« Harare » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
(44 versions intermédiaires par 11 utilisateurs non affichées) | |||
Ligne 9 :
| image = Harare montage.png
| taille image = 300
| légende = De haut en bas, de gauche à droite : panorama de Harare, avenue Josiah Chinamano, église anglicane (en arrière) et
| pays = Zimbabwe
| division = Harare
Ligne 42 :
'''Harare''' ou '''Hararé'''<ref group=N>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000019509867&dateTexte=. Terme recommandé par la Commission générale de terminologie et de néologie, et publié au Journal officiel de la République française le 24 septembre 2008.]</ref> (anciennement '''Salisbury''') est la [[capitale]] du [[Zimbabwe]], en [[Afrique australe]].
Baptisée Salisbury lors de sa fondation en 1890, au nom du Premier ministre britannique de l'époque<ref>{{fr}} {{Lien web|titre=La chasse aux trésors|url=http://membres.multimania.fr/chassetresor/php2/document.php?ydoc=20&|site=membres.multimania.fr|consulté le=10 octobre 2010.}}.</ref>
Rebaptisée Harare en 1982, au nom du chef [[Shonas|Shona]] Neharawa, c'est une [[métropole]] de {{nombre|2.8|millions}} d'habitants (cité 1,9 million) et le centre des activités commerciales du Zimbabwe
== Topographie ==
La ville d'Harare est située sur l'une des parties les plus élevées du plateau du [[Highveld]] du Zimbabwe, à une altitude de {{unité|1483|m}}. Les sols de Harare sont en partie de l'[[argile]] granuleux ou du [[loam]] sableux.
== Historique ==
Ligne 55 ⟶ 58 :
Le {{date|12|septembre|1890}}, la [[Colonne des pionniers|colonne de pionniers]] du major Frank Johnson, accompagnée d'une escorte armée, arrivait dans une prairie plate et marécageuse bordée par une abrupte colline rocheuse (le [[kopje]]), dominant le site de l'actuelle Harare. Le lendemain, 13 septembre, la cérémonie de hissage du drapeau britannique ([[Drapeau du Royaume-Uni|Union Jack]]), sur le futur ''Cecil square'' (actuel ''African unity square''), marquait la naissance de '''''Fort Salisbury''''', baptisé en l'honneur du premier ministre britannique de l'époque, Lord [[Robert Arthur Talbot Gascoyne-Cecil|Robert Cecil]], [[marquis de Salisbury]]<ref> Roman Adrian Cybriwsky, ''Capital Cities around the World: An Encyclopedia of Geography, History, and Culture'', ABC-CLIO, USA, 2013, {{p.|120}}</ref>.
Le site à l'origine prévu pour créer le fort était le [[Mount Hampden|mont Hampden]], situé 15 kilomètres plus loin, mais le colonel Edward Graham Pennefather (1850–1928), le chef de toute l'expédition de la [[British South African Company]] (comprenant la colonne de pionniers et son escorte armée) décida que le site du kopje était préférable du fait de la présence d'une petite rivière, la Mukuvisi, permettant de fournir de l'eau. Quand la colonne arriva, la zone était marécageuse et la première zone à être drainée fut celle où était située cette rivière (actuelle zone de Causeway). La première rue est baptisée Pioneer Street (actuelle Kaguvi Street). Une petite
Salisbury devint une [[municipalité]] en [[1897]] avec son premier maire élu, W.E. Fairbridge. Le centre d'activité de la ville se déplace alors progressivement de la zone du kopje vers Manica Road (actuelle Robert Mugabe road). En 1899, la ville est reliée par le chemin de fer à [[Beira (Mozambique)|Beira]] puis, en 1902, à [[Bulawayo]]<ref>Peter Jackson, ''Historic building of Harare'', Quest publishing, 1986 p 6</ref>.
[[Fichier:Salisbury in 1930.jpg|220px|thumb|
[[Fichier:1970s Jameson Avenue, Salisbury, Rhodesia 6875739032.jpg|220px|thumb|L'avenue Jameson à Salisbury dans les années 1970.]]
[[Fichier:Harare.jpg|220px|thumb| Pearl House (1959) sur Samora Machel Avenue dans le centre-ville d'Harare en 1995.]]
