« Potsdam » : différence entre les versions

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| nom = Potsdam
| autres noms =
| image = 2018-08-10 DE Potsdam, viewHavel, fromPotsdamer NikolaikircheStadtschloss, 05-15Charlottenhof 05609390 img06(49952695592).jpg
| blason = DEU Potsdam COA.svg
| drapeau = Flag of Potsdam.svg
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| arr = Potsdam ([[Liste des villes-arrondissements d'Allemagne|ville-arrondissement]])
| codecomm = 12 0 54 000
| superficie = 187188.3724
| population = 180334185750
| population notes = <ref>Page Wikipedia en Allemand.</ref>
| année_pop = 31/12/20192022
| altitude = 35
| indicatiftel = (0)331
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| weblabel = www.potsdam.de
| mandat maire =
| maire = Jann{{lien|lang=de|Mike JakobsSchubert}} ([[Parti social-démocrate d'Allemagne|SPD]])
| partis = une coalition du SPD, CDU et les verts
|légende=Panorama sur le [[château de Potsdam]] depuis l'autre rive de la [[Havel]] ; à l'arrière-plan, l'[[Église Saint-Nicolas de Potsdam|église Saint-Nicolas]].}}
}}
[[Fichier:Potsdam Logo.svg|vignette|Logo de la ville de Potsdam]]
'''Potsdam''' ({{MSAPI|/ˈpɔt͡sdam/}}{{prononciation|De-Potsdam.ogg}}) est unela [[Listecapitale deset villes d'Allemagne|ville d'Allemagne]],la capitaleplus peuplée du [[Land (Allemagne)|Landland]] de [[Brandebourg]] situéeavec près183.154 dehabitants (31 décembre 2021). Située sur la [[BerlinHavel]], auPotsdam est bordlimitrophe de la rivière [[HavelBerlin]]. Elleau sud-ouest et compte aujourd'huiparmi environles {{unité|180000|habitants}},villes etprospères estde doncson laagglomération, villequi lacompte plusenviron peuplée4,7 dumillions [[Brandebourg]]d'habitants.
 
La ville est connue comme ancienne ville de résidence des [[Liste des monarques de Prusse|rois de Prusse]], avec de nombreux châteaux et parcs et un important centre-ville bourgeois. Ces paysages culturels constituent depuis 1990 le plus grand ensemble de sites allemands classés au [[patrimoine mondial]] de l'[[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture|UNESCO]].
 
Les [[studios de Babelsberg]], fondés dans le quartier de [[Babelsberg]] en 1912, comptent aujourd'hui parmi les centres de production cinématographique et télévisuelle les plus modernes d'Allemagne et d'Europe. À ce titre, Potsdam est membre du [[réseau des villes créatives UNESCO]] depuis 2019.
 
Depuis le milieu du {{19e}} siècle, Potsdam est aussi un centre scientifique européen. Il regroupe aujourd'hui trois universités publiques et plus de trente instituts de recherche.
Le quartier de [[Babelsberg]] possède de nombreux [[palais]] dont certains sont inscrits au [[patrimoine mondial]] de l'[[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture|Unesco]].
 
== Histoire ==
[[Fichier:German 10 Mark 1993 Potsdam Silver Coin (processed).jpg|vignette|Monnaie d'argent commémorative de 10 Mark 1993 "1000 ans de Potsdam". Médailleur [[Erich Ott]]]]
{| class="wikitable" style="margin:left; margin-right: 10px;"
|'''Appartenances historiques'''
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== Géographie ==
Potsdam se trouve au sud-ouest de Berlin. Le point le plus haut de Potsdam est Ravensberg avec {{unité|114.2|mètres}}. Le point le plus bas est situé à {{unité|29|mètres}}. La superficie de Potsdam est composée à 75 % d'espaces verts, d'étendues d'eau et de terrains agricoles, le restant étant des terrains construits.
{{article détaillé|Saarmunder Endmoränenbogen}}
 
