« Taha Hussein » : différence entre les versions

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'''Taha Hussein''' ({{lang-ar|طه حسين}}), né le [[{{date|14 novembre]] [[1889]]}} à [[Al-Minya]] et mort le [[{{date|28 octobre]] [[1973]]}} au [[Le Caire |Caire]] est un [[Université|universitaire]], [[romancier]], [[Essai (littérature)|essayiste]] et critique littéraire [[Égypte|égyptien]] <ref>{{Lien web|langue=it|titre=Taha Hussein|url=https://www.africarivista.it/28-ottobre-taha-hussein/130719/|site=africarivista.it|date=28 octobre 2018}}</ref>. Il a perdu la vue enfant, suite à la suite d'une ophtalmie mal soignée<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Robert Solé |titre=Taha Hussein, l'aveugle qui montre la voie |url=https://www.cairn.info/ils-ont-fait-l-egypte-moderne--9782262064235-page-193.htm}}</ref>. Il fut ministre de l'Éducation nationale entre janvier 1950 et janvier 1952<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=Abdel Fattah Galal|titre=Taha Hussein|url=http://www.ibe.unesco.org/sites/default/files/husseine.pdf|site=unesco.org|date=1993}}</ref>.
 
== Biographie ==
Il est né au sein d'une famille modeste dans un village de la [[Moyenne-Égypte]] en [[1889]], il est le septième d'une fratrie de treize enfants. Il perd la vue à l'âge de quatre ans, des suites d'une conjonctivite mal soignée. Cette rencontre précoce avec les conséquences de la pauvreté et de l'ignorance le marquera pour la vie. Il a étudié à la mosquée-université d'[[Université al-Azhar|al-Azhar]]. Puis, il suit les cours de la nouvellement créée Université Fouad I<sup>er</sup>{{Ier}}. Il bénéficie ensuite d'une bourse d'État pour poursuivre ses études à [[Paris]], où il arrive en 1914, et y soutient une [[Doctorat en France|thèse d'État]] sur [[Ibn Khaldoun]] à la [[Sorbonne]] en 1919<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Taha Hussein|url=https://www.lesclesdumoyenorient.com/Taha-Hussein-1889-1973.html|site=lesclesdumoyenorient.com}}</ref>, sous la direction d'[[Émile Durkheim]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Rachid Benzine|titre=Les nouveaux penseurs de l'islam|passage=173|éditeur=Albin Michel|date=2008|isbn=9782226178589}}</ref>.
 