[[Fichier:2006 Harare Zimbabwe 95120342.jpg|220px|thumb|La capitale du Zimbabwe, vue du [[Kopje]], en 2006.]]
[[Fichier:Harare secondst.jpg|220px|thumb|Harare, Second street.]]
Dès 1892, la ségrégation avait été organisée à Salisbury entre les colons et les populations noires. Les premiers vivent d'abord près du kopje, dans des tentes, dans leurs chariots à bœufs puis dans des bâtiments préfabriqués avant de se construire des huttes ou des cottages à toit de chaume<ref>Peter Jackson, ''Historic building of Harare'', Quest publishing, 1986 p 13</ref>. Par la suite, ces cottages deviendront plus grands et aggrémentés de vérandas. Le Sanitary board avait établi pour les seconds une ''native location'' à un kilomètre au sud du kopje. Au tout début, une petite dizaine d'huttes abritait les employés noirs puis en 1907, une zone de 25 hectares avait été affectée au logement des travailleurs noirs de Salisbury aux environs de l'actuelle [[Mbare (Harare)|Mbare]]. Dans les années 1930, un nouveau quartier pour la population noire (''native setlement'') est également établi à Highfiel farm<ref>Peter Jackson, ''Historic building of Harare'', Quest publishing, 1986 p 8-11</ref>.
En [[1935]], Salisbury se voit accorder le rang de cité<ref> Britannica, [https://www.britannica.com/place/Harare Harare], britannica.com, USA, consulté le 20 juillet 2019</ref>. Elle est devenue la plus grande ville coloniale de la région et la plus développée, hors [[Afrique du Sud]].
Dans les années 1940, Salisbury est le lieu choisi pour former 10 000 aviateurs du Commonwealth et alliés. Dans les années suivantes, en pleine expansion économique, elle attire de nombreux émigrants en provenance du Royaume-Uni, alors en pleine crise économique.
Capitale de la [[Fédération de Rhodésie et du Nyassaland]], Salisbury continue de se développer très vite jusqu'en [[1965]], année de la déclaration unilatérale d'indépendance de la [[Rhodésie (pays)|Rhodésie]] par [[Ian Smith]].
Ligne 73 ⟶ 77 :
La ville végète alors, incertaine sur son avenir et la cible des actions de [[sabotage]] de la [[guérilla]].
En [[1980]], elle devient la capitale du nouvel État indépendant,
{{Articles connexes|Décolonisation de l'espace public}}
Surnommée depuis longtemps la « Sunshine City », Salisbury est rebaptisé du nom de son township principal, '''Harare''', lors du deuxième anniversaire de l'indépendance en avril [[1982]], rendant ainsi hommage au chef tribal des Ne-Harawa (le township prend alors le nom de [[Mbare (Harare)|Mbare]]).
Ligne 87 ⟶ 91 :
En mai [[2006]], plus de {{formatnum:10000}} autres personnes sont expulsées pour les mêmes motifs.
== Démographie ==
En 2012, la ville de Harare comptait {{formatnum:1598830}} habitants (zone urbaine et rurale, hors Epworth et Chitungwiza), 90 % d'entre eux étant issus de l'ethnie [[shonas|shona]] (ou ayant comme langue maternelle le [[Shona (langue)|shona]]). Harare abrite également de nombreux locuteurs [[Ndébélé du Zimbabwe|Ndébélés]] et [[Kalanga (langue)|Kalanga]] et environ 2% de [[Zimbabwéens blancs]] (environ {{formatnum:25000}} personnes) ou issus de peuples non bantouphones, européens ou asiatiques<ref>[https://www.zimstat.co.zw/wp-content/uploads/publications/Population/population/Harare.pdf Harare census 2012], Statistiques provinciales</ref>.
En 2022, la ville de Harare comptabilisait {{formatnum:1849617}} habitants (hors Epworth et Chitungwiza)<ref name="recensement2022">[https://www.zimstat.co.zw/wp-content/uploads/publications/Population/population/phc2022/2022_Population_Distribution_by_District_Ward_SexandHouseholds_23012023.pdf Recensement 2022], p 99</ref>.