Dans l'ensemble, on trouve environ vingt plans d'eau à Potsdam. Dans le centre urbain, on trouve par exemple : le [[lac de Templin]], le {{Lien|fr=Heiliger See|lang=en|trad=Heiliger See|texte=Heiliger See}}, l'{{Lien|fr=Aradosee|lang=de|trad=Aradosee|texte=Aradosee}}, le {{Lien|fr=Tiefer See|lang=en|trad=Tiefer See|texte=Tiefer See}} et le [[Griebnitzsee]]. À l'extérieur de la ville, on trouve notamment le [[Sacrower See]], le {{Lien|fr=Lehnitzsee|lang=de|trad=Lehnitzsee|texte=Lehnitzsee}}, le {{Lien|fr=Groß Glienicker See|lang=en|trad=Groß Glienicker See|texte=Groß Glienicker See}} et le {{Lien|fr=Weißer See (Potsdam)|lang=en|trad=Weißer See (Potsdam)|texte=Weißer See}}. Beaucoup de ces lacs sont reliés par la [[Havel]].
 
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== La cité interdite ou le contre-espionnage soviétique à Potsdam ==
[[Ivan Serov]], premier directeur général du [[KGB]] (1954-1958), du [[GRU (RussieUnion soviétique)|GRU]] (1958-1962) et général du [[NKVD]], fonde après la guerre le quartier général de l'administration du contre-espionnage à Potsdam (UKR), pour garantir la sécurité et la fiabilité des membres des forces armées soviétiques. C'est une centrale d'espionnage et de contre-espionnage<ref>{{Ouvrage|auteur1=La Découverte Poche|titre=Essais {{n°|397}}|éditeur=EPub|année=2013|mois=novembre|pages totales=844|isbn=978-2-7071-7856-5|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=KYbwAQAAQBAJ&printsec=frontcover}}.</ref> qui s'occupe de toutes les affaires concernant les agents occidentaux soupçonnés d'espionner les installations soviétiques<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Jean Delmas|auteur2=Jean Kessler|auteur3=[[Claude d'Abzac-Epezy]]|auteur4=Cyril Buffet|titre=Renseignement et propagande pendant la guerre froide, 1947-1953|sous-titre=[actes d'un colloque international, 5-7 février 1998]|lieu=Bruxelles/Paris|éditeur=[[Éditions Complexe|Editions Complexe]]|année=1999|pages totales=319 titre chapitre= Rrenseignements et propagande en Allemagne occupée : guerre froide à Berlin 1945-49|passage=289|isbn=2-87027-735-0|isbn2=9782870277355|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=iDH9eSSpl7IC&pg=PA289&dq=contre-espionnage+sovi%C3%A9tique+Potsdam|consulté le=21 avril 2016}}.</ref>.
 
La zone entre le ''Neuer Garten'' et le ''Pfingstberg'' a la réputation d'être une « ville interdite », une ville dans la ville ; on l'appelle « ''das Militärstädtchen Nr. 7'' » (La petite ville militaire {{n°|7}}). En 1945, il y a plus de {{unité|1000 villas}} et immeubles que les troupes d’occupation soviétiques ont confisqués en Allemagne, notamment dans la « petite ville du KGB » à Potsdam<ref>{{article|langue=de|auteur=Janna Haase|titre=Potsdam Gesammelte Erinnerungen ans "KGB-Städtchen"|sous-titre=Vor 15 Jahren zogen die russischen Truppen aus Potsdam ab – Hannes Wittenberg sicherte ihre Spuren. |périodique= Der Tagesspiegel jour=13|mois=9|année=2009|lire en ligne= http://www.tagesspiegel.de/berlin/brandenburgi/potsdam-gesammelte-erinnerungen-ans-kgb-staedtchen/1598912.html|consulté le=22 avril 2016}}.</ref>.
 