Quand il revient de [[France]] en [[1919]], il travaille comme professeur d'[[Antiquité|histoire ancienne]] jusqu'en [[1925]]<ref name=":0">{{Article|langue=fr|auteur=Jacques Jomier|titre=Taha Hussein historien|périodique=Horizons Maghrébins|volume=18-19|date=1992|issn=|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/horma_0984-2616_1992_num_18_1_1135|pages=198-202|id=}}</ref>. Dès son retour en Égypte, il s'est appliqué à moderniser l'enseignement supérieur et à dynamiser la vie culturelle du pays. Il a également été professeur de [[Littérature de langue arabe|littérature arabe]] à la [[Université du Caire|faculté des lettres du Caire]], [[Doyen (université)|doyen]] de cette faculté en [[1930]], premier [[Recteur d'université|recteur]] de l'[[université d'Alexandrie]], créée par lui en [[1942]], contrôleur général de la culture, conseiller technique, [[sous-secrétaire d'État]] au ministère de l'Instruction Publique, puis finalement ministre de l’Éducation Nationale<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Taha Hissein|url=https://www.universalis.fr/encyclopedie/taha-hussein/|site=universalis.fr}}</ref>. Une volonté extraordinaire et une grande rigueur permettent à ce jeune aveugle, issu d'un milieu modeste et paysan, une ascension sociale impressionnante<ref>{{Lien web|langue=en|titre=Ṭāhā Ḥusayn|url=https://www.britannica.com/biography/Taha-Husayn|site=britannica.com|date=|consulté le=}}</ref>.
[[Fichier:الزعيم_الحبيب_بورقيبة_والدكتور_طه_حسين.jpg|vignette|Taha Hussein avec [[Habib Bourguiba]], [[Mohamed Tahar Ben Achour]] et [[Mohamed Abdelaziz Djaït]] (La [[Mosquée Zitouna|Zitouna]], Tunis, 1957).]]
Sur le plan littéraire, il commence comme de nombreux écrivains de la [[Nahda]], par des travaux de traduction (dont les tragédies de [[Sophocle]]). Son œuvre principale, ''Al-Ayyâm'' (littéralement ''Les Jours'', traduite en français sous les titres ''Le Livre des jours'' pour les deux premiers tomes puis ''La traversée intérieure'' pour le dernier), est une autobiographie à la troisième personne<ref>{{Article|langue=fr|auteur=Luc-Willy Deheuvels|titre=Tâhâ Husayn et Le livre des jours ; Démarche autobiographique et structure narrative|périodique=[[Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée]]|volume=95-98|date=2002|issn=|lire en ligne=https://journals.openedition.org/remmm/236|pages=269-295|id=}}</ref>. Le premier tome décrit la vie dans le village de son enfance, au bord du Nil. Il y décrit l'apprentissage précoce de la solitude dont, aveugle, il souffre. Le deuxième tome relate ses années d'étudiant au Caire, notamment à l'Université Al-Azhar. Le dernier tome se déroule entre Le Caire, Paris et [[Montpellier]], et décrit ses années d'études en France sur fond de [[Première Guerre mondiale]], la vie parisienne, la découverte de l'amour, la guerre, ses difficultés<ref>{{Article|langue=fr|auteur=Pierre Brunel|titre=Taha Hussein et la France : Quelques réflexions|périodique=Revue de littérature comparée|volume=315|numéro=3|date=2005|issn=|lire en ligne=https://www.cairn.info/revue-de-litterature-comparee-2005-3-page-311.htm|pages=311-325|id=}}</ref>. Dans ce livre, simplicité, lyrisme, et même humour, tissent le style de Taha Hussein<ref>{{Article|langue=fr|auteur=Luc Barbulesco|titre=L'itinéraire hellénique de Tâhâ Husayn|périodique=[[Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée]]|numéro=95-98|date=2002|issn=|lire en ligne=https://journals.openedition.org/remmm/237|pages=297-305|id=}}</ref>. La critique acérée de Taha Hussein n'épargne pas la vénérable institution d'Al-Azhar. Son livre de critique littéraire sur la poésie pré-islamique (« De la poésie pré-islamique »), publié en 1926, lui a valu une certaine notoriété dans le monde arabe. Il y exprima ses doutes sur l'authenticité de la poésie arabe antique, affirmant qu'elle avait été falsifiée pendant les temps anciens en raison de la fierté tribale et des rivalités entre les tribus<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=Michel Lelong|titre=Que savez-vous d’Ibn Khaldoun et de Taha Hussein ?|url=https://www.jeuneafrique.com/106955/archives-thematique/que-savez-vous-d-ibn-khaldoun-et-de-taha-hussein/|site=jeuneafrique.com|date=14 juin 2004}}</ref>. Il laissait également entendre par ce biais que le Coran ne devait pas être considéré comme une source objective de l'histoire<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Taha Hussein et le Coran|url=https://www.lematindz.net/news/20829-taha-hussein-et-le-coran.html|site=lematindz.net|date=26 mai 2016}}</ref>. Par conséquent, le livre a suscité l'hostilité d'érudits religieux à El Azhar et de traditionalistes, qui l'ont accusé de porter atteinte à l'islam. Cependant, le procureur déclara que les propos relevaient de la recherche académique et aucune action en justice n'a été engagée contre Taha Hussein. L'affaire lui valut cependant la perte de son poste à l'Université du Caire en 1931<ref>[http://www.revue-texto.net/Parutions/CR/Brague_CR.html Le Coran: sortir du cercle]</ref>. Son livre a été interdit mais a été republié l'année suivante avec de légères modifications sous le titre « Sur la littérature pré-islamique » (1927)<ref name=":0" />.
 
== Une critique littéraire historique ==
Son livre de critique littéraire sur la poésie pré-islamique (''Fî al-Chiʿr al-jâhilî'', {{Lien|trad=On Pre-Islamic Poetry|fr=De la poésie pré-islamique|texte=''De la poésie pré-islamique''}}), publié en 1926, lui a valu une certaine notoriété dans le monde arabe.
 
