}} de fidèles, il s'agit de la deuxième nation [[christianisme|chrétienne]] du monde (derrière les [[États-Unis]], dont la majorité de la population est [[protestantisme|protestante]]) et de la première nation [[catholicisme|catholique]].
 
Riche en ressources naturelles, le Brésil a été identifié comme étant une nouvelle puissance pétrolière<ref>{{Lien brisé |titre=Le Brésil, nouvelle puissance pétrolière |url=http://energie.sia-partners.com/20090807/le-bresil-nouvelle-puissance-petroliere-2/ |site=energie.sia-partners.com}}.</ref>. D'immenses gisements pétroliers pré-salifères ont été découverts dans les bassins de Santos et de Campos, au large de [[Rio de Janeiro]]. Les réserves récupérables n'ont cessé d'être réestiméesrevues à la hausse : en 2013, elles sont évaluées à {{nobr|106 milliards}} de barils selon l'[[Agence internationale de l'énergie|AIE]]<ref>{{Lien web |titre=Le Brésil, futur poids lourd pétrolier de la planète |url=https://www.lesechos.fr/13/11/2013/LesEchos/21562-113-ECH_le-bresil--futur-poids-lourd-petrolier-de-la-planete.htm |site=lesechos.fr}}.</ref>, « soit plus de réserves découvertes au Brésil que dans n'importe quel autre pays » souligne l'AIE.
 
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== Étymologie ==
 
{{Article détaillé|Brésil (bois)}}
 
[[Fichier:Brazilwoodriobotanicgarden.jpg|vignette|redresse|[[Pernambouc (arbre)|Bois de Pernambouc]] (''pau-brasil'') au [[jardin botanique de Rio de Janeiro]].]]
 
Les racines [[Étymologie|étymologiques]] du terme «nom Brésil » remontent au Moyen Âge. Le Brésil[[Nom (grammaire)#Noms propres estet noms communs|nom commun]] « brésil » désigne, auà partir du {{s-|XII}}, ledes nomespèces d'unexotiques colorantde rougebois extraitqui, d'un [[Caesalpinia sappan|arbre indien]]séchées et souventpulvérisées, utilisédonnent dansune lamatière peinture[[Plante européennetinctoriale|tinctoriale]] pour réaliser des glacis roses et rougesrouge<ref>{{Lien web|auteur1=Inès Villela-Petit|titre=Palette et nuancier : les rouges des teinturiers et des peintres|url=http://expositions.bnf.fr/rouge/arret/05.htm|site=expositions.bnf.fr|consulté le=23 mai 2020}}</ref>. En 1500, le [[Navigateur (marine)|navigateur]] [[Royaume de Portugal|portugais]] [[Pedro Álvares Cabral]] découvre le Brésil et, pensant avoir découvert une [[île]], le nomme « Ilha de Vera Cruz ». Cette terre se révélant faire partie d'un [[continent]] (l'[[Amérique du Sud]]), elle est plus tard baptisée « Terra de Santa Cruz », qui signifie « Terre de la Sainte Croix ». La théorie la plus communément admise est que le mot « Brésil » tire son origine du [[brésil (bois)|bois de Brésil]] ou [[pernambouc (arbre)|pernambouc]], très apprécié dès le [[Moyen Âge]] pour ses [[Plante tinctoriale|propriétés tinctoriales]], dont les [[Portugais (peuple)|Portugais]] reconnurent la présence en quantité lors de leur première exploration du pays<ref>{{Ouvrage |auteur1=Antoine-Augustin Bruzen de La Martinière |titre=Le grand dictionnaire geographique et critique |éditeur= |année=1730 |passage=458 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=jpF5eh1OqbAC&pg=PA458}}.</ref>.
 
Le terme « brésil » est mentionné à plusieurs reprises dans la correspondance de Christophe Colomb avec les Rois Catholiques. Une première fois pour se plaindre d'un trafic de bois rouge qui serait organisé par [[Alonso de Ojeda|Ojeda]] et qui échapperait à son contrôle<ref>{{Ouvrage|auteur1=Christophe Colomb|titre=La découverte de l'Amérique. II. Relations de voyage et autres récits 1494-1505|lieu=Paris|éditeur=La Découverte|année=2002|passage=Fragment d'une lettre aux Rois (10 septembre 1499), page 246}}</ref>, et une deuxième fois pour désigner un port sur l'île d'Hispaniola<ref>{{Ouvrage|auteur1=Christophe Colomb|titre=La découverte de l'Amérique. II. Relations de voyage et autres récits 1494-1505|lieu=Paris|éditeur=La Découverte|année=2002|passage=page 360}}</ref>.
 
En 1500, le [[Navigateur (marine)|navigateur]] [[Royaume de Portugal|portugais]] [[Pedro Álvares Cabral]] découvre le Brésil et, pensant avoir découvert une [[île]], le nomme « Ilha de Vera Cruz ». Cette terre se révélant faire partie d'un [[continent]] (l'[[Amérique du Sud]]), elle est plus tard baptisée « Terra de Santa Cruz », qui signifie « Terre de la Sainte Croix ». La théorie la plus communément admise est que le mot « Brésil » tire son origine du [[brésil (bois)|bois de Brésil]] ou [[pernambouc (arbre)|pernambouc]], très apprécié dès le [[Moyen Âge]] pour ses [[Plante tinctoriale|propriétés tinctoriales]], dont les [[Portugais (peuple)|Portugais]] reconnurent la présence en quantité lors de leur première exploration du pays<ref>{{Ouvrage |auteur1=Antoine-Augustin Bruzen de La Martinière |titre=Le grand dictionnaire geographique et critique |éditeur= |année=1730 |passage=458 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=jpF5eh1OqbAC&pg=PA458}}.</ref>.
 
Avant d'arriver à la désignation actuelle, le Brésil a été désigné sous plusieurs formes : Monte Pascoal, l'Île de Vera Cruz, Terra de Santa Cruz, Nova Lusitânia, Cabralia, Empire du Brésil, États-Unis du Brésil et enfin, la dénomination actuelle officielle : république fédérative du Brésil<ref>{{Lien brisé |url=http://www.planalto.gov.br/ccivil_03/constituicao/Constituicao91.htm |titre=Constituição brasileira de 1891 |consulté le=10 mai 2010|publicado=Planalto}}.</ref>. Les habitants du Brésil sont appelés Brésiliens depuis [[1706]]<ref>{{Ouvrage |langue=pt |prénom1=Antônio |nom1=Houaiss |titre=Dicionário Houaiss da Língua Portuguesa |éditeur=Objetiva |année=2009 |isbn=}}.</ref> (à l'origine, le terme désignait uniquement les nobles qui commerçaient le ''[[pernambouc (arbre)|pau-brasil]]''<ref>{{Ouvrage |langue=pt |prénom1=Jorge |nom1=Couto |titre=A construção do Brasil |éditeur=FORENSE UNIVERSITÁRIA |année=1997 |pages totales=399 |isbn=}}.</ref>).
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{{Article détaillé|Préhistoire du Brésil|Histoire du Brésil|Chronologie du Brésil|Découverte du Brésil}}
 
Le blason de la république portait, à l'origine, le nom adopté par le pays après l'abolition de la monarchie : ''{{Langue|pt|Estados Unidos do Brasil}}'', soit « États-Unis du Brésil ». La version actuelle, établie par la loi {{numéro|5700}}, du {{date-|1er septembre 1971}}, reflète son changement en ''{{Langue|pt|República Federativa do Brasil}}'' (« république fédérative du Brésil »)<ref>{{Lien web |langue=pt |format=pdf |titre=Constitución Política de la República Federativa del Brasil, 1988 |url=http://www.eclac.cl/oig/doc/BRA1988ConstitucionFederal.pdf |consulté le=17 décembre 2011|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |format=PDF |auteur1=United Nations – Group of experts on geographical names |titre=UNGEGN list of country names |url=http://unstats.un.org/unsd/geoinfo/UNGEGN/docs/26th-gegn-docs/WP/WP54_UNGEGN%20WG%20Country%20Names%20document%202011.pdf |lieu=Vienne |année=2011 |consulté le=12 décembre 2011|page=17}}.</ref>.
Le [[Drapeau du Brésil|drapeau brésilien]] présente un losange jaune sur fond vert, ce qui symbolise l'union impériale à la naissance de la maison royale brésilienne : le vert de la [[Deuxième maison de Bragance|maison royale de Bragance]] à laquelle appartenait {{souverain2|Pierre Ier (empereur du Brésil)}} (''{{souverain-|Pedro I}}''), premier [[Liste des souverains du Brésil|empereur brésilien]], le jaune de la maison royale autrichienne de [[Maison de Habsbourg|Habsbourg]], lignée de [[Marie-Léopoldine d'Autriche]], son épouse.
 
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=== Période précoloniale ===
Certains des premiers restes humains trouvés dans les Amériques, comme [[Luzia]], ont été trouvés dans la région de [[Pedro Leopoldo]] (Minas Gerais) et fournissent des preuves d'habitation humaine remontant à au moins 11 000 {{Nombre|11000|ans}}. La plus ancienne poterie jamais découverte dans l'hémisphère occidental a été découverte dans le bassin amazonien du Brésil et est datée au radiocarbone d'il y a 8 000 {{Nombre|8000|ans}} (6 000{{Nombre|6000}} {{avjc}}). La poterie a été trouvée près de Santarém et prouve que la région a soutenu une culture préhistorique complexe. Les premières preuves d'établissement humain sur la côte atlantique commencent entre ~ 8 700{{Nombre|8700}} et 7 000 {{Nombre|7000|ans}} AP<ref name="Ferraz202307">{{Article|langue=en}} |auteurs=Tiago Ferraz, Ximena Suarez Villagran, Kathrin Nägele ''|et al.'', [https://www.nature.com/articles/s41559-023-02114-9 =oui|titre=Genomic history of coastal societies from eastern South America],|traduction titre=Histoire génomique des sociétés côtières de l'est de l'Amérique du Sud|périodique=Nature Ecology & Evolution'', |volume =7, pages |passage=1315–1330, |jour=31 juillet |mois=07|année=2023, |doi.org/=10.1038/s41559-023-02114-9|lire en ligne=https://www.nature.com/articles/s41559-023-02114-9|issn = 2397-334X }}.</ref>.
 
La [[culture Marajoara]] s'est épanouie à [[Marajó]] dans le delta de l'Amazone de {{Nombre|400 |à =1400}} après J.C., développant une poterie sophistiquée, une stratification sociale, de grandes populations, la construction de monticules et des formations sociales complexes telles que les chefferies.
 
Avant sa découverte par les Portugais en 1500, on estime que le territoire actuel du Brésil (la côte orientale de l'Amérique du Sud), a été habité<ref>{{Lien brisé |url=http://www.sic.inep.gov.br/index.php?option=com_content&task=view&id=161&Itemid=83&lang=br |auteur=Mercosul Educacional |titre=A Pré-História do Brasil registrada |consulté le=10 novembre 2011|arquivourl=https://web.archive.org/web/20110820150907/http://www.sic.inep.gov.br/index.php?option=com_content&task=view&id=161&Itemid=83&lang=br |arquivodata=20 aout 2011}}.</ref> par environ deux millions d'Amérindiens, répartis au nord et au sud<ref>{{Lien web |langue=pt |titre=O PAPEL DA MIGRAÇÃO INTERNACIONAL NA EVOLUÇÃO DA POPULAÇÃO BRASILEIRA (1872 A 1972) |url=http://www.scielo.br/pdf/rsp/v8s0/03.pdf |site=scielo.br |année=1974 |consulté le=19 octobre 2014}}.</ref>. La population amérindienne a été divisée en grandes nations autochtones composées de différents groupes ethniques parmi lesquels se distinguent les principales familles linguistiques : [[Langues tupi-guarani|tupi-guarani]], [[Langues macro-jê|macro-jê]] et [[Langues arawakiennes|arawak]]. Les Amérindiens étaient répartis dans d'innombrables tribus, dont les [[Tupiniquim]]s, les [[Guaranis]] et les [[Tupinamba]]s<ref>{{Lien web |langue=pt |titre=Que índios dominavam o litoral do Brasil na época do Descobrimento? |url=http://mundoestranho.abril.com.br/materia/que-indios-dominavam-o-litoral-do-brasil-na-epoca-do-descobrimento |site=mundoestranho.abril.com.br|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>.
 
La tribu des [[Tupis]] fut la première en contact avec les Portugais, et celle dont l'héritage culturel est le plus important. En effet, en raison de l'assimilation des Tupis aux colons, des traces de l'ancienne culture amérindienne subsistent encore de nos jours<ref>{{Ouvrage |langue=pt |prénom1=Luís da Câmara |nom1=Cascudo |titre=Dicionário do folclore brasileiro |volume=II |éditeur= |année= |passage=865 |isbn=}}.</ref>, que ce soit dans la culture, la grammaire ou le vocabulaire. Divisés en sept « clans », les Tupis s'étendaient du [[Rio Grande do Sul]] au [[Rio Grande do Norte]].
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{{Article détaillé|Brésil colonial}}
{{Article détaillé|France antarctique|France équinoxiale}}
En 1500, [[Pedro Álvares Cabral]] découvre les côtes brésiliennes et, revenant au Portugal, annonça avoir découvert de nouveaux territoires<ref group="O">{{harvsp|Boxer|2002|p=98}}.</ref>. On estime qu'avant 1500, la côte orientale de l'Amérique du Sud était habitée<ref>{{Lien brisé |url=http://www.sic.inep.gov.br/index.php?option=com_content&task=view&id=161&Itemid=83&lang=br |auteur=Mercosul Educacional |titre=A Pré-História do Brasil registrada |série=INEP.gov.br |date= 2006|consulté le=19 décembre 2011|langue=pt |urlarchivo=https://web.archive.org/web/20110519222451/http://www.sic.inep.gov.br/index.php?option=com_content&task=view&id=161&Itemid=83&lang=br |fechaarchivo=19 mai 2011}}.</ref> par environ {{nobr|2 millions}} d'Amérindiens. Selon le [[traité de Tordesillas]], signé en 1494, sous l'égide du [[pape]] {{souverain2|Alexandre VI}}, toutes les terres nouvellement découvertes situées à plus de {{Unité|370 |lieues}} à l'ouest du [[Presqu'île du Cap-Vert|Cap Vert]] allaient à l'[[Espagne]], les autres étaient attribuées au [[Portugal]]. La pointe orientale du continent sud-américain (le Brésil) revenait ainsi au Portugal<ref>{{Lien web |titre=Partage du monde à Tordesillas |url=http://www.herodote.net/7_juin_1494-evenement-14940607.php |site=herodote.net}}.</ref>.
[[Fichier:Desembarque de Pedro Álvares Cabral em Porto Seguro em 1500 by Oscar Pereira da Silva (1865–1939).jpg|gauche|vignette|Arrivée de [[Pedro Álvares Cabral]] à [[Porto Seguro]], [[Bahia]], en 1500.]]
[[Fichier:Igreja_de_São_Francisco_de_Assis_-_Alejadinho.jpg|vignette|redresse|L'église de François d'Assise, l'œuvre d'[[Aleijadinho]], un exemple de l'architecture coloniale [[baroque]] à [[Ouro Preto]], dans l'État du [[Minas Gerais]].]]
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Le Brésil commença à se développer économiquement et l'exploitation de la population indienne locale n'étant plus suffisante pour la production sucrière, les premiers [[esclavage|esclaves]] furent importés d'[[Afrique]] en 1550<ref>{{Lien web |titre=Un Brésil en sucre |url=http://www.brasilazur.com/2013/10/un-bresil-en-sucre/ |site=brasilazur.com}}.</ref>. La traite négrière dura jusqu'au milieu du {{s-|XIX}} : le Brésil est le pays d'Amérique du Sud qui a reçu le plus d'esclaves noirs, avec environ {{nombre|5,5|millions}} d'[[Africains]] (majoritairement de l'Afrique de l'Ouest) déportés du {{s-|XVI}} aux années 1850, soit 40 % du total<ref name="Alencastro45">{{Article |auteur1=Luiz Felipe de Alencastro |titre=La fusion brésilienne |périodique=[[L'Histoire]] |numéro=322 |mois=juillet-août |année=2007 |pages=45}}.</ref>. Les esclaves furent principalement importés par des trafiquants britanniques et français, notamment bordelais et nantais. Les esclaves arrivaient sur le continent américain au moyen d'échanges intercontinentaux basés sur le système du [[commerce triangulaire]]<ref>{{Lien web |titre=Le commerce triangulaire |url=http://archives.monumerique.bordeaux.fr/Endara/03_commerce_triangulaire/index.html |site=monumerique.bordeaux.fr}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=commerce triangulaire |url=http://www.herodote.net/commerce_triangulaire-mot-75.php |site=herodote.net}}.</ref>.
 
En 1630, les Néerlandais de la [[Compagnie néerlandaise des Indes occidentales]] enlèvent aux Portugais les villes de [[Recife]], [[Natal (Brésil)|Natal]] et [[Salvador (Bahia)|Salvador]] afin de s’assurer une partie de la production sucrière<ref>{{Lien web |langue=en |titre=From 1624 On: The Dutch Invasions |url=http://thebrazilbusiness.com/article/history-of-colonial-brazil |site=thebrazilbusiness.com}}.</ref>. Recife devient la capitale de la [[Nouvelle-Hollande (Brésil)|colonie]] sous le nom de ''Mauritsstaad''. Les populations locales se révoltent (''{{Langue|pt|Insurreição Pernambucana}}'' ou « Insurrection de Pernambouc ») contre leur présence à la faveur de la [[Première guerre anglo-néerlandaise]] (1652-1654) et à l’issue de celle-ci le Portugal récupère ces territoires<ref>{{Lien web |langue=en |titre=The Dutch In Brazil |url=http://www.colonialvoyage.com/dutch-in-brazil/ |site=colonialvoyage.com}}.</ref>. En {{date-|août 1661}}, avec la signature du [[Traité de La Haye (1661)|traité de La Haye]], les derniers territoires de Nouvelle-Hollande sont officiellement cédés aux Portugais<ref>{{Lien web |titre=Signature du traité de La Haye |url=https://www.linternaute.com/histoire/motcle/6544/d/1/1/nouvelle-hollande.shtml |site=linternaute.com|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>.
 
À la fin du {{s-|XVII}}, les exportations de sucre commencèrent à baisser<ref group="O">{{harvsp|Boxer|2002|p=164}}.</ref> mais en 1693, la découverte de gisements d'[[or]] dans la région qui allait devenir le [[Minas Gerais]] sauva la colonie de l’effondrement économique imminent<ref group="O">{{harvsp|Boxer|2002|p=168 et 170}}.</ref>. Cette découverte a également permis l'essor de l'activité minière dans la région<ref group="O">{{harvsp|Boxer|2002|p=169}}.</ref>.
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De retour au Portugal, Pierre envahit le Portugal depuis les Açores avec une armée de partisans et déclare la [[Guerre civile portugaise|guerre]] aux troupes de [[Michel Ier (roi de Portugal)|Miguel]]. Le {{date-|24 juillet 1833}}, Pierre et ses armées entrent dans Lisbonne et chassent Miguel du trône.
 
Après le départ de son père, {{souverain2|Pierre II (empereur du Brésil)}} devient à cinq ans seulement le nouvel [[Liste des souverains du Brésil|empereur du Brésil]] (bien qu'il ne puisse prendre officiellement ses fonctions qu'à sa majorité.). Avant de quitter le Brésil, {{souverain2|Pierre Ier (empereur du Brésil)}} avait laissé à son messager une lettre dans laquelle il écrivait : « Vous avez ici mon acte d’[[abdication]], je retourne en [[Europe]] et je laisse un pays que j’ai beaucoup aimé et que j’aime toujours. »<ref name="Macaulay252" group="O" />{{,}}<ref group="O">{{harvsp|Sousa|1972|id=3|p=114}}.</ref>
 
=== Régence (1831-1840) ===
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Le {{date-|4|octobre|1930}}, [[Getúlio Vargas]] devient président après un [[coup d'État]]. En 1942, à la suite d'attaques par des sous-marins allemands, le pays s'engage dans la [[Seconde Guerre mondiale]] aux côtés des Alliés ({{cf.}} la [[Déclaration des Nations unies]]). Au lendemain de la guerre, en 1945, Vargas doit démissionner.
 
Le Brésil connaît alors une vingtaine d'années de relative [[démocratie]] pendant sa deuxième république, et le pays ne décolle pas encore économiquement. Cependant, la nouvelle capitale du pays, [[Brasilia|Brasília]], est construite en moins de trois ans et les institutions fédérales, qui ne parvenaient pas à se décider entre les deux grandes métropoles de Rio de Janeiro et São Paulo, s'y installent en 1960. C'est le début de l'ère de conquête du territoire par les grands chantiers, mais il s'enfonce progressivement dans les problèmes politiques intérieurs et de conflits d'intérêts entre les régions, les grands propriétaires et surtout avec les forces de sécurité intérieure et l'armée pas encore fidélisées au régime républicain, dans un pays où les inégalités sociales sont encore exacerbées. Le contexte politique et sécuritaire (également troublé dans les pays voisins) et la corruption intérieure finiront par mettre en péril la stabilité des institutions.
 
=== Dictature militaire (1964-1985) ===
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En 1985, [[Tancredo Neves]] fut élu à la présidence, mais décéda avant son entrée en fonction. C'est alors le vice-président [[José Sarney]] qui devint président. La démocratie s'installa dans un contexte économique et financier difficile. Le Congrès national établit une [[Constitution brésilienne de 1988|nouvelle constitution]] adoptée le {{date-|5 octobre 1988}}.
 
Le {{date-|27|octobre|2002}}, l'ancien syndicaliste [[Luiz Inácio Lula da Silva]] remporta l'élection présidentielle. Il fut réélu le {{date-|28|octobre|2006}}. Il est le premier président du Brésil issu du [[Parti des travailleurs (Brésil)|Parti des travailleurs]]. Le pays sort du marasme économique, accède au statut de puissant pays émergent, grâce au développement accordé à la classe moyenne qui soutient massivement les réformes démocratiques du président, et la création d'un grand marché intérieur qui attire les capitaux étrangers et les industries d'exportation à la suite du retour de la confiance des banques et la stabilisation de la monnaie du pays. En réussissant en {{date-|septembre 2010}} la [[Histoire des bourses de valeurs#Les nouveauxNouveaux géants boursiers russes et chinois|plus grande augmentation de capital de l'histoire]], le géant pétrolier [[Petrobras]] devient le symbole de cette forte croissance.
 