Aujourd'hui le quartier de Nauen est à nouveau un quartier chic de la capitale régionale. Il paraît presque normal de voir des pavillons et des villas le long des parcs alors qu'ilavant yla a vingt ans encoreRéunification une promenade n'était même pas envisageable dans ce secteur. Il y avait douze tours de guet et une palissade en bois, des gardes qui surveillaient jour et nuit le secteur soviétique. À partir de 1970, un mur en béton de {{unité|2|m}} de haut entoure la zone avec du barbelé. Trois cent cinquante soldats du {{10e|bataillon}} de garde appartenant au [[KGB]] surveillent la zone<ref>{{article|langue=de|auteur=Axel Flemming|titre=Verbotene Stadt Zutritt wieder erlaubt|sous-titre=Fast 50 Jahre lebten sowjetische Offiziere im "KGB-Städtchen" in Potsdam|périodique= Deutschlandradiokultur|jour=12|mois=8|année=2014|lire en ligne=http://www.deutschlandradiokultur.de/verbotene-stadt-zutritt-wieder-erlaubt.1001.de.html?dram:article_id=294351 |consulté le = 20 avril 2016}}.</ref>.
 
Le mémorial dans la ''Leistikowstraße'' au {{n°|7}} a été installé dans l'ancienne prison de détention préventive et de garde de vue de la cité fermée soviétique. Depuis 2007, une exposition permanente informe les visiteurs sur le quartier barricadé, le contre-espionnage et le destin des prisonniers<ref>{{article|langue=de|auteur=Katrin Bischoff|titre= Historisches KGB-Areal in Potsdam: Die Verbotene Stadt|périodique=Berliner Zeitung|jour=9|mois=5|année=2014|lire en ligne= http://www.berliner-zeitung.de/berlin/historisches-kgb-areal-in-potsdam-die-verbotene-stadt-3190926 |consulté le =21 avril 2016}}.</ref>. La ville militaire {{n°|7}} était une ville autosuffisante avec chauffage, polyclinique, magasins, hôtel, clubs d’officiers et appartements. Seuls les enfants devaient quitter le microcosme russe pour se rendre à l’école. Cent cinquante officiers avec leurs familles et {{unité|350 soldats}} vivaient dans cette petite bourgade militaire. Les derniers sont partis en 1994, donc bien après la réunification de l’Allemagne. C'est la {{3e|direction}} du KGB qui était chargée du contre-espionnage militaire, mais elle recrutait aussi des officiers du GRU et de la sécurité interne du renseignement extérieur du KGB, la section « K » de la Première Direction principale pour les organismes à l’étranger comme en Allemagne. Le quartier général était logé dans un ex-internat pour filles Kaiserin-Augusta-Stift. L'immeuble voisin servait aux interrogatoires pour le contre-espionnage et la maison d’àd'à-côté Leistikowstraße 1, ex-siège de l'organisation protestante d'aide aux femmes de l'Empire, devint la maison d'arrêt pour les détentions provisoires.
 
Depuis le {{date-|15 août 2014}}, un sentier historique nommé « ''Ville des services secrets soviétiques'' » de {{unité|2.5|km}} de long informe avec des panneaux et des applications sur les téléphones portables sur le passé de ville du KGB {{n°|7}} (« ''Geschichtspfad Sowjetische Geheimdienststadt ''»).
 
== Un vaste plan de réhabilitation ==
Un plan ambitieux d'assainissement et de réhabilitation de grande envergure est lancé en octobre 1990 par la société ''Sanierungsträger Potsdam - Gesellschaft der behutsamen Stadterneuerung GmbH''<ref>{{lien web|url=https://www.potsdam.de/content/sanierungstraeger-potsdam-gmbh-0|langue=de|titre=Sanierungsträger Potsdam|site= Site officiel de la ville de Potsdam|année=2016}}</ref> afin de redonner à la ville l'aspect qu'elle avait avant les destructions des bombardements de 1945 et la période communiste de l'ancienne [[République démocratique allemande|RDA]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Cédric Gottfried|auteur2=Vincent Coëffé|responsabilité2=Directeur|champ libre=Mémoire de master 2|titre=Valeurs, acteurs, facteurs : traitement de l'héritage architectural et urbain du socialisme en ex-RDA|éditeur=Université d'Angers UFR ITBS|année=2011|pages totales=201|isbn=|présentation en ligne=https://www.academia.edu/3816176/Valeurs_acteurs_facteurs_traitement_de_lhéritage_architectural_et_urbain_du_socialisme_en_ex-RDA|consulté le=15 avril 2016}}.</ref> où le manque de moyens a fait tomber en ruines bâtiments historiques et maisons privées<ref>{{article|auteur1=Janet Schayan|jour=18|mois=6|année=2015|périodique=Deutschland.de|titre=24 années en Allemagne| sous-titre=Votre lien avec l'Allemagne|lire en ligne=https://www.deutschland.de/fr/topic/vie-moderne/societe-integration/25-annees-allemandes|consulté le=15 avril 2016}}.</ref>. Potsdam était une capitale royale à vocation résidentielle. Le bâti d'avant-guerre témoignait de ce passé prestigieux. Le plan de réhabilitation des années 1990 est indépendant du plan de sauvegarde et d'entretien des parcs et châteaux de [[Berlin]]-[[Brandebourg]] géré par une institution publique composée de plusieurs collectivités territoriales ''« Stiftung preußische Schlösser und Gärten Berlin-Brandenburg »'' créée en 1995 par la fusion des organismes de l'[[Allemagne de l'Ouest]] et de l'[[République démocratique allemande|Allemagne de l'Est]]. Depuis 2006, la société d'assainissement est devenue le ''« Konzernverbund proPotsdam GmbH »'' composé à 90 % de l'ancienne société et à 10 % la ''Brandenburgische Sparkasse'' (Caisse d'épargne du Brandebourg).
 
