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La population brésilienne se caractérise par une importante diversité ethnique et culturelle : selon l'[[Institut brésilien de géographie et de statistiques]] (IBGE), il y a au Brésil 47,7 % de Blancs, 43,1 % de Métis, 7,6 % de Noirs et environ 2 % d'Asiatiques et d'Amérindiens. Un grand nombre de [[Brésiliens]] ont des ancêtres issus de pays européens, principalement du [[Portugal]], puis d'[[Italie]]<ref>{{Lien web |langue=pt |titre=Encontro analisa imigração italiana em MG |url=http://www.italiaoggi.com.br/migrazioni/noticias/migra_20061020a.htm |site=italiaoggi.com.br}}.</ref>, d'[[Allemagne]]<ref>{{Lien brisé |titre=Les Allemands et leur migration rapide vers le Brésil |url=http://www.nopanda.com/allemands-migration-s563388.htm |site=nopanda.com}}.</ref> ou d'[[Espagne]]. La majorité des Brésiliens noirs, quant à eux, sont originaires d'[[Afrique subsaharienne]], principalement d'[[Angola]]<ref name="revistapesquisa.fapesp.br">{{Lien web |langue=pt |titre=A África nos genes do povo brasileiro |url=http://revistapesquisa.fapesp.br/2007/04/01/a-africa-nos-genes-do-povo-brasileiro/}}.</ref>. À l'instar de ses voisins, le Brésil est un pays à majorité chrétienne (89 %). Avec {{nobr|123 millions}} de fidèles, il s'agit de la deuxième nation [[christianisme|chrétienne]] du monde (derrière les [[États-Unis]], dont la majorité de la population est [[protestantisme|protestante]]) et de la première nation [[catholicisme|catholique]].
 
Riche en ressources naturelles, le Brésil a été identifié comme étant une nouvelle puissance pétrolière<ref>{{Lien brisé |titre=Le Brésil, nouvelle puissance pétrolière |url=http://energie.sia-partners.com/20090807/le-bresil-nouvelle-puissance-petroliere-2/ |site=energie.sia-partners.com}}.</ref>. D'immenses gisements pétroliers pré-salifères ont été découverts dans les bassins de Santos et de Campos, au large de [[Rio de Janeiro]]. Les réserves récupérables n'ont cessé d'être réestiméesrevues à la hausse : en 2013, elles sont évaluées à {{nobr|106 milliards}} de barils selon l'[[Agence internationale de l'énergie|AIE]]<ref>{{Lien web |titre=Le Brésil, futur poids lourd pétrolier de la planète |url=https://www.lesechos.fr/13/11/2013/LesEchos/21562-113-ECH_le-bresil--futur-poids-lourd-petrolier-de-la-planete.htm |site=lesechos.fr}}.</ref>, « soit plus de réserves découvertes au Brésil que dans n'importe quel autre pays » souligne l'AIE.
 
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== Étymologie ==
 
{{Article détaillé|Brésil (bois)}}
 
[[Fichier:Brazilwoodriobotanicgarden.jpg|vignette|redresse|[[Pernambouc (arbre)|Bois de Pernambouc]] (''pau-brasil'') au [[jardin botanique de Rio de Janeiro]].]]
 
Les racines [[Étymologie|étymologiques]] du termenom « brésil »Brésil remontent au Moyen Âge. Le [[Nom (grammaire)#Noms propres et noms communs|nom commun]] « brésil est» désigne, à partir du {{s-|XII}}, le nom donné à certainesdes espèces exotiques de bois qui, séchées et pulvérisées, donnent une matière [[Plante tinctoriale|tinctoriale]] rouge<ref>{{Lien web|auteur1=Inès Villela-Petit|titre=Palette et nuancier : les rouges des teinturiers et des peintres|url=http://expositions.bnf.fr/rouge/arret/05.htm|site=expositions.bnf.fr|consulté le=23 mai 2020}}</ref>.
 
