« Helicobacter pylori » : différence entre les versions

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{{Taxobox début | bactérie | ''Helicobacter pylori'' | Helicobacter pylori2.jpg| [[Bactérie]] ''Helicobacter pylori'' }}
 
{{Taxobox | division | Proteobacteria }}
{{Taxobox début | bactérie | ''Helicobacter pylori'' | Helicobacter pylori2.jpg| [[Bactérie]] ''Helicobacter pylori'' |classification=LPSN}}
{{Taxobox | division | ProteobacteriaPseudomonadota }}
{{Taxobox | classe | Epsilonproteobacteria }}
{{Taxobox | ordre | Campylobacterales }}
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'''''Helicobacter pylori''''' est une [[bactérie]] qui infecte la [[muqueuse]] gastrique. Sa structure externe est [[Hélicoïde|hélicoïdale]] (d'où son nom « ''Helicobacter'' »). Elle est munie de flagelles.
Quelque 80 % des [[ulcère]]s gastro-duodénaux sont causés par des infections de ''Helicobacter pylori''<ref name="Zhang2005"> {{article
| issn = 1007-9327
| volume = 11
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| date = 14 février 2005
| url = http://www.wjgnet.com/1007-9327/full/v11/i6/791.htm
}}.</ref>, même si, chez beaucoup d'humains infectés, la maladie reste asymptomatique. Elle favorise de multiples maladies si elle reste dans l'estomac trop d'années.
 
''Helicobacter pylori'' est une bactérie très commune (trouvée chez 50 % des humains)<ref>{{article| langue= en| auteur=Hooi JKY, Lai WY, Ng WK, Suen MMY, Underwood FE, Tanyingoh D et al.| titre=Global Prevalence of Helicobacter pylori Infection: Systematic Review and Meta-Analysis. | journal=Gastroenterology | année= 2017 | volume= 153 | numéro= 2 | pages= 420-429 | pmid=28456631 | doi=10.1053/j.gastro.2017.04.022 | type=Sistematic Review and Meta-Analysis }} .</ref>. Elle vit exclusivement dans l'estomac humain et est la seule bactérie connue pouvant survivre dans un environnement aussi [[acide]]. Son enveloppe hélicoïdale pourrait l'aider à se ''visser'' dans le [[mucus]] de la paroi stomacale afin de la coloniser et d'y persister.
 
Cette bactérie est à l'origine notamment des ulcères gastro-duodénaux ou des [[gastrite|gastrites]] chroniques atrophiques.
 
== Histoire ==
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[[Image:Helicobacter pylori diagram.png|thumb|right|250px|''Helicobacter pylori''.]]
 
En [[1875]], des scientifiques allemands découvrirentdécouvrent une bactérie hélicoïdale dans des [[estomac]]s humains. Celle-ci ne pouvant être cultivée, les recherches la concernant furent finalement abandonnées<ref name=Blaser_2005>{{Article |langue=en | auteur= Martin J. Blaser |titre= An endangered species in the stomach | périodique = Scientific American | volume = 292 | numéro= 2 | pages= 38–45 | date= February 2005 | pmid= 15715390 | doi= 10.1038/scientificamerican0205-38 | bibcode= 2005SciAm.292b..38B }}.</ref>.
 
=== Une découverte accidentelle ===
Cette bactérie futest redécouverte accidentellement en [[1982]] par deux chercheurs australiens, [[J. Robin Warren]] (pathologiste) et [[Barry J. Marshall]] (gastroentérologue), qui isolaient et cultivaient des organismes à partir d'estomacs humains. Dans leur publication originelle, Warren et Marshall soutinrentsoutiennent que la plupart des ulcères stomacaux et gastriques étaientsont causés par une infection de cette bactérie, et non par le stress ou la nourriture épicée, comme on le pensait auparavant. Cette découverte leur valutvaut le [[prix Nobel de physiologie ou médecine]] [[2005]].
 
La communauté médicale mitmet du temps avant de reconnaître le rôle de cette bactérie dans les ulcères gastriques, pensant qu'aucune bactérie ne pouvait survivre bien longtemps dans l'environnement [[acide]] de l'estomac. Après que des études complémentaires eurentont été réalisées, dont celle durant laquelle Marshall ingurgita un tube à essai de ''H. pylori'', contracta une gastrite (il n'eut pas la patience d'attendre le développement d'un ulcère) et se soigna avec des antibiotiques (satisfaisant de ce fait trois des quatre [[postulats de Koch|postulats]] de [[Robert Koch]]), la communauté médicale commençacommence à changer d'avis{{référence nécessaire}}. En 1994, les ''{{Lang|en|[[National Institutes of Health]]}}'' publièrentpublient un texte soutenant que la plupart des ulcères gastriques récurrents étaient causés par ''H. pylori'', et recommandaientrecommandent que des antibiotiques soient inclus dans le traitement<ref name=Atwood>{{Article |langue=en |lire en ligne=http://www.csicop.org/si/show/bacteria_ulcers_and_ostracism_h._pylori_and_the_making_of_a_myth/ |titre=Bacteria, Ulcers, and Ostracism? ''H.&nbsp;pylori'' and the making of a myth |périodique=Skeptical Inquirer |volume=26 |numéro=8 |date=novembre-décembre 2004 |auteur=Kimbal C. Atwood IV|consulté le=11 janvier 2024}}.</ref>.
 
Avant que soit reconnu le rôle de cette bactérie, les ulcères stomacaux étaient habituellement soignés par des médicaments qui neutralisaient l'acidité stomacale, ou diminuaient sa production. Bien que cette technique donnât de bons résultats, les ulcères réapparaissaient très souvent. Un médicament classiquement utilisé était le [[subsalicylate de bismuth]]. Il fonctionnait assez bien, mais fut finalement abandonné, son mécanisme d'action étant inconnu et le [[bismuth]] étant un métal toxique. Il semble maintenant plausible que le sel de bismuth fonctionne comme un toxique tuant les bactéries ([[antibiotique]]){{référence nécessaire}}. La plupart des ulcères sont maintenant efficacement traités par des antibiotiques ciblant ''H. pylori''.
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Alors que ''H. pylori'' reste la seule [[espèce]] connue capable de coloniser l'estomac humain, d'autres espèces de ''Helicobacter'' ont été identifiées chez d'autres [[mammifère]]s, ainsi que chez certains [[oiseau]]x.
 
Une autre équipe de chercheurs a montré qu'''Helicobacter pylori'' était déjà présente dans l'estomac d'environ la moitié des [[Homo sapiens]] il y a [[70e à 51e millénaires avant le présent|{{nombre|58000|ans}}]] dans la souche africaine, avant les grandes migrations des êtres humains vers l'Asie et l'Europe. Ces chercheurs ont en effet observé que la diversité génétique de ''H. pylori'' diminue lorsque l'on s'éloigne de l'Afrique de l'est, de la même façon que dans la lignée humaine, et que la bactérie semble avoir migré en dehors de l'Afrique vers -58 000<ref name="LBM et al."> {{en}} Linz B, Balloux F, Moodley Y et Als. [http://www.nature.com/nature/journal/v445/n7130/abs/nature05562.html ''An African origin for the intimate association between humans and Helicobacter pylori''], Nature, 2007; 445:915-918 doi:10.1038/nature05562.</ref>.
Selon cette même étude, publiée dans lela journalrevue ''Nature'' en 2007, les chercheurs ont utilisé une technique appelée ''multilocus sequence typing'' afin d’amplifier puis de séquencer 7sept gènes de ménage de la bactérie (càd un gène dont l'expression n'est pas régulée car il assure des fonctions indispensables à la cellule<ref>https://www.academie-medecine.fr/le-dictionnaire/index.php?q=g%C3%A8ne%20de%20m%C3%A9nage</ref>). Ils utilisèrent {{nobr|769 souches}} isolées issues de {{nobr|51 groupes}} géographiques, ethniques et linguistiques différents. Ils mirent en évidence que les populations génétiques de ''H. pylori'' sont assez spécifiques de continents. Ce phénomène permet de retracer l’histoire des migrations humaines. Par exemple, la souche amérindienne est proche des souches asiatiques, ce qui s’explique par une ascendance asiatique des premiers amérindiens, qui arrivèrent en Amérique il y a {{nombre|12000|ans}} en passant par le détroit de Béring, en Alaska. L’homme et ''H. pylori'' ont évolué ensemble depuis {{nombre|150000|ans}}<ref name="LBM et al." />.
 