Depuis 1950, l'évolution démographique de Harare a été :
{{Démographie
| titre =
| charte = commune
| colonnes = 5
| largeur-tableau = 50%
| notes-fond = #F5F5F5
| style-notes=gauche
| notes = Sources : <ref>{{lien web | langue=en |url=https://esa.un.org/unpd/wup/DataQuery/ |titre= World Urbanization Prospects – Population Division|site=esa.un.org |éditeur = United Nations |consulté le =2023-11-02}}</ref>{{,}}<ref name="recensement2022"/>{{ ,}}<ref>{{Lien web |langue=en|url= https://www.macrotrends.net/cities/22513/harare/population#:~:text=The%20current%20metro%20area%20population,a%200.78%25%20increase%20from%202020. |titre=Harare, Zimbabwe Metro Area Population 1950-2023 |site= macrotrends.net |consulté le =2023-11-02}}</ref>
|1950 = 143000
|1960 = 248000
|1970 = 417000
|1980 = 616000
|1990 = 1047000
|2000 = 1379000
|2010 = 1475000
|2017 = 1510000
|2022 = 1849617
}}
{| role="presentation" class="wikitable mw-collapsible mw-collapsed" align="center"
|'''Histogramme de l'évolution démographique de Harare'''
|-
| {{Histogramme2|bg=rgb(240, 255, 240)|margin-left=auto|margin-right=auto|border=1px solid blue
|ncol=1|valeurmax= 2300000
|légende=Histogramme
|1950 |143000
|1960 |248000
|1970 |417000
|1980 |616000
|1990 |1047000
|2000 |1379000
|2010 |1475000
|2017 |1510000
|2022 |1849617
}}
|}
== Urbanisme ==
[[Fichier:Central Presbyterian Church, Salisbury Rhodesia ca1975 6898191061.jpg|left|thumb|Église presbytérienne centrale de Salisbury en 1975]]L’aménagement d'Harare, comme celui des principales villes du Zimbabwe, correspond à celui existant en Afrique du Sud avec un premier bloc comprenant un centre
Marquée par un fort [[étalement urbain]], qui a atteint les localités d’Epworth (au sud-est) et de [[Chitungwiza]] (au sud), la ville d'Harare est essentiellement composée de quartiers résidentiels, aisés et peu denses au nord alors qu'ils sont plus peuplés et populaires au sud de la gare ferroviaire et du centre-ville (on y trouve les townships dont celui de Mbare).
Ligne 95 ⟶ 142 :
Dans les banlieues aisées d'Harare (au nord<ref name="Tuquoi"/>), qui ont pour la plupart gardé leurs toponymes coloniaux ou rhodésiens (Avondale, Belgravia, Mount Pleasant, Borrowdale, Greendale, Marlborough, Tynwald …), se situent de nombreux terrains de golf<ref name="Tuquoi"/>, les écoles, collèges et lycées les plus prestigieux du pays ainsi que de les ambassades, de nombreux restaurants, des grands centres commerciaux (''Sam Levy’s village'', ''Avondale Shopping Centre''), des supermarchés bien pourvus (''Bon Marché'', ''Pick n Pay'' ...) et des résidences fermées pour personnes âgées.
Le relatif petit centre-ville, aux rues tirées au cordeau<ref name="Tuquoi"/> autour des Harare Gardens, délimité par Rotten Row à l'ouest, Josiah Tongogara Avenue au nord, Simon Muzenda street à l'est et Kenneth Kaunda avenue et Charter Road au sud, est constitué principalement d'immeubles construits entre les années
Enfin, dans la zone industrielle, sur Gleneagles Rd au sud-ouest de la ville, se trouve Le Tobacco Sales Floor (TSF), un hangar où sont vendus aux enchères les ballots de tabac séché<ref name="Tuquoi"/>, l'une des premières ressources économiques du Zimbabwe.
=== Architecture ===
[[Fichier:Harare Munhumutapa Bldg.jpg|vignette|Munhumutapa Building (1957) sur Samora Machel Avenue en 2023.]]