Le terme « brésil » est mentionné à plusieurs reprises dans la correspondance de Christophe Colomb avec les Rois Catholiques. Une première fois pour se plaindre d'un trafic de bois rouge qui serait organisé par [[Alonso de Ojeda|Ojeda]] et qui échapperait à son contrôle<ref>{{Ouvrage|auteur1=Christophe Colomb|titre=La découverte de l'Amérique. II. Relations de voyage et autres récits 1494-1505|lieu=Paris|éditeur=La Découverte|année=19912002|passage=Fragment d'une lettre aux Rois (10 septembre 1499), page 246}}</ref>, et une deuxième fois pour désigner un port sur l'île d'Hispaniola<ref>{{Ouvrage|auteur1=Christophe Colomb|titre=La découverte de l'Amérique. II. Relations de voyage et autres récits 1494-1505|lieu=Paris|éditeur=La Découverte|année=2002|passage=page 360}}</ref>.
 
En 1500, le [[Navigateur (marine)|navigateur]] [[Royaume de Portugal|portugais]] [[Pedro Álvares Cabral]] découvre le Brésil et, pensant avoir découvert une [[île]], le nomme « Ilha de Vera Cruz ». Cette terre se révélant faire partie d'un [[continent]] (l'[[Amérique du Sud]]), elle est plus tard baptisée « Terra de Santa Cruz », qui signifie « Terre de la Sainte Croix ». La théorie la plus communément admise est que le mot « Brésil » tire son origine du [[brésil (bois)|bois de Brésil]] ou [[pernambouc (arbre)|pernambouc]], très apprécié dès le [[Moyen Âge]] pour ses [[Plante tinctoriale|propriétés tinctoriales]], dont les [[Portugais (peuple)|Portugais]] reconnurent la présence en quantité lors de leur première exploration du pays<ref>{{Ouvrage |auteur1=Antoine-Augustin Bruzen de La Martinière |titre=Le grand dictionnaire geographique et critique |éditeur= |année=1730 |passage=458 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=jpF5eh1OqbAC&pg=PA458}}.</ref>.
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=== Période précoloniale ===
Certains des premiers restes humains trouvés dans les Amériques, comme [[Luzia]], ont été trouvés dans la région de [[Pedro Leopoldo]] (Minas Gerais) et fournissent des preuves d'habitation humaine remontant à au moins {{Nombre|11000|ans}}. La plus ancienne poterie jamais découverte dans l'hémisphère occidental a été découverte dans le bassin amazonien du Brésil et est datée au radiocarbone d'il y a {{Nombre|8000|ans}} ({{Nombre|6000}} {{avjc}}). La poterie a été trouvée près de Santarém et prouve que la région a soutenu une culture préhistorique complexe. Les premières preuves d'établissement humain sur la côte atlantique commencent entre ~ {{Nombre|8700}} et {{Nombre|7000|ans}} AP<ref name="Ferraz202307">{{Article|langue=en|auteurs=Tiago Ferraz, Ximena Suarez Villagran, Kathrin Nägele|et al.=oui|titre=Genomic history of coastal societies from eastern South America|traduction titre=Histoire génomique des sociétés côtières de l'est de l'Amérique du Sud|périodique=Nature Ecology & Evolution|volume=7|passage=1315–1330|jour=31|mois=07|année=2023|doi=10.1038/s41559-023-02114-9|lire en ligne=https://www.nature.com/articles/s41559-023-02114-9|issn = 2397-334X }}.</ref>.
 
La [[culture Marajoara]] s'est épanouie à [[Marajó]] dans le delta de l'Amazone de {{Nombre|400|à=1400}} après J.C., développant une poterie sophistiquée, une stratification sociale, de grandes populations, la construction de monticules et des formations sociales complexes telles que les chefferies.
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De retour au Portugal, Pierre envahit le Portugal depuis les Açores avec une armée de partisans et déclare la [[Guerre civile portugaise|guerre]] aux troupes de [[Michel Ier (roi de Portugal)|Miguel]]. Le {{date-|24 juillet 1833}}, Pierre et ses armées entrent dans Lisbonne et chassent Miguel du trône.
 