De 2003 à 2010, près de {{nobr|20 millions}} de Brésiliens (sur une population de {{nobr|190 millions}}) sont sortis de la pauvreté<ref name=":0">{{Article |titre=Bourse et favelas plébiscitent « Lula » |périodique=Le Monde diplomatique |date=01 septembre 2010|lire en ligne=https://www.monde-diplomatique.fr/2010/09/ROCHA/19651 |consulté le=25 novembre 2017}}.</ref>. La malnutrition infantile a régressé de 46 %<ref name=":0" />.
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[[Fichier:Senado2006.jpg|vignette|Le [[Sénat fédéral]].]]
 
Le Congrès national est composé de la [[Chambre des députés (Brésil)|Chambre des députés]] et du [[Sénat fédéral]], tous deux composés de représentants élus par vote populaire<ref name="embassy">{{Lien web |langue=pt |auteur1=Embajada de Brasil en Ottawa |titre=Embassy of Brazil — Ottawa |url=http://www.brasembottawa.org/en/brazil_in_brief/political_institution.html |série=Bras Emb Ottawa.org |site=[[Internet Archive]] |consulté le=5 décembre 2011|archive-url=https://web.archive.org/web/20110725100724/http://www.brasembottawa.org/en/brazil_in_brief/political_institution.html |archive-date=25 juillet 2011}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteur1=Guy Burton |auteur2=Andrew Stevens |titre=Brazil’s latest constitution guarantees local government significant autonomy |url=http://www.citymayors.com/government/brazil_government.html |série=City Mayors.com |site=citymayors.com |année=30 janvier 2011 |consulté le=7 décembre 2011}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteur1=Wilson Martins |titre=Brazilian Politics |url=http://links.jstor.org/sici?sici=0024-7413(196424)1%3A2%3C29%3ABP%3E2.0.CO%3B2-W |série=Luso-Brazilian Review |site=[[JSTOR]] |année=1964 |consulté le=5 décembre 2011|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>. Les juges et autres fonctionnaires de justice sont nommés après avoir passé un examen d'entrée<ref name="embassy" />. La composition du Pouvoir judiciaire fédéral est la suivante : le [[Tribunal suprême fédéral]] (STF), la Cour supérieure de justice (STJ), les Tribunaux régionaux fédéraux (TRF) et la justice fédérale. Il compte, en outre, des tribunaux spécialisés qui s'occupent des questions du travail, électorales et militaires<ref>{{Lien brisé |url=https://www.oas.org/juridico/mla/fr/bra/fr_bra-int-des-ordrjur.pdf |titre=Ordonnancement juridique brésilien |site=oas.org |consulté le=25 octobre 2014|format=pdf}}.</ref>.
 
Vingt-quatre partis politiques sont représentés au Congrès national. Dans la mesure où il arrive fréquemment qu'une personnalité politique change de parti, la proportion de sièges parlementaires occupés par un parti change régulièrement<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Government - Brazil |url=http://www.southtravels.com/america/brazil/government.html |série=Southtravels.com |site=southtravels.com |date=5 octobre 1988|consulté le=7 décembre 2011}}.</ref>. En 2020, les principaux partis politiques en nombre de députés sont le [[Parti des travailleurs (Brésil)|PT]], le [[Parti social-libéral (Brésil)|PSL]] (parti de Jair Bolsonaro), le [[Parti libéral (Brésil, 2006)|PL]], les [[Progressistas|Progressistes]], le [[Mouvement démocratique brésilien|MDB]], le [[Parti social démocratique (Brésil, 2011)|PSD]], les [[Républicains (Brésil)|Républicains]], le [[Parti de la social-démocratie brésilienne|PSDB]], le [[Parti socialiste brésilien|PSB]], les [[Démocrates (Brésil)|Démocrates]] et le [[Parti démocratique travailliste|PDT]], avec chacun entre {{nombre|28|et=53|sièges}} à la Chambre des députés<ref>[https://www.camara.leg.br/deputados/bancada-atual Décompte officiel de la Chambre des députés]</ref>.
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[[Fichier:Diplomatic missions of Brazil.png|vignette|En vert le Brésil, en bleu les pays du monde où il possède une représentation diplomatique (via une ambassade, un consulat{{, etc.}})]]
 
Sur le continent latino-américain, le Brésil est une puissance, voire une [[superpuissance]] régionale<ref>{{Lien web |titre=Le Brésil : puissance régionale et:ou puissance globale |url=http://www.studyramagrandesecoles.com/home_prepas.php?Id=6047 |site=studyramagrandesecoles.com |date=31 mai 2011|consulté le=25 octobre 2014|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Le Brésil, puissance mondiale : vers un atlantisme du Sud ? |url=http://archives.lesechos.fr/archives/cercle/2012/03/09/cercle_44344.htm |site=lesechos.fr |date=9 mars 2012|consulté le=25 octobre 2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien brisé |url=http://latintrade.com/2011/03/brazil-latin-america%E2%80%99s-superpower |titre=Brazil: Latin America’s Superpower |site=latintrade.com |consulté le=25 octobre 2014|langue=en}}.</ref> : il exerce un leadership dans presque tous les domaines : économique, militaire, diplomatique, scientifique, culturel, démographique{{, etc.}} Le Brésil est à la fois le pays le plus riche<ref>{{Lien web |langue=en |titre=The 10 Richest Economies In The World In 2014 |url=http://www.therichest.com/rich-list/rich-countries/the-10-richest-economies-in-the-world-in-2014/ |site=therichest.com |consulté le=25 octobre 2014|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>, le plus grand<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Largest Countries |url=http://www.infoplease.com/toptens/largestcountries.html |site=infoplease.com |consulté le=25 octobre 2014}}.</ref> et le mieux armé<ref>{{Lien web |langue=en |titre=South America Countries Ranked by Military Power |url=http://www.globalfirepower.com/countries-listing-south-america.asp |site=globalfirepower.com |consulté le=25 octobre 2014}}.</ref> du continent sud-américain. Au niveau international, il s'agit de la {{7e|puissance}} économique mondiale<ref>{{Lien web |langue=en |format=pdf |titre=Gross domestic product 2013 |url=http://databank.worldbank.org/data/download/GDP.pdf |site=worldbank.org |consulté le=25 octobre 2014}}.</ref> et son armée est la {{9e|plus}} importante de la planète<ref name="www.globalfirepower.com">{{Lien web |langue=en |titre=Countries Ranked by Military Strength |url=http://www.globalfirepower.com/countries-listing.asp |site=globalfirepower.com |consulté le=13 février 2022}}.</ref>{{,}}<ref name="ocp">{{Lien web |langue=pt |titre=Le Brésil fait partie des 10 plus grandes puissances militaires du monde |url=https://ocp.news/economia/brasil-esta-entre-dez-maiores-potencias-militares-diz-publicacao |site=OCP News |consulté le=13 février 2022}}.</ref>.
 
Sur le plan économique, le Brésil est toutefois talonné par le [[Mexique]] : en effet, le Mexique est également une grande puissance économique (la {{14e|plus}} grande du monde), en plus d’être un pays à forte croissance<ref>{{Lien web |titre=Taux de croissance |url=http://www.statistiques-mondiales.com/taux_de_croissance.htm |site=statistiques-mondiales.com |consulté le=25 octobre 2014}}.</ref>. D'après une étude réalisée par la PricewaterhouseCoopers, le Brésil deviendra en 2050 le {{4e|pays}} le plus riche du monde sur la base du [[Liste des pays par PIB (PPA)|PIB à parité de pouvoir d'achat]]. À cette date, le Mexique aura atteint la {{7e|place}}<ref>{{Lien web |langue=en |format=pdf |titre=World in 2050 The BRICs and beyond: prospects, challenges and opportunities |url=http://www.pwc.com/en_GX/gx/world-2050/assets/pwc-world-in-2050-report-january-2013.pdf |site=pwc.com |consulté le=25 octobre 2014|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>. Le rapport de force entre les deux géants latino-américains sera alors moins déséquilibré.
 
Les deux rivaux majeurs du Brésil (l'[[Argentine]] et le Mexique) se sont déclarés opposés à l'idée que le Brésil obtienne une place permanente au [[Conseil de sécurité des Nations unies]] en tant que représentant de la région<ref>{{Lien web |langue=en |auteur1=Ayca Ariyoruk |titre=Players and Proposals in the Security Council Debate |url=http://www.globalpolicy.org/component/content/article/200/41204.html |série=Global Polict.org |site=globalpolicy.org |date=3 juillet 2005|consulté le=12 décembre 2011|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>. La politique étrangère brésilienne actuelle est basée sur la position dominante du Brésil en [[Amérique latine]], sa position en tant que meneur des [[pays émergent]]s et son statut de [[Superpuissance émergente|grande puissance émergente]] à l'échelle mondiale<ref>{{Lien brisé |url=http://www.wilsoncenter.org/news/docs/RL33456.pdf |auteur=Clare Ribando |titre=US-Brazil relations |série=Wilson Center.org |année=28 février 2007 |site=wilsoncenter.org |consulté le=7 décembre 2011|langue=en |format=PDF |fechaarchivo=26 janvier 2010 |urlarchivo=https://www.webcitation.org/5n3vFwf4h}}.</ref>. Le Brésil adopte une politique de résolution pacifique des conflits et de non-intervention dans les affaires d'autres pays.
 
Le Brésil n'est en conflit militaire ou frontalier avec aucun pays voisin. C'est une puissance diplomatique représentée à travers tous les continents : en effet, le Brésil possède une ambassade ou un consulat dans {{nobr|125 pays}} à travers le monde<ref>{{Lien web |langue=pt |titre=Representações do Brasil no exterior |url=http://www.itamaraty.gov.br/o-ministerio/o-brasil-no-exterior/view |site=itamaraty.gov.br |consulté le=25 octobre 2014|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>.
 
À travers son appartenance au [[BRICS]], le Brésil entretient également des relations étroites avec la [[Russie]], l'[[Inde]] et la [[Chine]], trois pays qui, comme lui, sont appelés à devenir (ou sont déjà pour certains) des puissances de premier plan dans les décennies à venir<ref>{{Lien web |titre=En 2050, la Chine sera première puissance économique mondiale devant les États-Unis |url=https://www.20minutes.fr/economie/651048-20110111-economie-en-2050-chine-premiere-puissance-economique-mondiale-devant-etats-unis |site=20minutes.fr |date=11 janvier 2011|consulté le=25 octobre 2014}}.</ref>.
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Englobant neuf États, le Nord-Est, ou « ''Nordeste'' », a connu, au {{s-|XVII}}, son heure de gloire avec la culture de la canne à sucre. Par leur précieux héritage d’architecture coloniale et la beauté de leurs façades décorées d’[[azulejos]] (faïences bleues), les villes de [[Salvador (Bahia)|Salvador]], la plus « africaine », [[São Luís (Maranhão)|São Luís do Maranhão]], fondée par des Français en 1612 sous le nom de « Saint-Louis de Maragnan », [[Recife]], « la Venise du Nordeste », ou [[Olinda]], « la hollandaise », témoignent de ce passé fastueux.
 
En 2010, la région comptait {{nobr|51 millions}} d'habitants<ref>{{Lien web |titre=Nordeste |url=http://www.larousse.fr/encyclopedie/autre-region/Nordeste/135514 |site=www.larousse.fr |consulté le=21 janvier 2018}}.</ref>. Elle connaît d'importantes difficultés socio-économiques dues à l'immobilisme des structures économiques et sociales. La région est la plus pauvre du Brésil. Les [[Sécheresse|sécheresses]] qui frappent le [[sertão]], zone soumise à des [[précipitations]] irrégulières de l'intérieur du ''[[Région Nord-Est (Brésil)|Nordeste]]'', participent à l'[[émigration]] de la population du [[Région Nord-Est (Brésil)|Nord-Est]] vers les villes du [[littoral]]<ref>{{Ouvrage |auteur1=Hervé Théry |titre=Le Brésil |lieu=Paris |éditeur=[[La Découverte]] |année= |isbn=}}.</ref>.
 
==== Centre-Ouest ====
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</gallery>
 
Le climat du Brésil comprend un large éventail de conditions météorologiques diverses, pouvant varier radicalement d'un État à un autre. Néanmoins, la plupart du pays est considéré comme [[Climat tropical|tropical]]. Selon la [[classification de Köppen]], le Brésil possède cinq principales catégories de climat : tropical, [[Climat équatorial|équatorial]], [[Climat semi-aride|semi-aride]], [[Climat tempéré|tempéré]] et [[Zone subtropicale|subtropical]]. La grande variété des conditions climatiques produit des environnements sensiblement différents en fonction des régions<ref>{{Chapitre |champ libre=Lien externe obsolète |titre chapitre=Natural Regions |titre ouvrage=Encarta |éditeur=MSN |lire en ligne=http://encarta.msn.com/encyclopedia_761554342_2/Brazil.html |consulté le=11 juin 2008|archiveurl=https://www.webcitation.org/5kwQIOd3Z }}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Temperature in Brazil |url=http://www.v-brazil.com/information/geography/temperature-graphs.html |site=v-brazil.com |consulté le=11 juin 2008|éditeur=Brazil Travel}}.</ref> : ces environnements vont des forêts équatoriales situées dans le nord aux déserts semi-arides du nord-est, en passant par les savanes tropicales au centre et les forêts à climat tempéré au sud<ref>{{Lien web |langue=en |auteur1=[[British Broadcasting Corporation|BBC]] Weather |titre=Country Guide |url=http://www.bbc.co.uk/weather/world/country_guides/results.shtml?tt=TT005220 |site=bbc.co.uk |consulté le=11 juin 2008|archive-url=https://web.archive.org/web/20110227035036/http://www.bbc.co.uk/weather/world/country_guides/results.shtml?tt=TT005220 |archive-date=27 février 2011|brisé le = 2024-02-25}}.</ref> :
* au nord du Brésil, où se trouve l'[[Amazonie]], le climat est de type équatorial<ref>{{Lien web |auteur institutionnel=[[Éditions Larousse|Larousse.fr]] |titre=Amazonie |url=http://www.larousse.fr/encyclopedie/autre-region/Amazonie/105111 |consulté le=25 octobre 2014}}.</ref>. Dans ces régions, et notamment dans la [[Forêt amazonienne|jungle amazonienne]], la plus vaste forêt du monde, les saisons sont généralement pluvieuses<ref>{{Lien web |titre=Bresil climat |url=http://www.guidevoyages.org/bresil-climat/ |site=guidevoyages.org |consulté le=25 octobre 2014}}.</ref>. Les températures oscillent entre {{tmp|26|°C}} et {{tmp|27|°C}}<ref>{{Lien web |titre=Le climat amazonien et plus spécialement le climat du Bas Amazone |url=http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/geo_0003-4010_1906_num_15_84_3552 |site=persee.fr |consulté le=25 octobre 2014}}.</ref>. Quand arrive la [[Saison humide|saison des grandes pluies]], période de l'année allant de novembre à mars, les pluies tombent de manière torrentielle sur la forêt presque sans interruption. À la saison sèche<ref>{{Lien web |titre=La forêt des pluies |url=http://www.amazonie-indienne.com/amazonie.html |site=amazonie-indienne.com |consulté le=25 octobre 2014|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>, qui dure de juillet à septembre/novembre, les températures s'échelonnent plutôt entre 26 et {{tmp|40|°C}}<ref>{{Lien web |titre=Brésil - Amazonie |url=https://books.google.fr/books?id=QCcM0Y5WokYC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_atb#v=onepage&q&f=false |site=books.google.fr |consulté le=25 octobre 2014}}.</ref>. Les averses subsistent mais durent en général moins longtemps<ref>{{Lien web |titre=Amazonie climat |url=http://www.guidevoyages.org/amazonie-climat/ |site=guidevoyages.org |consulté le=25 octobre 2014}}.</ref> ;
* le centre et l'est du Brésil bénéficient d'un [[climat tropical de savane]]. Cette région est aussi vaste que le [[bassin amazonien]], mais possède un climat très différent étant donné qu'elle se situe plus au sud et à une altitude plus élevée. Les températures subissent peu de variations au cours des saisons ; ainsi, les températures se situent entre {{tmp|27|°C}} en septembre et {{tmp|25.1|°C}} en juillet<ref>{{Lien web |titre=Coupe du monde de football : quel climat au Brésil ? |url=http://actualite.lachainemeteo.com/actualite-meteo/2014-06-13-06h40/coupe-du-monde-de-football---quel-climat-au-bresil--25414.php |site=lachainemeteo.com |date=13 juin 2014|consulté le=25 octobre 2014}}.</ref> ;
* dans la région du [[Pantanal]], située entre le [[Mato Grosso]] et le [[Mato Grosso do Sul]], la diversité géographique et son étendue font que le climat varie considérablement. Au Nord, à [[Cuiabá]], où le climat est chaud et humide toute l'année, la ville est connue pour être une des plus chaudes du Brésil<ref>{{Lien web |format=pdf |titre=Cuiaba |url=http://www.ambafrance-br.org/IMG/pdf/cuiaba.pdf?2872/0edef659d9d36b493332fd1eea2244d11abe14c7 |site=ambafrance-br.org |consulté le=25 octobre 2014}}.</ref>. Dans le Mato Grosso do Sul, de brusques chutes de température peuvent survenir en hiver. De décembre à mai, l'ensemble du Pantanal connaît une forte saison des pluies<ref>{{Lien brisé |url=http://www.voyages-au-bresil.fr/bresil/voyages-iguacu/140-meteos-et-cartes/630-climat-et-meteo-pantanal |titre=Climat et météo pantanal |site=voyages-au-bresil.fr |consulté le=25 octobre 2014}}.</ref>. Pendant cette période, les rivières débordent et inondent les grandes plaines du Pantanal avec, dans certains cas, jusqu'à près de {{unité|3 mètres}} d'eau<ref>{{Lien web |titre=Le pantanal |url=http://www.ameriquedusud.org/le-pantanal/ |site=ameriquedusud.org |consulté le=25 octobre 2014}}.</ref>. Les animaux se réfugient alors dans les îlots de terre sèche (''cordilheiras''). Au mois de mars, les jaguars sortent et se regroupent pour chercher de nouveaux territoires non inondés ;
* dans le nord-est du Brésil, le climat varie de 22 à {{tmp|30|°C}} sur l'année. Le climat est semi-aride, chaud et sec à tendance continentale ou océanique, avec de courtes saisons pluvieuses<ref>{{Lien web |titre=Géographie et Climat |url=http://www.tourisme-bresil.com/infos-bresil/geographie-et-climat.html |site=tourisme-bresil |consulté le=25 octobre 2014|brisé le = 2024-02-25}}.</ref> ;
* plus on descend vers le sud, plus le climat se fait tempéré. Au sud du [[tropique du Capricorne]], les quatre saisons sont plus marquées et, alors que la côte a un [[Climat subtropical humide|climat de type subtropical]] (avec des hivers doux et des étés chauds), l'extrême sud se distingue par des hivers froids avec des températures parfois inférieures à {{tmp|0|°C}}. Au cœur de l'hiver, en juillet-août, les températures varient entre 13 et {{tmp|18|°C}} dans les États du [[Rio Grande do Sul]], de [[Santa Catarina]], du [[Paraná (État)|Paraná]] et de [[État de São Paulo|São Paulo]]. Dans certaines villes, il peut même y avoir des chutes de [[neige]], cependant celles-ci sont rares. À [[São Joaquim]], considérée comme la [[ville]] la plus froide du Brésil, cinq à sept jours de [[neige]] sont courants chaque année, notamment aux [[mois]] de [[juillet]] et [[août]]. Le long du littoral, l'été est très chaud.
 
==== Faune et flore ====
{{Article détaillé|Faune et flore du Brésil|Liste des oiseaux du Brésil}}
[[Fichier:Jaguar_(Panthera_onca_palustris)_female_Piquiri_River_2.JPG|vignette|redresse|[[Jaguar]] ([[Forêt amazonienne]]).]]
 