[[Fichier:Parlament of Zimbabwe.jpg|220px|thumb|[[Parliament House (Harare)|Parliament House]], ancien siège du parlement de Rhodésie et du Zimbabwe sur Nelson Mandela Avenue.]]
[[Fichier:Harare, Zimbabwe. 03.JPG|thumb|Union buildings (à gauche) dans le centre d'Harare]]
Les réalisations de William d'Arcy Cathcart (1885-1970) et James Alfred Cope Christie (1870-1953) ont marqué l'architecture victorienne et [[architecture néo-classique|néo-classique]] de Salisbury des années 1910 aux années 1940.
En centre-ville, une grande partie des bâtiments coloniaux subsistants, de [[Architecture victorienne|style victorien]] ou [[Architecture édouardienne|edwardien]], sont situés sur Robert Mugabe road (ex-Manica road), en grande partie entre Julius Nyerere Way et Sam Nujoma road. <br>
Sur cette rue se trouvent le grand magasin Meikles<ref name="Tuquoi">[https://www.lemonde.fr/afrique/article/2008/06/25/zimbabwe-au-pays-des-milliardaires-affames_1062449_3212.html Zimbabwe, au pays des milliardaires affamés], Jean-Pierre Tuquoi, Le Monde, 25 juin 2008</ref> (1892), India House (1903 ex-Herald house), l'Arnold Building (1910), le Strachaus Building (1910), les Union Buildings (1910), le Store Brothers Building (1911), le WH Adams Building (1911), l'Old Yorkshire House (1911), le Standard Bank Building (1911), le Fereday and Sons building (1923)<ref>[https://zimfieldguide.com/harare/harare%E2%80%99s-historic-buildings-%E2%80%93-robert-mugabe-road-formerly-manica-road Harare’s Historic buildings – Robert Mugabe Road (formerly Manica Road)]</ref>, le Vasan’s Footwear building (1902), le Patels Building (1912) ou encore le Koefmans building (1938) de style [[art déco]].
Les autres édifices notables du centre-ville d'Harare sont :
* ''the Ranche'' ([[1899]]) sur Rotten Row
* ''Cecil House'' ([[1901]]) sur central avenue,
* le ''Pearl House'' (1959), le ''Munhumutapa building'' (1938, 1948 et 1957 - ex-Milton building), siège du Gouvernement, le Mashonganyika Building (1899 - ex-Standard Bank building), siège de la cour constitutionnelle, et la ''Charter House'' (1958), ancien siège de la BSAC, sur Samora Machel Avenue,
* ''The Residency'' (1895) sur Baines Avenue,
* ''Market Hall'' ([[1893]]) sur Mbuya Nehanda Street (ancienne Victoria Street),
* ‘Lo Kia’ House (1902) et Berea House (1903) sur Fife avenue,
* le dépôt mortuaire Mère Patrick ([[1895]]) accessible sur fifth Street,
* ''Lonrho Building'' (1910), ''N.E.M. House'' (1930) et ''Edward Building'' (1936) sur Baker street
* ''Bradlow's Building'' (1938) sur Speke avenue
* ''Guild Hall'' (1920) à l'angle d'Harare Street et Jason Moyo avenue,
* ''Rivron building'' (1904) et l'hôtel de ville ([[1933]]) de style [[renaissance italienne]] sur [[Julius Nyerere]] Way,
* les bâtiments du parlement ([[1895]], ex-Cecil Building) ainsi que la cathédrale anglicane Ste Mary et tous les Saints ([[1913]] – [[1964]]), conçue par [[Herbert Baker (architecte)|Herbert Baker]], sur [[Nelson Mandela]] Avenue,
* la Cathédrale catholique du Sacré Cœur (1925) à l'angle de la {{4th}} Street et de Herbert Chitepo Avenue.
La ville présente aussi quelques édifices d'[[Architecture coloniale néerlandaise en Afrique du Sud|architecture néerlandaise du Cap]] comme l’hôtel Brontë (1911) construite pour le directeur de la ''London Rhodesia Mining Company'' par Sir [[Herbert Baker (architecte)|Herbert Baker]], sur Baines Avenue ou la State House (1910) sur Chancellor Avenue.