== Taxonomie ==
=== Étymologie ===
L’épithète spécifique ''pylori'' vient du nom latin ''pylorus'', qui désigne l’orifice inférieur de l'estomac, le pylore, et vient lui-même du nom grec ''pylôros'', gardien de l'ouverture, du pylore<ref name=LPSNHelpyl>{{lien web |langue=en |titre=Species Helicobacter pylori |site=LPSN |url=https://lpsn.dsmz.de/species/helicobacter-pylori |date=7 février 2023}}.</ref>.
 
== Structure de la bactérie ==
[[Fichier:Urease-1E9Z.jpg|vignette|right|[[Uréase]].]]
''H. pylori'' est une bactérie [[Gram négatif]] de forme hélicoïdale, d'environ trois micromètres de long et d'environ 0,5 micromètre de diamètre. Elle porte quatre à six flagelles<ref>{{lien brisé|consulté le=2013-03-30|url=http://www.pathologyatlas.ro/Helicobacter%20pylori.html|titre=Helicobacter pylori<!-- Titre généré automatiquement -->}}</ref>. Elle est dite ''[[Organisme microaérophile|microaérophile]]'', c'est-à-dire qu'elle nécessite un apport d'oxygène, mais dans des proportions inférieures à celles trouvées dans l'atmosphère. Enfin, signalons encore qu'elle peut produire son énergie par [[méthanogenèse]] à partir d'[[hydrogène]].
 
Grâce à sa forme hélicoïdale et à ses [[flagelle]]s, la bactérie se glisse à travers le mucus et parfois les muqueuses de l'estomac en s'ancrant aux cellules [[épithélium|épithéliales]] grâce à des [[adhésine]]s (protéines fixatrices). Elle sécrète alors une [[enzyme]] appelée « [[uréase]] » qui transforme l'urée en [[ammoniaque]] et en [[dioxyde de carbone]]. Cette ammoniaque va partiellement neutraliser l'acidité gastrique (qui sert à prédigérer les aliments, tout en tuant la plupart des bactéries). Malheureusement, lL'ammoniac est toxique pour les cellules épithéliales, et va, de concert avec d'autres produits sécrétés par ''H. pylori'' ([[protéase]]s, [[catalase]]s, [[phospholipase]]s, etc.) endommager la surface des cellules épithéliales, enclenchant de ce fait le processus de formation d'ulcères.
 
Des études récentes montrent que certaines souches de cette bactérie posséderaient un mécanisme particulier d'injection d'agents [[inflammation|inflammatoires]] dans les cellules stomacales. Pour s'accrocher sur la paroi stomacale, elles perturbent aussi le cycle naturel du fer dans l'épithélium<ref>Tan S, J Noto, J Romero-Gallo, R Peek, Jr., and M Amieva (2011), ''Helicobacter pylori perturbs iron trafficking in the epithelium to grow on the cell surface''. PLoS Pathog 7: e1002050</ref>.
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== Épidémiologie ==
Environ deux tiers de la population mondiale est infectée par cette bactérie. Le taux d'infection varie d'un pays à l'autre : environ 25 % dans les pays occidentaux avec d'importantes disparités. Aux [[États-Unis]], les personnes atteintes sont essentiellement des personnes âgées (plus de 50 % de personnes contaminées au-delà de 60 ans, contre environ 20 % chez les moins de 40 ans), ainsi que les personnes les plus démunies. Le taux est plus élevé dans les pays du [[Tiers monde]]. Dans ces derniers, il est courant de rencontrer des enfants infectés, probablement à cause des mauvaises conditions sanitaires.
 
Une mutation sur le gène ''[[TLR1]]'' codant un [[récepteur de type Toll]] pourrait être un facteur favorisant l'infection<ref>Mayerle J, den Hoed CM, Schurmann C et al. [http://jama.jamanetwork.com/article.aspx?articleid=1685857 ''Identification of genetic loci associated with Helicobacter pylori serologic status''],
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== Infection ==
=== Transmission ===
Cette bactérie a été isolée dans des [[Matière fécale|selles]], de la [[salive]] et sur des [[dent|plaques dentaires]], ce qui laisse supposer qu'une transmission est possible par ingestion d'aliments ou d'eau contaminés par les selles ou par voie gastro-orale.
 
Si elle n'est pas soignée par une prise d'antibiotiques, il semblerait qu'une infection par ''H. pylori'' puisse persister durant toute la vie d'un individu. Le [[système immunitaire]] humain ne serait donc pas capable d'éradiquer cette bactérie, en raison des mécanismes dont elle dispose pour déjouer les défenses immunitaires.
 
L'infection peut alors conduire à plusieurs maladies graves : [[reflux gastro-œsophagien]], [[ulcère gastro-duodénal]] ou [[duodénum|duodénal]] ou [[Ulcère gastro-duodénal|gastrique]], ou encore [[cancer de l'œsophage]] et [[cancer de l'estomac]].
 
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[[Fichier:H pylori ulcer diagram.png|thumb|400px|Mode d'infection par ''H. Pylori''.]]
 
L'infection peut être symptomatique ou asymptomatique (c'est-à-dire avec ou sans effets visibles).<br />Divers symptômes sont associés à ''H. pylori'', mais plutôt vagues et pouvant varier dans le temps. Ils sont non spécifiques ou induits par une autre pathologie associée. <br />On estime que 70 % à 80 % des infections sont [[Symptôme|asymptomatiques]]<ref name="BoyanovaL">Boyanova, L (editor) (2011). ''Helicobacter pylori''. {{Lien|trad=Caister Academic Press|fr=Caister Academic Press|lang=en}}. {{ISBN|978-1-904455-84-4}}.</ref>.
L'infection peut être symptomatique ou asymptomatique (c'est-à-dire avec ou sans effets visibles).
<br />Divers symptômes sont associés à ''H. pylori'', mais plutôt vagues et pouvant varier dans le temps. Ils sont non spécifiques ou induits par une autre pathologie associée.
<br />On estime que 70 % à 80 % des infections sont [[Symptôme|asymptomatiques]]<ref name="BoyanovaL">Boyanova, L (editor) (2011). ''Helicobacter pylori''. {{Lien|trad=Caister Academic Press|fr=Caister Academic Press|lang=en}}. {{ISBN|978-1-904455-84-4}}.</ref>.
 