Recouvert en partie par l'[[Amazonie]], le plus grand bassin forestier de la planète<ref>{{Lien web |titre=AMAZONIE |url=http://www.universalis.fr/encyclopedie/amazonie/1-le-dernier-grand-massif-forestier-tropical-et-le-plus-grand-bassin-hydrographique-du-monde/ |site=universalis.fr |consulté le=24 octobre 2014}}.</ref>, le Brésil fait partie des [[pays mégadivers|dix-sept pays]] les plus riches du monde par sa [[biodiversité]]<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Megadiverse Countries : 17 Countries Contain Most of the World's Biodiversity |url=http://geography.about.com/od/physicalgeography/a/Megadiverse-Countries.htm |site=geography.about.com |consulté le=24 octobre 2014}}.</ref>. Le vaste territoire du Brésil comprend différents écosystèmes, tel que la forêt amazonienne, réputée pour être la plus grande forêt tropicale de la planète et celle qui renferme le plus grand réservoir de biodiversité<ref>{{Lien web |langue=en |titre=One fifth of the world's freshwater |url=http://www.panda.org/about_our_earth/about_freshwater/rivers/amazon/ |série=Amazon |site=panda.org |date=6 août 2007|consulté le=12 juin 2008|éditeur=World Wide Fund for Nature|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>. En plus de la forêt amazonienne, le Brésil possède également d'autres importants écosystèmes, comme la [[forêt atlantique]], la [[Cerrado|savane du Cerrado]]<ref name="Encarta 10">{{Lien brisé |url=http://encarta.msn.com/encyclopedia_761554342_2/Brazil.html |titre=Plant and Animal Life |site=encarta.msn.com |consulté le=12 octobre 2008|format=o |língua2=en |arquivourl=https://web.archive.org/web/20091029034943/http://encarta.msn.com/encyclopedia_761554342_2/Brazil.html |arquivodata=28 octobre 2009}}.</ref> et la forêt de la [[Caatinga]]. Deux de ces forêts s'étendent sur une superficie au moins égale, voire supérieure à celle de la [[France]]. Ainsi, la Caatinga, avec une superficie de près de {{unité|731320|km|2}}, est plus grande que la France ({{unité|670922|km|2}})<ref>{{Lien web |titre=Superficie des pays en km{{2}} |url=http://www.statistiques-mondiales.com/superficie.htm |site=statistiques-mondiales.com |consulté le=24 octobre 2014}}.</ref>. Il en est de même pour la savane du Cerrado (approximativement {{unité|2000000|km|2}})<ref>{{Lien web |titre=Cerrado |url=http://tous-les-faits.fr/cerrado |site=tous-les-faits.fr |consulté le=24 octobre 2014}}.</ref>. Mais la forêt atlantique, à cause de l'importante déforestation qu'elle a dû subir, s'est grandement réduite, atteignant {{quand|aujourd’hui}} une superficie de {{unité|95000|km|2}}, contre près de {{unité|1360000|km|2}} avant l'arrivée de l'activité humaine<ref>{{Lien web |titre=Mata Atlântica |url=http://imfn.net/fr/for%C3%AAt-mod%C3%A8le-mata-atl%C3%A1ntica |site=imfn.net |consulté le=24 octobre 2014|brisé le = 2024-02-25}}.</ref> (soit seulement un dixième de sa superficie encore intacte<ref>{{Lien web |titre=Brésil : Mata Atlântica, une forêt en danger |url=http://www.regardsurlemonde.fr/blog/bresil-mata-atlantica-une-foret-en-danger |site=regardsurlemonde.fr |consulté le=24 octobre 2014|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>).
[[Fichier:Amazon_CIAT_(5).jpg|vignette|Vue aérienne de la [[Forêt amazonienne]], la plus grande forêt tropicale du monde.]]
La riche faune du Brésil reflète la variété des habitats naturels : forêts tropicales de plaines, de montagnes et subtropicales, savanes, pampas, marais, côtes, etc. Les scientifiques estiment que le nombre total d'espèces végétales et animales au Brésil est d'environ quatre millions<ref name="Encarta 10" />. Plus de six cents espèces de [[mammifère]]s sont présentes au Brésil, dont plusieurs de la famille des [[felidae|félins]], comme le [[jaguar]], le [[puma]] et l'[[ocelot]]. Parmi les autres mammifères, on trouve des [[paresseux]], des [[tapir|antas]] ([[Tapir du Brésil|''Tapirus terrestris'']]), des [[tatou]]s, des [[dauphin]]s marins, des renards, des [[Hydrochoerus hydrochaeris|capybaras]] (grands rongeurs aquatiques dont certains peuvent peser jusqu'à {{unité|66|kg}}), et environ trente espèces de [[singe]]s. Le Brésil, avec ses {{nombre|1704|espèces}} connues, possède la plus grande variété d'[[oiseau]]x au monde, après la Colombie et le Pérou<ref>{{Lien web |titre=Etat des populations d'oiseaux dans le monde |url=http://www.conservation-nature.fr/article2.php?id=126 |site=conservation-nature.fr |consulté le=24 octobre 2014}}.</ref>, dont deux cent trente endémiques, parmi lesquels [[nandou d'Amérique|nandous]], [[hocco]]s, [[rapace]]s, [[perroquet]]s, [[toucan]]s, [[picinae|pics]], [[coq-de-roche orange|coq-de-roche]], [[Cotinga (genre)|cotingas]], [[tyrannidae|tyrans]]{{, etc.}} (voir [[Liste des oiseaux du Brésil|liste]])
 
Il y a au moins quarante espèces de [[tortue]]s au Brésil, cent vingt espèces de [[lézard]]s, deux cent trente espèces de [[serpentes|serpents]], cinq espèces d'[[alligator]]s, trois cent trente espèces d'[[amphibia|amphibiens]] et {{nombre|1500|espèces}} de [[poisson]]s d'eau douce<ref>{{Lien web |titre=Faune |url=http://www.bresil-ht.org/site/faune.php |site=bresil-ht.org |consulté le=24 octobre 2014}}.</ref>. Les naturalistes ont répertorié plus de {{formatnum:100000}} [[invertébré]]s, dont plus de {{formatnum:70000}} [[insecte]]s. La [[forêt amazonienne]] renferme la plus grande concentration d'organismes biologiques<ref>{{Lien web |titre=Faune & Flore Brésil |url=http://www.info-voyage.com/amerique-du-sud/faune-flore-bresil.html |site=info-voyage.com |consulté le=24 octobre 2014|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Faune terrestre |url=http://www.tangka.com/guide/guide-voyage-bresil/geo-faune-bresil.php |site=tangka.com |consulté le=24 octobre 2014}}.</ref>, et bien que personne n'en connaisse le nombre exact, les [[Scientifique|scientifiques]] estiment qu'elles constituent entre 15 et 30 % de l'ensemble des [[Espèce|espèces]] connues dans le monde<ref>{{Lien web |titre=La superficie de la forêt amazonienne s'est réduite 26.130 km2 en un an |url=http://www.actu-environnement.com/ae/news/1133.php4 |site=actu-environnement.com |date=31 mai 2005|consulté le=24 octobre 2014}}.</ref>.
 
Un tiers des espèces d'insectes recensées au Brésil est en risque d’extinction<ref>{{Lien web |titre=Les insectes vous manquent, et tout est dépeuplé |url=https://reporterre.net/Les-insectes-vous-manquent-et-tout-est-depeuple |site=Reporterre, le quotidien de l'écologie |consulté le=17 mars 2019}}</ref>
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Le Brésil contient une partie du plus grand biome de forêt tropicale humide au monde, l’[[Amazonie]]. Cette région abrite plus de {{nobr|21 millions}} d’habitants et contient 1/5 des réserves d’eau douce du monde avec le fleuve Amazone<ref name="Brazilian Amazon 2004">{{Ouvrage |langue=en |prénom1=Sergio |nom1=Margulis |titre=Causes of Deforestation of the Brazilian Amazon |lieu=Washington, D.C |éditeur= |année=2004 |pages totales=77 |isbn=978-0-8213-5691-3 |lire en ligne=https://books.google.com/books?id=uCin_bvksHcC&printsec=frontcover}}.</ref>. C'est aussi son importante biodiversité qui lui donne sa valeur<ref>{{Lien web |titre=La forêt amazonienne, une biodiversité unique au monde |url=http://www.la-croix.com/Actualite/Monde/La-foret-amazonienne-une-biodiversite-unique-au-monde-_NG_-2011-09-29-717471 |site=la-croix.com |date=29/09/11|consulté le=24 octobre 2014}}.</ref>. On y retrouve une multitude d'[[Espèce|espèces]] de [[flore]] et de [[Faune (biologie)|faune]] et nombreuses sont celles encore à découvrir<ref>{{Lien web |titre=Forêt amazonienne : le grand inventaire |url=http://www.lefigaro.fr/sciences/2013/10/18/01008-20131018ARTFIG00570-foret-amazonienne-le-grand-inventaire.php |site=lefigaro.fr |date=5 novembre 2013|consulté le=24 octobre 2014}}.</ref>.
 
Cependant, la forêt amazonienne connaît un taux de déforestation extrêmement rapide qui menace cet écosystème<ref>{{Lien web |titre=Brésil : la déforestation en Amazonie en hausse de 28 % sur un an |url=http://www.leparisien.fr/environnement/bresil-la-deforestation-en-amazonie-en-hausse-de-28-sur-un-an-14-11-2013-3315741.php |site=leparisien.fr |date=14 novembre 2013|consulté le=24 octobre 2014}}.</ref>. Les principales causes en sont l’[[Élevage bovin au Brésil|élevage bovin]] (80 % de la surface [[Déforestation|déboisée]]), la coupe de bois destiné à la [[construction]], et l’[[Agriculture au Brésil|agriculture]]<ref name="Brazilian Amazon 2004" /> dont la culture de [[café]], de [[canne à sucre]] et de [[soja]]<ref>{{Ouvrage |langue=en |prénom1=Warren |nom1=Dean |titre=With Broadax and Firebrand : The Destruction of the Brazilian Atlantic Forest |lieu=California, États-Unis |éditeur=Berkeley University of California Press |année=1995 |pages totales=365 |isbn=}}.</ref>. Déjà 17 % de la [[Forêt amazonienne|forêt]] a été rasée à ces fins et la destruction continue à une vitesse alarmante<ref name="Brazilian Amazon 2004" />. La déforestation cause la fragmentation ou la disparition complète d'habitats et beaucoup d'espèces y sont sensibles. De plus, la forêt tropicale entrepose une quantité importante de [[carbone]]. La destruction rapide de ces forêts contribue significativement aux changements climatiques, étant donné qu'une grande partie du [[dioxyde de carbone]] est évacuée lorsque la biomasse de ces forêts est brûlée pour la fertilisation des sols. En effet, ceci favorise l’agriculture ou la croissance d'[[plante herbacée|herbacées]] pour les bovins<ref>{{Lien web |titre=Brésil : déforestation due aux bovins, à la canne à sucre et au soja |url=http://www.amisdelaterre.org/Rapport-Bresil-deforestation-due.html |site=amisdelaterre.org |consulté le=24 octobre 2014|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>, mais pour une courte durée ; ce type d’utilisation des terres entraîne inévitablement la désertification à terme, rendant la terre peu productive et inutilisable<ref name="WF Laurance 2002">WF Laurance, TE Lovejoy et coll., Blackwell Publishing inc., États-Unis, {{langue|en|texte=''Ecosystem decay of Amazonian forest fragments: A 22-year investigation'', Conservation Biology}}, Volume: 16, Issue: {{date-|3 juin 2002}}, consulté le {{date-|23 juin 2009}}</ref>.
 
[[Fichier:FLII_Brazil.png|vignette|Le Brésil avait un score moyen de l'[[Indice d'intégrité du paysage forestier]] 2019 de 7.52, le classant {{38e}} sur {{nobr|172 pays}}<ref name="FLII_Supplementary">{{article|nom1=Grantham|prénom1=H. S.|nom2=Duncan|prénom2=A.|nom3=Evans|prénom3=T. D.|nom4=Jones|prénom4=K. R.|nom5=Beyer|prénom5=H. L.|nom6=Schuster|prénom6=R.|nom7=Walston|prénom7=J.|nom8=Ray|prénom8=J. C.|nom9=Robinson|prénom9=J. G.|nom10=Callow|prénom10=M.|nom11=Clements|prénom11=T.|nom12=Costa|prénom12=H. M.|nom13=DeGemmis|prénom13=A.|nom14=Elsen|prénom14=P. R.|nom15=Ervin|prénom15=J.|nom16=Franco|prénom16=P.|nom17=Goldman|prénom17=E.|nom18=Goetz|prénom18=S.|nom19=Hansen|prénom19=A.|nom20=Hofsvang|prénom20=E.|nom21=Jantz|prénom21=P.|nom22=Jupiter|prénom22=S.|nom23=Kang|prénom23=A.|nom24=Langhammer|prénom24=P.|nom25=Laurance|prénom25=W. F.|nom26=Lieberman|prénom26=S.|nom27=Linkie|prénom27=M.|nom28=Malhi|prénom28=Y.|nom29=Maxwell|prénom29=S.|nom30=Mendez|prénom30=M.|nom31=Mittermeier|prénom31=R.|nom32=Murray|prénom32=N. J.|nom33=Possingham|prénom33=H.|nom34=Radachowsky|prénom34=J.|nom35=Saatchi|prénom35=S.|nom36=Samper|prénom36=C.|nom37=Silverman|prénom37=J.|nom38=Shapiro|prénom38=A.|nom39=Strassburg|prénom39=B.|nom40=Stevens|prénom40=T.|nom41=Stokes|prénom41=E.|nom42=Taylor|prénom42=R.|nom43=Tear|prénom43=T.|nom44=Tizard|prénom44=R.|nom45=Venter|prénom45=O.|nom46=Visconti|prénom46=P.|nom47=Wang|prénom47=S.|nom48=Watson|prénom48=J. E. M.|langue=en|titre=Anthropogenic modification of forests means only 40% of remaining forests have high ecosystem integrity - Supplementary material|journal=Nature Communications|volume=11|numéro=1|année=2020|issn=2041-1723|doi=10.1038/s41467-020-19493-3}}</ref>.]]
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Le [[système éducatif au Brésil]] est régi par la Loi des Directives et des Bases de l'Éducation Nationale (LDB). Elle stipule que le gouvernement fédéral, les [[États du Brésil|États]], les [[Commune|municipalités]] et le [[District fédéral (Brésil)|district fédéral]] du pays doivent gérer et organiser leurs systèmes éducatifs respectifs. La [[Constitution brésilienne de 1988|Constitution]] réserve 25 % du budget de l'État et 18 % des [[Impôt|impôts]] fédéraux à l'[[Système éducatif au Brésil|éducation]]<ref>{{Lien brisé |url=http://www.planalto.gov.br/ccivil_03/constituicao/constituicao.htm |titre=CONSTITUIÇÃO DA REPÚBLICA FEDERATIVA DO BRASIL DE 1988 |site=planalto.gov.br |consulté le=23 octobre 2014|langue=pt}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Financement obligatoire de l’’Education de la Petite enfance : Une proposition du Brésil |url=http://unesdoc.unesco.org/images/0013/001374/137406f.pdf |site=unesco.org |date=octobre 2003|consulté le=23 octobre 2014}}.</ref>,
 
Selon les données de la ''Pesquisa Nacional por Amostra de Domicílios'' (Enquête nationale par sondage auprès des ménages) conservées par l'IBGE (''Institut brésilien de géographie et statistiques''), l'[[analphabétisme]] touchait encore 8,3 % de la population en 2013 (soit {{nobr|13 millions}} de personnes<ref name="Alfabetização">{{Article |langue=pt |titre=Brasil não deve cumprir meta contra o analfabetismo |périodique=[[O Estado de S. Paulo]] |date=29 janvier 2014|lire en ligne=http://www.estadao.com.br/noticias/impresso,brasil-nao-deve-cumprir-meta-contra-o-analfabetismo,1124107,0.htm |consulté le=6 mai 2014}}.</ref>.) Cependant, ce taux est en baisse puisqu'en 1989, le Brésil comptait 25 % d'[[Analphabétisme|analphabètes]]. {{quand|Aujourd’hui}}, 17,8 % des [[Brésiliens]] sont classés comme des [[Analphabétisme|analphabètes]] « fonctionnels »<ref>{{Lien web |langue=pt |titre=Analfabetismo cai no país, mas ainda atinge 13 milhões |url=http://agenciabrasil.ebc.com.br/educacao/noticia/2014-09/Analfabetismo-cai-0,4-pontos-percentuais-mas-ainda-atinge-13-milh%C3%B5es |site=agenciabrasil.ebc.com.br |date=18 septembre 2014|consulté le=19 septembre 2014|éditeur=agenciabrasil.ebc.com.br}}.</ref> (moins de quatre ans de [[École|scolarisation]]) contre 27 % en 2012, d'après les données de lInstitut Monténégro Paulo'', une branche de l'IBOPE (''Instituto Brasileiro de Opinião Pública e Estatística'')<ref>{{Lien web |langue=pt |titre=Instituto Paulo Montenegro e Ação Educativa mostram evolução do alfabetismo funcional na última década |url=http://www.ipm.org.br/ipmb_pagina.php?mpg=4.02.01.00.00&ver=por |site=ipm.org.br |date=2011 2012 |consulté le=6 mai 2014|éditeur=Instituto Paulo Montenegro}}.</ref>. Ces taux varient grandement entre les différents États. Ainsi, le taux d'analphabétisme est bien plus élevé dans les États du nord que dans ceux du sud<ref>{{Lien web |langue=pt |titre=IBGE: analfabetismo cai, mas País está atrás da Bolívia |url=http://www.atarde.com.br/economia/noticia.jsf?id=963641 |série=A Tarde.com.br |date=18 septembre 2008|consulté le=7 décembre 2011|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>.
 
Dans le [[programme international pour le suivi des acquis des élèves|programme PISA]] (« ''Program for International Student Assessment'' » en anglais, et « ''Programme international pour le suivi des acquis des élèves'' » en français), le pays a été classé en {{55e|position}} en lecture, {{58e}} en mathématiques et {{59e}} en sciences parmi les {{nobr|65 pays}} évalués par l'enquête<ref>{{Lien web |langue=pt |auteur1=Frederico Rosas |titre=A educação brasileira: um longo caminho a percorrer, mas avanços são evidentes |url=http://brasil.elpais.com/brasil/2014/04/29/sociedad/1398794954_534927.html |site=brasil.elpais.com |date=29 avril 2014|consulté le=30 avril 2014|éditeur=[[El País]]}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=pt |titre=UOL Educação: No Pisa 2012, Brasil está em 55º no ranking de leitura, 58º no de matemática e 59º no de ciências |url=http://noticias.uol.com.br/ultimas-noticias/erratas/2013/12/03/uol-educacao-no-pisa-2012-brasil-esta-em-55-no-ranking-de-leitura-58-no-de-matematica-e-59-no-de-ciencias.htm |site=noticias.uol.com.br |date=3 décembre 2013|consulté le=30 avril 2014|éditeur=[[Universo Online|UOL]]}}.</ref>. Dans les dernières décennies, la situation éducationnelle brésilienne s'est améliorée significativement. En [[2000]], 97 % des [[Enfant|enfants]] et [[Adolescence|adolescents]] de {{nombre|7|à=16|ans}} bénéficient de l'accès universel à l'[[enseignement primaire]]<ref name="Alfabetização" /> et il y a eu une diminution du taux d’[[analphabétisme]], de 20,1 % à 11,8 %. En 2011, la durée moyenne de la scolarité des personnes âgées de plus de {{nobr|25 ans}} était de {{nombre|7,4|années}}<ref>{{Lien web |langue=pt |titre=Brasil tem a menor média de anos de estudos da América do Sul, diz Pnud |url=http://g1.globo.com/educacao/noticia/2013/03/brasil-tem-menor-media-de-anos-de-estudos-da-america-do-sul-diz-pnud.html |site=g1.globo.com |date=14 mars 2013|consulté le=6 mai 2014|éditeur=g1.globo.com}}.</ref>.
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[[Fichier:MHN09.jpg|vignette|Vue de la ''Real Academia de Artilharia, Fortificação e Desenho'' (Académie royale d’artillerie, de fortification et de conception), la première institution de l'enseignement supérieur au Brésil, créé en 1792.]]
 
Dans l'[[enseignement supérieur]], il y a actuellement environ {{nombre|2400 facultés}} et 200 [[Université|universités]] au Brésil. Selon les données du ministère, ce nombre est en progression<ref>{{Lien web |langue=pt |titre=Faculdades reconhecidas pelo MEC |url=http://www.seruniversitario.com.br}}.</ref>. La formation universitaire se divise en : ''graduação'' (''licenciatura et bacharelado'') et ''pós-graduação'' ([[Master universitaire|master]], [[doctorat]], cours de spécialisation, de perfectionnement et dextensão universitária''). Les cours de ''graduação'' sont ouverts aux [[Étudiant|étudiants]] ayant conclu l'[[enseignement secondaire]] (''ensino médio'') et ayant été admis au concours d'entrée à l'[[université]] (''vestibular''). Les cours de ''pós-graduação'' sont ouverts aux [[Étudiant|étudiants]] possédant une [[Licence universitaire|licence]] ou un [[Baccalauréat universitaire|baccalauréat]] (''bacharelado''). L'année universitaire comprend au moins deux cents jours de travail effectif en dehors de la période réservée aux examens. Les institutions publiques sont tenues d'offrir des cours de ''graduação'' le soir dans les mêmes conditions de qualité et d’exigences que ceux dispensés pendant la journée. L'enseignement supérieur relève de l'autorité du pouvoir fédéral<ref>{{Lien web |titre=L'enseignement au BésilBrésil |url=http://bresil2000.free.fr/Enseignement.htm#_ftn1 |site=free.fr |consulté le=23 octobre 2014}}.</ref>.
 
L'[[enseignement supérieur]] offre des options de spécialisations dans les différentes carrières académiques. Selon l'école, les étudiants peuvent améliorer leur formation universitaire avec des cours de [[Troisième cycle universitaire|troisième cycle]] pour les élèves diplômés du baccalauréat (''stricto sensu'' ou ''lato sensu'')<ref>{{Lien web |langue=pt |titre=Educação |url=http://www.brasil.gov.br/sobre/educacao/sistema-educacional-brasileiro |série=Sistema educacional brasileiro |consulté le=11 juin 2008|éditeur=Página oficial do Governo do Brasil}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |format=pdf |titre=Sector Study for Education in Brazil |url=http://www.jica.go.jp/activities/schemes/finance_co/approach/pdf/brazil.pdf |site=jica.go.jp |consulté le=10 juin 2008|éditeur=Japan Bank for International Cooperation |année=2005}}.</ref>. Toute personne le désirant peut fréquenter un établissement d'enseignement supérieur, à condition d'avoir le niveau requis<ref>{{Lien brisé |url=http://www.educabrasil.com.br/eb/dic/dicionario.asp?id=173 |titre=Sistema Educacional Brasileiro |consulté le=13 décembre 2009|langue=pt |trabalho=Dicionário Interativo da Educação Brasileira}}.</ref>. L'étudiant doit également montrer qu'il ne souffre d'aucun handicap, qu'il soit mental, physique, visuel ou auditif<ref>{{Lien brisé |url=http://www.educacaopublica.rj.gov.br/discutindo/discutindo.php?cod_per=7 |titre=Discutindo |consulté le=13 décembre 2009|langue=pt |trabalho=Secretaria de Estado da Educação do Rio de Janeiro}}.</ref>. Pour pouvoir refuser l'entrée d'un étudiant, le handicap doit être lourd (suffisamment pour l'empêcher d'étudier en altérant ses capacités intellectuelles {{incise
|mémorisation, compréhension{{, etc.}}}} moteurs, chroniques, sensorielles ou auditives). L'étudiant voulant accéder à l'[[enseignement supérieur]] doit également avoir réalisé une bonne performance lors de l'examen de l’''ENEM'' (''Exame Nacional do Ensino Médio''), un des plus importants de l'enseignement supérieur au Brésil<ref>{{Lien brisé |url=http://download.inep.gov.br/educacao_basica/enem/downloads/2013/enem2013_confirmados.pdf |titre=http://download.inep.gov.br/educacao_basica/enem/downloads/2013/enem2013_confirmados.pdf |consulté le=30 novembre 2014|format=pdf}}.</ref>. Ce test est effectué par le ministère de l'Éducation et permet à la fois de mesurer le niveau des étudiants tout en faisant office d'examen d'admission pour l'inscription aux universités. L'ENEM est le plus grand examen du pays et le deuxième plus grand du monde, juste derrière le ''[[Gaokao]]'' (Concours national d'entrée d'éducation supérieur) en [[Chine]]<ref>{{Lien web |langue=pt |titre=Vestibular chinês tem 2 milhões de candidados a mais do que o Enem |url=http://oglobo.globo.com/sociedade/educacao/vestibular-chines-tem-2-milhoes-de-candidados-mais-do-que-enem-10540014 |site=globo.com |date=25 octobre 2013|consulté le=23 octobre 2014}}.</ref>.
 
