« Fédération des conseils de parents d'élèves » : différence entre les versions

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| zone d'influence = {{France}}<br />[[Europe]]
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La '''Fédération des conseils de parents d'élèves''' ('''FCPE'''), avec la [[Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public]] (PEEP), sont les deux [[Association de parents d'élèves|fédérations de parents d'élèves]] des [[Système éducatif en France|écoles publiques]] de [[France]].
 
En 2023, la FCPE est la plus représentative de par son nombre d'adhérents et la première quant au nombre de voix obtenues aux élections des représentants des [[parentParent d'élève|parents d'élèves]].
 
== Historique ==
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Peu après la [[Libération de la France|Libération]], sont apparus des « conseils de parents d'élèves » auprès des [[Enseignement primaire|écoles primaires]]. Ces associations réunissaient en fait enseignants et parents adhérents en partant du principe que le but poursuivi par les uns et les autres était le même : l'épanouissement des élèves et la défense de l'école laïque malmenée par le [[régime de Vichy]].
 
Sous l'influence d'[[Henri Aigueperse]], secrétaire général du [[Syndicat national des instituteurs]] et d'[[Albert Bayet]], président de la [[Ligue de l'enseignement|Ligue française de l'enseignement]] a ensuite été créée la « Fédération des conseils départementaux de parents d'élèves »<ref>[http{{Lien web |titre=Qui sommes-nous {{!}} FCPE |url=https://www.fcpe.asso.fr/ewb_pages/f/fcpequi-historiquesommes-nous |site=fcpe.php historiqueasso.fr de la FCPE|consulté par ellele=2023-même]09-14}}.</ref>, datée officiellement du 23 avril 1947 puis [[Reconnaissance d'utilité publique en France|reconnue d'utilité publique]] en 1951<ref> Décret du 5 août 1951</ref> et mouvement d'[[éducation populaire]] en 1982.
 
=== Implantation dans le second degré après 1959 ===
Après le vote de la [[Loi sur les rapports entre l'État et les établissements d'enseignement privés|loi Debré]] en 1959, qui accordait d'importants moyens financiers publics aux [[Enseignement privé en France|écoles privées]], la fédération décide de s'implanter aussi dans le second degré où existaient déjà quatre ou cinq fédérations dont la Fédération des lycées et collèges qui deviendra par la suite la PEEP. {{Refsou|La FCPE y devient rapidement majoritaire}}. Mais jusqu’à la fin des [[années 1960]], les parents étaient peu associés aux activités scolaires<ref name=Lascoux/>.
=== Représentation des parents après 1968 ===
Dès 1968, les fédérations de parents d’élèves sont admises pour les représenter aux conseils d’administration des lycées et collèges<ref name=PhilippeGombert/> et à partir de 1975, elles sont également représentées dans des conseils d’école<ref name=PhilippeGombert/>, à l'assise et la représentation élargie. Après l'instauration de ces nouveaux conseils d'école, une génération d'adhérents de la FCPE a très vite prôné le participationnisme et la pédagogie différenciée<ref name=careil/> mais ses représentants issus des classes populaires n'ont pas suivi cette évolution et se sont fait plus rares<ref name=careil/>. De {{nombre|204532|adhérents}} en 1951, la FCPE passe en 1960 à {{nombre|752132|adhérents}}<ref name=PhilippeGombert/> avant d’atteindre un million d'adhérents à la fin des [[années 1960]]<ref name=dumay/>, puis son apogée en 1971 avec {{nombre|1.2|million}} d’adhérents<ref name=PhilippeGombert/>, chiffre qui reste à peu près stable sur les [[années 1970]] mais avec un début de tassement sur leur fin<ref name=plenel/>.
 
Parallèlement, la FCPE, bien qu'issue d'un syndicat d'enseignants et liée à la galaxie d'organisations apparentées, tente de s'en détacher, au moins sur le plan formel. À partir de 1971, la [[Fédération de l'Éducation nationale]] et ses syndicats ainsi que les organisations comme le [[Comité national d'action laïque]], dont elle est membre, n'ont plus voix délibérative au conseil d'administration: la FCPE décide de supprimer leur statut de "membres de droit", mais reste proche de ces deux syndicats étudiants au cours des années 1970, attitude qui lui sera reprochée en interne en 1980, au point d'être l'une des raisons d'une succession anticipée à la présidence de la FCPE<ref name="plenel" />. En 1980, ces syndicats n'en sont plus membres<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Bac/médailles : "inutile" pour la Peep |url=https://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/09/15/01011-20080915FILWWW00636-bacmedailles-inutile-pour-la-peep.php |site=LEFIGARO |date=2008-09-15 |consulté le=2023-09-14}}.</ref>.
 