L'[[inflammation]] ou des dommages plus profonds à la paroi stomacale ([[gastrite]]) dus à ''H. pylori'' peuvent causer des réactions légères ou graves, avec :
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* {{refnec|[[Somnolence]]}}.
* {{refnec|[[Constipation]]}}.
* [[Rosacée]]<ref>{{Article|prénom1=Xingzhe|nom1=Yang|titre=Relationship between Helicobacter pylori and Rosacea: review and discussion|périodique=BMC infectious diseases|volume=18|numéro=1|pages=318|date=2018-07-11|issn=1471-2334|pmid=29996790|pmcid=6042414|doi=10.1186/s12879-018-3232-4|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29996790/|consulté le=2024-01-29}}</ref>.
* {{refnec|[[Rosacé]]}}.
* {{refnec|[[Oppression thoracique]]}}.
}}
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Il est possible de détecter la présence de ''H. pylori'' par différentes méthodes :
 
* Par ingestion d'[[urée]] marquée au [[carbone]] 13 (si le patient est infecté, cette urée est métabolisée par ''H. pylori'', produisant ainsi du {{fchim|CO|2}} marqué, qui est ensuite expulsé hors du corps via les [[poumon]]s, et peut donc être détecté par analyse du gaz expiré)<ref>[https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/ct-3810_helikit_.pdf "haute autorité de santé, tests respiratoire à l'urée"]</ref>. Ce test est non invasif, a une très bonne fiabilité, est remboursé à 65 % par la Sécurité sociale en France<ref>[https://www.biomnis.com/referentiel/liendoc/precis/HELICOBACTER_PYLORI.pdf "test respiratoire à l'urée"]</ref> et est commercialisé sous l'appellation de Helikit en France<ref>{{Lien web |titre=Résumé des caractéristiques du produit - HELIKIT 75 mg, poudre pour solution buvable - Base de données publique des médicaments |url=https://base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr/affichageDoc.php?specid=69494455&typedoc=R |site=base-donnees-publique.medicaments.gouv.fr |consulté le=2021-10-07}}</ref>.
* Détection dans les selles par dosage immunochromatograhique ou ''immunoassay''. Cette méthode a été démontrée comme fiable pour le primo-diagnostic ainsi que pour vérifier le succès d'un traitement<ref>Veijola L, Myllyluoma E, Korpela R, Rautelin H, [https://www.wjgnet.com/1007-9327/full/v11/i46/7340.htm ''Stool antigen tests in the diagnosis of Helicobacter pylori infection before and after eradication therapy''], World J Gastroenterol, 2005;11:7340-7344</ref>.
Les [[biopsie]]s réalisées lors de la [[Endoscopie digestive haute|gastroscopie]] permettent aussi de constater d'éventuelles lésions atrophiques sur l'[[Pylore|antre]] et le [[fundus]]. Un test à l'[[uréase]] peut être fait directement : cette dernière convertit l'urée en ammoniac, détectée par colorimétrie pH, permettant un dépistage quasi immédiat de l'hélicobacter<ref> {{en}} Vaira D, Vakil N, Gatta L ''et al''. [https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19891666 ''Accuracy of a new ultrafast rapid urease test to diagnose Helicobacter pylori infection in 1000 consecutive dyspeptic patients''], Aliment Pharmacol Ther, 2010;31:331-8</ref>.
* le dosage d'[[anticorps]] spécifiques, le test sérologique étant fiable pour détecter une infection, sans pouvoir la dater. Il ne l'est pas pour vérifier le succès d'un traitement anti-helicobacter car les anticorps subsistent plusieurs mois après une éventuelle éradication. Il existe des kits de dépistage sérologique permettant un dépistage quasi immédiat, de fiabilité moindre toutefois qu'une sérologie traditionnelle<ref> {{en}} Loy CT, Irwig LM, Katelaris PH, Talley NJ, [https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/8651160 ''Do commercial serological kits for Helicobacter pylori infection differ in accuracy? A meta-analysis''], Am J Gastroenterol, 1996;91:1138-44</ref>. La sérologie n'est plus guère recommandée actuellement<ref>Crowe SE, [https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMcp1710945 ''Helicobacter pylori infection''], N Engl J Med, 2019;380:1158-1165 </ref>.
 
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== Avantages ==
La présence de l'helicobacter serait protectrice contre le [[cancer de l'œsophage]]<ref> {{en}} Rokkas T, Pistiolas D, Sechopoulos P, Robotis I, Margantinis G, [http://www.cghjournal.org/article/S1542-3565(07)00768-9/abstract ''Relationship between Helicobacter pylori infection and esophageal neoplasia: a meta-analysis''], Clin Gastroenterol Hepatol, 2007;5: 1413-1417</ref>. Ce type de cancer est cependant beaucoup plus rare que celui de l'estomac que la bactérie contribue à provoquer.
 
Des découvertes récentes ont montré que la bactérie n'est pas nécessairement pathogène, et qu'elle peut avoir des effets protecteurs contre l'obésité et le diabète de type 2 <ref>[http{{Lien web |langue=fr |prénom=Janlou Chaput |nom=Futura |titre=Une bactérie virulente nous protègerait contre l’obésité et le diabète |url=https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/medecine-bacterie-virulente-nous-protegerait-obesite-diabete-44553/ "|site=Futura Santé, 03/3013:Une bactérie virulente nous protégerait contre l’obésité et|consulté le diabète"]=2023-05-30}}</ref>. Le caractère pathogène résulterait en réalité de l'interaction du patrimoine génétique de la bactérie avec le système immunitaire.
 
== Traitement de l'infection ==
Il existe plusieurs [[médecine fondée sur les faits|recommandations]] internationales sur la prise en charge de l'helicobacter. Les recommandations européennes sont connues sous le nom de ''Conférence de consensus Maastricht {{V}}'' et ont été publiées en [[2015]]<ref>{{en}} Malfertheiner P, Megraud F, O'Morain CA on behalf of the European Helicobacter and Microbiota Study Group and Consensus panel'', et al. [https://gut.bmj.com/content/66/1/6 «]'' [https://gut.bmj.com/content/66/1/6 Management of ''Helicobacter pylori'' infection—the Maastricht V/Florence Consensus Report »], ''Gut'' 2017;'''66:'''6-30.</ref>. Des recommandations américaines ont été publiées en 2007<ref>{{en}} Chey WD, Wong BCY, {{Lang|en|American College of Gastroenterology}}, [http://www.amjgastro.com/showContent.asp?DID=4&SessionGUID=&id=ajg_139382007&type=abstract « {{Lang|en|Guideline on the management of ''Helicobacter pylori'' infection}} »] ''Am J Gastroenterol'', 2007;102:1808-25</ref>.
 
Le traitement diminue sensiblement le risque de récidive d'un ulcère gastrique et en améliore la cicatrisation<ref>{{en}} Ford AC, Delaney BC, Forman D, Moayyedi P, [http://www.amjgastro.com/showContent.asp?DID=4&SessionGUID=8A691835-2276-4523-90D0-024B247AE0D5&id=ajg_4001492004&type=abstract « {{Lang|en|Eradication therapy in ''Helicobacter pylori'' positive peptic ulcer disease: systematic review and economic analysis}} »] ''Am J Gastroenterol'', 2004;99:1833-55</ref>.
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=== Traitement antibiotique ===
Le traitement recommandé par la [[Haute Autorité de santé|Haute Autorité de Santé]] (HAS) repose sur un algorithme intégrant deux grands types de traitement : la quadrithérapie bismuthée et la trithérapie concomitante<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=HAS |titre=Fiche pertinence des soins - Traitement de l’infection par Helicobacter pylori chez l’adulte |url=https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2017-06/dir83/helicobacter_fiche_pertinence_traitement.pdf |site=has.sante.fr |date=Mai 2017 |consulté le=}}</ref>.
 