La première [[école d'ingénieurs]] créée au Brésil fut la ''Real Academia de Artilharia, Fortificação e Desenho'' (Académie royale d’artillerie, de fortification et de conception), en [[1792]]. En [[1810]], elle a été transformée en ''Academia Real Militar'' (Académie militaire royale), suivie par la création de l'<nowiki/>''Escola Militar'' ([[1839]]), l'<nowiki/>''Escola Central'' ([[1858]], devenue ''Escola Politécnica do Rio de Janeiro'' en [[1874]]) puis par l'<nowiki/>''Escola de Minas de Ouro Preto'' ([[1876]]). Chacune de ces institutions avait sa propre organisation, les trois premières s'intéressant essentiellement aux techniques militaires et à la stratégie, les suivantes consacrant leurs cours aux sciences appliquées à l'aménagement du territoire, à l'administration de l'État et à l’industrie naissante. LEscola Politécnica do Rio de Janeiro'' a été l'[[école d'ingénieurs]] la plus prestigieuse du Brésil à cette époque<ref>{{Lien web |titre=Formation et diffusion des savoirs entre ingénieurs au Brésil |url=http://dev2007.arts-et-metiers.net/musee.php?P=157&id=10898&lang=fra&flash=f |site=arts-et-metiers.net |date=décembre 2004|consulté le=23 octobre 2014|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>. La ''Real Academia de Artilharia, Fortificação e Desenho'' est l'ancêtre de l'[[Université fédérale de Rio de Janeiro]] ([[1920]]). Finalement, la première université créée au Brésil fut l'[[Université fédérale du Paraná]] (1912).
 
=== Santé ===
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Malgré les nombreux progrès réalisés depuis la mise en place du système de santé universel en 1988, il y a encore plusieurs problèmes de santé publique au Brésil. En 2006, les principaux points à résoudre sont les taux élevés de mortalité infantile, de mortalité maternelle<ref>{{Lien web |titre=Mortalité maternelle pour 100.000 habitants |url=http://www.statistiques-mondiales.com/mortalite_maternelle.htm |site=statistiques-mondiales.com |consulté le=23 octobre 2014}}.</ref> et de mortalité provoquée par des causes externes<ref name="BGOW Health" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=pt |format=pdf |auteur1=Ministerio de Planeación |titre=Saúde |url=http://www.planejamento.gov.br/secretarias/upload/Arquivos/spi/programas_projeto/radar_social/2006_PRP_Radar_radarSocial.pdf |série=Radar social |année=2006 |consulté le=9 décembre 2011|archive-url=https://wayback.archive-it.org/all/20081216074831/http://www.planejamento.gov.br/secretarias/upload/Arquivos/spi/programas_projeto/radar_social/2006_PRP_Radar_radarSocial.pdf |archive-date=16 décembre 2008}}.</ref>(accidents de voitures, violence, suicide, etc.).
 
En 2000, le système de santé brésilien a été classé {{125e}} parmi les {{nobr|191 pays}} évalués par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS)<ref>{{Lien web |langue=en |format=pdf |titre=Measuring overall health system performance for 191 countries |url=http://www.who.int/entity/healthinfo/paper30.pdf |éditeur=[[Organisation mondiale de la santé]] (OMS) |année=2000 |consulté le=30 avril 2014|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>.
 
La ''Hospital das Clínicas da Faculdade de Medicina da Universidade'' de São Paulo, le plus important centre médical du Brésil, a été fondé le {{date-|19 avril 1944}}. Occupant une superficie totale de {{unité|352000|mètres}} carrés et un total de {{nombre|2200 lits}} (le tout réparti entre ses six instituts spécialisés), il s'agit du plus grand complexe hospitalier d'Amérique Latine<ref>{{Article |langue=pt |auteur1=Cláudia Collucci |titre=HC faz aniversário em meio a reformas que somam R$ 350 milhões |périodique=Folha de S.Paulo |lien périodique=Folha de S.Paulo |date=13 avril 2014|lire en ligne=http://www1.folha.uol.com.br/cotidiano/2014/04/1440047-hc-faz-aniversario-em-meio-a-reformas-que-somam-r-350-milhoes.shtml |consulté le=05 décembre 2019}}.</ref>.
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[[Fichier:Vls1-mockup-test.jpg|vignette|[[VLS-1]] au [[centre de lancement d'Alcântara]].]]
 
Le Brésil a donné au monde un grand nombre de personnalités scientifiques notables. Parmi les inventeurs les plus célèbres du Brésil, on peut citer notamment le prêtre [[Bartolomeu Lourenço de Gusmão]]<ref name="Inventores" />, Roberto Landell de Moura<ref name="Inventores" />, Francisco Azevedo<ref name="Inventores" />, [[Alberto Santos-Dumont]]<ref>{{Lien web |langue=en |auteur1=r |titre=M. Santos Dumont Rounds Eiffel Tower." New York Times, 20 octobre 1901. Retrieved January 12, 2009. |url=https://query.nytimes.com/mem/archive-free/pdf?_r=1&res=9B00E3DF1430E033A25753C2A9669D946097D6CF |site=query.nytimes.com |consulté le=29 décembre 2010}}.</ref>, Evaristo Engelberg<ref name="patentbritish">{{Lien brisé |url=http://vintagemachinery.org/mfgindex/detail.aspx?id=294 |titre=Engelberg, Inc |consulté le=17 juillet 2011|publicado=Vintage Machinery |ano=2011}}.</ref>, Manuel Dias<ref>Abreu, Manuel de, pag. 17 - Grande Enciclopédia Universal - edição de 1980 - Ed.Amazonas</ref>, Andreas Pavel{{Référence nécessaire||date=juin 2018}}, ou encore Nélio José Nicolai<ref>[http://www.cefetmg.br/noticias/2010/11/noticia0014.html Exposição destaca centenário do CEFET-MG] Sítio do Cefet-MG, acessado em 13 novembre 2010</ref>. La science brésilienne est représentée par des noms comme [[César Lattes]] (physicien nucléaire, fondateur du Centre brésilien des recherches physiques, connu pour ses recherches sur la [[Pion (particule)|particule Pion]]<ref name="Lattes">{{Lien web |auteur1=Ministério da Ciência e Tecnologia |titre=50 anos do Méson-Pi |url=http://www.cbpf.br/meson/meson.html |site=cbpf.br |consulté le=29 décembre 2010}}.</ref>), [[Mário Schenberg]] (considéré comme le plus grand physicien du Brésil<ref>{{Lien web |titre=Centro Brasileiro de Pesquisas Físicas - Coleção Galileo: Textos de Física |url=http://cbpfindex.cbpf.br/publication_pdfs/dh00186.2011_08_16_15_20_32.pdf |site=cbpfindex.cbpf.br |consulté le=21 octobre 2014}}.</ref>), José Leite Lopes (physicien titulaire du prix scientifique UNESCO<ref>{{Lien web |langue=Anglais |titre=ATTA-UR-RAHMAN (PAKISTAN), JOSÉ LEITE LOPES (BRAZIL), AND JUAN MARTÍN MALDACENA (ARGENTINA) RECEIVE UNESCO SCIENCE PRIZES |url=http://www.unesco.org/bpi/science/content/news/upress/99-{{147e}}.htm |site=unesco.org |consulté le=24 octobre 2014|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>), [[Artur Ávila]] (premier [[Latino|latino-américain]] lauréat de la [[médaille Fields]]<ref>[http://www1.folha.uol.com.br/ciencia/2014/08/1499290-brasileiro-ganha-a-medalha-fields-considerada-o-nobel-da-matematica.shtml Brasileiro ganha a Medalha Fields, considerada o "Nobel da Matemática"].</ref>, la plus prestigieuse récompense en mathématiques), et [[Fritz Müller (biologiste)|Fritz Müller]] (un biologiste germano-brésilien qui prouva en 1864 que la [[Théorie synthétique de l'évolution|théorie de l'évolution]] de [[Charles Darwin]] était juste<ref name="West, David A 2003">West, David A. 2003. Fritz Müller: a naturalist in Brazil. Blacksburg: Pocahontas Press</ref>.)
 
Plusieurs chercheurs et scientifiques brésiliens se sont illustrés dans le domaine de la médecine, comme [[Ivo Pitanguy]]<ref name="Ivo Pitanguy">{{Lien brisé |url=http://www.biblio.com.br/defaultz.asp?link=http://www.biblio.com.br/conteudo/biografias/ivopitanguy.htm |titre=Ivo Pitanguy |consulté le=24 octobre 2014}}. À biblioteca Virtual de Literatura</ref>, Mayana Zatz<ref>{{Lien brisé |url=http://www.abc.org.br/sjbic/curriculo.asp?consulta=mayazatz |titre=Academia Brasileira de Ciências |site=abc.org.br}}Página visitada em 6 mars 2008</ref>, [[Adib Jatene]]<ref>{{Lien web |langue=pt |titre=Comissão Nacional sobre déterminantes da Saúde |url=http://www.determinantes.fiocruz.br/quemsomos.asp |site=fiocruz.br}}.</ref>, [[Adolpho Lutz]]<ref name="UOL - Educação">{{Lien web |titre=Adolfo Lutz |url=http://educacao.uol.com.br/biografias/klick/0,5387,1574-biografia-9,00.jhtm |site=educacao.uol.com.br |consulté le=18 décembre 2012}}.</ref>, [[Emílio Ribas]]<ref>{{Lien brisé |url=http://www.aids.gov.br/endereco/instituto-de-infectologia-emilio-ribas |titre=Instituto de Infectologia Emílio Ribas |consulté le=23 décembre 2012}}.</ref>, [[Vital Brazil]]<ref>{{Lien brisé |url=http://www.museuvitalbrazil.org.br/vital_brazil.asp |auteur=Museu Vital Brazil |titre=VITAL BRAZIL: uma apresentação |site=museuvitalbrazil.org.br |consulté le=29 décembre 2010}}.</ref>, [[Carlos Chagas]]<ref>{{Lien web |auteur1=[[Institut Oswaldo-Cruz|Fiocruz]] |titre=Carlos Chagas e a descoberta de uma nova tripanossomíase humana |url=http://www.fiocruz.br/chagas/cgi/cgilua.exe/sys/start.htm?sid=34 |site=fiocruz.br |consulté le=29 décembre 2010|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>, [[Oswaldo Cruz]]<ref>{{Lien web |auteur1=[[Institut Oswaldo-Cruz|Fiocruz]] |titre=Criação do Instituto Soroterápico |url=http://www.fiocruz.br/ioc/cgi/cgilua.exe/sys/start.htm?sid=60 |site=fiocruz.br |consulté le=29 décembre 2010}}.</ref>, [[Henrique da Rocha Lima]]<ref>{{Lien web |auteur1=[[Institut Oswaldo-Cruz|Fiocruz]] |titre=Rocha Lima, o pai das rickettsias |url=http://www.invivo.fiocruz.br/cgi/cgilua.exe/sys/start.htm?infoid=752&sid=6 |site=invivo.fiocruz.br |consulté le=29 décembre 2010|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>, Mauricio Rocha Silva<ref>{{Lien web |titre=SBPC cuidará do acervo de Maurício Rocha e Silva |url=http://www.agencia.fapesp.br/materia/13735/sbpc-cuidara-do-acervo-de-mauricio-rocha-e-silva.htm |site=agencia.fapesp.br |consulté le=14 avril 2011|éditeur=Agência FAPESP}}.</ref> et Euryclides Zerbini<ref name="Inventores">{{Lien web |auteur1=Almanaque Brasil |titre=Inventores do Brasil para o mundo |url=http://www.almanaquebrasil.com.br/especiais/inventores-do-brasil-para-o-mundo/ |site=almanaquebrasil.com.br |consulté le=27 décembre 2010}}.</ref>.
 
La recherche scientifique brésilienne a commencé dans les premières décennies du {{s-|XIX}}, lorsque la famille royale et la noblesse portugaise, dirigées par le prince régent Dom João de la maison [[Deuxième maison de Bragance|Bragance]] (qui plus tard est devenu roi sous le nom de Dom [[Jean VI (roi de Portugal)|{{souverain-|João VI}}]]), sont arrivées à [[Rio de Janeiro]] pour échapper à l'[[Première invasion napoléonienne du Portugal|invasion armée du Portugal par les troupes de Napoléon Bonaparte]] en 1807. Avant cette date, le Brésil était encore une colonie portugaise peu développée dans le domaine, contrairement aux anciennes colonies voisines de l'[[Empire espagnol]], qui, elles, jouissaient déjà d'un nombre considérable d'universités scientifiques depuis le {{s-|XVI}}<ref>{{Lien web |langue=Portugais |titre=A universidade no Brasil: pano de fundo histórico e presença cristã |url=http://www.abub.org.br/recursos/2010/04/universidade-no-brasil-pano-de-fundo-historico-e-presenca-crista |site=abub.org.br |consulté le=24 octobre 2014|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>.
 
[[Fichier:Lnls.jpg|vignette|Laboratoire national de [[rayonnement synchrotron]] à [[Campinas]], [[État de São Paulo|São Paulo]], le seul doté d'un [[accélérateur de particules]] en Amérique latine<ref>{{Lien web |langue=pt |auteur1=UOL |titre=Brasil vai ganhar seu segundo acelerador de partículas de grandes proporções |url=http://noticias.uol.com.br/ultnot/cienciaesaude/ultnot/2009/01/13/brasil-vai-ganhar-seu-segundo-acelerador-de-particulas-de-grandes-proporcoes.jhtm |série=UOL.com.br |date=13 janvier 2009|consulté le=9 décembre 2011}}.</ref>.]]
 
Depuis le {{quands-|Aujourd'huiXXI}}, la situation s'est inversée puisque le Brésil a développé le [[Programme spatial brésilien|programme spatial]] le plus avancé de toute l'[[Amérique latine]]. Alors qu'elle était, jusqu'à la décennie 2000, encore sous-équipée dans le domaine, l'[[Amérique latine]] est devenue un des nouveaux terrains de jeu commerciaux pour tous les constructeurs de [[Satellite d'observation de la Terre|satellites d'observation]] du monde entier<ref>{{Lien web |titre=Satellites espions : course à l'armement en Amérique Latine |url=http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20140327trib000822233/satellites-espions-les-pays-d-amerique-latine-veulent-s-equiper.html |site=latribune.fr |date=27 mars 2014|consulté le=24 octobre 2014}}.</ref>. Bien que ce soit le [[Chili]] qui a été le précurseur dans le domaine (en lançant le programme SSOT, un programme de nouvelle génération beaucoup plus performant que ceux qui existaient auparavant dans la région<ref>{{Lien web |titre=Observation de la Terre de haute résolution pour le Chili |url=http://www.space-airbusds.com/fr/programme-r8d/ssot-observation-de-la-terre-de-haute-resolution-pour-le-chili.html |site=space-airbusds.com |consulté le=24 octobre 2014}}.</ref>), le Brésil et le [[Mexique]], les deux géants du continent, n'ont pas tardé à suivre la dynamique. Le Brésil a ainsi déclaré vouloir faire l'acquisition de deux [[Satellite artificiel|satellites]] optiques (programme Carponis) et un satellite radar (Lessonia).
 
Le programme spatial brésilien possède d'importantes capacités dans le lancement et la production de satellites<ref>{{Lien web |titre=Brazil&nbsp;— The Space Program |url=http://www.country-data.com/cgi-bin/query/r-1826.html |série=Country data |mois=avril |année=1997 |consulté le=24 mai 2008}}.</ref>. Le {{date-|14 octobre 1997}}, l'agence spatiale brésilienne a signé un accord avec la [[National Aeronautics and Space Administration|NASA]] pour la livraison d'une importante quantité de pièces depuis la [[Station spatiale internationale]]<ref>{{Lien web |titre=Clipping |url=http://md-m09.sid.inpe.br/col/sid.inpe.br/md-m09%4080/2009/08.04.14.23/doc/clipping1.html |série=Instituto Nacional de Pesquisas Espaciais |consulté le=26 mars 2010}}.</ref>. Le {{date-|30 mars 2006}}, le colonel [[Marcos Pontes]] a été sélectionné pour être le premier [[astronaute]] brésilien : à bord du [[Soyouz (véhicule spatial)|Soyouz]], il est ainsi devenu le premier brésilien, le premier [[Portugais|lusophone]] et le troisième latino-américain en orbite autour de notre planète<ref>{{Lien web |titre=Do cosmonauta ao taikonauta, dezenas de nacionalidades no espaço |url=http://noticias.terra.com.br/ciencia/brasilnoespaco/interna/0,,OI939969-EI6412,00.html |site=noticias.terra.com.br |consulté le=18 novembre 2008|éditeur=Terra}}.</ref>.
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[[Fichier:Port Santos.jpg|vignette|gauche|Port de Santos]]
 
Avec un réseau routier s'étendant sur {{nombre|1,8|million}} de kilomètres, dont {{unité|215000|km}} de routes revêtues, les routes sont les principales voies de transport de passagers et de cargaison. Le pays compte environ {{unité|14000|km}} d'autoroutes, dont {{unité|5000|km}} dans le seul État de São Paulo. Il est actuellement possible de voyager de Rio Grande, à l'extrême sud du pays, à BrasiliaBrasília ({{unité|2580|km}}) ou Casimiro de Abreu, dans l'État de Rio de Janeiro ({{unité|2045|km}}), uniquement sur des autoroutes divisées<ref> [https://anuariodotransporte.cnt.org.br/2018/# Anuário CNT do transporte 2018] </ref>.
 
Les premiers investissements dans l'infrastructure routière ont eu lieu dans les années 1920, sous la présidence de [[Washington Luís Pereira de Sousa|Washington Luís]], et se sont poursuivis sous [[Getúlio Vargas]] et [[Eurico Gaspar Dutra|Gaspar Dutra]]<ref>{{Article |langue=Portugais |prénom1=Luiz Andrei |nom1=Gonçalves Pereira |titre=O PROCESSO DE PLANEJAMENTO E DESENVOLVIMENTO DO TRANSPORTE RODOVIÁRIO NO BRASIL |périodique=Caminhos de Geografia |jour=20 |mois=décembre |année=2011 |lire en ligne=http://www.seer.ufu.br/index.php/caminhosdegeografia/article/view/16414/9175}}.</ref>. Le [[Président de la république fédérative du Brésil|président]] [[Juscelino Kubitschek]] (1956-1961), qui est à l'origine de la fondation de [[Brasilia|Brasília]], la capitale, est responsable de l’installation de grands [[Constructeur automobile|constructeurs automobiles]] dans le pays ([[Volkswagen]], [[Ford]] et [[General Motors]] se sont implantés au Brésil au cours de son mandat). À partir des années 1990, le pays a reçu d'importants investissements étrangers sur son territoire pour permettre l'installation d'autres grands constructeurs, tels que [[Fiat]], [[Iveco]], [[Renault]], [[Peugeot]], [[Citroën]], [[Honda]], [[Mitsubishi]], [[Mercedes-Benz]], [[BMW]], [[Hyundai]], [[Toyota]], {{nobr| etc.}}<ref> Sydney Alberto Latini; "A Implantação da Indústria Automobilística no Brasil" ;Editora Alaúde 2007 {{ISBN|978-85-98497-55-6}}.</ref>. Le Brésil détient à présent la septième plus importante industrie automobile du monde en termes de production<ref>{{Lien web |format=PDF |titre=Automotive industry in Brazil and the world |url=http://oica.net/wp-content/uploads/all-vehicles.pdf |site=oica.net |consulté le=14 mai 2010|langue=en |éditeur=International Organization of Motor Vehicle Manufacturers}}.</ref>.
 
Il y a environ {{nombre|4000 aéroports}} et aérodromes de toutes tailles au Brésil : parmi ce chiffre, on compte {{nombre|2500 aéroports}} (comprenant 721 pistes d'atterrissage au total), ce qui fait du Brésil le deuxième pays au monde avec le plus d'aéroports, derrière les [[États-Unis]]<ref name="CIA The World Factbook - Transportation">{{Lien web |titre=Brazil |url=https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geoscountries/br.htmlbrazil |site=cia.gov |consulté le=18 août 2010|éditeur=[[Agência Central de Inteligência]]}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Ociosidade atinge 70% dos principais aeroportos |url=http://g1.globo.com/Noticias/Brasil/0,,MUL86760-5598,00.html |site=g1.globo.com |date=12 août 2007|consulté le=14 mai 2010|éditeur=Globo}}.</ref>. L'[[aéroport international de São Paulo/Guarulhos]], situé dans la [[région métropolitaine de São Paulo]], est le plus grand, le plus important et le plus fréquenté du Brésil avec près de {{nobr|20 millions}} de passagers annuels. L'importante fréquentation de l'aéroport São Paulo-Guarulhos s'explique par sa position géographique avantageuse, ainsi que par le fait qu'il s'agit du lieu ou transite la majorité du trafic commercial national. En effet, le São Paulo-Guarulhos permet de relier São Paulo à pratiquement toutes les grandes villes du monde<ref name="Palhares2012x">{{Ouvrage |langue=en |auteur1=Guilherme Lohmann Palhares |titre=Tourism in Brazil |sous-titre=Environment, Management and Segments |lieu=Milton park, abingdon, Oxon/New York |éditeur=[[Routledge]] |année=2012 |pages totales=210 |passage=48 |isbn=978-0-415-67432-4 |lire en ligne=https://books.google.com/books?id=O91SVF9nH8gC&pg=PA48}}.</ref>. Outre le São Paulo-Guarulhos, le Brésil dispose de 34 aéroports internationaux et {{nombre|2464 aéroports}} régionaux<ref>{{Lien brisé |url=http://www.infraero.gov.br/aero.php |titre=INFRAERO - Aeroportos Brasileiros |consulté le=24 octobre 2014}}.</ref>.
 