Désireux d'étudier la poésie pré-islamique, il se heurte à la difficulté d'accéder à des sources sûres. En effet, les poèmes attribués aux poètes anté-islamiques l'ont souvent été à tort. Beaucoup sont des textes écrits après l'apparition de l'islam<ref name=":3">{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Mohammad Salama|titre=The Qur’ān and Modern Arabic Literary Criticism|passage=23|date=2018|lire en ligne=https://ia802509.us.archive.org/11/items/the-quran-and-modern-arabic-literary-criticism-from-taha-to-nasr-by-mohammad-salama-2018/The%20Qur%E2%80%99%C4%81n%20and%20Modern%20Arabic%20Literary%20Criticism%20-%20From%20%E1%B9%AC%C4%81h%C4%81%20to%20Na%E1%B9%A3r%20By%20Mohammad%20Salama%202018.pdf|consulté le=26 novembre 2022}}</ref>. Devant cette difficulté, il découvre que la source d'informations la plus riche sur cette période est finalement le Coran lui-même<ref name=":3" />{{,}}<ref name=":02">{{Lien web |langue=fr |titre=Taha Hussein et le Coran |url=https://www.lematindz.net/news/20829-taha-hussein-et-le-coran.html |site=Le Matin d'Algérie |consulté le=2022-11-26}}</ref>. C'est paradoxal, puisque la période pré-islamique est nommée ''jahiliyyah'' (« ignorance »), car présentée comme une ère obscurantiste qui précède celle de la connaissance apportée par la révélation prophétique. Deux affirmations vont causer l'irritation des ''cheikhs'' traditionalistes : d'une part, le Coran serait imprégné de la culture pré-islamique qu'il entend remplacer, c'est-à-dire que le Coran est le reflet de la culture [[Paganisme|païenne]] ; d'autre part, cette période, présentée comme celle de l'ignorance par l'histoire musulmane classique, se caractérisait en réalité par la richesse de sa vie culturelle. L'analyse de Taha Hussein arrache le Coran à son intemporalité pour l'ancrer dans l'historicité du contexte où il a vu le jour<ref name=":02" />. Le Coran lui-même n'échappe pas à l'analyse historique critique, puisque Taha Husayn met en question l'authenticité du récit de la construction de la [[Kaaba|Ka'ba]] par Abraham<ref>Mohammad Salama, p. 27.</ref>. Ce récit, qui selon lui circulait à l'époque de la prédication de [[Mahomet]], est récupéré par l'islam dans le but d'affirmer la parenté entre les religions abrahamiques et de faciliter les relations entre les communautés<ref>Mohammad Salama, p. 27-28.</ref>.
 
Par conséquent, le livre a suscité l'hostilité d'érudits religieux à [[Université al-Azhar|El Azhar]] et de traditionalistes, qui l'ont accusé de porter atteinte à l'islam. Cependant, le procureur déclara que les propos relevaient de la recherche académique et aucune action en justice n'a été engagée contre Taha Hussein. L'affaire lui valut cependant la perte de son poste à l'Université du Caire en 1931<ref>Rémi Brague. [http://www.revue-texto.net/Parutions/CR/Brague_CR.html Le Coran: sortir du cercle ?]</ref>. Son livre a été interdit mais a été republié l'année suivante avec de légères modifications (le passage sur Abraham et la Ka'ba est supprimé) sous le titre ''Fī al-Adab al-Jāhilī'' (« Sur la littérature pré-islamique », 1927)<ref name=":0" />.
 
Ainsi, Husayn pose les fondements d'une approche historique de la critique littéraire arabe<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Mohammad Salama|titre=The Qur’ān and Modern Arabic Literary Criticism|passage=20|date=2018|lire en ligne=https://ia802509.us.archive.org/11/items/the-quran-and-modern-arabic-literary-criticism-from-taha-to-nasr-by-mohammad-salama-2018/The%20Qur%E2%80%99%C4%81n%20and%20Modern%20Arabic%20Literary%20Criticism%20-%20From%20%E1%B9%AC%C4%81h%C4%81%20to%20Na%E1%B9%A3r%20By%20Mohammad%20Salama%202018.pdf|consulté le=26 novembre 2022}}</ref>. Il introduit l'idée qu'une œuvre d'art n'est jamais le produit d'un génie isolé ; son auteur est toujours le fils de son temps, son œuvre est à son tour le produit d'un contexte. Comprendre l'œuvre oblige le critique à connaître l'époque et l'environnement de l'auteur<ref>Mohammad Salama, p. 20-21.</ref>. Taha Husayn est en outre l'initiateur de l'[[Tafsir|exégèse]] littéraire, qui sera développée par son élève [[Amin al-Khuli]]<ref>Mohammad Salama, p. 17-18 et 27.</ref>.
 