Les quartiers résidentiels du nord, dont les avenues et rues
=== Jardins et espaces verts ===
[[Fichier:Reserve Bank of Zimbabwe F.png|thumb|Vue sur Cecil square, l'église anglicane Ste Mary et sur la [[Tour de la Banque centrale du Zimbabwe]]]]
[[Fichier:CJ Rhodes-Harare.jpg|thumb|Statue de [[Cecil Rhodes]], réalisée par [[John Tweed]]]]
[[Fichier:Nationalhelden-Denkmal (25281970147).jpg|thumb|Statue du soldat inconnu au National Heroes Acre ]]
[[Fichier:Sacred Heart Cathedral, Harare.jpg|thumb|Cathédrale du sacré cœur]]
Ligne 129 ⟶ 194 :
* National Gallery, présentant des sculptures shonas
* Musée de la libération africaine
* Musée des sciences humaines (ancien Queen Victoria Museum)
* les [[Archives nationales du Zimbabwe]]
Ligne 143 ⟶ 208 :
== Administration ==
Harare s'intègre au sein d'une province métropolitaine (Harare), qui comprend également les
=== Liste de maires ===
* William Fairbridge, maire de 1897 à 1899 (premier maire de Salisbury)
* Bernard Ponter, maire de 1964 à 1965 (premier maire du [[front rhodésien]])
* Douglas Tanner, maire ([[front rhodésien]]) de 1975 à 1976
* Roy Wright, maire de 1976 à 1977
* Ronald Cowan, maire de 1977 à 1978
* Arthur Wilkins, maire de 1978 à 1979
* Jack Whiting, maire de 1979 à 1981 (dernier maire blanc de Salisbury)
* Tizirai Gwata, maire de 1981 à 1984 (premier maire noir, premier maire de la [[ZANU-PF]] et premier maire d'Harare)
* Solomon Tawengwa, maire ([[ZANU-PF]]) de 1995 à 1999
* Poste vacant (ville gérée directement par une commission du gouvernement) de 1999 à 2002
* Elias Mudzruri, maire ([[Mouvement pour le changement démocratique|MDC]]) de 2002 à 2003
* Sekesai Makwavarara, maire ([[Mouvement pour le changement démocratique|MDC]] puis [[ZANU-PF]]) par interim de 2003 à 2008
* Emmanuel Chiroto ([[Mouvement pour le changement démocratique – Tsvangirai|MDC-T]]) maire en juin 2008
* Muchadeyi Masunda (indépendant), maire de 2008 à 2013
* Bernard Manyenyeni ([[Mouvement pour le changement démocratique – Tsvangirai|MDC-T]]), maire de 2013 à 2018
* Herbert Gomba (Alliance MDC), maire de 2018 à 2020
* Jacob Mafume (Alliance MDC puis [[Coalition citoyenne pour le changement|CCC]]), maire depuis septembre 2020
Ligne 166 ⟶ 237 :
== Lieux de culte ==
[[Fichier:Harare anglicanchurch.JPG|220px|thumb|Église anglicane à Harare.]]
Parmi les [[lieux de culte]], il y a principalement des églises et des temples [[Christianisme|chrétiens]] : [[Assemblées de Dieu]], [[Baptist Convention of Zimbabwe]] ([[Alliance baptiste mondiale]]), [[Reformed Church in Zimbabwe]], [[Church of the Province of Central Africa]] ([[Communion anglicane]]), [[Archidiocèse de Harare]] ([[Église catholique]])
[https://www.britannica.com/place/Zimbabwe Zimbabwe], britannica.com, USA, consulté le 28 juillet 2019</ref>.
Ligne 183 ⟶ 254 :
Depuis 1990 et au cours des années 2000 et 2010, de nombreuses rues du centre-ville ont été rebaptisées, effaçant une grande partie de la toponymie rhodésienne<ref> [http://www.hararecity.co.zw/index.php/template-features/87-city-trivia/263-street-name-changes Street Name Changes], Harare City</ref>.