La trithérapie dite « concomitante » constitue le « traitement guidé », c'est-à-dire guidée par le résultat d'analyse de [[Résistance aux antibiotiques|l'antibiorésistance]] d'Helicobacter pylori. Elle consiste, pendant 10 jours, en :
 
* [[Amoxicilline]] 1g1 g matin et soir
* [[Inhibiteur de la pompe à protons|IPP]] pleine dose (à dose curative) matin et soir, la quantité dépendant du médicament en question
* [[Clarithromycine]] 500mg500 mg matin et soir si la bactérie est sensible à la molécule, sinon [[Lévofloxacine]] 500mg500 mg matin et soir
 
La quadrithérapie dite « bismuthée » constitue le « traitement probabiliste », c'est-à-dire non guidée par les résistances de la bactérie. Cette thérapie est aussi utilisée si la bactérie s'avère résistante à la clarithromycine et à la lévofloxacine. Elle consiste, pendant 10 jours, en :
 
* 3 gélules de Pylera 4 fois par jour contenant comme substance active : [[Métronidazole]] 125mg125 mg, [[Cyclines (antibiotiques)|Tétracycline chlorhydrate]] 125mg125 mg, Sous-citrate de bismuth potassique 140mg140 mg<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Pylera |url=https://eurekasante.vidal.fr/medicaments/vidal-famille/medicament-gp5850-PYLERA.html |site=eurekasante.vidal.fr |consulté le=2020-09-20}}</ref>
* [[Inhibiteur de la pompe à protons|IPP]] pleine dose (à dose curative) matin et soir, la quantité dépendant du médicament en question
 
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Auparavant, il était recommandé une trithérapie associant deux antibiotiques (à choisir parmi amoxicilline, clarithromycine et métronidazole) à un IPP. La durée habituelle de traitement était alors entre une et deux semaines<ref>{{en}} Malfertheiner P, Megraud F, O'Morain C, Bazzoli F, El-Omar E, Graham D {{et al.}} [http://gut.bmj.com/cgi/content/abstract/56/6/772 « {{Lang|en|Current concepts in the management of ''Helicobacter pylori'' infection: the Maastricht {{III}} Consensus Report}} »] ''{{Lang|en|Gut}}'', 2007;56:772-81</ref>.
 
Le traitement antibiotique pour l'éradication de l'infection à H. pylori peut entraîner une augmentation significative de l'incidence de la dépression clinique dans un court laps de temps (moins de 30 jours), qui peut être négligée par les gastro-entérologues et les médecins généralistes<ref>{{Article|langue=en|prénom1=Chia‐Fen|nom1=Tsai|prénom2=Mu‐Hong|nom2=Chen|prénom3=Yen‐Po|nom3=Wang|prénom4=Pei‐Yi|nom4=Liu|titre=Increased risk of short‐term depressive disorder after Helicobacter pylori eradication: A population‐based nested cohort study|périodique=Helicobacter|volume=26|numéro=4|date=2021-08|issn=1083-4389|issn2=1523-5378|doi=10.1111/hel.12824|lire en ligne=https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/hel.12824|consulté le=2023-01-19}}</ref>.
===Sels de bismuth===
 
Des sels de [[bismuth]] (un métal lourd) peuvent aussi être utilisés en association avec une trithérapie. Cependant le bismuth est interdit en France depuis les années 1970 à la suite de cas d'intoxication et de troubles rénaux, ainsi que des [[encéphalopathie]]s répertoriées, principalement dans des cas de surdose. Le bismuth continue d'être prescrit avec succès dans de nombreux autres pays. Celui-ci a même fait un retour en France en association avec de la tétracycline et du métronidazole sous le nom de PYLERA. À ce jour, aucun cas d'encéphalopathie n'a été rapporté avec l'utilisation de PYLERA<ref>{{Lien web |titre=PYLERA - Bismuth - Posologie, Effets secondaires, Grossesse |url=http://www.doctissimo.fr/medicament-PYLERA.htm |site=Doctissimo |consulté le=2019-05-22}}</ref>. Compte tenu d'une baisse d'efficacité de la trithérapie classique due essentiellement aux résistances à la clarithromycine (évaluée à 20 %), et à la suite des résultats d'une étude montrant l'intérêt du bismuth dans cette situation, une demande d'AMM européenne d'une association fixe de citrate de bismuth, métronidazole et tétracycline, avec prise concomitante d'oméprazole, est déposée en 2011<ref>Résultats d'une étude phase III : citrate de bismuth, métronidazole et tétracycline versus une trithérapie comportant de la clarithromycine : {{article |langue=en |auteur=Peter Malfertheiner, Franco Bazzoli, Jean-Charles Delchier, Krysztof Celiñski, Monique Giguère, Marc Rivière, Francis Mégraud for the Pylera Study Group |titre=Helicobacter pylori eradication with a capsule containing bismuth subcitrate potassium, metronidazole, and tetracycline given with omeprazole versus clarithromycin-based triple therapy: a randomised, open-label, non-inferiority, phase 3 trial |journal=The Lancet |volume=377 |numéro=9769 |date=novembre 2011 |issn=0140-6736 |pmid=21345487 |doi=10.1016/S0140-6736(11)60020-2 |url=http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(11)60020-2/fulltext |consulté le=14 août 2012 |pages=905-913 }}</ref>.
=== Sels de bismuth ===
Des sels de [[bismuth]] (un métal lourd) peuvent aussi être utilisés en association avec une trithérapie. Cependant le bismuth est interdit en France depuis les années 1970 à la suite de cas d'intoxication et de troubles rénaux, ainsi que des [[encéphalopathie]]s répertoriées, principalement dans des cas de surdose. Le bismuth continue d'être prescrit avec succès dans de nombreux autres pays. Celui-ci a même fait un retour en France en association avec de la tétracycline et du métronidazole sous le nom de PYLERA. {{quand|À ce jour}}, aucun cas d'encéphalopathie n'a été rapporté avec l'utilisation de PYLERA<ref>{{Lien web |titre=PYLERA - Bismuth - Posologie, Effets secondaires, Grossesse |url=http://www.doctissimo.fr/medicament-PYLERA.htm |site=Doctissimo |consulté le=2019-05-22}}</ref>. Compte tenu d'une baisse d'efficacité de la trithérapie classique due essentiellement aux résistances à la clarithromycine (évaluée à 20 %), et à la suite des résultats d'une étude montrant l'intérêt du bismuth dans cette situation, une demande d'AMM européenne d'une association fixe de citrate de bismuth, métronidazole et tétracycline, avec prise concomitante d'oméprazole, est déposée en 2011<ref>Résultats d'une étude phase III : citrate de bismuth, métronidazole et tétracycline versus une trithérapie comportant de la clarithromycine : {{article |langue=en |auteur=Peter Malfertheiner, Franco Bazzoli, Jean-Charles Delchier, Krysztof Celiñski, Monique Giguère, Marc Rivière, Francis Mégraud for the Pylera Study Group |titre=Helicobacter pylori eradication with a capsule containing bismuth subcitrate potassium, metronidazole, and tetracycline given with omeprazole versus clarithromycin-based triple therapy: a randomised, open-label, non-inferiority, phase 3 trial |journal=The Lancet |volume=377 |numéro=9769 |date=novembre 2011 |issn=0140-6736 |pmid=21345487 |doi=10.1016/S0140-6736(11)60020-2 |url=http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(11)60020-2/fulltext |consulté le=14 août 2012 |pages=905-913 }}</ref>.
 