Après le départ de son père, {{souverain2|Pierre II (empereur du Brésil)}} devient à cinq ans seulement le nouvel [[Liste des souverains du Brésil|empereur du Brésil]] (bien qu'il ne puisse prendre officiellement ses fonctions qu'à sa majorité.). Avant de quitter le Brésil, {{souverain2|Pierre Ier (empereur du Brésil)}} avait laissé à son messager une lettre dans laquelle il écrivait : « Vous avez ici mon acte d’[[abdication]], je retourne en [[Europe]] et je laisse un pays que j’ai beaucoup aimé et que j’aime toujours. »<ref name="Macaulay252" group="O" />{{,}}<ref group="O">{{harvsp|Sousa|1972|id=3|p=114}}.</ref>
 
=== Régence (1831-1840) ===
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Le {{date-|4|octobre|1930}}, [[Getúlio Vargas]] devient président après un [[coup d'État]]. En 1942, à la suite d'attaques par des sous-marins allemands, le pays s'engage dans la [[Seconde Guerre mondiale]] aux côtés des Alliés ({{cf.}} la [[Déclaration des Nations unies]]). Au lendemain de la guerre, en 1945, Vargas doit démissionner.
 
Le Brésil connaît alors une vingtaine d'années de relative [[démocratie]] pendant sa deuxième république, et le pays ne décolle pas encore économiquement. Cependant, la nouvelle capitale du pays, [[Brasilia|Brasília]], est construite en moins de trois ans et les institutions fédérales, qui ne parvenaient pas à se décider entre les deux grandes métropoles de Rio de Janeiro et São Paulo, s'y installent en 1960. C'est le début de l'ère de conquête du territoire par les grands chantiers, mais il s'enfonce progressivement dans les problèmes politiques intérieurs et de conflits d'intérêts entre les régions, les grands propriétaires et surtout avec les forces de sécurité intérieure et l'armée pas encore fidélisées au régime républicain, dans un pays où les inégalités sociales sont encore exacerbées. Le contexte politique et sécuritaire (également troublé dans les pays voisins) et la corruption intérieure finiront par mettre en péril la stabilité des institutions.
 
=== Dictature militaire (1964-1985) ===
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En 1985, [[Tancredo Neves]] fut élu à la présidence, mais décéda avant son entrée en fonction. C'est alors le vice-président [[José Sarney]] qui devint président. La démocratie s'installa dans un contexte économique et financier difficile. Le Congrès national établit une [[Constitution brésilienne de 1988|nouvelle constitution]] adoptée le {{date-|5 octobre 1988}}.
 
Le {{date-|27|octobre|2002}}, l'ancien syndicaliste [[Luiz Inácio Lula da Silva]] remporta l'élection présidentielle. Il fut réélu le {{date-|28|octobre|2006}}. Il est le premier président du Brésil issu du [[Parti des travailleurs (Brésil)|Parti des travailleurs]]. Le pays sort du marasme économique, accède au statut de puissant pays émergent, grâce au développement accordé à la classe moyenne qui soutient massivement les réformes démocratiques du président, et la création d'un grand marché intérieur qui attire les capitaux étrangers et les industries d'exportation à la suite du retour de la confiance des banques et la stabilisation de la monnaie du pays. En réussissant en {{date-|septembre 2010}} la [[Histoire des bourses de valeurs#Les nouveauxNouveaux géants boursiers russes et chinois|plus grande augmentation de capital de l'histoire]], le géant pétrolier [[Petrobras]] devient le symbole de cette forte croissance.
 
De 2003 à 2010, près de {{nobr|20 millions}} de Brésiliens (sur une population de {{nobr|190 millions}}) sont sortis de la pauvreté<ref name=":0">{{Article |titre=Bourse et favelas plébiscitent « Lula » |périodique=Le Monde diplomatique |date=01 septembre 2010|lire en ligne=https://www.monde-diplomatique.fr/2010/09/ROCHA/19651 |consulté le=25 novembre 2017}}.</ref>. La malnutrition infantile a régressé de 46 %<ref name=":0" />.
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==== Faune et flore ====
{{Article détaillé|Faune et flore du Brésil|Liste des oiseaux du Brésil}}
[[Fichier:Jaguar_(Panthera_onca_palustris)_female_Piquiri_River_2.JPG|vignette|redresse|[[Jaguar]] ([[Forêt amazonienne]]).]]
 
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[[Fichier:MHN09.jpg|vignette|Vue de la ''Real Academia de Artilharia, Fortificação e Desenho'' (Académie royale d’artillerie, de fortification et de conception), la première institution de l'enseignement supérieur au Brésil, créé en 1792.]]
 