Le pays possède également un vaste réseau ferroviaire de {{unité|28857|km}} de voies ferrées, le dixième plus grand de la planète<ref name="CIA The World Factbook - Transportation" />. Le gouvernement brésilien cherche à encourager ce mode de transport, d'où le [[LGV Rio de Janeiro à São Paulo et Campinas|projet de construction d'un nouveau train à grande vitesse, le TAV Rio-São Paulo (''Trem de Alta Velocidade Rio-São Paulo'' en portugais, ''train à grande vitesse Rio-São Paulo'' en français)]], qui reliera les deux plus importantes métropoles du pays. Ce projet, une fois terminé, marquera l'entrée du Brésil dans le cercle restreint des pays ayant ce type de transport.
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* 1 radio publique, {{nombre|2000 radios}} indépendantes.
 
La presse brésilienne a vu le jour en 1808 avec l'arrivée de la famille royale portugaise au Brésil. Le premier organe de presse est né à [[Rio de Janeiro]] le {{date-|13 mai 1808}}, avec la création de l'imprimerie royale sous la régence du prince [[Jean VI (roi de Portugal)|Dom João]]<ref>{{Lien brisé |url=http://www.redealcar.jornalismo.ufsc.br/wilsonaraujo.htm |titre=200 anos da Imprensa no Brasil, 50 anos do Jornal Pequeno |consulté le=2 décembre 2008|publicado=Rede Alfredo de Carvalho}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=Portugais |titre=A Imprensa Nacional |url=http://portal.in.gov.br/in/imprensa1/a-imprensa-nacional/ |site=portal.in.gov.br |consulté le=22 octobre 2014|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>.
 
La Gazette de Rio de Janeiro, le premier journal publié sur le territoire national<ref>{{Lien web |langue=Portugais |titre=Primeira página da primeira edição da Gazeta do Rio de Janeiro |url=http://www.novomilenio.inf.br/idioma/200009u.htm |site=novomilenio.inf.br |consulté le=22 octobre 2014}}.</ref>, est diffusé dans le pays à partir du {{date-|10 septembre 1808}}. La presse écrite s'est imposée comme un des plus importants moyens de communication au Brésil : elle a produit plusieurs journaux, dont certains figurent maintenant parmi les plus importants du monde, comme la ''[[Folha de S.Paulo]]'', ''[[O Globo]]'' ou encore ''[[O Estado de S. Paulo]]''. Les premiers médias radio-visuels sont apparus le {{date-|7 septembre 1922}}<ref>{{Lien web |titre=História do Rádio no Brasil |url=http://www.infoescola.com/comunicacao/historia-do-radio-no-brasil/ |site=infoescola.com |consulté le=2 décembre 2008|éditeur=Infoescola}}.</ref> lors de la diffusion d'un discours de [[Epitácio Pessoa]], le président de l'époque. Cependant, l'installation de la radio n'a officiellement eu lieu que le {{date-|20 avril 1923}} avec le lancement de la ''Rádio Sociedade do Rio de Janeiro''<ref>{{Lien web |langue=Portugais |titre=A rádio Sociedade do Rio de Janeiro |url=http://historiaradiofonica.blogspot.fr/2011/04/implantacao-do-radio-no-brasil-ii.html |site=blogspot.fr |date=14 avril 2011|consulté le=22 octobre 2014}}.</ref>. Dans les années 1930, la radio s'est développée et est également devenu un outil commercial d'envergure pour la promotion des artistes brésiliens. Mais le véritable « âge d'or » de la radio brésilienne a eu lieu dans les années 1940 : à cette époque, la radio avait une influence et un rayonnement sur la société semblable à celui qu'a la télévision.
 
Lorsque vient la création de la télévision, la radio passe par toute une série de transformations et se diversifie en programmant de nouvelles émissions basées sur la critique, l'analyse et le débat. Ainsi, avec les années, elle est de moins en moins axée sur l'information pure et s'ouvre à de nouvelles perspectives. L'avènement de la [[radio FM]] survient dans les années 1960, date où la diffusion de la [[musique]] prend une importance capitale au sein de l'[[Médiamétrie|audimat]]<ref>{{Lien web |langue=Portugais |titre=História do Rádio no Brasil |url=http://www.grupoescolar.com/pesquisa/historia-do-radio-no-brasil.html |site=grupoescolar.com |consulté le=22 octobre 2014}}.</ref> La télévision au Brésil commence officiellement le {{date-|18 septembre 1950}}<ref>{{Lien web |titre=História da televisão brasileira |url=http://www.microfone.jor.br/historiadaTV.htm |site=microfone.jor.br |consulté le=2 décembre 2008|éditeur=Microfone|brisé le = 2024-02-25}}.</ref> grâce à [[Francisco de Assis Chateaubriand Bandeira de Melo|Assis Chateaubriand]], lequel fonde la première chaîne de télévision du pays, la [[Rede Tupi|Tupi TV]]. Dès lors, la télévision n'a eu de cesse de gagner en importance dans le pays avec la création de grands réseaux tels que [[RecordTV|Rede Record]], [[Sistema Brasileiro de Televisão|SBT]], [[Rede Bandeirantes|Bandeirantes]] et surtout [[Rede Globo|Globo]], véritable empire médiatique.
 
La télévision tient une grande place dans la société brésilienne moderne. La [[Télévision numérique terrestre au Brésil|télévision numérique]] terrestre (TNT) a été lancée le {{date-|2 décembre 2007}} à {{heure|20|39}}. {{quand|Aujourd’hui}}, l'ensemble des capitales d'État du Brésil sont couvertes par la TNT, soit une population estimée à {{nombre|44,9|millions}} d'habitants<ref>{{Lien brisé |url=http://pcworld.uol.com.br/noticias/2012/07/25/sinal-de-tv-digital-ja-chega-a-todos-os-estados-brasileiros/ |titre=Sinal de TV Digital já chega a todos os estados brasileiros |consulté le=23 octobre 2014}}.</ref>.
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Le [[Rede Globo|réseau Globo]] est de loin le premier du pays. C'est l'un des groupes médiatiques les plus puissants au monde, représentant 80 % de ce qui est lu, vu ou écouté au Brésil. L'influence autant que les profits du groupe sont immenses : pour l'année 2009, les profits déclarés s'élevaient à {{nombre|8,386|milliards}} de réaux ({{nombre|3,567|milliards}} d'euros)<ref>{{Lien web |titre=Brésil. Globo, la chute d'un empire médiatique |url=https://www.marianne.net/Bresil-Globo-la-chute-d-un-empire-mediatique_a229754.html |site=Marianne |date=25 juin 2013|consulté le=22 octobre 2014}}.</ref>. À titre de comparaison, au {{date-|30 septembre 2009}}, le chiffre d'affaires consolidé du groupe [[TF1]], le plus important en [[France]], était de {{nombre|1,628|milliards}} d'euros.
 
Géré par la famille Marinho<ref>{{Lien web |titre=Ces tycoons qui contribuent au succès des pays émergents |url=http://www.clubpatrimoine.com/upload/pdf/gemway2006.pdf |site=clubpatrimoine.com|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>, le réseau Globo (la Rede Globo en [[Portugais brésilien|portugais]]) est également un géant de [[Production audiovisuelle|production]]. Ses studios – le Projac – installés à [[Rio de Janeiro]], dans le quartier de [[Jacarepaguá]], s'étendent sur près de {{nombre|1,65|million}} de mètres carrés et produisent 85 % des [[Cinéma brésilien|films]] et l’ensemble des [[telenovela]]s ; les [[Feuilleton télévisé|feuilletons]] tant prisés par les [[Brésiliens]].
 
Détenant cinq stations de télévision à [[État de Rio de Janeiro|Rio de Janeiro]], [[État de São Paulo|São Paulo]], [[Belo Horizonte]], [[District fédéral (Brésil)|Brasília]] et [[Olinda]], et plus de cent stations affiliées<ref>{{pt}} [http://donosdamidia.com.br/rede/4023 About Rede Globo in the study ''Media owners''].</ref>, le réseau couvre l'ensemble des États du Brésil. Globo est le deuxième plus important réseau de télévision commerciale du monde, derrière la chaîne américaine [[ABC Television Network]]<ref>{{Lien web |langue=pt |titre=Rede Globo se torna a 2ª maior emissora do mundo |url=http://ofuxico.terra.com.br/noticias-sobre-famosos/rede-globo-se-torna-a-2-maior-emissora-do-mundo/2012/05/11-139187.html |périodique=O Fuxico |consulté le=22 mai 2012}}.</ref>. Il s'agit également du plus gros producteur mondial de telenovelas<ref name="MBC">{{Lien web |titre=BRAZIL - The Museum of Broadcast Corporations |url=http://www.museum.tv/eotvsection.php?entrycode=brazil |site=museum.tv |consulté le=30 mai 2011|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>.
 
Globo est l'une des plus grandes entreprises médiatiques de la planète, produisant environ {{nombre|2400|heures}} de divertissement et {{nombre|3000|heures}} de journalisme par an au Brésil. Grâce à son vaste réseau, le diffuseur couvre 98,6 % du territoire brésilien, atteignant 99,5 % de la population. Les opérations internationales de Globo comprennent également une division de production et de distribution internationale qui distribue les sports brésiliens et du contenu de divertissement à plus de {{nobr|190 pays}} à travers le monde<ref>{{Lien brisé |url=http://www.globotvinternational.com/newsDet.asp?newsId=413 |titre=Globo and Telefe announce agreement |série=International Globo |date=30 juin 2014}}.</ref>. Globo est également présent sur internet depuis peu : le domaine Globo.com a attiré près de {{nombre|1,8|million}} de visiteurs par an depuis 2008, d'après une étude de la Compete.com<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Globo attracts almost 2 m visitors online yearly |url=http://siteanalytics.compete.com/globo.com?metric=uv |site=compete.com|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>, et se classe {{105e|site}} le plus consulté dans le monde selon Alexa<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Globo.com Traffic, Demographics and Competitors - Alexa |url=http://www.alexa.com/data/details/traffic_details/Globo.com |site=www.alexa.com}}.</ref>.
 
== Forces armées brésiliennes ==
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L'Armée brésilienne fait partie des dix armées les plus puissantes au monde ({{9e|rang}} en 2021)<ref name="www.globalfirepower.com" />{{,}}<ref name="ocp" />. et est la première force militaire en Amérique Latine. En Amérique (nord et sud confondus), il s'agit de la seconde armée du continent (derrière les États-Unis). Les [[forces armées brésiliennes]] se composent de l'Armée de terre (''Exército''), la [[marine brésilienne]] (''Marinha'') dont l'infanterie et l'aviation ainsi que la [[force aérienne brésilienne]] (''Força Aérea Brasileira'', FAB).
 
Les forces armées se composent de {{unité|375190|soldats}} actifs. L'[[armée de terre brésilienne]] forte de {{unité|235000|hommes}} et femmes peut mettre en œuvre 470 [[char d'assaut|chars d'assaut]], {{nombre|1472 véhicules}} blindés, 726 véhicules blindés lourds, 604 véhicules blindés légers, 913 véhicules et blindés à roues, {{nombre|6676 véhicules}} non blindés et environ {{nobr|482 pièces}} d'artillerie<ref>{{Lien brisé |titre=Brésil forces terrestres équipements, véhicules et blindés armée brésilienne |url=http://www.armyrecognition.com/brazil_br_sil/bresil_armee_bresilienne_forces_terrestres_equipements_militaires_vehicule_blindes_informations_fr.html |site=armyrecognition.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Uma nova agenda militar |url=http://revistaepoca.globo.com/Revista/Epoca/0,,EMI14439-15273-2,00-UMA+NOVA+AGENDA+MILITAR.html |site=revistaepoca.globo.com|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>. En termes d'effectif, l'armée brésilienne, avec un total de {{unité|327100|soldats}} actifs et une réserve de plus de {{unité|1340000|soldats}}, se classe à la {{15e|place}} des [[Liste des armées nationales par effectif|armées les plus vastes du monde]]. En prenant en compte le nombre de militaires permanents, elle se situe juste après la [[France]] mais devant des pays comme la [[Syrie]], l'[[Italie]], l'[[Allemagne]] ou encore le [[Japon]]. À titre de comparaison, la [[France]], elle, possède un total de {{unité|352771|soldats}} actifs pour {{unité|70300|réservistes}}. À l'inverse, la [[Chine]], première armée du monde par le nombre de soldats, dispose de {{unité|2285000|soldats}} actifs ainsi que {{unité|510000|réservistes}}.
 
En revanche, en regroupant l'ensemble des soldats, que ce soit les permanents, les réservistes ou ceux des autres corps militaires, les forces armées du Brésil totalisent plus de {{unité|2060000|soldats}}, ce qui les placent loin devant n'importe quelle nation européenne. Ainsi, au nombre total de militaires engagés, l'armée du pays sud-américain fait partie des dix plus grandes de la planète avec la [[Chine]], la [[Corée du Nord]], la [[Corée du Sud]], le [[Pakistan]], l'[[Iran]], le [[Viêt Nam]], la [[Russie]] et les [[États-Unis]].
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=== Réarmement et renforcement des armées ===
[[Fichier:EB Haiti.jpg|vignette|Un détachement des forces armées brésiliennes.]]
Depuis quelques années, au vu de l'importance grandissante de son rôle sur la scène internationale (le Brésil est devenu en 2011 la {{6e|puissance}} économique mondiale devant le Royaume-Uni)<ref name="6e_puissance">{{Lien web |titre=Le Brésil devient la {{6e}} puissance économique mondiale |url=https://www.lemonde.fr/economie/article/2011/12/26/le-bresil-devient-la-6e-puissance-economique-mondiale_1622921_3234.html |site=lemonde.fr}}.</ref>, le pays s'est lancé dans une nouvelle stratégie nationale de défense avec pour objectif de devenir une puissance militaire à la hauteur de son rôle mondial. C'est dans ce contexte que le Brésil a signé en 2009 un important partenariat militaire de plus de {{nobr|8 milliards}} d'euros avec la France<ref>{{Lien web |titre=Accord militaire historique en vue à l´occasion du passage de Nicolas Sarkozy |url=http://www.lepetitjournal.com/sao-paulo/accueil-sao-paulo/sao-paulo-bresil-en-bref/46397-sao-paulo-brl-actu-accord-militaire-nicolas-sarkozy-lula-rafale-indndance |site=lepetitjournal.com|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>.
 
La [[Marine brésilienne]] s'est ainsi lancée dans la construction d'un sous-marin d'attaque à propulsion nucléaire (l'un des premiers du genre en Amérique latine) et de quatre autres sous-marins de nouvelle génération à propulsion classique (diesel) de type Scorpène. Le Brésil s'est également doté d'un autre Scorpène à propulsion conventionnelle fabriqué par le groupe DCNS-Thales. La technologie de ce dernier permettra au géant sud-américain de construire le prototype d'un [[sous-marin nucléaire]]<ref>{{Lien web |auteur1=Jean-Pierre Langellier |titre=Le Brésil veut devenir la puissance militaire régionale |url=https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2008/12/19/le-bresil-veut-devenir-la-puissance-militaire-regionale_1133103_3222.html |site=[[Le Monde#Le Monde.fr|lemonde.fr]] |date=19 décembre 2008}}.</ref>.
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=== Rôle des militaires ===
Les militaires sont aussi utilisés en temps de paix à la protection contre les catastrophes et au service de sauvetages, ainsi que pour des services scientifiques (sur la base [[antarctique]] Comandante Ferraz). Le {{date-|1er juin 2004}}, la [[Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti|Minustah]] (Mission des [[Organisation des Nations unies|Nations unies]] pour la stabilisation en [[Haïti]]), une mission de maintien de la paix de l'[[Organisation des Nations unies]] en [[Haïti]], est formée par le [[Conseil de sécurité des Nations unies|Conseil de sécurité de l'ONU]] pour faciliter le retour rapide des autorités haïtiennes légitimes, maintenir la sécurité et la stabilité dans le pays et promouvoir l'[[état de droit]]<ref>{{Lien web |titre=Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) |url=http://www.un.org/fr/peacekeeping/missions/minustah/ |site=un.org|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>. Le Brésil joue un rôle majeur dans cette mission puisque c'est l'Armée de terre brésilienne qui est chargée d'en assurer le commandement.
 
Enfin, l'armée brésilienne n'est pas à confondre avec la [[police militaire]] ([[Polícia Militar (Brésil)|''Polícia Militar'']]), une force paramilitaire de la [[police brésilienne]] chargée du maintien de l'ordre public au sein des États (et du district fédéral). Contrairement aux troupes de l'armée, les polices militaires font partie de la sécurité publique et sociale brésilienne et interviennent directement sur le territoire.
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[[Fichier:Complexo Industrial e Portuário de Suape (photo09).jpg|vignette|gauche|Chantier naval Atlântico Sul, à Pernambuco]]
 
Le Brésil est la plus grande économie d'[[Amérique latine]] (et la deuxième d'[[Amérique]], après les [[États-Unis]]), la sixième économie au taux de change du marché et la septième en [[Parité de pouvoir d'achat|parité de pouvoir d’achat]] (PPA), selon le [[Fonds monétaire international]] et la [[Banque mondiale]]. En 2023, le Brésil est classé en {{49e|position}} pour l'[[indice mondial de l'innovation]]<ref>{{Lien web |langue=fr |nom=WIPO |titre=Global Innovation Index 2023, 15th Edition |url=https://www.wipo.int/global_innovation_index/fr/2023/index.html |site=www.wipo.int |consulté le=2024-02-17}}</ref>. Son [[Produit intérieur brut par habitant|PIB (PPA) par habitant]] est de {{formatnum:12181341}} [[Dollar américain|US $]], {{75e|position}} selon les données de la [[Banque mondiale]]. Les principaux produits d'exportation comprennent l'aéronaval, l'équipement électrique, l'automobile, l'éthanol, le textile, la chaussure, le minerai de fer, l'acier, le café, le jus d'orange, le soja et la viande.
 
Le pays fabrique des avions, des sous-marins, en plus d'être impliqué dans la recherche spatiale, ayant un centre de lancement pour les véhicules légers et d'être le seul pays de l'hémisphère sud à intégrer l'équipe de construction de la Station spatiale internationale (ISS). C'est un pionnier dans la recherche de [[pétrole]] en eaux profondes, qui représentent 73 % de ses réserves, et est le premier pays [[Capitalisme|capitaliste]] à rassembler sur son territoire les dix plus grands [[Constructeur automobile|constructeurs automobiles]].
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[[Fichier:SAO 09 2008 Fiat Siena TetraFuel 2 views v1.jpg|vignette|redresse|[[Fiat Siena]] Tétrafuel brésilienne alimentée au gaz naturel.]]
 
Le secteur [[Énergie|énergétique]] du Brésil est dominé par le [[pétrole]] (45,3 % de la production d'[[énergie primaire]] et 40,4 % de la consommation d'[[énergie primaire]] du pays en 2011) et la [[Biomasse (énergie)|biomasse]] (31,5 % de la production et 28,9 % de la consommation), originalité du Brésil qui a été pionnier dans les [[Biocarburant|agrocarburants]], en particulier à base de [[canne à sucre]] ; l'[[Énergie hydroélectrique|hydroélectricité]] couvre 13,6 % de la consommation<ref name="IEA2013">{{en}} [https://www.iea.org/data-and-statistics/data-tools/energy-statistics-data-browser?country=BRAZIL&fuel=Energy%20supply&indicator=ElecGenByFuel Données 2011 sur le Brésil], sur le site [[Agence internationale de l'énergie|IEA]] consulté le {{date-|10 novembre 2013}}.</ref> ; le Brésil était le {{9e|producteur}} mondial d'[[électricité]] en 2011, dont il était également le {{3e|importateur}} mondial et le {{2e|producteur}} mondial d'[[Hydroélectricité au Brésil|hydroélectricité]] en 2011; les [[Énergie hydroélectrique|centrales hydroélectriques]] produisaient 80,6 % de l'[[électricité]] du pays en 2011 ({{2e|rang}} parmi les {{nobr|10 principaux}} producteurs mondiaux). Il était également en 2011 le {{8e|producteur}} et {{7e|exportateur}} mondial de [[Produit pétrolier|produits pétroliers]]<ref name="KWIEA">{{en}} {{pdf}} International Energy Agency (IEA) - [[Agence internationale de l'énergie]] [http://www.iea.org/publications/freepublications/publication/KeyWorld2013_FINAL_WEB.pdf Key World Energy Statistics 2013], consulté le {{date-|10 octobre 2013}}.</ref>.
 
La consommation d'[[énergie primaire]] du Brésil : {{unité|1.37|tep/habitant}} en 2011 est nettement inférieure à la moyenne mondiale : {{unité|1.88|tep/hab}}., mais légèrement au-dessus de celle de l'[[Amérique latine]] : {{unité|1.28|tep/hab}}<ref name="KWIEA" />.
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=== Pauvreté ===
 
La crise économique, l'absence de politiques publiques et la corruption génèrent en 2017 une augmentation de la pauvreté. De nombreux fonctionnaires retraités ne reçoivent plus leurs retraites dans les temps et certains deviennent sans-abris, faute de pouvoir payer leurs loyers<ref>https://www.boursedirect.fr/fr/actualites/categorie/economie/a-rio-des-cadres-grossissent-les-rangs-des-sdf-victimes-de-la-crise-afp-498ccb05163cec5364e311c18879bcd02e22aea6</ref>. D'après les données de l'[[Institut brésilien de géographie et de statistiques]], l’extrême [[pauvreté]] s'est accrue de 11 % au cours de l'année [[2017]]. La réduction du nombre de bénéficiaires de la [[Bolsa Família]], décidée par le gouvernement, en est la cause principale selon l'étude<ref>{{Lien web |titre=Pobreza extrema aumenta 11% no último ano; economistas culpam trabalho informal |url=https://www.brasildefato.com.br/2018/04/12/pobreza-extrema-aumenta-11-no-ultimo-ano-economistas-culpam-trabalho-informal/index.html |site=Brasil de Fato |date=12 avril 2018|consulté le=9 janvier 2020|brisé le = 2024-02-25}}</ref>.
 