=== Suivi de l'éradication ===
En raison du risque d’échec du traitement, il faut vérifier systématiquement que ''Helicobacter pylori'' a bien été éliminé de l’estomac.
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=== Autres traitements ===
D'après certains auteurs, le traitement par antibiotique a une efficacité limitée à 70 % des cas, moindre que dans d'autres études<ref>[http://www.helicobacter.fr/index.php/traitements-de-linfection-a-helicobacter-pylori/quel-est-le-traitement-de-linfection-a-h-pylori "Helicobacter Pilori, efficacité traitement antibiotique"]</ref> à cause de la présence de biofilms<ref>[https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26078970 "2015:Biofilm Formation by Helicobacter pylori and Its Involvement for Antibiotic Resistance."]</ref>. Une vision plus récente de la [[microbiologie]] constate que la bactérie est hébergée par au moins la moitié de la population<ref>[http://www.helicobacter.fr/index.php/informations-sur-helicobacter-pylori/qui-est-infecte "Groupe d'étude français des helicobacter"]</ref>, ce qui en fait plutôt une bactérie du [[Microbiote de l'organisme humain|microbiote]] qui dans 80 % à 90 %<ref>[http://www.bsg.org.uk/patients/general/helicobacter-pylori.html "British Society of Gastroenterology: Helicobacter pylori"]</ref> des cas ne donnera ni ulcère ni cancer. De plus la bactérie a une action contre l'obésité et le diabète<ref>[http://www.obesite-en-reseau.fr/helicobacter-pylori-la-bacterie-qui-combat-obesite-et-diabete/ "Mars, 2013: Hélicobacter pylori, la bactérie qui combat obésité et diabète"]</ref>. L'action de la bactérie serait plutôt liée à sa capacité<ref>[https://www.sciencedaily.com/releases/2016/07/160718142157.htm "Sciences daily, Juillet 2016: Genes found in H. pylori that influence biofilm formation"]</ref> à former un [[biofilm]] qui, en attaquant la muqueuse, crée un ulcère ou une tumeur<ref>[https://www.youtube.com/watch?v=y-shOXdsJeA&t=388s "Microbiology - Helicobacter Pylori (Ulcer)"]</ref>{{,}}<ref>[http://www.sante-vivante.fr/blog/index.php?post/2010/03/18/Pasteur-contre-B%C3%A9champ-%3A-le-combat-st%C3%A9rile-des-partisans "Pasteur contre Béchamp : le combat stérile des partisans"]</ref>{{,}}<ref>[https://www.ajol.info/index.php/ajb/article/view/65231 "Effect of curcumin on Helicobacter pylori biofilm formation"]</ref>{{,}}<ref>[http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/08927014.2016.1249367?journalCode=gbif20 "Probiotic Lactobacillus fermentum UCO-979C biofilm formation on AGS and Caco-2 cells and Helicobacter pylori inhibition"]</ref>. L'[[acétylcystéine]] serait un inhibiteur de son biofilm<ref>[https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/20478402 "2010, Nbci:Biofilm demolition and antibiotic treatment to eradicate resistant Helicobacter pylori: a clinical trial."]</ref>{{,}}<ref>[https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4452508/ "Nbci,2015;Biofilm Formation by Helicobacter pylori and Its Involvement for Antibiotic Resistance"]</ref>{{,}}<ref>[http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1365-2036.2012.05165.x/full "2012:Review article: biofilm formation by Helicobacter pylori as a target for eradication of resistant infection"]</ref>.
 
Au lieu de vouloir éliminer la bactérie (qui finit souvent par réinfecter les sujets traités par des antibactériens), il serait plus judicieux de la contrôler en diminuant sa concentration gastrique. Les [[probiotique]]s contribuent à diminuer la puissance de la bactérie<ref>{{article
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=== Traitements alternatifs ===
Il existe des approches préventives ou des thérapeutiques dites naturelles<ref>{{Article|prénom1=Malliga Raman|nom1=Murali|prénom2=Sangeetha Vasudevaraj|nom2=Naveen|prénom3=Chang Gue|nom3=Son|prénom4=Hanumantha Rao Balaji|nom4=Raghavendran|titre=Current knowledge on alleviating Helicobacter pylori infections through the use of some commonly known natural products: bench to bedside|périodique=Integrative Medicine Research|volume=3|numéro=3|date=2014-09|issn=2213-4220|pmid=28664086|pmcid=5481734|doi=10.1016/j.imr.2014.04.001|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/28664086|consulté le=2023-01-14|pages=111–118}}.</ref>. Associés au traitement classique, certains [[Polyphénol|polyphénolspolyphénol]]s semblent améliorer très légèrement son efficacité<ref>{{Article|prénom1=Qiuxiang|nom1=Wang|prénom2=Chengjiao|nom2=Yao|prénom3=Yilin|nom3=Li|prénom4=Lihong|nom4=Luo|titre=Effect of polyphenol compounds on Helicobacter pylori eradication: a systematic review with meta-analysis|périodique=BMJ open|volume=13|numéro=1|date=2023-01-05|issn=2044-6055|pmid=36604137|pmcid=9827256|doi=10.1136/bmjopen-2022-062932|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36604137|consulté le=2023-01-14|pages=e062932}}.</ref>.
 
Les huiles essentielles anti-infectieuses sont surtout les huiles essentielles à [[Phénol (groupe)|phénol]] comme ''Origanum compactum'', ''Thymus vulgaris'' à [[thymol]], ''Melaleuca alternifolia'', ''Cinnamomum zeylanicum'' feuilles. La girofle (''Eugenia caryophyllata'') inhibe la croissance d{{'}}''Helicobacter pylori [[in vitro]]''<ref>{{Article |prénom1=Yang |nom1=Li |prénom2=Chen |nom2=Xu |prénom3=Qiang |nom3=Zhang |prénom4=Jun Yan |nom4=Liu |titre=In vitro anti-Helicobacter pylori action of 30 Chinese herbal medicines used to treat ulcer diseases |périodique=Journal of Ethnopharmacology |volume=98 |numéro=3 |date=2005-04-26 |issn=0378-8741 |pmid=15814268 |doi=10.1016/j.jep.2005.01.020 |lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15814268 |consulté le=2021-01-27 |pages=329–333 }}.</ref>. Une publication italienne de 2017 fait l'inventaire des extraits d'[[agrume]]s reconnus pour leur activité anti-''Helicobacter pylori'' {{latin|in vitro}} seuls ou en association<ref>{{Article|langue=anglais|auteur1=Giuseppina Mandalari et al.|titre=Effectiveness of Citrus Fruits on Helicobacter pylori|périodique=Hindawi - Evidence-Based Complementary and Alternative Medicine - Volume 2017, Article ID 8379262|date=2017|issn=|lire en ligne=http://downloads.hindawi.com/journals/ecam/2017/8379262.pdf|pages=8 pages}}.</ref>. Plusieurs huiles essentielles comme ''Mentha piperita'' et {{Lang|en|Lemongrass}} ont montré ''{{Lang|la|in vitro}}'' une inhibition nette de la prolifération dude HP''Hp''<ref>{{Article|prénom1=Rabia|nom1=Zahid|prénom2=Hafiz Muhammad|nom2=Asif|prénom3=Faisal|nom3=Rasheed|prénom4=Faizan|nom4=Rashid|titre=In vitro and in vivo anti-Helicobacter pylori activity of selected medicinal plants employed for the management of gastrointestinal disorders|périodique=Pakistan Journal of Pharmaceutical Sciences|volume=33|numéro=6(Supplementary)|date=2020-11|issn=1011-601X|pmid=33879441|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33879441|consulté le=2023-01-14|pages=2809–2814}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|prénom1=Tomoyuki|nom1=Ohno|prénom2=Masakazu|nom2=Kita|prénom3=Yoshio|nom3=Yamaoka|prénom4=Shigeyoshi|nom4=Imamura|titre=Antimicrobial activity of essential oils against Helicobacter pylori|périodique=Helicobacter|volume=8|numéro=3|date=2003-06|issn=1083-4389|pmid=12752733|doi=10.1046/j.1523-5378.2003.00146.x|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/12752733|consulté le=2023-01-14|pages=207–215}}.</ref>. LeursLeur efficacitésefficacité en conditions réelles est inconnue.
 
L'efficacité de la mastication de résine de ''[[Pistacia lentiscus]]'' (lentisque pistachier), arbre méditerranéen exploité surtout dans l'[[Chios|île grecque de Chio]], un temps alléguée<ref>{{en}} Huwez F.U., Thirlwell D., {{Lang|en|« Mastic Gum kills ''Helicobacter pylori'' » ''New-England Journal of Medicine''}}, 339:1946, Dec. 24, 1998.</ref> est débattue<ref name="Bebb2003">{{article
| doi = 10.1093/jac/dkg366
| issn = 0305-7453
Ligne 209 ⟶ 218 :
| date = 9 janvier 2003
| url = http://jac.oxfordjournals.org/content/52/3/522.full
}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|prénom1=K. J.|nom1=Dabos|prénom2=E.|nom2=Sfika|prénom3=L. J.|nom3=Vlatta|prénom4=G.|nom4=Giannikopoulos|titre=The effect of mastic gum on Helicobacter pylori: a randomized pilot study|périodique=Phytomedicine: International Journal of Phytotherapy and Phytopharmacology|volume=17|numéro=3-4|date=2010-03|issn=1618-095X|pmid=19879118|doi=10.1016/j.phymed.2009.09.010|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19879118|consulté le=2023-01-14|pages=296–299}}.</ref>.
 
