« Raffi » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
mAucun résumé des modifications |
|||
| (48 versions intermédiaires par 28 utilisateurs non affichées) | |||
Ligne 1 :
{{Voir homonymes|Raffi (homonymie)|Hakobian}}
{{Infobox Écrivain▼
| charte = écrivain
* ''[[Samuel (roman)|Samuel]]''
▲| oeuvres principales = ''[[Le Fou]]''
}}
'''Raffi''' (
Raffi est considéré comme l'une des figures centrales de la [[littérature arménienne]].
==Biographie==▼
▲== Biographie ==
Son père, à la fois un riche marchand et un agriculteur, faisait partie de la bourgeoisie locale. Cette situation, et le fait qu’il soit l’aîné d’une famille nombreuse composée de 13 enfants, lui permet de bénéficier d’une éducation de qualité.▼
Raffi naît en [[1835]] (en 1837 selon [[Anahide Ter Minassian]]<ref name=":0">{{Article|langue=fr|auteur1=Anahide Ter Minassian|lien auteur1=Anahide Ter Minassian|titre=À l'occasion de la traduction française du Fou, l'historienne Anahide Ter Minassian revient sur la vie de son auteur, de son vrai nom Hakob Mélik Hakobian (1837-1888) dont la vie se confond avec celle d'une nation en plein réveil|périodique=France-Arménie|numéro=36|date=16-30 novembre 2007|issn=|lire en ligne=http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=raffi|pages=}}</ref>) à Payadjouk, village arménien de la province de Salmast (aujourd’hui au nord de l'[[Iran]], près du [[lac d'Ourmia]])<ref name=":0" />.
▲Son père, à la fois un riche marchand<ref name=":0" /> et un agriculteur, faisait partie de la bourgeoisie locale. Cette situation, et le fait qu’il soit l’aîné d’une famille nombreuse composée de 13 enfants, lui permet de bénéficier d’une éducation de qualité.
Son éducation commence à l’école du village « Ter Todik », école réputée pour sa sévérité et ses méthodes punitives, que Raffi décrit et dénonce d’ailleurs remarquablement dans un de ses romans, ''Kaïtzer''. Puis, à l’âge de 12 ans, son père l’envoie dans un internat à Tiflis afin qu’il puisse continuer ses études secondaires.▼
Tiflis, aujourd’hui [[Tbilissi]], était à l’époque l’un des plus grands foyers intellectuels de l’[[Arménie]]. Les affaires de son père se dégradant, il est obligé de retourner dans son pays natal. C’est à cette époque qu’il commence à enseigner la [[arménien|langue arménienne]] ainsi que l’histoire dans l’école Aramian de [[Tabriz]], celle d’Agoulis dans le [[Nakhitchevan]] mais aussi par la suite à Tiflis.▼
▲Son éducation commence à l’école
Au cours de sa vie, Raffi entreprend de nombreux voyages dans les villages et les provinces arméniennes de l’[[Arménie orientale]] et [[Arménie occidentale|occidentale]]. Là où il voyage, il se rend compte de la misère quotidienne de la population arménienne, sous la menace constante des [[Empire ottoman|Turcs]] et des [[Kurdes]]. À l’instar d’autres intellectuels [[arméniens]], Raffi est convaincu qu’il n’est plus possible de vivre ainsi ; il souhaite dès lors transformer la société arménienne en profondeur. Et pour cela, il est nécessaire de faire prendre conscience au peuple de la réalité tragique dans laquelle il vit.▼
▲Tiflis, aujourd’hui [[Tbilissi]],
Il écrit énormément. Tous ses écrits sont publiés dans les revues « Mchak » et « Ardzakank ». Son œuvre principale, ''[[Le Fou]]'', paru d'abord en feuilleton — dans la revue Mchak —, eut un grand succès. Il a été lu à l’époque par toute la jeunesse arménienne ; et il a un esprit très patriotique. Il crée dans ses romans de véritables héros nationaux et révolutionnaires arméniens ; il est d’ailleurs connu chez les [[Arméniens]] qu’« Il n’existe pas de Feddayin qui n’ait pas lu Raffi… »▼
▲Au cours de sa vie, Raffi entreprend de nombreux voyages dans les villages et les provinces arméniennes de l’[[Arménie orientale]] et [[Arménie occidentale|occidentale]]. Là où il voyage, il se rend compte de la misère quotidienne de la population arménienne, sous la menace constante des [[Empire ottoman|Turcs]] et des [[Kurdes]]. À l’instar d’autres intellectuels [[arméniens]], Raffi est convaincu qu’il n’est plus possible de vivre ainsi
Il considère l’éducation en langue arménienne de la population comme étant fondamentale, c’est pourquoi il entreprend par divers moyens (dans la presse, dans les romans, par l’enseignement) de combler ce manque de culture dans la population.▼
▲Il écrit énormément. Tous ses écrits sont publiés dans les revues
Il décède en [[1888]] à Tiflis (actuel [[Tbilissi]]), où ses funérailles attirèrent une foule considérable. Il est enterré dans le Panthéon des Arméniens, le cimetière Khodjivank de [[Tbilissi]], là où reposent également Hovhannes Tumanian, Gabriel Sundukian, Ghazaros Aghayan, Grikor Ardzruni, et autres…▼
▲Il considère l’éducation en langue arménienne de la population comme étant fondamentale, c’est pourquoi il entreprend par divers moyens (dans la presse, dans les romans, par l’enseignement) de combler ce manque de culture dans la population.