La [[pauvreté]] progresse à nouveau en [[2018]], passant de 25,7 % à 26,5 %, et l'extrême [[pauvreté]] de 6,6 % à 7,7 % selon les données officielles<ref>{{Lien web |titre=Deux millions de pauvres en plus au Brésil |url=http://www.francesoir.fr/actualites-societe-lifestyle/deux-millions-de-pauvres-en-plus-au-bresil |site=FranceSoir |date=5 décembre 2018|consulté le=9 janvier 2020}}</ref>.
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=== Criminalité ===
[[Fichier:Helicóptero PF.jpg|vignette|Hélicoptère de la [[Police fédérale (Brésil)|Police fédérale brésilienne]].]]
En 2000, [[São Paulo]] comptait plus de {{nobr|50 [[homicide]]s}} pour {{nombre|100000|habitants}}. En 2007, le [[Liste des pays par taux d'homicide volontaire|taux d'homicide]] était de 13, et même 11 si l'on considère l'État de São Paulo et non plus la ville. Il s'approcherait en [[2008]], pour l'ensemble du pays, de 15 alors qu'il était de 23,3 en [[2000]]<ref name="lepetitjournal 27/2/2008">{{Lien web |titre=Criminalité - L'insécurité au Brésil, légende ou réalité ? |url=http://www.lepetitjournal.com/sao-paulo/societe/24228-bresil-sao-paulo-sritnsritriminalitomicide-violence-risque-agression |site=lepetitjournal.fr |date=27 février 2008|consulté le=24 juillet 2014|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>. Pour l'[[Office des Nations unies contre les drogues et le crime]] (UNODC), celui-ci serait, en 2007 et pour l'ensemble du pays, de 22,4 pour {{nombre|100000|habitants}}<ref name="statistiques UNODC">{{Lien brisé |url=http://www.unodc.org/documents/data-and-analysis/statistics/crime/Homicide_statistics2013.xls |consulté le=19 octobre 2014}} Statistiques de l'UNODC</ref>. En 2012, avec {{unité|56337|homicides}} recensés, ce taux remonte à 29 pour {{formatnum:100000}}<ref name="Paranagua2014">{{Lien web |auteur1=Paulo Antonio Paranagua |titre=Brésil, le chiffre qui tue : {{unité|56337|homicides}} par an |url=http://america-latina.blog.lemonde.fr/2014/05/28/bresil-le-chiffre-qui-tue-56-337-homicides-par-an/ |site=America Latina (VO) |éditeur=Le Monde |date=28 mai 2014|consulté le=29 mai 2014|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>. À titre de comparaison, le taux d'homicide de la France est de 1,3 et il est de 5,7 pour les États-Unis<ref name="statistiques UNODC" />. À l'inverse, il avoisine les 100 au Honduras et atteint les 60 en Côte d'Ivoire<ref>{{Lien web |titre=Dans quels pays y a-t-il le plus de meurtres ? |url=https://www.linternaute.com/actualite/monde/classement-pays-meurtres/en-savoir-plus.shtml |site=linternaute.com |consulté le=25 juillet 2014}}.</ref>. Entre 2000 et 2012, c'est environ {{nombre|600000 Brésiliens}} qui ont été tués par homicides. Un chiffre plutôt élevé, même s'il faut prendre en compte le fait que la population brésilienne est l'une des plus importantes du monde (près de {{nobr|200 millions}} d'habitants).
 
Des [[milice]]s parapolicières opèrent dans certains [[Quartier (ville)|quartiers]] des [[Métropole|grandes villes]]. Héritières des « [[Escadron de la mort#Amérique latine|escadrons de la mort]] » qui ont existé sous la [[Dictature militaire au Brésil (1964-1985)|dictature militaire]], ces [[Milice|milices]] se présentent comme des groupes d’autodéfense communautaires mais se sont muées en organisations [[Paramilitaire|paramilitaires]] de type «[[Mafia| mafieux ]]», pratiquant de nombreuses d’activités criminelles : [[extorsion]] (levée de l’impôt de sécurité sur le modèle de la [[Cosa nostra|mafia sicilienne]]), [[accaparement des terres]] (accaparement illégal de terrains publics), trafic de déchets et de biens de première nécessité ([[Gaz naturel|gaz]] et [[électricité]]), contrôle des transports en périphérie, [[Exécution sommaire|exécutions extrajudiciaires]], voire location de [[Tueur à gages|tueurs à gages]]. Ces milices sont liées à de nombreuses [[Personnalité politique|personnalités politiques]], qui usent de leur influence pour couvrir leurs activités. Elles manipulent parfois les [[vote]]s en période électorale<ref>{{Lien web |auteur1=Laurent Delcourt |titre=Bal macabre au Brésil : le clan Bolsonaro, l’extrême droite et les milices |url=https://www.bastamag.net/Bal-macabre-au-Bresil-le-clan-Bolsonaro-l-extreme-droite-et-les-milices |site=Basta ! |consulté le=9 janvier 2020}}.</ref>.
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En 2015, 264 favelas ont été pacifiées à Rio de Janeiro, ce qui correspond à un déploiement de 38 UPP<ref>{{Lien web |titre=La "pacification" des favelas de Rio n'est pas durable |url=http://www.lepoint.fr/monde/la-pacification-des-favelas-de-rio-n-est-pas-durable-07-04-2015-1919068_24.php |site=lepoint.fr}}.</ref> (un chiffre proche des objectifs du gouvernement brésilien, qui prévoyait l'installation de 40 UPP avant 2016).
 
Le {{date-|13 novembre 2011}}, à la suite d'une importante opération combinant moyens policiers et militaires, les forces de sécurité envahissent la favela de [[Rocinha]], la plus grande du Brésil, et en expulsent les trafiquants. Cette opération a marqué le retour de l'État dans un lieu auparavant totalement abandonné des services publics<ref>{{Lien web |titre=A Rio, la favela Rocinha officiellement pacifiée |url=http://www.liberation.fr/monde/2012/09/20/a-rio-la-favela-rocinha-officiellement-pacifiee_847798 |site=liberation.fr|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>.
 
Les moyens mis en œuvre pour chasser les trafiquants sont des brigades d'intervention rapide organisées et formées à ce genre d'opération, des unités d'élites surentraînées, spécialisées dans le « [[combat urbain]] ». Parmi elles, l'une des plus réputées est sans doute le BOPE, un groupe d'intervention militaire très célèbre au Brésil. La plupart des opérations fonctionnent selon le même schéma, à la manière d'une démonstration de force : un nombre important de militaires « envahissent » les favelas après en avoir prévenu les habitants - et donc également les narcotrafiquants -, ce qui permet à ces derniers de fuir avant l'arrivée en masse des policiers. De cette façon, les militaires évitent l'affrontement direct et le risque que cela pourrait représenter sur les populations civiles. Les criminels se retranchent ensuite dans la banlieue de la ville, dans d'autres favelas, avant que celles-ci ne fassent à leur tour l'objet d'opérations policières. De cette façon, en choisissant de sécuriser une palette de [[Favela|favelas]] soigneusement désignées au préalable, les militaires repoussent petit à petit les [[Trafic de stupéfiants|narcotrafiquants]] et les éloignent des [[Tourisme au Brésil|zones touristiques]]. Une fois les favelas pacifiées, il ne reste plus qu'aux UPP à s'implanter durablement dans la zone - à la manière d'un commissariat local - afin d’empêcher le retour des trafiquants.
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Lors du recensement de 2010, la population du Brésil était de plus de {{nobr|190 millions}} de personnes<ref>{{Lien web |langue=pt |titre=População residente, por situação do domicílio e sexo, segundo as Grandes Regiões e as Unidades da Federação |url=http://www.ibge.gov.br/home/estatistica/populacao/censo2010/tabelas_pdf/Brasil_tab_1_11.pdf |site=ibge.gov.br}}.</ref>. En 2021, elle s'élève à {{nombre|213445417|habitants}}, ce qui place le Brésil au rang du septième pays le plus peuplé du monde<ref>{{Lien web |titre=Brésil : population |url=http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/Br%C3%A9sil_population/186943 |site=larousse.fr}}.</ref>. La [[densité de population]] est faible, {{unité|24|hab./km|2}} (un chiffre comparable aux autres pays d'[[Amérique du Sud]]) pour un taux d'[[urbanisation]] de 84,90 % de la population<ref>{{Lien web |titre=République fédérative du Brésil |url=http://www.populationdata.net/index2.php?option=pays&pid=32 |site=populationdata.net}}.</ref>
 
En 2010, le [[taux de fécondité]] était estimé à {{nombre|1,81|enfant}} par femme, ce qui est inférieur au seuil de renouvellement des générations. La population du Brésil a augmenté de manière significative entre 1940 et 1970 en raison d'une baisse du taux de mortalité, tandis que le taux de natalité a également montré une légère baisse sur la même période. Dans les années 1940, le taux de croissance de la population était de 2,4 % par an, passant à 3 % en 1950 avant de se stabiliser à 2,9 % en 1960. Dans le même temps, l'espérance de vie est passée de {{nombre|44|à=54|ans}}<ref>{{Lien web |langue=pt |titre=Crescimento populacional e estrutura demográfica no Brasil |url=https://web.archive.org/web/http://www.observasaude.sp.gov.br/BibliotecaPortal/Acervo/Estrutura_Demogr%C3%A1fica_Brasil.pdf|brisé le = 2024-02-25}}.</ref> et jusqu'à {{nobr|72 ans}} dans les années 2010<ref>{{Lien web |langue=pt |titre=http://www.ibge.gov.br/home/presidencia/noticias/noticia_visualiza.php?id_noticia=1275&id_pagina=1 |url=http://www.ibge.gov.br/home/presidencia/noticias/noticia_visualiza.php?id_noticia=1275&id_pagina=1 |site=ibge.gov.br}}.</ref>. Le taux de croissance de la population a tendance à diminuer depuis 1960, passant de 3,04 % en 1950-1960 à 1,13 % en 2011. En 2050, on estime que le taux sera à une valeur de -0,29<ref>{{Lien web |langue=pt |titre=Projeção da População do Brasil |url=http://www.ibge.gov.br/home/presidencia/noticias/noticia_impressao.php?id_noticia=1272 |site=ibge.gov.br}}.</ref>, complétant ainsi la [[transition démographique]].
 
La chute spectaculaire du taux de fécondité procède des choix faits par les femmes et non d'une politique gouvernementale. Pas de [[politique de l'enfant unique]] comme en [[Chine]] (aujourd’hui abolie<ref>{{Lien web |titre=Chine : la politique de l’enfant unique officiellement abolie |url=http://www.france24.com/fr/20131228-chine-politique-enfant-unique-officiellement-abolie-camps-reeducation-travail-pcc-peine-de-mort/ |site=france24.com |date=28 décembre 2013}}.</ref>), pas de campagne de [[Stérilisation contrainte|stérilisation forcée]] des populations comme en [[Inde]]<ref>{{Lien web |titre=La stérilisation de masse des femmes, « méthode dominante de contraception » en Inde |url=https://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2014/11/11/sterilisations-de-masse-en-inde-au-moins-dix-femmes-meurent_4521987_3216.html |site=[[Le Monde]] |date=2014/11/11}}.</ref>.
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=== Groupes ethniques ===
{{Section à recycler|date=février 2019|motif=Section presque incompréhensible. Des « études » se succèdent sans être distinguées, désignées ou datées ; les tableaux se succèdent aussi sans aucun titre informatif et on ignore à quelle partie du texte ils correspondent vraiment. La réf. est insuffisante. Beaucoup de répétitions aussi mais c'est un moindre mal.}}
La population brésilienne se répartit de la façon suivante<ref>{{Lien web |langue=pt |auteur1=IBGE |titre=Tendências Demográficas: Uma análise da população com base nos resultados dos Censos Demográficos 1940 e 2000 |url=http://www.ibge.gov.br/home/estatistica/populacao/tendencia_demografica/analise_populacao/1940_2000/default.shtm |série=IBGE.gov.br |date= 2001|consulté le=5 décembre 2011}}.</ref>{{,}}<ref name="raza1">{{Lien web |langue=pt |auteur1=Antonio Carlos Lacerda |titre=Censo demográfico revela que o Brasil ficou mais velho e menos branco |url=http://port.pravda.ru/sociedade/curiosas/04-05-2011/31548-censo_demografico-0/ |série=Pravda.ru}}.</ref>{{,}}<ref name="raza2">{{Lien web |langue=pt |titre=População que se declara branca diminui, diz IBGE |url=http://www.fatimanews.com.br/noticias/populacao-que-se-declara-branca-diminui-diz-ibge_116224/ |série=Fatima News.com.br|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=https://economia.uol.com.br/noticias/estadao-conteudo/2023/04/03/brasil-tem-1653-milhao-de-indigenas-apontam-dados-preliminares-do-censo-2022.htm#:~:text=O%20Instituto%20Brasileiro%20de%20Geografia,habitantes%20estimados%20para%20o%20Pa%C3%ADs. |titre=Brasil tem 1,653 milhão de indígenas, apontam dados preliminares do Censo 2022 |page=281 |accès-date=2021-05-02 |publication=IBGE |langue=pt}}</ref> :
* Blancs : 47,3 % ({{nobr|90 millions}}) ;
* Métis : 43,1 % ({{nobr|82 millions}}) ;
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|}
 
Des millions de Brésiliens possèdent à des degrés divers des origines d'Afrique. Les Africains au Brésil ont réussi à préserver un patrimoine culturel maigre. Cependant, malgré sa petite taille, ce patrimoine africain a légué au Brésil un profil culturel unique<ref name="darcy">{{Ouvrage |langue=pt |auteur1=Darcy Ribeiro |titre=O Povo Brasileiro |éditeur=Companhia de Bolso |année=2003 |pages totales=435– |isbn=}}.</ref>. Parmi les influences africaines, on peut citer les arts (la [[Samba (musique)|samba]], la [[capoeira]]), la nourriture (l'[[acarajé]], le [[vatapá]]{{, etc.}}) ou la langue elle-même : le portugais parlé au Brésil aurait ainsi été influencé par des langues africaines, comme le [[Kimbundu|kimbundu angolais]]<ref name="Influência">{{Lien web |langue=pt |titre=Influencia Africana no portugues do Brasil |url=http://www.funag.gov.br/index.php/pt-br/biblioteca/dmdocuments/Influencia_Africana_no_portugues_do_Brasil.pdf |site=www.funag.gov.br}}.</ref>{{,}}<ref name="Influência2">{{Lien brisé |url=http://www.educacao.salvador.ba.gov.br/documentos/linguas-africanas.pdf |consulté le=11 janvier 2015}}.</ref>{{,}}<ref name="Influência3">{{Lien web |langue=pt |titre=Influencia Africana no portugues do Brasil |url=http://www.funag.gov.br/index.php/pt-br/http:/su.diva-portal.org/smash/get/diva2:623888/FULLTEXT01.pdf/dmdocuments/Influencia_Africana_no_portugues_do_Brasil.pdf |site=www.funag.gov.br}}.</ref>.
 
==== Immigration européenne ====
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Outre les Italiens, Portugais, Espagnols et Allemands, d'autres nationalités sont également arrivées : des Polonais, des Hongrois<ref>{{harvsp|Vainfas|2002|p=353}}.</ref>, des Ukrainiens, des Scandinaves, des Slaves, des Grecs… Il y a également un nombre non négligeable de Russes ; en effet, pas moins de {{unité|100000 Russes}} se sont installés au Brésil, ce qui fait des Russes l'un des principaux groupes de nationalité à débarquer sur le sol brésilien.
 
Cette arrivée massive d'Européens a eu une répercussion significative sur la composition ethnique du pays. Le nombre d'Européens n'a cessé d'augmenter pendant plus d'un siècle, de {{formatnum:500000}} entre 1808 et 1883<ref name="Vianna-1994-633" group="O">{{harvsp|Vianna|1994|p=633}}.</ref>, près de {{formatnum:880000}} entre 1884 et 1893<ref name="Vianna-1994-633" group="O" />, puis a dépassé le million en 1913<ref name="Vianna-1994-633" group="O" />. L'apport de l'immigration européenne au patrimoine ethnique brésilien se vérifie dans le nombre de [[Brésiliens]] blancs, qui passe de 38,1 % en [[1872]] a 44 % en [[1890]]<ref>{{harvsp|Ramos|2003|p=82}}.</ref>. {{quand|Aujourd’hui}}, on compte {{nobr|90 millions}} de [[Brésiliens]] [[Caucasien (anthropologie)|caucasiens]] (47 % de la population totale) ce qui représente le premier [[Ethnie|groupe ethnique]] du pays, devant les métis ({{nobr|83 millions}}) et les [[Afro-Brésiliens|afro-brésiliens]] ({{nobr|14 millions}}<ref>{{Lien web |format=PDF |titre=Caracteristicas da População e dos Domicílios do Censo Demográfico 2010 — Cor ou raça |url=http://www.ibge.gov.br/home/estatistica/populacao/censo2010/caracteristicas_da_populacao/tabelas_pdf/tab3.pdf |consulté le=7 avril 2012}}.</ref>). Les Allemands et les Italiens notamment ont considérablement influencé le paysage ethnique du Brésil : on estime {{quand|aujourd’hui}} que près de {{nobr|33 millions}} de Brésiliens descendent des Italiens et que {{nobr|5 millions}} de brésiliens ont des origines allemandes<ref>{{Lien web |titre=Le Brésil, terre d’accueil |url=http://stephanieabeloos.owni.fr/2010/10/24/bresil/ |site=stephanieabeloos.owni.fr|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>.
 
Le Brésil accueille de grandes [[diaspora]]s :
* [[Émigration italienne|Italie]] : environ {{nobr|30 millions}} de descendants d'[[Immigration italienne au Brésil|immigrés italiens]] vivent au Brésil, ce qui représente 15 % de la population, la moitié d'entre eux à [[São Paulo]]<ref>{{Lien brisé |url=http://www.oriundi.net/site/oriundi.php?menu=noticiasdet&id=21669 |auteur=Rivista digitale Oriundi |titre=Personalidades da comunidade italiana recebem o troféu “Loba Romana” [pt] |éditeur=Oriundi |consulté le=10 juin 2008|langue=pt}}.</ref>. Cette population fait du Brésil le second pays au monde avec le plus d'Italiens, derrière l'Italie. [[Luiz Felipe Scolari]], l'ancien entraîneur de l'[[Équipe du Brésil de football|équipe de football du Brésil]], est d'origine italienne ;
* [[Diaspora libanaise|Liban]] et [[Diaspora syrienne|Syrie]] : selon l'enquête de [[2008]] ([[Institut brésilien de géographie et de statistiques|IBGE]]), 0,9 % des [[Brésiliens]] avaient des origines (proches ou éloignées) du [[Moyen-Orient]], soit environ {{nobr|2 millions}} de personnes<ref name="IBGE2008">IBGE. [http://www.ibge.gov.br/home/estatistica/populacao/caracteristicas_raciais/PCERP2008.pdf ''IBGE: Características Étnico-Raciais da População''].</ref>. La plupart d'entre eux sont des descendants de chrétiens libanais et syriens qui ont immigré au Brésil dans le début du {{s-|XX}} et vivent principalement à [[São Paulo]], [[Minas Gerais]] et [[Rio de Janeiro]]<ref name="IBGE500anos">IBGE. [http://brasil500anos.ibge.gov.br/territorio-brasileiro-e-povoamento/arabes/origem-e-destino-dos-imigrantes ''IBGE: Origem e destino dos imigrantes''].</ref>. Parmi les notables brésiliens d'origine libanaise, on peut citer le nom de [[Geraldo Alckmin]], actuel [[Liste des gouverneurs de l'État de São Paulo|gouverneur]] de [[État de São Paulo|São Paulo]] ou [[Michel Temer]], ancien [[Président de la république fédérative du Brésil|Président du Brésil]]<ref>{{Lien brisé |url=http://www.rjliban.com/orient20110117.pdf |titre=Michel Temer, d’origine libanaise, vice-président du Brésil |site=rjliban.com |format=pdf}}.</ref> ;
* [[Allemands|Allemagne]] : en [[2000]], il a été estimé qu'au moins {{unité|5000000 de Brésiliens}} avaient au moins un ancêtre [[Immigration allemande au Brésil|allemand]]<ref name="Deutsche-Welle">{{Lien web |langue=pt |titre=Demografia - Imigrações: 4. A imigração alemã - Passeiweb |url=http://www.passeiweb.com/na_ponta_lingua/sala_de_aula/geografia/geografia_do_brasil/demografia_imigracoes/brasil_imigracoes_alemanha |site=Deutsche Welle |jour=5 |mois=5 |année=2010 |consulté le=7 octobre 2012|extrait=Os alemães representaram aproximadamente 5% dos imigrantes que buscaram uma nova pátria no Brasil. Ao longo de mais de cem anos, chegaram ao Brasil aproximadamente 250 mil alemães. Atualmente, calcula-se em cinco milhões o número de seus descendentes em solo brasileiro.|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>. C'est dans le sud particulièrement que l'on trouve des lieux d'[[Immigration allemande au Brésil|immigration de populations germanophones]]<ref name="lemonde.fr8 juillet 2014" />. Ainsi, la ville de [[Blumenau]], réputée pour sa forte personnalité culturelle allemande<ref>{{Lien web |titre=Blumenau, une petite Allemagne au pays de la samba |url=http://www.lepetitjournal.com/rio-de-janeiro/a-voir-a-faire/tourisme/73421-voyage-blumenau-une-petite-allemagne-au-pays-de-la-samba |site=lepetitjournal.com|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>, que ce soit dans le [[Folklore brésilien|folklore]], l'[[Architecture brésilienne|architecture]] ou le [[paysage]], compte une population d'origine [[Immigration allemande au Brésil|allemande]] de 40 %<ref>{{Lien web |titre=Les Allemands du Brésil ont le cœur « auriverde » |url=https://www.ladepeche.fr/article/2002/06/29/147911-les-allemands-du-bresil-ont-le-coeur-auriverde.html |site=[[La Dépêche du Midi|La Dépêche]] |mois=juin |année=2002}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=A Blumenau, l'accent est allemand mais le cœur brésilien |url=http://www.rds.ca/1.261326 |site=rds.ca}}.</ref>. Le Brésil abrite la troisième plus grande communauté d'origine allemande au monde, derrière l'Allemagne et les États-Unis. Parmi les Brésiliens d'origine allemande célèbres, on peut nommer [[Gisele Bündchen]], une des mannequins les plus célèbres du monde, [[Oscar Niemeyer]], le fondateur de la ville de [[Brasilia]], [[Eike Batista]], {{7e|personne}} la plus riche du monde en 2012<ref name="Forbes">{{lien Web |langue=en |url=https://www.forbes.com/profile/eike-batista/ |titre=Eike Batista |site=Forbes.com |consulté le=avril 2013}}</ref>{{,}}<ref>Rogers, Simon. ({{date-|2010-03-11}}) [http://www.guardian.co.uk/news/datablog/2010/mar/11/forbes-rich-list-top-ten-carlos-slim Forbes rich list: ten years of top tens: as a spreadsheet | News | guardian.co.uk]. Guardian. Consulté le {{date-|2013-07-14}}.</ref>, ou [[Dunga]], l'ancien entraîneur de l'équipe de football du Brésil ;
* [[Diaspora juive|Juifs]] : près de {{unité|190000 personnes}} sont de confession [[Juifs|juive]], faisant ainsi du Brésil le huitième foyer diasporique juif (après les États-Unis, Israël, la France, la Russie, l'Ukraine, le Canada, le Royaume-Uni et l'Argentine)<ref>{{Lien brisé |url=http://www.ajcarchives.org/AJC_DATA/Files/AJYB713.CV.pdf |titre=American Jewish Committee Archives |consulté le=24 octobre 2014}} {{pdf}}.</ref>. [[Eduardo Saverin]], cofondateur avec [[Mark Zuckerberg]] du célèbre réseau social [[Facebook]], est un Brésilien d'origine juive ;
* [[Diaspora japonaise|Japon]] : la plus grande communauté d'origine [[japon]]aise du monde (hors Japon) est aussi présente à [[São Paulo]], avec {{nobr|1,6 million}} de personnes<ref>{{Lien web |auteur1=Akemi Nakamura |titre=Japan, Brazil mark a century of settlement, family ties |url=http://search.japantimes.co.jp/cgi-bin/nn20080115i1.html=search.japantimes.co.jp |série=Brazil emigration centennial in Japan |éditeur=The Japan Times |date=15 janvier 2008|consulté le=10 juin 2008|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>. On les appelle les ''Nippo-Brésiliens''. [[Sabrina Sato]], une actrice et mannequin particulièrement connue au Brésil, est d'origine japonaise et européenne (Suisse) ;
* quoique dans une moindre mesure, il existe également un nombre non négligeable de descendants de [[Français (peuple)|Français]] au Brésil. Entre 1850 et 1965, près de {{unité|100000 Français}} ont immigré au Brésil<ref>{{Lien web |titre=Vivre à l'étranger |url=http://vivrealetranger.studyrama.com/article.php3?id_article=216 |site=vivrealetranger.studyrama.com |extrait=Ils ont été 100 000 à émigrer dans ce pays entre 1850 et 1965.}}.</ref>. C'est le pays qui a reçu le deuxième plus grand nombre d'immigrants français en Amérique du Sud après l'Argentine ({{formatnum:239000}}). On estime à environ {{formatnum:1000000}} le nombre de Brésiliens ayant des ascendants français<ref>{{Lien web |titre=La France et le Brésil en chiffres |url=http://www.ambafrance-br.org/IMG/pdf/27-06-13-La_France_et_le_Bresil_en_chiffre_2013.pdf |site=ambafrance-br.org |extrait=Descendants estimés de Français au Brésil: 1 million.}}.</ref>. [[Hercule Florence]], un franco-brésilien, a été un des pionniers de la photographie au Brésil.
 