Au cours des [[années 1970]], une partie des représentants de parents d’élèves a en effet jugé problématiques les liens entre la FCPE et les syndicats enseignants comme le [[Syndicat national des instituteurs]] (SNI), qui est particulièrement visé<ref name=PhilippeGombert/>, mais c'est seulement à partir de 1980<ref name=PhilippeGombert/> que les syndicalistes ne sont plus systématiquement invités aux conseils d’administration de la FCPE en tant qu'invités sans voix<ref name=PhilippeGombert/>. Cette évolution va de pair avec celle des positions sur la laïcité.
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=== Jean Andrieu succède à Jean Cornec en 1980 ===
Alors que la loi a voulu favoriser la participation des parents d'élèves au milieu des [[années 1980]]<ref name=Dutercq/>, la FCPE l'a précédée en prenant son autonomie dès le début de la décennie. En  1980, la FCPE est confrontée à une baisse de la participation électorale dans le secondaire, et effectue sa première déclaration commune avec la CFDT<ref name=plenel/>. C'est dans ce contexte qu'au printemps 1980,  Jean Andrieu succède à [[Jean Cornec]] à la tête de la FCPE, en tant que vice-président et dauphin indiscuté<ref name=plenel/> tandis qu'à  la fédération concurrente, Jean-Marie Schleret succède exactement au même moment à Antoine Lagarde. Responsable  du Lot-et-Garonne, arrivé à la direction nationale en 1972, Jean Andrieu était vice-président depuis 1977<ref name=plenel/>. 
 
Plusieurs membres de la direction nationale ont insisté  pour convaincre Jean Cornec, le  "président historique",  de partir un an avant la fin de son mandat, sur fond de critiques reprochant à la FCPE une complicité excessive envers  la [[Fédération de l'Éducation nationale]] syndicat proche du Parti socialiste<ref name=plenel/>, mais aussi son aussi anticléricalisme virulent<ref name=plenel/>, et un recrutement social peu important en milieu ouvrier car trop centré sur les  classes moyennes<ref name=plenel/>. On observe ainsi seulement  5 % d'ouvriers parmi les délégués, beaucoup moins que les cadres moyens (13,05 %), ou encore les enseignants et  autres fonctionnaires (20 %)<ref name=plenel/>.  Lors du congrès, les relations se tendent entre socialistes et communistes.  Une trentaine de départements se prononcent pour l'abrogation des stages en entreprise, prônée par la minorité communiste, et obtiennent 42,45 % des mandats<ref name=plenel/>. 
 
Malgré la présence d'encore  {{nombre|850000|adhérents}}  en 1982<ref name="PhilippeGombert" /> leur nombre s'effondre lors de la décennie des années 1980. Il revient à environ {{nombre|330000|adhérents}} en 1991 et {{formatnum:290000}} seulement  en 1994  <ref name="dumay" />. Ce  déclin du « modèle militant » s'effectue, au plan qualitatif, avec une évolution vers le modèle  des parents « consommateurs d’école »<ref name="PhilippeGombert" />  et plus interventionnistes sur le contenu enseigné. Il s'accélère en particulier avec le « tournant idéologique » de 1984<ref name="PhilippeGombert" />.  Le retrait du projet de loi Savary  consécutif aux grandes manifestations en faveur de l’enseignement privé, qui culminent avec le rassemblement  du  24 juin 1984 à Paris<ref name="PhilippeGombert" />  sont perçues comme  {{cita|une défaite des organisations laïques}}<ref name="PhilippeGombert" />  .  Un sondage réalisé au même moment montre que 55 % des françaisFrançais voient dans la loi Savary  une atteinte aux libertés individuelles<ref name="PhilippeGombert" />  et que 85 % d’entre eux se disent favorables à la possibilité de choisir l’école de leurs enfants, privée ou publique<ref name="PhilippeGombert" />. En 1985,  Jean Andrieu prend acte de l'échec des organisations laïques<ref name="PhilippeGombert" /> : il  exhorte ses adhérents à faire preuve d’ouverture et de dialogue après « l’électrochoc de 1984 »<ref name="PhilippeGombert" />. Quatre ans après, la loi de 1989, précise pour les parents élus que {{cita|la participation à la vie scolaire et le dialogue avec les enseignants et les autres personnels sont assurés dans chaque école et dans chaque établissement}}<ref name="Lascoux" />.
 