Dans l'[[enseignement supérieur]], il y a actuellement environ {{nombre|2400 facultés}} et 200 [[Université|universités]] au Brésil. Selon les données du ministère, ce nombre est en progression<ref>{{Lien web |langue=pt |titre=Faculdades reconhecidas pelo MEC |url=http://www.seruniversitario.com.br}}.</ref>. La formation universitaire se divise en : ''graduação'' (''licenciatura et bacharelado'') et ''pós-graduação'' ([[Master universitaire|master]], [[doctorat]], cours de spécialisation, de perfectionnement et dextensão universitária''). Les cours de ''graduação'' sont ouverts aux [[Étudiant|étudiants]] ayant conclu l'[[enseignement secondaire]] (''ensino médio'') et ayant été admis au concours d'entrée à l'[[université]] (''vestibular''). Les cours de ''pós-graduação'' sont ouverts aux [[Étudiant|étudiants]] possédant une [[Licence universitaire|licence]] ou un [[Baccalauréat universitaire|baccalauréat]] (''bacharelado''). L'année universitaire comprend au moins deux cents jours de travail effectif en dehors de la période réservée aux examens. Les institutions publiques sont tenues d'offrir des cours de ''graduação'' le soir dans les mêmes conditions de qualité et d’exigences que ceux dispensés pendant la journée. L'enseignement supérieur relève de l'autorité du pouvoir fédéral<ref>{{Lien web |titre=L'enseignement au BésilBrésil |url=http://bresil2000.free.fr/Enseignement.htm#_ftn1 |site=free.fr |consulté le=23 octobre 2014}}.</ref>.
 
L'[[enseignement supérieur]] offre des options de spécialisations dans les différentes carrières académiques. Selon l'école, les étudiants peuvent améliorer leur formation universitaire avec des cours de [[Troisième cycle universitaire|troisième cycle]] pour les élèves diplômés du baccalauréat (''stricto sensu'' ou ''lato sensu'')<ref>{{Lien web |langue=pt |titre=Educação |url=http://www.brasil.gov.br/sobre/educacao/sistema-educacional-brasileiro |série=Sistema educacional brasileiro |consulté le=11 juin 2008|éditeur=Página oficial do Governo do Brasil}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |format=pdf |titre=Sector Study for Education in Brazil |url=http://www.jica.go.jp/activities/schemes/finance_co/approach/pdf/brazil.pdf |site=jica.go.jp |consulté le=10 juin 2008|éditeur=Japan Bank for International Cooperation |année=2005}}.</ref>. Toute personne le désirant peut fréquenter un établissement d'enseignement supérieur, à condition d'avoir le niveau requis<ref>{{Lien brisé |url=http://www.educabrasil.com.br/eb/dic/dicionario.asp?id=173 |titre=Sistema Educacional Brasileiro |consulté le=13 décembre 2009|langue=pt |trabalho=Dicionário Interativo da Educação Brasileira}}.</ref>. L'étudiant doit également montrer qu'il ne souffre d'aucun handicap, qu'il soit mental, physique, visuel ou auditif<ref>{{Lien brisé |url=http://www.educacaopublica.rj.gov.br/discutindo/discutindo.php?cod_per=7 |titre=Discutindo |consulté le=13 décembre 2009|langue=pt |trabalho=Secretaria de Estado da Educação do Rio de Janeiro}}.</ref>. Pour pouvoir refuser l'entrée d'un étudiant, le handicap doit être lourd (suffisamment pour l'empêcher d'étudier en altérant ses capacités intellectuelles {{incise
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[[Fichier:Lnls.jpg|vignette|Laboratoire national de [[rayonnement synchrotron]] à [[Campinas]], [[État de São Paulo|São Paulo]], le seul doté d'un [[accélérateur de particules]] en Amérique latine<ref>{{Lien web |langue=pt |auteur1=UOL |titre=Brasil vai ganhar seu segundo acelerador de partículas de grandes proporções |url=http://noticias.uol.com.br/ultnot/cienciaesaude/ultnot/2009/01/13/brasil-vai-ganhar-seu-segundo-acelerador-de-particulas-de-grandes-proporcoes.jhtm |série=UOL.com.br |date=13 janvier 2009|consulté le=9 décembre 2011}}.</ref>.]]
 