Il est aussi possible de réduire l'[[Maladie infectieuse|infection]] (dans les cas où les différents traitements ont échoué), sans pour autant l'éliminer, en buvant du jus de [[canneberge]]. Certaines molécules (proanthocyanidines à haut poids moléculaire) présentes dans la [[canneberge]] seraient efficaces pour empêcher l'adhésion de la [[bactérie]] aux [[cellule (biologie)|cellules]] gastriques. Les bactéries sont alors éliminées naturellement lorsque l'estomac se vide<ref name="pmid11118911">{{article
| doi = 10.1111/j.1574-695X.2000.tb01537.x
| issn =
| volume = 29
| pages = 295-301
Ligne 224 ⟶ 232 :
| date = 2000
| url = http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1574-695X.2000.tb01537.x/abstract
}}.</ref>.
 
La [[capsaïcine]] (extraite du piment) inhibe la croissance d'''Helicobacter pylori''<ref>{{Article|langue=en|prénom1=Nicola L|nom1=Jones|prénom2=Souheil|nom2=Shabib|prénom3=Philip M|nom3=Sherman|titre=Capsaicin as an inhibitor of the growth of the gastric pathogen Helicobacter pylori|périodique=FEMS Microbiology Letters|volume=146|numéro=2|date=2006-01-17|doi=10.1111/j.1574-6968.1997.tb10197.x|lire en ligne=https://academic.oup.com/femsle/article-lookup/doi/10.1111/j.1574-6968.1997.tb10197.x|consulté le=2023-01-14|pages=223–227}}.</ref>. Une faible consommation protège du cancer de l'estomac tandis qu'une consommation moyenne ou hauteélevée augmente le risque<ref>{{Article|prénom1=Noel|nom1=Pabalan|prénom2=Hamdi|nom2=Jarjanazi|prénom3=Hilmi|nom3=Ozcelik|titre=The impact of capsaicin intake on risk of developing gastric cancers: a meta-analysis|périodique=Journal of Gastrointestinal Cancer|volume=45|numéro=3|date=2014-09|issn=1941-6636|pmid=24756832|doi=10.1007/s12029-014-9610-2|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24756832|consulté le=2023-01-14|pages=334–341}}.</ref>.
 
Les Indiens [[Kuna (peuple)|Kunas]] d'Amérique centrale sont habitués à traiter les maux d'estomac avec du ''[[Piper multiplinervium]]'', herbe contenant des substances efficaces contre le germe<ref>{{Article|prénom1=Armando A.|nom1=Durant-Archibold|prénom2=Ana I.|nom2=Santana|prénom3=Mahabir P.|nom3=Gupta|titre=Ethnomedical uses and pharmacological activities of most prevalent species of genus Piper in Panama: A review|périodique=Journal of Ethnopharmacology|volume=217|date=2018-05-10|issn=1872-7573|pmid=29428241|doi=10.1016/j.jep.2018.02.008|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29428241|consulté le=2023-01-14|pages=63–82}}.</ref>{{,}}<ref>{{en}} Rüegg T, Calderón AI, Queiroz EF, Solís PN, Marston A, Rivas F, Ortega-Barría E, Hostettmann K, Gupta MP, [https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16266794 « {{Lang|en|3-Farnesyl-2-hydroxybenzoic acid is a new anti-''Helicobacter pylori'' compound from}} ''Piper multiplinervium'' »] ''Jour. {{Lang|en|of Ethnopharmacology}}'', 2006;103:461-7.</ref>.
 
Lors d'une expérience en 2004, l'ingestion (après mastication) de 14, 28, ou {{unité/2|56|g}} de pousses de [[brocoli]], deux fois par jour pendant {{nobr|7 jours}} a diminué ou supprimé la présence de la bactérie, et amélioré les symptômes chez un nombre significatif de patients<ref>{{en}} Mark V. Galan, Arfana A. Kishan et Ann L. Silverman, « {{Lang|en|Oral Broccoli Sprouts for the Treatment of Helicobacter pylori Infection: A Preliminary Report}} » ''{{Lang|en|Digestive Diseases and Sciences}}'' Volume 49, Numbers 7-8, 1088-1090, {{DOI|10.1023/B:DDAS.0000037792.04787.8a}} ([http://www.springerlink.com/content/kw5516u7x21217x2/ résumé], en anglais).</ref>. En revanche, la bactérie réapparaît après quelques mois. Le brocoli et d'autres choux peuvent ainsi être utilisés de manière préventive (l'expérience a été menée au Japon sur environ {{nobr|50 patients}} dont la moitié consommaitconsommaient des germes de luzerne et l'autre moitié du brocoli)<ref>{{Article|prénom1=Akinori|nom1=Yanaka|prénom2=Jed W.|nom2=Fahey|prénom3=Atsushi|nom3=Fukumoto|prénom4=Mari|nom4=Nakayama|titre=Dietary sulforaphane-rich broccoli sprouts reduce colonization and attenuate gastritis in Helicobacter pylori-infected mice and humans|périodique=Cancer Prevention Research (Philadelphia, Pa.)|volume=2|numéro=4|date=2009-04|issn=1940-6215|pmid=19349290|doi=10.1158/1940-6207.CAPR-08-0192|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19349290|consulté le=2023-01-14|pages=353–360}}.</ref>. Le [[sulforaphane]] a été testé en association mais l'essai était de trop petite taille pour conclure quoi que ce soit<ref>{{Article|prénom1=Young Woon|nom1=Chang|prénom2=Yoo Min|nom2=Park|prénom3=Chi Hyuk|nom3=Oh|prénom4=Shin Ju|nom4=Oh|titre=Effects of probiotics or broccoli supplementation on Helicobacter pylori eradication with standard clarithromycin-based triple therapy|périodique=The Korean Journal of Internal Medicine|volume=35|numéro=3|date=2020-05|issn=2005-6648|pmid=31830776|pmcid=7214376|doi=10.3904/kjim.2019.139|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31830776|consulté le=2023-01-14|pages=574–581}}.</ref>. Utilisé seul, un extrait de graine de brocoli n'a pas prouvé son efficacité<ref>{{Article|prénom1=Kai|nom1=Guo|prénom2=Lei|nom2=Wang|prénom3=Jinli|nom3=Mahe|prénom4=Liansheng|nom4=Li|titre=Effect of aqueous extract of seed of broccoli on inflammatory cytokines and Helicobacter pylori infection: a randomized, double-blind, controlled trial in patients without atrophic gastritis|périodique=Inflammopharmacology|volume=30|numéro=5|date=2022-10|issn=1568-5608|pmid=35831736|doi=10.1007/s10787-022-01030-x|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35831736|consulté le=2023-01-14|pages=1659–1668}}.</ref>. Cependant, 6l’ingestion de {{unité|6|g/j}} de poudre de pousses de brocoli pendant {{nobr|28 jours}}, éradique ''H. Pylori'' chez environ 45 % des personnes contre 85 % avec une trithérapie<ref>{{Article|langue=en|prénom1=Zahra|nom1=Bahadoran|prénom2=Parvin|nom2=Mirmiran|prénom3=Maryam Zarif|nom3=Yeganeh|prénom4=Farhad|nom4=Hosseinpanah|titre=Complementary and alternative medicinal effects of broccoli sprouts powder on Helicobacter pylori eradication rate in type 2 diabetic patients: A randomized clinical trial|périodique=Journal of Functional Foods|volume=7|date=2014-03|doi=10.1016/j.jff.2014.01.020|lire en ligne=https://linkinghub.elsevier.com/retrieve/pii/S1756464614000358|consulté le=2023-01-14|pages=390–397}}.</ref>.
La [[capsaïcine]] (extraite du piment) inhibe la croissance d'Helicobacter pylori<ref>{{Article|langue=en|prénom1=Nicola L|nom1=Jones|prénom2=Souheil|nom2=Shabib|prénom3=Philip M|nom3=Sherman|titre=Capsaicin as an inhibitor of the growth of the gastric pathogen Helicobacter pylori|périodique=FEMS Microbiology Letters|volume=146|numéro=2|date=2006-01-17|doi=10.1111/j.1574-6968.1997.tb10197.x|lire en ligne=https://academic.oup.com/femsle/article-lookup/doi/10.1111/j.1574-6968.1997.tb10197.x|consulté le=2023-01-14|pages=223–227}}</ref>. Une faible consommation protège du cancer de l'estomac tandis qu'une consommation moyenne ou haute augmente le risque<ref>{{Article|prénom1=Noel|nom1=Pabalan|prénom2=Hamdi|nom2=Jarjanazi|prénom3=Hilmi|nom3=Ozcelik|titre=The impact of capsaicin intake on risk of developing gastric cancers: a meta-analysis|périodique=Journal of Gastrointestinal Cancer|volume=45|numéro=3|date=2014-09|issn=1941-6636|pmid=24756832|doi=10.1007/s12029-014-9610-2|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/24756832|consulté le=2023-01-14|pages=334–341}}</ref>.
 