Le projet<ref>{{site officiel|url=https://www.potsdam.de/content/sanierungstraeger-potsdam-gmbh-0|titre=Site de la ville de Potsdam}} (2016)</ref> s'est essentiellement concentré sur {{unité|30,3 hectares}} du centre-ville englobant le Vieux et Nouveau Marché, le ''Plantage'', la [[place d'Armes]] et le jardin de plaisance<ref>{{Ouvrage|titre=Guide du voyageur a Berlin Potsdam et aux environs|éditeur=Th. Grieben|année=1850|pages totales=207|passage=171-207|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=cgw9aCJoVaMC&pg=PA177&dq=rue+de+brandebourg+potsdam|consulté le=17 avril 2016}}.</ref> où se trouvait le château royal. En dehors de cette aire privilégiée, la réhabilitation du quartier hollandais et des rues des deux extensions baroques sont très symboliques pour l'image touristique et commerciale de la nouvelle capitale [[brandebourg]]eoise.
[[Fichier:Potsdam-Stadtkanal-08-VII-2007.jpg|thumbvignette|Canal refaitrénové de Potsdam, rempli d'eau pour des compétitions de canoë en 2007.]]
Cela implique la destruction de bâtiments de l'époque communiste, la réorganisation des routes d'après le modèle historique entre le ''Lange Brücke'' (terminé en 2009) et la rue Friedrich-Ebert, la reconstruction de façades ou parties extérieures de certains bâtiments-phares de l'histoire de la ville qui avaient disparu ou étaient très endommagés comme le château abritant aujourd'hui le [[Landtag en Allemagne|parlement régional]] de [[Brandebourg]], l'hôtel de ville, l'[[Église Saint-Nicolas de Potsdam|église Saint-Nicolas]], le palais ''Barbareni'' ou le ''Brocksches Palais''. Plus globalement, le plan de rénovation inclut le ravalement et la restauration des monuments existants, mais aussi des façades des maisons bourgeoises de style baroque. Il est également décidé de refaire l'ancien canal par tronçons. Le premier tronçon dans la ''Yorkstraße'' est achevé bien qu'il n'y ait pas d'eau pour l'instant. Il est aménagé avec des arbres et des bancs pour rappeler le cachet des villes hollandaises.
 