La dernière vague de dénomination, annoncée en 2019 par le gouvernement, n'a cependant toujours pas été concrétisée en 2023 par la municipalité tenue par
{| class="wikitable"
!Noms d'origine !! Noms actuels !! Nouveaux noms
|-
| Allan Wilson Road || || Mgagao Camp Road<ref name="NR2019"/>
Ligne 202 ⟶ 273 :
| Blakinston Street || || Joseph Culverwell Street<ref name="NR2019"/>
|-
| Cameron Street || || Joseph Msika Street
|-
| Central Avenue || || [[Ahmed Ben Bella]] Avenue<ref name="NR2019"/>
Ligne 210 ⟶ 281 :
| Dieppe Road || || Vitalis Zvinavashe Road<ref name="NR2019"/>
|-
| Drummond Chaplin Street|| || Sipolilo Battle Street
|-
| Enterprise Road || || [[Emmerson Mnangagwa]] Road<ref name="n2019"/>
|-
| Five Avenue || || [[Leonid Brezhnev]] avenue
|-
| Forbes Road || Robson Manyika Road<ref name="Pat17">[https://www.thepatriot.co.zw/old_posts/iconic-name-etched-in-history-r-g-mugabe-international-airport-welcomes-flyers-to-zim/ Iconic name etched in history……R.G. Mugabe International Airport welcomes flyers to Zim], The Patriot, 9 novembre 2017</ref>
Ligne 220 ⟶ 291 :
| Fouth street || Simon Muzenda street
|-
| Frank Johnson Avenue || || Zororo Duri avenue
|-
| Gaul Avenue || Bishop Gaul Avenue
Ligne 278 ⟶ 349 :
| [[Cecil Rhodes|Rhodes]] Avenue || [[Herbert Chitepo]] Avenue
|-
| [[Cecil Rhodes|Rhodes]] Drive || || Willie Musarurwa Drive
|-
| Rotten Row || || [[Gamal Abdel Nasser|Abdel Gamal Nasser]] Road<ref name="NR2019"/>
Ligne 330 ⟶ 401 :
* [[Thom Evans]], joueur de rugby en équipe nationale écossaise, né à Harare.
* [[Petina Gappah]] ([[1971]]), romancière, y a vécu.
* [[James Gita Hakim]] (1954-2021), chercheur zimbabwéen, y est mort.
* [[Paula Hawkins]], auteure, y est née
* [[Godfrey Huggins]] (1883-1971), premier ministre de [[Rhodésie du Sud]] (1933-1953) puis de la [[Fédération de Rhodésie et du Nyassaland]] (1953-1956), décédé à Harare.
Ligne 344 ⟶ 416 :
* [[Harlington Shereni]], joueur de football qui a terminé sa carrière au [[Racing Club de Strasbourg]]. Il est né à Harare.
* [[Tino Kadewere]], footballeur zimbabwéen.
* [[Tkay Maidza]], la chanteuse/rappeuse zimbabwéenne installée en Australie puis aux États-Unis, y est née.
* [[Tapiwa Tsomondo]], joueur zimbabwéen de rugby à XV, y est née.
== Jumelage ==
{{Jumelages}}
== Notes et références ==
Ligne 357 ⟶ 427 :
=== Références ===
{{Références
== Voir aussi ==
{{Autres projets|commons=Category:Harare |wikivoyage=Harare}}
{{GeoGroup}}
=== Bibliographie ===
* {{fr}} Philippe Gervais-Lambony, ''De Lomé à Harare : le fait citadin. Images et pratiques des villes africaines'', Paris, Karthala, 1994, 472 p. {{ISBN|2865374912}}.
* {{en}}, Peter Jackson, ''Historic buildings of Harare (1890-1940)'', Quest publishing, Harare, 1986 (
=== Articles connexes ===
* [[Décolonisation de l'espace public]]
* Le roman ''[[Compte à rebours en Rhodésie]]'' ({{43e}} roman de la série SAS de [[Gérard de Villiers]]) se déroule en grande partie à Harare, qui s'appelait alors Salisbury.
=== Liens externes ===
{{liens}}
* {{en}} [https://www.youtube.com/watch?v=IzdVx4HhTfA Document promotionnel sur Salisbury dans les années 1960]
{{Palette|Provinces du Zimbabwe|Capitales d'Afrique}}
|