Depuis le {{quands-|Aujourd'huiXXI}}, la situation s'est inversée puisque le Brésil a développé le [[Programme spatial brésilien|programme spatial]] le plus avancé de toute l'[[Amérique latine]]. Alors qu'elle était, jusqu'à la décennie 2000, encore sous-équipée dans le domaine, l'[[Amérique latine]] est devenue un des nouveaux terrains de jeu commerciaux pour tous les constructeurs de [[Satellite d'observation de la Terre|satellites d'observation]] du monde entier<ref>{{Lien web |titre=Satellites espions : course à l'armement en Amérique Latine |url=http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20140327trib000822233/satellites-espions-les-pays-d-amerique-latine-veulent-s-equiper.html |site=latribune.fr |date=27 mars 2014|consulté le=24 octobre 2014}}.</ref>. Bien que ce soit le [[Chili]] qui a été le précurseur dans le domaine (en lançant le programme SSOT, un programme de nouvelle génération beaucoup plus performant que ceux qui existaient auparavant dans la région<ref>{{Lien web |titre=Observation de la Terre de haute résolution pour le Chili |url=http://www.space-airbusds.com/fr/programme-r8d/ssot-observation-de-la-terre-de-haute-resolution-pour-le-chili.html |site=space-airbusds.com |consulté le=24 octobre 2014}}.</ref>), le Brésil et le [[Mexique]], les deux géants du continent, n'ont pas tardé à suivre la dynamique. Le Brésil a ainsi déclaré vouloir faire l'acquisition de deux [[Satellite artificiel|satellites]] optiques (programme Carponis) et un satellite radar (Lessonia).
 
Le programme spatial brésilien possède d'importantes capacités dans le lancement et la production de satellites<ref>{{Lien web |titre=Brazil&nbsp;— The Space Program |url=http://www.country-data.com/cgi-bin/query/r-1826.html |série=Country data |mois=avril |année=1997 |consulté le=24 mai 2008}}.</ref>. Le {{date-|14 octobre 1997}}, l'agence spatiale brésilienne a signé un accord avec la [[National Aeronautics and Space Administration|NASA]] pour la livraison d'une importante quantité de pièces depuis la [[Station spatiale internationale]]<ref>{{Lien web |titre=Clipping |url=http://md-m09.sid.inpe.br/col/sid.inpe.br/md-m09%4080/2009/08.04.14.23/doc/clipping1.html |série=Instituto Nacional de Pesquisas Espaciais |consulté le=26 mars 2010}}.</ref>. Le {{date-|30 mars 2006}}, le colonel [[Marcos Pontes]] a été sélectionné pour être le premier [[astronaute]] brésilien : à bord du [[Soyouz (véhicule spatial)|Soyouz]], il est ainsi devenu le premier brésilien, le premier [[Portugais|lusophone]] et le troisième latino-américain en orbite autour de notre planète<ref>{{Lien web |titre=Do cosmonauta ao taikonauta, dezenas de nacionalidades no espaço |url=http://noticias.terra.com.br/ciencia/brasilnoespaco/interna/0,,OI939969-EI6412,00.html |site=noticias.terra.com.br |consulté le=18 novembre 2008|éditeur=Terra}}.</ref>.
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[[Fichier:Port Santos.jpg|vignette|gauche|Port de Santos]]
 
Avec un réseau routier s'étendant sur {{nombre|1,8|million}} de kilomètres, dont {{unité|215000|km}} de routes revêtues, les routes sont les principales voies de transport de passagers et de cargaison. Le pays compte environ {{unité|14000|km}} d'autoroutes, dont {{unité|5000|km}} dans le seul État de São Paulo. Il est actuellement possible de voyager de Rio Grande, à l'extrême sud du pays, à BrasiliaBrasília ({{unité|2580|km}}) ou Casimiro de Abreu, dans l'État de Rio de Janeiro ({{unité|2045|km}}), uniquement sur des autoroutes divisées<ref> [https://anuariodotransporte.cnt.org.br/2018/# Anuário CNT do transporte 2018] </ref>.
 