Il existe aujourd’hui une école et une rue en son nom à [[Erevan]].▼
▲Il
== Œuvre ==
Parmi ses fameux romans, on retrouve :
* {{Ouvrage|langue=hy|auteur1=|titre=Սալբի|traduction titre=Salbi|passage=|lieu=|éditeur=|date=1874|pages totales=|isbn=|lire en ligne=http://www.eanc.net/EANC/library/Fiction/Original/Raffi/Salbi.htm?page=1&interface_language=am}}
* {{Ouvrage|langue=hy|auteur1=|titre=Ջալալեդդին|traduction titre=Djallaleddine|passage=|lieu=|éditeur=|date=1878|pages totales=|isbn=|lire en ligne=http://www.eanc.net/EANC/library/Fiction/Original/Raffi/Jalaleddin.htm?page=1&interface_language=am}}
* {{Ouvrage|auteur1=Raffi|traducteur=Mooshegh Abrahamian|titre=[[Le Fou (roman)|Le Fou]]|sous-titre=Conséquences tragiques de la guerre russo-turque de 1877-1878 en Arménie|lieu=[[Saint-Pourçain-sur-Sioule]] (traduction française)|éditeur=[[Bleu autour]] (traduction française)|collection=''d'un lieu l'autre''|date=1880 ; traduction française de 2006|isbn=978-2-9120-1959-2}}. <small>[http://www.eanc.net/EANC/library/Fiction/Original/Raffi/[email protected]?page=1&interface_language=am <nowiki>[Version originale en arménien en ligne].</nowiki>]</small>
* ''Kaïtzer'' (« Foudres ») (1883-84)
* ''Khatchagoghi Hichatakarane'' (1889-70)
Parmi ses romans historiques figurent :
*''Samuel'' (1886)▼
* ''David Bek'' (1882, inspiré de la vie de [[David Bek]])
==Voir aussi==▼
▲* ''[[Samuel (roman)|Samuel]]'' (1886)
===Articles connexes===▼
==
▲Il existe aujourd’hui une école et une rue en son nom à [[Erevan]].
* {{en}} {{hy}} {{ru}} : [http://armenianhouse.org/raffi/bio-en.html armenianhouse.org - Raffi]▼
== Notes et références ==
{{Portail|littérature|Arménie}}▼
{{Références|taille=|groupe=}}
[[Catégorie:Écrivain arménien]]▼
▲== Voir aussi ==
▲=== Articles connexes ===
* [[Le Fou (roman)|''Le Fou'']]
* [[Samuel (roman)|''Samuel'']]
=== Liens externes ===
* {{Autorité}}
* {{Dictionnaires}}
▲* {{mul|en
▲[[Catégorie:Écrivain arménien]]
[[Catégorie:Arménien de Perse]]
[[Catégorie:Naissance en 1835]]
[[Catégorie:Décès en mai 1888]]
[[Catégorie:Décès à Tbilissi]]
[[Catégorie:Artiste d'A&M Records]]
[[Catégorie:Artiste de Rounder Records]]
[[Catégorie:Mononyme d'écrivain]]
[[Catégorie:Nom de plume]]
| |||