Taha Hussein a marqué plusieurs générations d’intellectuels du [[monde arabe]] en appelant à un renouvellement de la littérature arabe, notamment à travers une modernisation de la langue arabe : les phrases d'''Al-Ayyâm'' (peut-être du fait qu'il a dicté l'ouvrage à sa fille, à qui il l'a dédié) ont une grande souplesse, le vocabulaire est simple et abordable<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Taha Hussein|url=https://republique-des-lettres.fr/10822-taha-hussein.php|site=republique-des-lettres.fr}}</ref>.
 
Notons aussi la nouveauté que peut représenter pour le roman arabe une écriture autobiographique dans laquelle on a pu voir un moyen d'émancipation ([[André Gide]] dira à ce propos dans sa préface à la traduction française d'''Al-Ayyâm'' : «  C'est là ce qui rend ce récit si attachant, en dépit de ces lassantes lenteurs ; une âme qui souffre, qui veut vivre et se débat. Et l'on doute si, des ténèbres qui l'oppressent, celles de l'ignorance et de la sottise ne sont pas plus épaisses encore et redoutables et mortelles que celles de la cécité.  »)<ref name=":12">{{Lien web|langue=fr|titre=À propos de Taha Hussein et de la naissance du roman arabe|url=https://cpa.hypotheses.org/6232|site=hypotheses.org}}</ref>. Les écrits de Taha Hussein ont été traduits en plusieurs langues<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Taha Hussein|url=https://www.babelio.com/auteur/Taha-Hussein/18930|site=babelio.com}}</ref>.
 
[[Professeur émérite]] des universités, il a également été [[professeur invité]] dans plusieurs universités arabes et membre de plusieurs sociétés savantes. Une série de [[Timbre postal|timbres-poste]] à son effigie a été émise en reconnaissance de l'ensemble de sa production académique et littéraire<ref name=":2">{{Lien web|langue=fr|titre=Taha Hussein, un destin égyptien|url=https://www.elwatan.com/archives/arts-et-lettres-archives/taha-hussein-un-destin-egyptien-07-06-2006|site=elwatan.com|date=7 juin 2006}}</ref>.
 
== Vie privée ==
Marié à Suzanne Bresseau<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Suzanne Taha Hussein|url=https://www.babelio.com/auteur/Suzanne-Taha-Hussein/279316|site=babelio.com}}</ref>, il est le grand-père paternel d'Amina Taha-Hussein Okada (également arrière-petite-fille, par sa mère, du poète [[Ahmed Chawqi]]), [[Conservateur de musée|conservatrice]] en chef de la section [[Inde|indienne]] du [[Musée national des Arts asiatiques - Guimet]] de [[Paris]]<ref name="Babelio">{{Lien web|langue=|titre=Amina Okada|url=http://www.babelio.com/auteur/Amina-Okada/49143|site=babelio.com}}</ref>.
 
== Distinctions ==
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=== Décorations égyptiennes ===
* [[Fichier:EGY_Order_of_the_Nile_-_Grand_Cordon_BAR.png|50x50px]] Grand- cordon de l'[[ordre du Nil]]<ref name=":4">{{Lien web |langue=fr |titre=Ṭâhâ Husayn (1889-1973) |url=https://humazur.univ-cotedazur.fr/s/humazur/ark:/17103/7ds8#?c=&m=&s=&cv=&xywh=-115%2C0%2C462%2C299 |site=humazur.univ-cotedazur.fr |date= |consulté le=}}.</ref>.
* [[Fichier:EGY_Order_of_Merit_-_Grand_Cross_BAR.png|50x50px]] Grand-croix de l'[[Ordre du Mérite (Égypte)|ordre égyptien du Mérite]]<ref name=":4" />.
 
=== Décorations étrangères ===
 
* [[Fichier:ESP_Alfonso_X_Order_GC.svg|50x50px|ESP Alfonso X Order GC]] Grand-croix de l'[[ordre d'Alphonse X le Sage]] ({{Flag|Espagne}})<ref name=":4" />.
* {{Déco GOLH}} ({{Flag|France}})<ref>{{Lien web |titre=Tâha HUSSEIN |url=https://cths.fr/an/savant.php?id=115461 |site=cths.fr |date=}}.</ref>.
* [[Fichier:GRE_Order_of_the_Phoenix_-_Grand_Cross_BAR.png|50x50px]] Grand-croix de l'[[Ordre du Phénix (Grèce)|ordre du Phénix]] ({{Flag|Grèce}}).
 