Les premiers investissements dans l'infrastructure routière ont eu lieu dans les années 1920, sous la présidence de [[Washington Luís Pereira de Sousa|Washington Luís]], et se sont poursuivis sous [[Getúlio Vargas]] et [[Eurico Gaspar Dutra|Gaspar Dutra]]<ref>{{Article |langue=Portugais |prénom1=Luiz Andrei |nom1=Gonçalves Pereira |titre=O PROCESSO DE PLANEJAMENTO E DESENVOLVIMENTO DO TRANSPORTE RODOVIÁRIO NO BRASIL |périodique=Caminhos de Geografia |jour=20 |mois=décembre |année=2011 |lire en ligne=http://www.seer.ufu.br/index.php/caminhosdegeografia/article/view/16414/9175}}.</ref>. Le [[Président de la république fédérative du Brésil|président]] [[Juscelino Kubitschek]] (1956-1961), qui est à l'origine de la fondation de [[Brasilia|Brasília]], la capitale, est responsable de l’installation de grands [[Constructeur automobile|constructeurs automobiles]] dans le pays ([[Volkswagen]], [[Ford]] et [[General Motors]] se sont implantés au Brésil au cours de son mandat). À partir des années 1990, le pays a reçu d'importants investissements étrangers sur son territoire pour permettre l'installation d'autres grands constructeurs, tels que [[Fiat]], [[Iveco]], [[Renault]], [[Peugeot]], [[Citroën]], [[Honda]], [[Mitsubishi]], [[Mercedes-Benz]], [[BMW]], [[Hyundai]], [[Toyota]], {{nobr| etc.}}<ref> Sydney Alberto Latini; "A Implantação da Indústria Automobilística no Brasil" ;Editora Alaúde 2007 {{ISBN|978-85-98497-55-6}}.</ref>. Le Brésil détient à présent la septième plus importante industrie automobile du monde en termes de production<ref>{{Lien web |format=PDF |titre=Automotive industry in Brazil and the world |url=http://oica.net/wp-content/uploads/all-vehicles.pdf |site=oica.net |consulté le=14 mai 2010|langue=en |éditeur=International Organization of Motor Vehicle Manufacturers}}.</ref>.
 
Il y a environ {{nombre|4000 aéroports}} et aérodromes de toutes tailles au Brésil : parmi ce chiffre, on compte {{nombre|2500 aéroports}} (comprenant 721 pistes d'atterrissage au total), ce qui fait du Brésil le deuxième pays au monde avec le plus d'aéroports, derrière les [[États-Unis]]<ref name="CIA The World Factbook - Transportation">{{Lien web |titre=Brazil |url=https://www.cia.gov/the-world-factbook/countries/brazil |site=cia.gov |consulté le=18 août 2010|éditeur=[[Agência Central de Inteligência]]}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Ociosidade atinge 70% dos principais aeroportos |url=http://g1.globo.com/Noticias/Brasil/0,,MUL86760-5598,00.html |site=g1.globo.com |date=12 août 2007|consulté le=14 mai 2010|éditeur=Globo}}.</ref>. L'[[aéroport international de São Paulo/Guarulhos]], situé dans la [[région métropolitaine de São Paulo]], est le plus grand, le plus important et le plus fréquenté du Brésil avec près de {{nobr|20 millions}} de passagers annuels. L'importante fréquentation de l'aéroport São Paulo-Guarulhos s'explique par sa position géographique avantageuse, ainsi que par le fait qu'il s'agit du lieu ou transite la majorité du trafic commercial national. En effet, le São Paulo-Guarulhos permet de relier São Paulo à pratiquement toutes les grandes villes du monde<ref name="Palhares2012x">{{Ouvrage |langue=en |auteur1=Guilherme Lohmann Palhares |titre=Tourism in Brazil |sous-titre=Environment, Management and Segments |lieu=Milton park, abingdon, Oxon/New York |éditeur=[[Routledge]] |année=2012 |pages totales=210 |passage=48 |isbn=978-0-415-67432-4 |lire en ligne=https://books.google.com/books?id=O91SVF9nH8gC&pg=PA48}}.</ref>. Outre le São Paulo-Guarulhos, le Brésil dispose de 34 aéroports internationaux et {{nombre|2464 aéroports}} régionaux<ref>{{Lien brisé |url=http://www.infraero.gov.br/aero.php |titre=INFRAERO - Aeroportos Brasileiros |consulté le=24 octobre 2014}}.</ref>.
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[[Fichier:SAO 09 2008 Fiat Siena TetraFuel 2 views v1.jpg|vignette|redresse|[[Fiat Siena]] Tétrafuel brésilienne alimentée au gaz naturel.]]
 