Les Indiens L'[[Kunahuile (peuple)|Kunasde nigelle]] d'Amériqueest centraleefficace sontcontre habituésla àdyspepsie traiteret les maux d'estomac avec du ''[[PiperH. multiplinervium]]pylori'', herbe contenant des substances efficaces contre le germe<ref>{{Article|prénom1=Armando A.Reza|nom1=Durant-ArchiboldMohtashami|prénom2=AnaHasan I.Fallah|nom2=SantanaHuseini|prénom3=Mahabir P.Mojtaba|nom3=GuptaHeydari|prénom4=Mohsen|nom4=Amini|titre=Ethnomedical usesEfficacy and pharmacological activitiessafety of mosthoney prevalentbased speciesformulation of genusNigella Pipersativa seed oil in Panamafunctional dyspepsia: A reviewdouble blind randomized controlled clinical trial|périodique=Journal of Ethnopharmacology|volume=217175|date=20182015-0512-1004|issn=1872-7573|pmid=2942824126386381|doi=10.1016/j.jep.20182015.0209.008022|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/2942824126386381|consulté le=2023-01-14|pages=63–82147–152}}.</ref>. Huit semaines de supplémentation avec {{,}}<ref>{{enunité|2|g/j}} Rüeggde T,poudre Calderónde AI,''N. Queirozsativa'' EF,en Solísassociation PN,avec Marstonune A,quadruple Rivasthérapie F,pourraient Ortega-Barríaaugmenter E,de Hostettmannmanière K,significative Guptal'éradication MP,de [https://www.ncbi''H.nlm.nih.gov/pubmed/16266794 «pylori'' 88 % contre 55 %)<ref>{{LangArticle|enprénom1=Mahvash|3-Farnesyl-2nom1=Alizadeh-hydroxybenzoicNaini|prénom2=Hedieh|nom2=Yousefnejad|prénom3=Najmeh|nom3=Hejazi|titre=The acidbeneficial ishealth aeffects newof Nigella sativa on anti-''Helicobacter pylori'' compounderadication, from}}dyspepsia ''Pipersymptoms, multiplinervium''and »]quality ''Jour.of {{Langlife in infected patients: A pilot study|enpériodique=Phytotherapy research: PTR|ofvolume=34|numéro=6|date=2020-06|issn=1099-1573|pmid=31916648|doi=10.1002/ptr.6610|lire Ethnopharmacology}}'',en 2006;103ligne=https:461//pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31916648|consulté le=2023-701-14|pages=1367–1376}}.</ref>.
 
''Lactobacillus acidophilus'', ''L. casei'', ''L. gasseri'', and ''Bifidobacterium infantis'' sont efficaces en complément quand l'efficacité du traitement médical est inférieure à 80 %<ref>{{Article|prénom1=Yini|nom1=Dang|prénom2=Jan D.|nom2=Reinhardt|prénom3=Xiaoying|nom3=Zhou|prénom4=Guoxin|nom4=Zhang|titre=The effect of probiotics supplementation on Helicobacter pylori eradication rates and side effects during eradication therapy: a meta-analysis|périodique=PloS One|volume=9|numéro=11|date=2014|issn=1932-6203|pmid=25365320|pmcid=4217763|doi=10.1371/journal.pone.0111030|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25365320|consulté le=2023-01-14|pages=e111030}}.</ref>.
Lors d'une expérience en 2004, l'ingestion (après mastication) de 14, 28, ou {{unité/2|56|g}} de pousses de [[brocoli]], deux fois par jour pendant 7 jours a diminué ou supprimé la présence de la bactérie, et amélioré les symptômes chez un nombre significatif de patients<ref>{{en}} Mark V. Galan, Arfana A. Kishan et Ann L. Silverman, « {{Lang|en|Oral Broccoli Sprouts for the Treatment of Helicobacter pylori Infection: A Preliminary Report}} » ''{{Lang|en|Digestive Diseases and Sciences}}'' Volume 49, Numbers 7-8, 1088-1090, {{DOI|10.1023/B:DDAS.0000037792.04787.8a}} ([http://www.springerlink.com/content/kw5516u7x21217x2/ résumé], en anglais)</ref>. En revanche, la bactérie réapparaît après quelques mois. Le brocoli et d'autres choux peuvent ainsi être utilisés de manière préventive (l'expérience a été menée au Japon sur environ 50 patients dont la moitié consommait des germes de luzerne et l'autre moitié du brocoli)<ref>{{Article|prénom1=Akinori|nom1=Yanaka|prénom2=Jed W.|nom2=Fahey|prénom3=Atsushi|nom3=Fukumoto|prénom4=Mari|nom4=Nakayama|titre=Dietary sulforaphane-rich broccoli sprouts reduce colonization and attenuate gastritis in Helicobacter pylori-infected mice and humans|périodique=Cancer Prevention Research (Philadelphia, Pa.)|volume=2|numéro=4|date=2009-04|issn=1940-6215|pmid=19349290|doi=10.1158/1940-6207.CAPR-08-0192|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/19349290|consulté le=2023-01-14|pages=353–360}}</ref>. Le [[sulforaphane]] a été testé en association mais l'essai était de trop petite taille pour conclure quoi que ce soit<ref>{{Article|prénom1=Young Woon|nom1=Chang|prénom2=Yoo Min|nom2=Park|prénom3=Chi Hyuk|nom3=Oh|prénom4=Shin Ju|nom4=Oh|titre=Effects of probiotics or broccoli supplementation on Helicobacter pylori eradication with standard clarithromycin-based triple therapy|périodique=The Korean Journal of Internal Medicine|volume=35|numéro=3|date=2020-05|issn=2005-6648|pmid=31830776|pmcid=7214376|doi=10.3904/kjim.2019.139|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31830776|consulté le=2023-01-14|pages=574–581}}</ref>. Utilisé seul, un extrait de graine de brocoli n'a pas prouvé son efficacité<ref>{{Article|prénom1=Kai|nom1=Guo|prénom2=Lei|nom2=Wang|prénom3=Jinli|nom3=Mahe|prénom4=Liansheng|nom4=Li|titre=Effect of aqueous extract of seed of broccoli on inflammatory cytokines and Helicobacter pylori infection: a randomized, double-blind, controlled trial in patients without atrophic gastritis|périodique=Inflammopharmacology|volume=30|numéro=5|date=2022-10|issn=1568-5608|pmid=35831736|doi=10.1007/s10787-022-01030-x|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35831736|consulté le=2023-01-14|pages=1659–1668}}</ref>. Cependant, 6 g/j de poudre de pousses de brocoli pendant 28 jours, éradique ''H.Pylori'' chez environ 45 % des personnes contre 85 % avec une trithérapie<ref>{{Article|langue=en|prénom1=Zahra|nom1=Bahadoran|prénom2=Parvin|nom2=Mirmiran|prénom3=Maryam Zarif|nom3=Yeganeh|prénom4=Farhad|nom4=Hosseinpanah|titre=Complementary and alternative medicinal effects of broccoli sprouts powder on Helicobacter pylori eradication rate in type 2 diabetic patients: A randomized clinical trial|périodique=Journal of Functional Foods|volume=7|date=2014-03|doi=10.1016/j.jff.2014.01.020|lire en ligne=https://linkinghub.elsevier.com/retrieve/pii/S1756464614000358|consulté le=2023-01-14|pages=390–397}}</ref>.
 