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[[Fichier:Aerial_view_of_the_Statue_of_Christ_the_Redeemer.jpg|vignette|redresse|[[Statue du Christ Rédempteur]], [[Rio de Janeiro]].]]
{{Article détaillé|Religion au Brésil}}D'après le recensement de l'année [[2010]] par l'[[Institut brésilien de géographie et de statistiques]], la répartition religieuse de la population est la suivante<ref name="ibge2010">{{pt}} [ftp://ftp.ibge.gov.br/Censos/Censo_Demografico_2010/Caracteristicas_Gerais_Religiao_Deficiencia/tab1_4.pdf ''População residente, por grandes grupos de religião, segundo a situação do domicílio e os grupos de idade'']</ref> :
{| class="wikitable centre"
|-
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Le Brésil est un pays [[Laïcité|laïc]], l'Église est officiellement séparée de l'[[État]] et la [[Constitution brésilienne de 1988|Constitution]] prévoit la [[Liberté de religion|liberté religieuse]]<ref>{{Lien brisé |url=https://jus.com.br/artigos/8519/brasil-estado-laico-e-a-inconstitucionalidade-da-existencia-de-simbolos-religiosos-em-predios-publicos |titre=Brasil: Estado laico e a inconstitucionalidade da existência de símbolos religiosos em prédios públicos |consulté le=11 février 2022|publicado=Jus Navigandi}}.</ref>. Malgré la baisse du nombre de [[Catholicisme|catholiques]] (de 73,6 % en 2000<ref>{{Lien web |format=PDF |titre=Resultados do Censo 2000 |url=http://www.ibge.gov.br/home/estatistica/populacao/censo2000/populacao/religiao_Censo2000.pdf |site=ibge.gov.br |consulté le=21 septembre 2013|éditeur=IBGE <!--|contribution=Tabela 1.3.1 – População residente, por sexo e situação do domicílio, segundo a religião-->}}.</ref> à 64,6 % en 2010<ref>{{Lien web |format=PDF |titre=Resultados do Censo 2010 - Tabela 1.4.1 – População residente, por situação do domicílio e sexo, segundo os grupos de religião |url=ftp://ftp.ibge.gov.br/Censos/Censo_Demografico_2010/Caracteristicas_Gerais_Religiao_Deficiencia/tab1_4.pdf |année=2010 |consulté le=21 septembre 2013|éditeur=IBGE}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien brisé |url=http://www.secom.gov.br/sobre-a-secom/acoes-e-programas/comunicacao-publica/clipping/junho-2012/clippingsecom-midia-30-de-junho-de-2012/at_download/file |titre=Pela primeira vez, número de católicos cai |date=30 juin 2012|site=secom.gov.br |consulté le=21 septembre 2013|editor Secom |pagina=6}}.</ref>), la [[Catholicisme|religion catholique]] demeure la plus importante du pays. Si le catholicisme est en baisse, la religion chrétienne dans son ensemble demeure stable puisque la baisse du nombre de catholiques est nuancée par la hausse croissante du nombre de [[Protestantisme|protestants]] [[Évangélisme|évangéliques]]<ref>{{Lien web |titre=Brésil : le succès des églises évangéliques face à l'église catholique |url=http://videos.tf1.fr/jt-we/2013/bresil-le-succes-des-eglises-evangeliques-face-a-l-eglise-catholique-8156248.html |site=tf1.fr |date=20 juillet 2013|consulté le=19 octobre 2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=L'expansion des Évangéliques |url=http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/12/23/01016-20111223ARTFIG00485-l-expansion-des-evangeliques.php?pagination=2 |site=lefigaro.fr |date=23 décembre 2011|consulté le=19 octobre 2014}}.</ref>. Le recensement de [[2010]] stipule que la plus forte proportion de [[Catholicisme|catholiques]] se trouve dans l'État de [[Piauí]] (85,1 %) et la plus faible dans l'[[État de Rio de Janeiro]] (45,8 %.) À l'inverse, l'[[États du Brésil|État]] qui compte le plus grand nombre de [[Protestantisme|protestants]] [[Évangélisme|évangéliques]] est [[Rondônia]] (33 %) et celui qui en compte le moins est [[Piauí]] (9,7 %)<ref name="ibge_religiao">{{Lien web |titre=Censo 2010 - Número de católicos cai e aumenta o de evangélicos, espíritas e sem religião |url=http://www.ibge.gov.br/home/presidencia/noticias/noticia_visualiza.php?id_noticia=2170&id_pagina=1 |site=ibge.gov.br |consulté le=21 septembre 2013|éditeur=IBGE}}.</ref>.
 
D'après le dernier [[Recensement de la population|recensement]] de [[2010]], 64,6 % de la population est [[Catholicisme|catholique]], 22,2 % est [[Protestantisme|protestante]], 2,7 % est d'une autre confession [[Christianisme|chrétienne]], 2 % est [[Spiritisme|spirite]] et 0,4 % est d'une confession non-chrétienne (incluant l'[[Islam]], le [[judaïsme]], le [[bouddhisme]], les religions [[Peuples indigènes du Brésil|amérindiennes]] ou encore les religions [[AfroReligion afro-Brésiliensbrésilienne|religions afro-brésiliennes]], etc.). Enfin, 8 % se déclare [[Irréligion|sans religion]]<ref>{{Lien web |format=PDF |titre=Censo |url=http://www.ibge.gov.br/home/presidencia/noticias/imprensa/ppts/00000009352506122012255229285110.pdf |site=ibge.gov.br |année=2010 |consulté le=21 septembre 2013|éditeur=IBGE}}.</ref>. Après les [[États-Unis]], le Brésil est le [[Christianisme par pays|pays]] avec la plus grande population de chrétiens du monde<ref>{{en}} [http://www.pewforum.org/Christian/Global-Christianity-worlds-christian-population.aspx Global Christianity]</ref>. C'est également le pays catholique le plus peuplé (les habitants des États-Unis étant majoritairement protestants).
 
La [[Convention baptiste brésilienne]] a été officiellement fondée en [[1907]]<ref>{{Ouvrage |langue=en |auteur1=Robert E. Johnson |titre=A Global Introduction to Baptist Churches |éditeur=[[Cambridge University Press]] |année=2010 |passage=289 |isbn=}}</ref>. En 2015, elle comptait {{nombre|8392|églises}} et {{nombre|1618 663|membres}}<ref>Baptist World Alliance, [https://www.bwanet.org/about-us2/stats Statistics], bwanet.org, États-Unis, consulté le {{date-|23 juillet 2018}}</ref>.
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=== Langue ===
{{Article détaillé|Langues au Brésil}}
Le [[portugais]] est la langue officielle du Brésil<ref>{{Lien web |titre=People of Brazil |url=https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/geoscountries/br.htmlbrazil |site=The World Factbook}}.</ref> depuis la [[Constitution brésilienne de 1988|Constitution de 1988]] (article 13). Cette langue est parlée par une très grande majorité de la population et est celle qui est utilisée dans les documents administratifs et dans les médias (journaux, radios, télévisions, etc.). La plupart des municipalités officient en portugais mais il existe néanmoins quelques exceptions<ref name="Agência de Notícias">{{Lien web |titre=IBGE - Agência de Notícias |url=https://agenciadenoticias.ibge.gov.br/ |site=agenciadenoticias.ibge.gov.br}}.</ref> (détaillées plus bas). Le [[nheengatu]], le [[tucano]] et le [[baniwa de l'Içana]], des [[langues amérindiennes]], ont obtenu le statut co-officiel avec le portugais, à [[São Gabriel da Cachoeira]]<ref>{{Lien web |langue=portugais |titre=UMA POLÍTICA PATRIMONIAL E DE REGISTRO PARA AS LÍNGUAS BRASILEIRAS |url=http://www.letras.ufscar.br/linguasagem/edicao01/artigos_politicapatrimonial.htm Uma política patrimonial e de registro para as línguas brasileiras |site=letras.ufscar.br|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>.
 
Le portugais brésilien diffère quelque peu du portugais européen, ce qui s'explique par la rencontre entre les colons portugais et les peuples amérindiens. L'influence que les langues autochtones ont eu sur le portugais originel (tel qu'il a été apporté par les colons) a en effet été relativement significatif : William Schurz, un diplomate, a écrit en 1961 que près de {{nombre|20000 mots}} des langues amérindiennes ont été absorbés par le portugais, dont les plus célèbres (tabac, manioc, jaguar, tapioca, hamac, etc.) appartiennent également au vocabulaire [[français]] et [[anglais]].
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==== Portugais brésilien et portugais européen ====
Le portugais a été apporté au Brésil par les [[Colonisation portugaise de l'Amérique|fondateurs portugais]] en 1500. Le portugais brésilien s'est ensuite développé sous l'influence des peuples autochtones amérindiens, puis, plus tard, avec l'arrivée de nombreuses populations depuis le monde entier. Ainsi, les populations européennes (autres que portugaises) ont également contribué à influencer le paysage linguistique du Brésil, ce qui se démontre par la présence dans le pays d'un grand nombre de dialectes dérivés des langues européennes, principalement italienne et allemande. Les Africains venus pendant la période de l'esclavage ont aussi apporté des éléments de leurs langues maternelles<ref name="ethnologue.com">{{Lien web |langue=Anglais |titre=Langues du Brésil |url=http://www.ethnologue.com/country/br |site=ethnologue.com|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>.
 
Par conséquent, le portugais brésilien est quelque peu différent, en particulier dans la phonologie, du portugais européen. Néanmoins, le portugais tel qu'il est parlé demeure relativement proche du portugais utilisé au Portugal. On estime en effet que les différences entre les deux langues sont de nature comparable à celles qui existent entre l'anglais américain et l'anglais britannique<ref>{{Lien web |titre=Languages of Brazil |url=http://www.ethnologue.com/show_country.asp?name=br |périodique=Ethnologue |consulté le=9 juin 2008|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>.
 
Que ce soit dans la partie [[Amérique du Nord|Nord]] ou dans la partie [[Amérique latine|Sud]], le Brésil est le seul pays de langue portugaise du [[Amérique|continent américain]], ce qui fait de la langue une part importante de l'identité nationale brésilienne et contribue à lui forger une culture nationale distincte de celle de ses [[Amérique hispanique|voisins hispanophones]]<ref>{{Lien web |titre=Language |url=http://countrystudies.us/brazil/39.htm |site=countrystudies.us}}.</ref>. Le poids du Brésil en Amérique du Sud (il représente à lui seul en superficie près de la moitié du sous-continent) fait que le portugais possède cependant une influence non négligeable sur les autres pays du continent. Ainsi, le portugais a un statut quasi obligatoire dans les écoles des pays voisins, comme en Uruguay, par exemple, ou la pratique du portugais est enseignée comme une matière obligatoire dès la {{6e}}<ref>Uruguay a récemment adopté le portugais dans son système éducatif comme matière obligatoire http://noticias.uol.com.br/ultnot/lusa/2007/11/05/ult611u75523.jhtm</ref>.
 
==== Allemand et italien ====
Plusieurs municipalités, en raison de l'importante présence culturelle [[Immigration allemande au Brésil|allemande]] et [[Immigration italienne au Brésil|italienne]], possèdent l'[[italien]] ou l'[[allemand]] comme langue co-officielle, avec le [[Portugais brésilien|portugais]]. Par exemple, Santa Maria de Jetibá ([[Espírito Santo]]) et [[Pomerode]] ([[Santa Catarina]]), officient en allemand et en [[talien]] (un dialecte du [[vénitien]] proche de l'[[italien]])<ref>{{Lien web |langue=Portugais |auteur1=Paulo Maurício Pizzolatti |titre=Pomerode institui língua alemã como cooficial no Município |url=http://www.leismunicipais.com.br/twitter/222/legislacao/lei-2251-2010-pomerode-sc.html |série=Leis Municipais.com.br |date=1 septembre 2011|consulté le=5 décembre 2011|archive-url=https://web.archive.org/web/20120530095532/http://www.leismunicipais.com.br/twitter/222/legislacao/lei-2251-2010-pomerode-sc.html |archive-date=30 mai 2012|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>{{,}}<ref>[http://www.leismunicipais.com.br/twitter/222/legislacao/lei-2251-2010-pomerode-sc.html Pomerode institui língua alemã como co-oficial no Município] {{Lien archive|url=http://www.leismunicipais.com.br/twitter/222/legislacao/lei-2251-2010-pomerode-sc.html |horodatage archive=20120530095532 |titre=Copie archivée }} {{date-|5 septembre 2010}}</ref>.
 
Les États de [[Santa Catarina]] et [[Rio Grande do Sul]] ont le [[talien]] dans leur patrimoine linguistique officiel<ref>{{Ouvrage |titre=Legislação estadual |lieu=Santa Catarina |éditeur=PGE |date=11 novembre 2009 |isbn= |lire en ligne=http://server03.pge.sc.gov.br/LegislacaoEstadual/2009/014951-011-0-2009-001.htm |titre chapitre=Lei nº 14.951}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=pt |titre=Aprovado projeto que declara o Talian como patrimônio do RS |url=http://www.ipol.org.br/ler.php?cod=597 |site=Ipol |lieu=BR |consulté le=21 août 2011|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>, tandis que l'État d'Espírito Santo, depuis {{date-|août 2011}}, inclut dans sa constitution, le [[poméranien oriental]], et l'[[allemand]] comme patrimoine culturel<ref>{{Lien web |langue=pt |titre=Plenário aprova em segundo turno a PEC do patrimônio |url=http://www.ipol.org.br/ler.php?cod=690 |lieu=BR |éditeur=ROG|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur1=Jost Gippert |titre=Deutsche Dialekte |url=http://titus.uni-frankfurt.de/didact/karten/germ/deutdin.htm |site=[[Université Johann Wolfgang Goethe de Francfort-sur-le-Main]] |consulté le=14 juillet 2017}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur1=Roma Szczocarz |titre=Pommern in Brasilien |url=http://www.lerncafe.de/aus-der-welt-1142/articles/pommern-in-brasilien.html |site=LernCafe |consulté le=14 juillet 2017|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>. Il y a également d'importantes communautés de locuteurs de ce qu'on appelle le ''[[Hunsrückisch]]'' (un dialecte dérivé de l'allemand) dans le sud du pays<ref>{{Lien web |titre=LEI 14.061 - DECLARA INTEGRANTE DO PATRIMÔNIO HISTÓRICO E CULTURAL DO ESTADO DO RIO GRANDE DO SUL A “LÍNGUA HUNSRIK”, DE ORIGEM GERMÂNICA |url=http://www.al.rs.gov.br/legis/M010/M0100018.asp?Hid_IdNorma=58094 |site=al.rs.gov.br}}.</ref>. L'italien et l'allemand, dont sont dérivés le hunsrückisch et le talien, ont été apportés au Brésil par les migrants germaniques et italiens qui arrivèrent vers le {{s-|XIX}}<ref>{{Lien web |langue=portugais |titre=O alemão lusitano do Sul do Brasil |url=http://www.dw-world.de/dw/article/0,,1174391,00.html |site=dw-world.de}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=Portugais |auteur1=unicamp.br |titre=Talian (VÊNETO BRASILEIRO) |url=http://www.labeurb.unicamp.br}}.</ref>.
 
==== Français ====
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[[Fichier: Hortensiamarcari29122006.jpg|vignette|redresse|[[Hortência Marcari]].]]
 
Le sport le plus populaire au Brésil est le [[football]]<ref>{{Lien web |langue=pt |titre=Futebol, o esporte mais popular do Brasil, é destaque no Via Legal :: Notícias |url=http://justica-federal.jusbrasil.com.br/noticias/74894/futebol-o-esporte-mais-popular-do-brasil-e-destaque-no-via-legal |site=Jusbrasil.com.br |consulté le=16 avril 2011}}.</ref>. Au classement mondial de la FIFA, [[Équipe du Brésil de football|l'équipe nationale]] (connue aussi comme la ''Seleção'') a été tout au long de son histoire classée parmi les meilleures équipes au monde. Le [[Football au Brésil|football brésilien]] est réputé dans le monde entier : la [[Équipe du Brésil de football|''Seleção'']] a remporté à cinq reprises la [[Coupe du monde de football]] ([[Coupe du monde de football 1958|1958]], [[Coupe du monde de football 1962|1962]], [[Coupe du monde de football 1970|1970]], [[Coupe du monde de football 1994|1994]] et [[Coupe du monde de football 2002|2002]]), soit plus que n'importe quel autre pays<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Football in Brazil |url=https://www.fifa.com/associations/association=bra/goalprogramme/index.html |série=Goal Programme |site=International Federation of Association Football |date=15 avril 2008|consulté le=6 juin 2008}}.</ref>. Le Brésil est aussi connu pour être la seule sélection à n'avoir jamais manqué aucune phase finale de Coupe du monde<ref>{{Lien web |titre=Coupe du Monde de la FIFA - les chiffres |url=http://fr.fifa.com/aboutfifa/worldcup/index.html |site=fifa.com|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>. Des [[Brésiliens]] se sont illustrés dans d'autres sports au niveau international : [[César Cielo]], [[Ricardo Prado]], [[Gustavo Borges (natation)|Gustavo Borges]], [[Ana Marcela Cunha]] à la [[Natation sportive|natation]] ; [[Maria Bueno]], [[Gustavo Kuerten]] (surnommé « Guga »), [[Beatriz Haddad Maia]], [[Marcelo Melo]] et [[Bruno Soares]] au [[tennis]] ; [[Ayrton Senna]], [[Emerson Fittipaldi]], [[Rubens Barrichello]], [[Nelson Piquet]] et [[Felipe Massa]] en [[Formule 1]] ; [[Oscar Schmidt]] et [[Hortência Marcari]] en [[basket-ball]] ; [[Torben Grael]], [[Robert Scheidt]], [[Martine Grael]] et [[Kahena Kunze]] pour la [[Nautisme (voile)|voile]] ; [[Arthur Zanetti]] et [[Rebeca Andrade]] en [[gymnastique artistique]] ; [[Éder Jofre]] et [[Acelino Freitas]] en [[boxe]] ; [[Adhemar da Silva]], [[Joaquim Cruz]], [[Maurren Maggi]], [[Thiago Braz]] et [[Alison dos Santos]] en [[athlétisme]] ; [[Rodrigo Pessoa]] en [[équitation]] ; [[Aurélio Miguel]], [[Sarah Menezes]] et [[Rogério Sampaio]] en [[judo]] ; [[Isaquias Queiroz]] en [[canoë|céiste]] ; [[Bob Burnquist]], [[Sandro Dias]] et [[Rayssa Leal]] en [[skateboard]] ; [[Falcão (futsal)|Falcão]] en [[futsal]] ; [[Gabriel Medina]] et [[Ítalo Ferreira]] en [[surf]] ; [[Sandra Pires]], [[Jackie Silva]], [[Emanuel Rego]], [[Ricardo Santos]], [[Bruno Oscar Schmidt]], [[Alison Cerutti]] en [[beach-volley]] ; [[Anderson Silva]], [[José Aldo]], [[Antônio Rodrigo Nogueira|Rodrigo Minotauro]], [[Vitor Belfort]], [[Lyoto Machida]], [[Royce Gracie]], [[Amanda Nunes]] en [[Arts martiaux mixtes|MMA]].
 