Le secteur [[Énergie|énergétique]] du Brésil est dominé par le [[pétrole]] (45,3 % de la production d'[[énergie primaire]] et 40,4 % de la consommation d'[[énergie primaire]] du pays en 2011) et la [[Biomasse (énergie)|biomasse]] (31,5 % de la production et 28,9 % de la consommation), originalité du Brésil qui a été pionnier dans les [[Biocarburant|agrocarburants]], en particulier à base de [[canne à sucre]] ; l'[[Énergie hydroélectrique|hydroélectricité]] couvre 13,6 % de la consommation<ref name="IEA2013">{{en}} [https://www.iea.org/data-and-statistics/data-tools/energy-statistics-data-browser?country=BRAZIL&fuel=Energy%20supply&indicator=ElecGenByFuel Données 2011 sur le Brésil], sur le site [[Agence internationale de l'énergie|IEA]] consulté le {{date-|10 novembre 2013}}.</ref> ; le Brésil était le {{9e|producteur}} mondial d'[[électricité]] en 2011, dont il était également le {{3e|importateur}} mondial et le {{2e|producteur}} mondial d'[[Hydroélectricité au Brésil|hydroélectricité]] en 2011; les [[Énergie hydroélectrique|centrales hydroélectriques]] produisaient 80,6 % de l'[[électricité]] du pays en 2011 ({{2e|rang}} parmi les {{nobr|10 principaux}} producteurs mondiaux). Il était également en 2011 le {{8e|producteur}} et {{7e|exportateur}} mondial de [[Produit pétrolier|produits pétroliers]]<ref name="KWIEA">{{en}} {{pdf}} International Energy Agency (IEA) - [[Agence internationale de l'énergie]] [http://www.iea.org/publications/freepublications/publication/KeyWorld2013_FINAL_WEB.pdf Key World Energy Statistics 2013], consulté le {{date-|10 octobre 2013}}.</ref>.
 
La consommation d'[[énergie primaire]] du Brésil : {{unité|1.37|tep/habitant}} en 2011 est nettement inférieure à la moyenne mondiale : {{unité|1.88|tep/hab}}., mais légèrement au-dessus de celle de l'[[Amérique latine]] : {{unité|1.28|tep/hab}}<ref name="KWIEA" />.
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[[Fichier:Aerial_view_of_the_Statue_of_Christ_the_Redeemer.jpg|vignette|redresse|[[Statue du Christ Rédempteur]], [[Rio de Janeiro]].]]
{{Article détaillé|Religion au Brésil}}D'après le recensement de l'année [[2010]] par l'[[Institut brésilien de géographie et de statistiques]], la répartition religieuse de la population est la suivante<ref name="ibge2010">{{pt}} [ftp://ftp.ibge.gov.br/Censos/Censo_Demografico_2010/Caracteristicas_Gerais_Religiao_Deficiencia/tab1_4.pdf ''População residente, por grandes grupos de religião, segundo a situação do domicílio e os grupos de idade'']</ref> :
{| class="wikitable centre"
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Le Brésil est un pays [[Laïcité|laïc]], l'Église est officiellement séparée de l'[[État]] et la [[Constitution brésilienne de 1988|Constitution]] prévoit la [[Liberté de religion|liberté religieuse]]<ref>{{Lien brisé |url=https://jus.com.br/artigos/8519/brasil-estado-laico-e-a-inconstitucionalidade-da-existencia-de-simbolos-religiosos-em-predios-publicos |titre=Brasil: Estado laico e a inconstitucionalidade da existência de símbolos religiosos em prédios públicos |consulté le=11 février 2022|publicado=Jus Navigandi}}.</ref>. Malgré la baisse du nombre de [[Catholicisme|catholiques]] (de 73,6 % en 2000<ref>{{Lien web |format=PDF |titre=Resultados do Censo 2000 |url=http://www.ibge.gov.br/home/estatistica/populacao/censo2000/populacao/religiao_Censo2000.pdf |site=ibge.gov.br |consulté le=21 septembre 2013|éditeur=IBGE <!--|contribution=Tabela 1.3.1 – População residente, por sexo e situação do domicílio, segundo a religião-->}}.</ref> à 64,6 % en 2010<ref>{{Lien web |format=PDF |titre=Resultados do Censo 2010 - Tabela 1.4.1 – População residente, por situação do domicílio e sexo, segundo os grupos de religião |url=ftp://ftp.ibge.gov.br/Censos/Censo_Demografico_2010/Caracteristicas_Gerais_Religiao_Deficiencia/tab1_4.pdf |année=2010 |consulté le=21 septembre 2013|éditeur=IBGE}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien brisé |url=http://www.secom.gov.br/sobre-a-secom/acoes-e-programas/comunicacao-publica/clipping/junho-2012/clippingsecom-midia-30-de-junho-de-2012/at_download/file |titre=Pela primeira vez, número de católicos cai |date=30 juin 2012|site=secom.gov.br |consulté le=21 septembre 2013|editor Secom |pagina=6}}.</ref>), la [[Catholicisme|religion catholique]] demeure la plus importante du pays. Si le catholicisme est en baisse, la religion chrétienne dans son ensemble demeure stable puisque la baisse du nombre de catholiques est nuancée par la hausse croissante du nombre de [[Protestantisme|protestants]] [[Évangélisme|évangéliques]]<ref>{{Lien web |titre=Brésil : le succès des églises évangéliques face à l'église catholique |url=http://videos.tf1.fr/jt-we/2013/bresil-le-succes-des-eglises-evangeliques-face-a-l-eglise-catholique-8156248.html |site=tf1.fr |date=20 juillet 2013|consulté le=19 octobre 2014}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=L'expansion des Évangéliques |url=http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/12/23/01016-20111223ARTFIG00485-l-expansion-des-evangeliques.php?pagination=2 |site=lefigaro.fr |date=23 décembre 2011|consulté le=19 octobre 2014}}.</ref>. Le recensement de [[2010]] stipule que la plus forte proportion de [[Catholicisme|catholiques]] se trouve dans l'État de [[Piauí]] (85,1 %) et la plus faible dans l'[[État de Rio de Janeiro]] (45,8 %.) À l'inverse, l'[[États du Brésil|État]] qui compte le plus grand nombre de [[Protestantisme|protestants]] [[Évangélisme|évangéliques]] est [[Rondônia]] (33 %) et celui qui en compte le moins est [[Piauí]] (9,7 %)<ref name="ibge_religiao">{{Lien web |titre=Censo 2010 - Número de católicos cai e aumenta o de evangélicos, espíritas e sem religião |url=http://www.ibge.gov.br/home/presidencia/noticias/noticia_visualiza.php?id_noticia=2170&id_pagina=1 |site=ibge.gov.br |consulté le=21 septembre 2013|éditeur=IBGE}}.</ref>.
 