L'[[huileLa consommation au moins une fois par semaine de miel ou de nigelle]]thé estsemblerait efficace contrepour laprévenir dyspepsieen etpartie l''H.Pylori''infection<ref>{{Article|prénom1=RezaLyudmila|nom1=MohtashamiBoyanova|prénom2=Hasan FallahJuliana|nom2=HuseiniIlieva|prénom3=MojtabaGalina|nom3=HeydariGergova|prénom4=MohsenBorislav|nom4=AminiVladimirov|titre=EfficacyHoney and safetygreen/black oftea honeyconsumption basedmay formulationreduce ofthe Nigellarisk sativa seed oil in functional dyspepsia: A double blind randomizedof controlledHelicobacter clinicalpylori trialinfection|périodique=JournalDiagnostic ofMicrobiology Ethnopharmacologyand Infectious Disease|volume=17582|numéro=1|date=2015-12-0405|issn=18721879-75730070|pmid=2638638125779680|doi=10.1016/j.jepdiagmicrobio.2015.0903.022001|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/2638638125779680|consulté le=2023-01-14|pages=147–15285–86}}.</ref>.
 
''LactobacillusLa acidophilus'',[[mélatonine]] ''L.({{unité|10|mg/j}}) casei'',ou ''L.le gasseri'',[[tryptophane]] and({{unité|500|mg/j}}) ''Bifidobacteriumajoutés infantis'à l'oméprazole sontpourraient efficacesconsidérablement enaccélérer complémentle quandtaux l'efficacitéde duguérison traitementdes médicaleulcères peptiques chroniques infectés par ''H. pylori'' estpar inférieurrapport à 80la %seule administration d'oméprazole<ref>{{Article|prénom1=YiniK.|nom1=DangCelinski|prénom2=JanP. DC.|nom2=ReinhardtKonturek|prénom3=XiaoyingS. J.|nom3=ZhouKonturek|prénom4=GuoxinM.|nom4=ZhangSlomka|titre=The effectEffects of probioticsmelatonin and supplementationtryptophan on Helicobacterhealing pyloriof eradication ratesgastric and sideduodenal effectsulcers duringwith eradicationHelicobacter therapy:pylori ainfection meta-analysisin humans|périodique=PloSJournal of Physiology and Pharmacology: An Official Journal of the Polish Physiological OneSociety|volume=962|numéro=115|date=20142011-10|issn=19321899-62031505|pmid=25365320|pmcid=4217763|doi=10.1371/journal.pone.011103022204799|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/2536532022204799|consulté le=2023-01-14|pages=e111030521–526}}.</ref>.
 
LaUn consommationrégime ausans moins[[nickel]] uneaméliore foisle partaux semained'éradication ded'''Helicobacter miel ou de thé semblerait efficace pour prévenir en partie lpylori''infection<ref>{{Article|prénom1=LyudmilaSaeed|nom1=BoyanovaAbdi|prénom2=JulianaSara|nom2=IlievaAtaei|prénom3=GalinaMaede|nom3=GergovaAbroon|prénom4=BorislavPantea|nom4=VladimirovMajma Sanaye|titre=HoneyA andComprehensive green/blackReview teaof consumptionthe mayRole reduceof theComplementary riskand ofDietary Medicines in Eradicating Helicobacter pylori infection|périodique=DiagnosticIranian Microbiologyjournal andof Infectiouspharmaceutical research: DiseaseIJPR|volume=8221|numéro=1|date=20152022-0512|issn=18791726-00706890|pmid=2577968036060908|pmcid=9420233|doi=10.10165812/j.diagmicrobio.2015.03.001ijpr-127030|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/2577968036060908|consulté le=2023-01-14|pages=85–86e127030}}.</ref>.
 
Une [[revue systématique]] publiée en 2021 conclut que {{Citation|des études cliniques ont montré que les extraits végétaux et les micronutriments ne sont pas efficaces en tant qu'agents uniques dans l'éradication des infections à ''H. pylori'', mais ils peuvent agir en synergie avec les thérapies pharmacologiques conventionnelles pour une efficacité améliorée lorsqu'ils sont utilisés en combinaison. Les germes de brocoli, la curcumine, le complexe de bardane et les vitamines C et E se sont avérés efficaces lorsqu'ils sont utilisés en association avec des trithérapies standard pour ''H. pylori''. ''Nigella sativa'' L. en association avec l'oméprazole a montré des résultats similaires à la trithérapie standard composée d'antibiotiques et d'oméprazole. À l'inverse, GutGard s'est avéré significativement efficace en tant qu'agent unique par rapport au contrôle placebo dans deux essais cliniques. Polaprezinc a montré une bonne efficacité en association avec un traitement standard, mais le zinc n'a montré aucun avantage synergique}}<ref>{{Article|prénom1=Hammad|nom1=Ullah|prénom2=Alessandro|nom2=Di Minno|prénom3=Cristina|nom3=Santarcangelo|prénom4=Haroon|nom4=Khan|titre=Vegetable Extracts and Nutrients Useful in the Recovery from Helicobacter pylori Infection: A Systematic Review on Clinical Trials|périodique=Molecules (Basel, Switzerland)|volume=26|numéro=8|date=2021-04-14|issn=1420-3049|pmid=33919894|pmcid=8070974|doi=10.3390/molecules26082272|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33919894|consulté le=2023-01-14|pages=2272}}.</ref>.
La [[mélatonine]] (10 mg/d) ou le [[tryptophane]] (500 mg/d) ajoutés à l'oméprazole pourraient considérablement accélérer le taux de guérison des ulcères peptiques chroniques infectés par H. pylori par rapport à la seule administration d'oméprazole<ref>{{Article|prénom1=K.|nom1=Celinski|prénom2=P. C.|nom2=Konturek|prénom3=S. J.|nom3=Konturek|prénom4=M.|nom4=Slomka|titre=Effects of melatonin and tryptophan on healing of gastric and duodenal ulcers with Helicobacter pylori infection in humans|périodique=Journal of Physiology and Pharmacology: An Official Journal of the Polish Physiological Society|volume=62|numéro=5|date=2011-10|issn=1899-1505|pmid=22204799|lire en ligne=https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22204799|consulté le=2023-01-14|pages=521–526}}</ref>.
 
== Notes et références ==
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=== Liens externes ===
* {{CatalogueofLife|3K7WZ|''Helicobacter pylori'' (Marshall {{et al.}}, 1985) Goodwin {{et al.}}, 1989|consulté le=1.03.2023}}
* [http://www.aetmis.gouv.qc.ca/site/download.php?f=3b6b5f5bdd1deafff6938856018e481f Le test respiratoire à l’urée marquée au {{exp|13}}C pour la détection de ''Helicobacter pylori'' : possibilités d’application au Québec. AETMIS, 2005]
*[http://www.cnrch.fr Centre National de Référence des Campylobacters et Hélicobacters]
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[[Catégorie:Cancérogène du groupe 1 du CIRC]]
[[Catégorie:Forme hélicoïdale]]
[[Catégorie:Bactérie décrite en 1985]]
[[Catégorie:Bactérie décrite en 1989]]
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