Certaines parties du projet global sont remises en cause par la population et les partis de gauche pour des raisons diverses : c'est le cas de la reconstruction de la symbolique [[Église de la garnison de Potsdam|église de la garnison]]<ref>{{article|périodique=Tagesspiegel Potsdamer neueste Nachrichten|jour=12|mois=02|année=2016|auteur1=Henri Kramer |titre=Debatte um Wiederaufbau der Potsdamer Garnisonkirche : Rückzug zum Turm|langue=de|consulté le =15 avril 2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{article|langue=de|titre=Streit um Garnisonkirche in Potsdam|sous-titre=Ein Fall von Kirchturmpolitik|auteur1=Markus Szchiek|périodique=TAZ|jour=19|mois=1|année=2016}}.</ref> qui est irrémédiablement associée par certains à la [[journée de Potsdam]] et au passé impérialiste et militariste de la [[Prusse]]. À l'inverse, la destruction de l'hôtel Mercure<ref>{{article|langue=de|auteur1=Jan Thomsen|périodique=Berliner Zeitung|titre= Hotel Mercure Potsdam Mercure-Chef prüft Klage gegen die Stadt Potsdam|jour=27|mois=1|année=2016|consulté le=15 avril 2016}}.</ref>, ancien Interhotel Potsdam, vestige de la période communiste, est controversée car il n'est peut-être pas non plus très sain de vouloir effacer systématiquement les traces architecturales de l'ancienne [[République démocratique allemande|RDA]]. La même polémique tourne autour de la [[Haute école spécialisée]] (''Fachhochschule'')<ref>{{article|auteur1=Holger Catenhusen|langue=de|titre=Fachhochschule Potsdam : Weg oder nicht weg?|jour=13|mois=7|année=2015|périodique= Tagesspiegel Potsdamer Neueste Nachrichten|consulté le=15 avril 2016}}.</ref> qui, dans son état objectivement délabré exigeant une rénovation urgente, est proposée à la démolition en 2017 pour y mettre des zones résidentielles<ref>{{article|langue=de|auteur=Robin Avram|périodique=Radio Berlin-Brandebourg RBB| titre=Vieux, moche et pourtant irremplaçable|jour=17|mois=10|année=2014|lire en ligne=http://www.rbb-online.de/politik/beitrag/2014/10/FH-Potsdam-Streit-Umzug-Foerdergeld.html|consulté le=15 avril 2016}}.</ref> en plein centre historique<ref>{{article|langue=de|jour=23|mois=9|année=2015|titre=Architekturstreit in Potsdam|sous-titre=Waschbeton gegen Barockfassade|auteur1=Vanja Budde|périodique=Deutschlandradio Kultur|lire en ligne=http://www.deutschlandradiokultur.de/architekturstreit-in-potsdam-waschbeton-gegen-barockfassade.976.de.html?dram:article_id=331967|consulté le= 15 avril 2016}}.</ref>. En démolissant l'établissement d'enseignement supérieur, les deux rues anciennes<ref>{{article|langue=de|auteur1=Volker Oelschläger|titre=Land schafft Platz für die Schwertfegerstraße|jour=29|mois=5|année=2014|périodique=Journal Märkische Allgemeine|lire en ligne=http://www.maz-online.de/Lokales/Potsdam/Land-schafft-Platz-fuer-die-Schwertfegerstrasse|consulté le=15 avril 2016}}.</ref> ''Schwertfegerstraße'' et ''Kaiserstraße'' seraient rétablies.
 