D'après le dernier [[Recensement de la population|recensement]] de [[2010]], 64,6 % de la population est [[Catholicisme|catholique]], 22,2 % est [[Protestantisme|protestante]], 2,7 % est d'une autre confession [[Christianisme|chrétienne]], 2 % est [[Spiritisme|spirite]] et 0,4 % est d'une confession non-chrétienne (incluant l'[[Islam]], le [[judaïsme]], le [[bouddhisme]], les religions [[Peuples indigènes du Brésil|amérindiennes]] ou encore les religions [[AfroReligion afro-Brésiliensbrésilienne|religions afro-brésiliennes]], etc.). Enfin, 8 % se déclare [[Irréligion|sans religion]]<ref>{{Lien web |format=PDF |titre=Censo |url=http://www.ibge.gov.br/home/presidencia/noticias/imprensa/ppts/00000009352506122012255229285110.pdf |site=ibge.gov.br |année=2010 |consulté le=21 septembre 2013|éditeur=IBGE}}.</ref>. Après les [[États-Unis]], le Brésil est le [[Christianisme par pays|pays]] avec la plus grande population de chrétiens du monde<ref>{{en}} [http://www.pewforum.org/Christian/Global-Christianity-worlds-christian-population.aspx Global Christianity]</ref>. C'est également le pays catholique le plus peuplé (les habitants des États-Unis étant majoritairement protestants).
 
La [[Convention baptiste brésilienne]] a été officiellement fondée en [[1907]]<ref>{{Ouvrage |langue=en |auteur1=Robert E. Johnson |titre=A Global Introduction to Baptist Churches |éditeur=[[Cambridge University Press]] |année=2010 |passage=289 |isbn=}}</ref>. En 2015, elle comptait {{nombre|8392|églises}} et {{nombre|1618 663|membres}}<ref>Baptist World Alliance, [https://www.bwanet.org/about-us2/stats Statistics], bwanet.org, États-Unis, consulté le {{date-|23 juillet 2018}}</ref>.
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