* [[Fichier:LBN_National_Order_of_the_Cedar_-_Grand_Cordon_BAR.png|alt=Ruban de l'ordre national du Cèdre pour un grand cordon|50x50px]] Grand- cordon de l’[[ordre national du Cèdre]] ({{Flag|Liban}})<ref name=":4" />.
* [[Fichier:CivilMeritOrder_of_Merit_(Liechtenstein)_Ribbon.SyriaBar.pnggif|50x50px|Order of Merit (Liechtenstein) Ribbon.Bar]] Grand-cordonCommandeur de l'[[ordreOrdre du Mérite civilIntellectuel (SyrieMaroc)|ordre du Mérite Intellectuel]] ({{Flag|Maroc}})<ref name=":4" />.
* [[Fichier:Order_of_the_Republic_(Tunisia)_-_ribbon_barSYR_Order_Merit_1kl_rib.gifpng|50x50px|SYR Order Merit 1kl rib]] Grand- cordon de l'[[ordre dedu laMérite Républiquecivil (TunisieSyrie)|ordre du Mérite civil]] ({{Flag|Syrie}})<ref name=":4" />.
* [[Fichier:Order_of_the_Republic_(Tunisia)_-_ribbon_bar.gif|50x50px]] Grand cordon de l'[[ordre de la République (Tunisie)|ordre de la République]] ({{Flag|Tunisie}})<ref name=":4" />.
== Bibliographie ==
=== Œuvres ===
* ''Sur la poésie antéislamique [Fî al-shi’r al-jâhily]''<ref>cf. l'article ''Taha Hussein et le Coran'', par Dr Mondher Sfar, le Matin d'Algérie, 26 mai 2016 https://www.lematindz.net/news/20829-taha-hussein-et-le-coran.html</ref>, 1926, ressorti en 1927 sous le titre ''De la littérature pré-islamique''.
* ''De la littérature préislamique'', 1927
* ''En été'', 1932
* ''L'appel du [[courlis]]'' [''Du'â' al-Karawân''], 1934 (devenu un film en 1959 : ''[[L'Appel du courlis]]'')
* ''Adib ou L'aventure occidentale'' [''Adîb''], 1935
** Édition française : Paris, Clancier-Guénaud, coll. « Archipels », 1988 {{ISBN|9782862151359}}
* ''Tajdīd Dhikrá Abī al-‘Alā’'' (sur [[Abu-l-Ala al-Maari|Abu l-Ala al-Maari]]), 1937 ;
* ''L'avenir de la culture en Égypte'', 1938<ref>[[Henry Laurens]], ''Le rêve méditerranéen'', CNRS éditions</ref>
* ''Dans la prison d'Aboul-Ala'' [''Ma'a 'abî l-'alâ' fî sijni-hi''], 1940
Ligne 60 ⟶ 72 :
* ''Les deux cheikhs'', 1943
* ''L'arbre de la misère'' [''Shajarat al-Bu's''], 1944
** Édition française : tr. [[Gaston Wiet]], Le Caire, Dar Al-Maaref, 1964
* ''Le livre des jours'' [''Al-ayyâm''], tr. Jean Lecerf et Gaston Wiet, préf. [[André Gide]], Paris, Gallimard, coll. « Blanche », 1947
** Rééditions : Gallimard, coll. « Du monde entier », 1974 ; Gallimard, coll. « L'Imaginaire », n{{o}} 126, 1984
* ''La grande épreuve. '[[Uthman ibn Affan|Uthmân]]'', tr. Anouar Louca et [[Jacques Jomier]], préf. [[Louis Gardet]], Paris, Vrin, 1974
* ''Au-delà du Nil'', éd. [[Jacques Berque]], Paris, Gallimard, coll. « Connaissance de l'Orient », 1977 {{ISBN|9782070297290}}
** Réédition : Paris, Gallimard, coll. « Connaissance de l'Orient », format poche, 1990 {{ISBN|9782070719518}}
Ligne 71 ⟶ 83 :
* Bruno Ronfard, ''Taha Hussein : Les cultures en dialogue'', Paris, DDB, 1995
* Collectif, ''Taha Hussein dans le miroir de son temps'', Tunis, Beït El Hikma, 2001
* Hussam R. Ahmed, ''The Last Nahdawi: Taha Hussein and Institutions Building in Egypt'', Stanford, Stanford University Press, 2021 {{ISBN|978-1-5036-1534-2|9781503627956}}
 
=== Bibliographie ===
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== Liens externes ==
* {{AutoritéLiens}}
 
{{Portail|littérature|Littérature africaine|université|Égypte}}
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{{CLEDETRI:Hussein, Taha}}
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