Parce qu'il fallait faire un choix, certains quartiers de la vieille ville détruits pendant la [[Seconde Guerre mondiale]] ne feront pas partie du projet de reconstruction à l'identique, en particulier la zone entre la rivière [[Havel]] et le canal, à l'est de l'hôtel de ville. La ville de Potsdam est en perpétuel chantier aujourd'hui encore, mais l'avancement des travaux en plein centre débouche sur un nouveau cachet urbain très uniforme, d'une esthétique majoritairement [[baroque]]. Depuis 1990, les retombées économiques et financières de ce vaste plan de réhabilitation sont nombreuses ; l'attractivité du nouveau centre de la nouvelle capitale régionale proche de la capitale fédérale incite et encourage les investisseurs privés tout comme les propriétaires individuels à se lancer dans des projets immobiliers ou des travaux d'assainissement qui redonnent aux immeubles, pavillons et villas une plus-value évidente. Par ailleurs, en raison du passé de Potsdam en tant que ville-garnison de grande importance, il y avait aussi de nombreux bâtiments militaires comme les casernes abandonnées, entre autres par l'[[Armée rouge]]<ref>{{article|auteur1=Wohnmal.info|langue=de|périodique=Stadtarchitektur|jour=11|mois=10|année=2014|titre=Klingelhöffers Meisterstück: Die Rote Kaserne zu Potsdam|lire en ligne=http://www.wohnmal.info/stadt-architektur/klingelhoeffers-meisterstueck-die-rote-kaserne-zu-potsdam/|consulté le=15 avril 2016}}.</ref>. Dans le même élan de réhabilitation globale de la ville, ces anciennes casernes et leurs terrains aux alentours sont en cours de reconversion en ministère (Ministère des infrastructures et de l'aménagement du territoire dans la caserne Semper-Talis<ref>{{article|langue=de|auteur institutionnel= Potsdam Museum|périodique=Forum der Kunst und Geschichte |titre= Chronique de l'évolution architecturale du site| année=2016|lire en ligne=http://www.mil.brandenburg.de/media_fast/4055/Geschichte_MIL_Infotafeln_140731.pdf|format =pdf|consulté le= 15 avril 2016}}.</ref>), en parcs (Bornstedter Feld) ou en bâtiments administratifs (des bureaux dans la caserne [[Paul von Hindenburg|Hindenburg]]) ou résidentiels (dans l'ancienne Rote Kaserne ou la Caserne Potsdam-Krampnitz<ref>{{lien web|langue=de|titre=Entwicklungsmaßnahme Krampnitz|url=https://www.potsdam.de/entwicklungsmassnahme-krampnitz|site= Site de la ville de Potsdam|année=2016}}.</ref>{{,}}<ref>{{article|auteur1=Magali F. Fouquet|titre=Une journée à la caserne de Krampnitz|jour=20|mois=8|année=2013|périodique=Good Morning Berlin|sous-titre=Secret-Insolite-Pratique|lire en ligne=http://www.goodmorningberlin.com/une-journee-a-la-caserne/|consulté le=15 avril 2016}}.</ref>).
 
== Culture ==
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** le château du [[Cecilienhof]] où s'est tenue, en [[1945]], la [[conférence de Potsdam]],
** le [[Palais de Marbre de Potsdam|Palais de Marbre]] ''(Marmorpalais)'', transformé en musée de l'[[Bundeswehr|Armée fédérale]] ;
* dans le centre-ville de Potsdam : le [[quartier hollandais (Potsdam)|quartier hollandais]] conçu par [[Johan Bouman]], la place du Vieux Marché avec l'[[église Saint-Nicolas de Potsdam|église Saint-Nicolas]] (''Nikolaikirche'') et le [[StadtschlossChâteau de Potsdam|Château de la ville (''Stadtschloss'')]] de l'architecte von Knobelsdorff reconstruit en 2014 et siège actuel du [[Landtag en Allemagne|Landtag]] de [[Brandebourg]] (endommagé par les bombardements de la [[Seconde Guerre mondiale]], il avait été rasé par le régime est-allemand dans les années 1960) ; l'église Saint-Pierre et Saint-Paul ; la [[porte de Nauen]] (''Nauener Tor'') ; la [[Noacksches Haus]] et la [[Brandenburger Straße]] ;
* les [[studios de Babelsberg|studios de film de Babelsberg]] ([[Universum Film AG|UFA]]) situés à [[Babelsberg|Potsdam-Babelsberg]], universellement réputés ; le [[Musée du film de Potsdam|musée du film]] ;
* [[Museum Fluxus Plus]], musée d'[[art moderne]] et [[Art contemporain|contemporain]] ;
Ligne 171 ⟶ 174 :
Image:Potsdam Alexandrowka 02-14 img2.jpg|[[Maison de campagne royale de Potsdam|Une des maisons d’Alexandrowka ou colonie russe]]
Image:Potsdam Alexandrowka 02-14 img4.jpg|[[Église Saint-Alexandre-Nevsky de Potsdam|Église orthodoxe Alexander Newski]]
Image:Hunting_Lodge_Glienicke_2.jpg|[[Glienicke|ChâteauPavillon de chasse de Glienicke]]
</gallery>
 
{{article détaillé|Quartier hollandais (Potsdam){{!}}Quartier hollandais|Église française de Potsdam{{!}}Église française|Johan Bouman{{!}}Architecte Johan Bouman|StadtschlossChâteau de Potsdam|Palais de Sanssouci|Brandenburger Straße}}
 