Le Brésil a organisé plusieurs grands événements sportifs. La nation a organisé et accueilli les événements suivants: [[Jeux olympiques d'été de 2016]], [[Coupe du monde de football 1950]], [[Coupe du monde de football 2014]], [[Jeux panaméricains de 1963]], [[Jeux panaméricains de 2007]], [[Championnats du monde de natation en petit bassin 1995]], [[Championnat du monde masculin de basket-ball 1954]], [[Championnat du monde masculin de basket-ball 1963]], [[Championnat du monde masculin de volley-ball 1960]], [[Championnat du monde masculin de volley-ball 1990]], [[Championnat du monde féminin de volley-ball 1994]], [[Championnats du monde de judo 1965]], [[Championnats du monde de judo 2007]], [[Championnats du monde de judo 2013]], [[Championnats du monde de beach-volley 2003]], [[Championnat du monde féminin de handball 2011]], [[Championnats du monde d'escrime 2016]], [[Championnats du monde de karaté 1998]], [[Coupe du monde de futsal de 2008]], [[Coupe du monde de beach soccer 2005]], [[Coupe du monde de beach soccer 2006]], [[Coupe du monde de beach soccer 2007]], [[Championnats du monde de slalom (canoë-kayak) 1997]], [[Championnats du monde de slalom (canoë-kayak) 2007]], [[Championnats du monde de slalom (canoë-kayak) 2018]]. De plus, le pays accueille chaque année le [[Grand Prix automobile du Brésil]] à l'Autodromo José Carlos Pace, situé à São Paulo ; un tournoi de tennis ATP 500, le [[Tournoi de tennis de Rio de Janeiro|Rio Open]] ; la [[Corrida de la Saint-Sylvestre]]; le Grande Prêmio Brasil d'équitation, à [[Hippodrome de Gávea]], et d'autres tournois<ref>[https://agenciabrasil.ebc.com.br/rio-2016/noticia/2016-08/maioria-da-imprensa-internacional-elogia-abertura-da-rio-2016 https://agenciabrasil.ebc.com.br/rio-2016/noticia/2016-08/maioria-da-imprensa-internacional-elogia-abertura-da-rio-2016]</ref>{{,}}<ref>[https://esportes.terra.com.br/infograficos/copa-1950-x-copa-2014/ Copas no Brasil]</ref>{{,}}<ref>[https://www.cbb.com.br/conquistas CBB Conquistas]</ref>{{,}}<ref>[https://www5.usp.br/uspdestaque/no-esporte-e-nas-pesquisas-brasil-e-destaque-mundial-no-judo/ No esporte e nas pesquisas, Brasil é destaque mundial no judô]</ref>.
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[[Fichier:20180610 FIFA Friendly Match Austria vs. Brazil Neymar 850 1705.jpg|vignette|redresse|[[Neymar]], considéré comme un des meilleurs joueurs du monde.]]
 
Le football est le sport le plus populaire au Brésil<ref>{{Lien web |titre=Le pays du futebol |url=http://www.routard.com/guide/bresil/2583/sports_et_loisirs.htm |site=routard.com}}.</ref>. La [[Équipe du Brésil de football|''Seleção'']] (l'équipe nationale de football du Brésil), fait partie des huit nations à avoir remporté la [[Coupe du monde de football|Coupe du monde]]<ref>{{Lien web |titre=Coupe du monde de football : le palmarès depuis 1930 |url=https://www.linternaute.com/sport/foot/coupe-du-monde-de-football-le-palmares-depuis-1930.shtml |site=linternaute.com}}.</ref> et est celle qui a gagné le plus de fois le trophée mondial (en [[Coupe du monde de football 1958|1958]], [[Coupe du monde de football 1962|1962]], [[Coupe du monde de football 1970|1970]], [[Coupe du monde de football 1994|1994]] et [[Coupe du monde de football 2002|2002]])<ref>{{Lien web |titre=Les pays ayant gagné le plus de coupe du monde |url=http://www.coupemonde.fr/classement-des-pays-ayant-gagne-le-plus-de-titres-prestigieux/ |site=coupemonde.fr}}.</ref>. Seul pays à avoir disputé toutes les phases finales de la compétition, le Brésil est par ailleurs l'unique détenteur du [[Trophée de la Coupe du monde de football|Trophée Jules Rimet]], mis en jeu à partir de 1930 et qu'il a définitivement conservé à l'issue de sa {{3e|victoire}}<ref>{{Lien web |titre=La Coupe Jules Rimet |url=http://eancora.free.fr/trophee.html |site=eancora.free.fr}}.</ref>. Le Brésil a donné au monde une multitude de joueurs mondialement reconnus, dont un grand nombre est considéré comme faisant partie des légendes de l'histoire du football<ref>{{Lien web |titre=Joueurs de légende |url=http://fr.fifa.com/classicfootball/players/countries/country=bra/index.html |site=fifa.com|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>.
 
Le plus connu d'entre tous est très certainement [[Pelé]], considéré comme une figure majeure du football et fréquemment nommé comme le meilleur joueur de tous les temps<ref>{{Lien web |titre=Pelé, meilleur footballeur de l'histoire |url=https://www.linternaute.com/sport/magazine/enquete/les-plus-grands-sportifs-de-l-histoire/1.shtml |site=linternaute.com|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Pourquoi Pelé est le plus grand footballeur de tous les temps |url=http://www.metronews.fr/sport/pourquoi-pele-est-le-plus-grand-footballeur-de-tous-les-temps/mnck!wusgXtEUbU9x2/ |site=metronews.fr}}.</ref>. Pelé est le seul footballeur à avoir été champion du monde à trois reprises, en 1958, 1962 et 1970<ref>{{Lien web |titre=Pelé : "Difficile d'énumérer les cracks" |url=http://fr.fifa.com/worldcup/news/y=2014/m=6/news=pele-difficile-d-enumerer-les-cracks-2352753.html |site=fifa.com |date=01 juin 2014|consulté le=6 novembre 2014|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>. Il possède un palmarès exceptionnel, dont la [[Coupe intercontinentale]], la [[Copa Libertadores]], le [[Major League Soccer|championnat des États-Unis]], le [[Championnat de São Paulo de football|championnat de São Paulo]] (à onze reprises)<ref>{{Lien web |titre=Palmarès de Pelé |url=https://www.lequipe.fr/Football/FootballFicheJoueur10289.html |site=lequipe.fr}}.</ref> ainsi que plusieurs récompenses individuelles, comme le prix d'athlète du siècle par le CIO<ref>{{Lien web |titre="Le Roi Pelé" : la jeunesse du génial footballeur en tournage au Brésil |url=http://culturebox.francetvinfo.fr/cinema/tournages/le-roi-pele-la-jeunesse-du-genial-footballeur-en-tournage-au-bresil-145687 |site=francetvinfo.fr |date=25 novembre 2013|consulté le=7 novembre 2014}}.</ref>, le prix du joueur du {{s-|XX}} décerné par la [[Fédération internationale de football association|FIFA]] ou encore le [[FIFA Ballon d'or 2013#FIFA Ballon d'or Prix d'honneur|ballon d'or d'honneur]], qu'il a reçu le {{date-|13 janvier 2014}}<ref>{{Lien web |titre=Pelé reçoit le Prix d'Honneur |url=http://fr.fifa.com/ballon-dor/news/y=2014/m=1/news=pele-recoit-prix-honneur-2259396.html |site=fifa.com |date=13 jan. 2014 |consulté le=7 novembre 2014|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>. Il fait partie de l'équipe mondiale du {{s-|XX}}.
 
Le Brésil a accueilli la coupe du monde deux fois<ref>{{Lien web |titre=COUPE DU MONDE 1950 BRÉSIL |url=http://coupedumonde2014.net/mondial/historique/1950-bresil.php |site=coupedumonde2014.net}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014 |url=http://fr.fifa.com/worldcup/ |site=fifa.com|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>, en [[Coupe du monde de football 1950|1950]] et en [[Coupe du monde de football 2014|2014]], devenant ainsi le seul pays d'[[Amérique du Sud]] à avoir accueilli deux coupes du monde<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le Brésil organisera la Coupe du monde de football en 2014 |url=https://www.lemonde.fr/sport/article/2007/10/30/le-bresil-organisera-la-coupe-du-monde-de-football-en-2014_972899_3242.html |site=[[Le Monde#Le Monde.fr|lemonde.fr]] |date=30 octobre 2007|consulté le=7 novembre 2014}}..</ref>. Que ce soit en 1950 ou en 2014, le Brésil a été considéré avant le début de la compétition comme étant le favori pour décrocher le titre mondial. Cependant, malgré cela, il a connu deux désillusions : en 1950 [[Match de football Brésil – Uruguay (1950)|en s'inclinant en finale contre l'Uruguay]] et en 2014 après avoir subi une défaite historique [[Match de football Brésil – Allemagne (2014)|contre l'Allemagne en demi-finale]] (1-7). Ces deux défaites ont été vécues comme des drames nationaux<ref>{{Lien web |titre=Rétro 1950 : et l'Uruguay terrassa le Brésil |url=http://www.eurosport.fr/football/coupe-du-monde/2014/coupe-du-monde-1950-la-retro-victoire-de-l-uruguay-au-bresil_sto2298839/story.shtml |site=eurosport.fr |date=26 juin 2014|consulté le=7 novembre 2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur1=Jean-François Fournel |titre=Drame national au Brésil après la déroute contre l’Allemagne |url=http://www.la-croix.com/Actualite/Sport/Drame-national-au-Bresil-apres-la-deroute-contre-l-Allemagne-2014-07-09-1176454 |site=[[La Croix|la-croix.com]] |date=9 juillet 2014|consulté le=7 novembre 2014}}.</ref>.
 
Tous les grands noms du football brésilien ont joué un rôle actif dans l'histoire du football. Beaucoup des joueurs de la ''[[Équipe du Brésil de football|Seleção]]'' ont été élevés au rang de super-stars, atteignant le statut de [[Célébrité|célébrités]] planétaires dont la notoriété dépasse largement les frontières nationales. Ainsi, des noms comme [[Pelé]], [[Garrincha]], [[Cafu]], [[Ronaldo]], [[Roberto Carlos (football)|Roberto Carlos]], [[Romário]], [[Ronaldinho]], [[Kaká]], [[Zico]], [[Rivaldo]], [[Gilberto Silva]], [[Luís Fabiano]], etc., sont, pour la plupart, connus bien au-delà du monde du football<ref>{{Lien web |titre=LES LÉGENDES DU FOOTBALL BRÉSILIEN |url=http://www.bfmtv.com/diaporama/legendes-football-bresilien-801.html |site=bfmtv.com}}.</ref>.
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=== Capoeira ===
[[Fichier:Rugendasroda.jpg|vignette|''Capoeira ou la danse de la Guerre'' par Rugendas, 1835.]]
La [[capoeira]] est un art martial afro-brésilien développé à l'époque coloniale par les esclaves africains. Au {{s-|XVI}}, les colons portugais ont séparé et mélangé différentes tribus africaines pour diminuer les risques de révoltes, ce qui a fait que plusieurs populations se sont retrouvées en contact<ref>{{Lien web |titre=La naissance de la capoeira |url=http://capoeiratarn.jimdo.com/la-capoeira/histoire/la-naissance-de-la-capoeira/ |site=capoeiratarn.jimdo.com|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>. De ce regroupement hétéroclite serait alors née la première forme de capoeira, art mélangeant habilement la danse et les techniques de combat. Les premiers capoeiristes s'entraînaient à lutter en cachant leur art martial sous l'apparence d'un jeu ; ainsi, quand les maîtres approchaient, le caractère martial était déguisé par la musique et les chants, le combat se transformant promptement en une sorte de danse en forme de jeu agile qui trompait leur méfiance et les empêchaient de voir le caractère belliqueux de la capoeira<ref>{{Lien brisé |url=http://www.capoeira-caledonia.com/Histoire |titre=Histoire - Genèse de la capoeira |site=capoeira-caledonia.com}}.</ref>. Les esclaves pouvaient ainsi s'entraîner au combat sans éveiller les soupçons des colons, lesquels pensaient qu'il ne s'agissait que d'une autre « ''brincadeira'' » d'esclave (jeu ou divertissement en portugais)<ref>{{Lien web |titre=HISTOIRE DE LA CAPOEIRA |url=http://www.artedabahia.sitew.com/La_Capoeria.C.htm#La_Capoeria.C |site=artedabahia.sitew.com|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>. La capoeira aurait été aussi conçue et pratiquée dans les « ''quilombos'' », refuges secrets d'esclaves en fuite créés dans des endroits peu accessibles dans le but d'échapper et résister à leurs tortionnaires. Le plus connu, « ''O Quilombo dos Palmares'' » a tenu plus d'un siècle et a fait l'objet de nombreux chants et son représentant le plus célèbre, [[Zumbi dos Palmares]], est une des figures de la résistance des esclaves africains<ref>{{Lien web |langue=Portugais |titre=O Quilombo dos Palmares |url=http://www.suapesquisa.com/historiadobrasil/quilombos/quilombo_dos_palmares.htm |site=suapesquisa.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Zumbi dos Palmares |url=http://macacocapoeira.free.fr/zumbi.htm |site=macacocapoeira.free.fr}}.</ref>.
 
Ce sport est reconnu comme d'une grande importance culturelle et est pratiqué dans le monde entier<ref>{{Lien web |titre=La capoeira, une philosophie du corps |url=http://www.revue-silene.com/images/30/extrait_48.pdf |site=revue-silene.com}}.</ref>.
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De plus, les équipes juniors détiennent le même taux de succès que les équipes seniors. Le {{date-|25 mars 2007}}, le classement mondial de la FIVB classe l'équipe junior féminine du Brésil au premier rang mondial du championnat du monde U20 femmes<ref>{{Lien web |titre=Volleyball - Championnats du monde U20 Femmes : présentation et palmarès |url=http://www.les-sports.info/volleyball-championnats-du-monde-u20-femmes-presentation-palmares-sup4089.html |site=les-sports.info |consulté le=01 décembre 2014}}.</ref> et l'équipe junior masculine au premier rang mondial du championnat du monde U21 hommes<ref>{{Lien web |titre=Volleyball - Championnats du monde U21 Hommes : présentation et palmarès |url=http://www.les-sports.info/volleyball-championnats-du-monde-u21-hommes-presentation-palmares-sup4088.html |site=les-sports.info |consulté le=01 décembre 2014}}.</ref>.
 
Le [[beach-volley]] est également un sport très populaire au Brésil<ref>{{Lien web |titre=Au Brésil, beach volley rime avec futebol |url=http://www.voxstadium.fr/autres/au-bresil-beach-volley-rime-futebol-20812/ |site=voxstadium.fr|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>.
 
=== Formule 1 ===
[[Fichier:Ayrton Senna 9 - Cropped.jpg|vignette|redresse|[[Ayrton Senna]].]]
Dans le domaine de la course automobile, le Brésil compte trois champions du monde de Formule 1 : Emerson Fittipaldi (1972 et 1974)<ref>{{Lien web |titre=WEC SAO PAULO – EMERSON FITTIPALDI, RETOUR EN PISTE ! |url=http://www.24h-lemans.com/fr/actualites/wec-sao-paulo-emerson-fittipaldi-retour-en-piste-_2_1_1707_17969.html |site=24h-lemans.com|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>, Nelson Piquet (1981, 1983 et 1987)<ref>{{Lien web |titre=Les 5 pilotes Brésilien qui ont marqué l'histoire de la F1 |url=https://www.tf1.fr/auto-moto/actualite/les-5-pilotes-bresilien-qui-ont-marque-l-histoire-de-la-f1-8514505.html |site=tf1.fr|brisé le = 2024-02-25}}.</ref>, et le plus célèbre : Ayrton Senna (1988, 1990 et 1991)<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur1=Jean-Luc Douin |titre=''Senna'' : un thriller sur Ayrton Senna |url=https://www.lemonde.fr/cinema/article/2011/05/24/senna-un-thriller-sur-ayrton-senna_1526640_3476.html |site=[[Le Monde|lemonde.fr]] |date=24 mai 2011}}.</ref>. Au total, le Brésil compte à son palmarès pas moins de 101 courses de Formule 1 remportées (dont le [[Grand Prix automobile d'Italie 2009|Grand Prix d'Italie]] en 2009), réparties entre 41 pour Senna<ref>{{Lien web |titre=Statistiques F1 - Ayrton Senna da Silva |url=http://www.statsf1.com/fr/ayrton-senna.aspx |site=statsf1.com}}.</ref>, 23 pour Piquet<ref>{{Lien web |titre=Statistiques F1 - Nelson Piquet Souto Maior |url=http://www.statsf1.com/fr/nelson-piquet.aspx |site=statsf1.com}}.</ref>, 14 pour Fittipaldi<ref>{{Lien web |titre=Statistiques F1 - Emerson Fittipaldi |url=http://www.statsf1.com/fr/emerson-fittipaldi.aspx |site=statsf1.com}}.</ref>, 11 pour Felipe Massa<ref>{{Lien web |titre=Statistiques F1 - Felipe Massa |url=http://www.statsf1.com/fr/felipe-massa.aspx |site=statsf1.com}}.</ref>, 11 pour Rubens Barrichello<ref>{{Lien web |titre=Statistiques F1 - Rubens Gonçalves Barrichello |url=http://www.statsf1.com/fr/rubens-barrichello.aspx |site=statsf1.com}}.</ref> et 1 pour [[José Carlos Pace]]<ref>{{Lien web |titre=Statistiques F1 - José Carlos Pace |url=http://www.statsf1.com/fr/carlos-pace.aspx |site=statsf1.com}}.</ref>.
 
En 1994, le Brésil a annoncé trois jours de deuil national après la mort du triple champion du monde Ayrton Senna, mort pendant le [[Grand Prix automobile de Saint-Marin 1994|Grand Prix de Saint-Marin 1994]]<ref>{{Lien web |titre=La mort de Senna, le drame en direct |url=http://histoiredusport.fr/mort-senna-direct-television/ |site=histoiredusport.fr}}.</ref>. Ayrton Senna est reconnu dans le monde entier comme l'une des légendes de l'histoire de la Formule 1 et un héros national<ref>{{Lien web |titre=Ayrton Senna, 20 ans après sa mort la légende reste intacte |url=http://www.france24.com/fr/20140501-ayrton-senna-vingt-ans-accident-imola-bresil-champion-monde-hommages/ |site=france24.com |date=02 mai 2014|consulté le=01 décembre 2014}}.</ref>.
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Le [[Grand Prix automobile du Brésil|Grand Prix du Brésil]] est inscrit depuis 1972 dans le calendrier de la Formule 1. Les deux circuits hôtes de la course sont le [[Autódromo Internacional Nelson Piquet|circuit de Jacarepaguá]] et celui [[Autodromo José Carlos Pace|d'Interlagos]]. Le premier, situé à Rio de Janeiro, a accueilli la course à dix reprises, mais n'existe plus<ref>{{Lien web |titre=Jacarepagua, mort d'un circuit |url=http://fr.espnf1.com/fia/motorsport/story/93365.html |site=espnf1.com |date=30 octobre 2012|consulté le=01 décembre 2014}}.</ref>. Il a été baptisé en l'honneur du pilote brésilien Nelson Piquet, triple champion du monde (1981, 1983, 1987). Le second, connu également comme l'Autodromo José Carlos Pace, tient son nom de l'ancien pilote de F1 José Carlos Pace, mort en 1977. Depuis 1990, le Grand Prix du Brésil se déroule sur le circuit d'Interlagos, à São Paulo<ref>{{Lien web |titre=compétition automobile - Les Grands Prix courus depuis la création du championnat |url=http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/comp%C3%A9tition_automobile/185955 |site=larousse.fr}}.</ref>.
 
Le Brésil possède également une écurie de Formule 1 fondée en 1975, la [[Fittipaldi Automotive]]. Les Brésiliens ont remporté six fois les [[500 miles d'Indianapolis]] : en 1989 et en 1993 grâce à Emerson Fittipaldi<ref>{{Lien web |titre=statsf1.com - Emerson Fittipaldi |url=http://www.statsf1.com/fr/emerson-fittipaldi.aspx |site=statsf1.com}}.</ref>, en 2001, 2002 et 2009 grâce à [[Hélio Castroneves]]<ref>{{Lien web |titre=500 Miles d'Indianapolis 2014 : Hunter Reay vainqueur au finish, Bourdais {{7e}}, Pagenaud 12e |url=https://www.tf1.fr/auto-moto/actualite/500-miles-d-indianapolis-2014-hunter-reay-vainqueur-au-finish-8424209.html |site=tf1.fr |date=25 mai 2014|consulté le=01 décembre 2014|brisé le = 2024-02-25}}.</ref> et en 2003 grâce à [[Gil de Ferran]]<ref>{{Lien web |titre=Ferran gagne les 500 miles d'Indianapolis |url=http://tempsreel.nouvelobs.com/sport/20030526.OBS1367/ferran-gagne-les-500-miles-d-indianapolis.html |site=nouvelobs.com |date=28 mai 2003|consulté le=01 décembre 2014}}.</ref>.
 
En ce qui concerne les courses de voitures de sport, le pilote brésilien [[Raul Boesel]] a remporté en 1987 le [[Championnat du monde des voitures de sport|Championnat du monde]]<ref>{{Lien web |titre=Statistiques F1 - Raul de Mesquita Boesel |url=http://www.statsf1.com/fr/raul-boesel.aspx |site=statsf1.com}}.</ref> et a terminé deuxième en [[24 Heures du Mans 1991|1991]] aux [[24 Heures du Mans]]<ref>{{Lien web |titre=Les temps des essais et le classement des 24H du Mans 1991 |url=http://www.les24heures.fr/index.php/1991/1200-classement-des-24-heures-du-mans-1991 |site=les24heures.fr}}.</ref>. [[Ricardo Zonta]], un autre pilote brésilien, a remporté en 1998 le [[championnat FIA GT]]<ref>{{Lien web |titre=Ricardo ZONTA - fiche |url=https://www.lequipe.fr/Formule1/Formule1FichePilote580.html |site=lequipe.fr}}.</ref>.
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