==== Patrimoine mondial de l'Humanité : châteaux et parcs de Potsdam-Berlin ====
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* le critère {{numéro|1}} met en avant le caractère éclectique et évolutif du patrimoine étudié. Ce faisant, la diversité des chefs d'œuvre ne doit pas engendrer une impression de désunion ou de cohabitation maladroite. L'ensemble architectural et paysager de Potsdam est effectivement harmonieux dans sa diversité.
* le critère {{numéro|2}} se réfère surtout aux influences multiples internationales qui fusionnent ou s'imprègnent les unes avec les autres à des degrés divers. Potsdam correspond très naturellement à ce critère en raison des modèles différents qu'ont eus les [[Liste des souverains de Brandebourg|souverains brandebourgeois]] et les [[Liste des rois de Prusse|rois de Prusse]] avec un spectre culturel très large allant des [[Provinces-Unies]] à l'[[Italie]] en passant par la [[France]]. Le Potsdam du [[Architecture baroque|baroque]] et des [[Siècle des Lumières|Lumières]] illustre l'ouverture aux autres cultures, l'accueil des réfugiés et la cohabitation des religions et des langues. Tout étant à créer, la ville sut adopter et s'approprier les compétences et l'esprit de tout ce qui était en vogue.
* le critère {{numéro|4}} repose sur l'interaction qui doit être visible entre le bâti et le pouvoir monarchique qui injecte son objectif esthétique et son programme politique dans la pierre. Il a été retenu pour Potsdam uniquement pour les châteaux et leurs parcs respectifs pour une raison évidente vu le nombre peu comparable de châteaux et palais qu'on y trouve. En toute logique, le centre historique élargi aurait dû y appartenir puisqu'il reflète les différentes phases d'évolution de la ville de la bourgade provinciale à une capitale royale où, plus qu'ailleurs, souverain et soldats cohabitent au plus près. Or, les bombardements du {{date-|14 avril 1945}} ont détruit le [[StadtschlossChâteau de Potsdam|Stadtschlosschâteau]] et une partie de la vieille ville.
 
{{multiple image
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* le parc Glienicke à Berlin ;
* la colline de Böttcherberg avec la Loggia Alexandra à Berlin ;
* le pavillon de chasse de Glienicke. ;
* Le [[telegrafenberg]].
 
=== Sport ===
Ligne 278 ⟶ 282 :
* [[Friedrich Wilhelm von Bissing]] (1873-1956), égyptologue né à Potsdam
* [[Wilhelm von Gayl]] (1879-1945), homme politique allemand, ministre du Reich à l'Intérieur, mort à Potsdam
* [[Hardy von François]] (1879-1951), acteur, né à Potsdam ;
* [[Eitel-Frédéric de Prusse]] (1883-1942), prince de la [[Maison de Hohenzollern]], né et mort à Potsdam
* [[Auguste-Guillaume de Prusse]] (1887-1949), prince de la [[Maison de Hohenzollern]], SA Brigadeführer (1931), SA Gruppenführer (1934) et SA Obergruppenführer (1943), né à Potsdam
Ligne 283 ⟶ 288 :
* [[Gillis Grafström]] (1893-1938), patineur artistique suédois, mort à Potsdam
* [[Elisabeth von Schleicher]] (1893-1934), épouse du chancelier allemand [[Kurt von Schleicher]], morte à Potsdam
* [[Maria Wiedmaier]] (1896-1977), résistante communiste contre le nazisme, morte à Groß Glienicke
* [[Hasso von Manteuffel]] (1897-1978), général et politicien allemand, né à Potsdam
* [[Harald Poelchau]] (1903-1972), pasteur protestant et aumônier de prison, né à Potsdam
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Atelier de Nicolas de Largillière, portrait de Voltaire, détail (musée Carnavalet) -002.jpg|[[Voltaire]]
</gallery>
{{message galerie}}
 
== Honneurs ==
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=== Liens externes ===
* {{Site officielLiens}}
 
 
{{Palette|Arrondissements de Brandebourg}}
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