=== Crise du début des années 1990 ===
Moins de dix ans après, alors que la chute des effectifs pèse sur les finances de la FCPE, la question laïque revient avec la [[Bruno Bourg-Broc|loi Bourg-Broc]] autorisant le financement des investissements de l'enseignement privé, une proposition de loi, effectuée fin 1993 pour réformer la [[loi Falloux]], qui sera ensuite en partie annulée par le [[Conseil constitutionnel (France)|Conseil constitutionnel]]. La FCPE est ainsi aux premières loges dans la mobilisation laïque quand un "collectif du 16 janvier" 1994 émerge après une grande manifestation parisienne pour la laïcité<ref name=Borecki/>. Ses dirigeants prennent la tête du [[Comité national d'action laïque]] (CNAL)<ref name=Borecki/>. Un peu plus tard en 1994, à la rentrée, pour la première fois de son histoire<ref name=Borecki/>, la FCPE change de "patron" entre deux congrès<ref name=Borecki/>, après que son président Jacques Dufresne ait été contraint de mener une {{cita|sérieuse remise en ordre à l'intérieur de la fédération en proie à de très graves difficultés financières}}. Jacques Dufresne avait succédé à Jean-Pierre Mailles en juin 1991<ref name=dumay/>. Après sa démission " pour raisons familiales " en 1994, il est remplacé par Bernard Borecki<ref name="Borecki">{{Article|langue=fr|titre=REPÈRES EDUCATION Bernard Borecki, nouveau président de la FCPE|périodique=Le Monde.fr|date=1994-09-22|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1994/09/22/reperes-education-bernard-borecki-nouveau-president-de-la-fcpe_3849800_1819218.html|consulté le=2023-09-14}}</ref>. Les problèmes financiers viennent du lancement par la FCPE de sa propre assurance-élèves qui concurrence directement l'acteur existant sur ce marché, la MAE. Dans un mouvement qui avait commencé deux décennies plus tôt<ref name=careil/>, le changement de direction à la tête de la FCPE la rapproche encore plus du syndicat enseignant SGEN-CFDT<ref name=careil/>, qui a alors encore le vent en poupe, sur fond de difficultés de la FEN, confrontée à la création de la FSU. L'équipe dirigeante de la FCPE va ensuite rester rocardienne et proche de la CFDT<ref name=careil/> .
 
L'assurance scolaire autonome avait été lancée par la FCPE en 1989<ref name=dumay/>, avec un accord préalable donné par la Ligue de l'enseignement<ref name="careil">{{Article|langue=fr|prénom1=Anne|nom1=Barrère|titre=L’expérience des collégiens. Ségrégations, médiations, tensions, Y. Careil|périodique=Sociologie du travail|volume=52|numéro=2|date=2010-06-01|issn=0038-0296|doi=10.4000/sdt.14007|lire en ligne=https://journals.openedition.org/sdt/14007|consulté le=2023-09-14|pages=287–288}}</ref>, mais pose problème après seulement deux ans. Dès le congrès de Bourges, en 1991, la direction de la FCPE, menée par Jean-Pierre Mailles, avait reconnu un gouffre financier, causé aussi par la baisse du nombre d'adhérents, nécessitant d'emprunter {{nombre|16|millions}} de francs<ref name=dumay/>, ce qui avait obligé à nommer un contrôleur de gestion<ref name=dumay/>. Le prêt représentait près des trois quarts de son budget, afin de combler les {{nombre|10|millions}} de déficit cumulés en deux ans par l'association FCPE-solidarité, chargée de gérer l'assurance élève lancée en 1989<ref name=dumay/>. La concurrente de cette dernière, la Mutuelle accidents élèves (MAE), accepte de donner sa garantie pour le prêt renflouant la FCPE. Une souscription auprès des adhérents pour éponger partiellement les dettes, lancée en 1990, recueille moins de {{unité|60000|francs}}.

La FCPE n'a plus que {{nombre|290000|adhérents}}, une fonte de plus des deux-tiers en une décennie, alors que la PEEP, sa grande rivale, affiche au contraire {{nombre|430000|adhérents}}. La FCPE doit aussi faire face, à la fin des années 1980 au rôle grandissant des associations de parents d'élèves indépendantes<ref name="dumay" />. C'est l'époque où un courant, {{cita|encore minoritaire mais structuré}} tente peu à peu de bouleverser, au sein de la FCPE le traditionnel équilibre interne entre la tendance socialiste (majoritaire) et la tendance communiste. Il dénonce la trop grande soumission au gouvernement Rocard<ref name="dumay" /> . Résultat, les parents d'une quinzaine de départements mettent en avant leur droit à la différence au sein de la FCPE<ref name="dumay" />. Parallèlement, dans les écoles, la loi Jospin fait des déçus, car la représentation inégale des différentes catégories d'acteurs élus limite les possibilités d'action des parents<ref name="Dutercq" />. La légitimité des enseignants, de plus en plus remise en cause par les parents<ref name="Meirieu" />, souffre au cours des années suivantes de nostalgie du « maître d’école » de jadis<ref name="Meirieu" />, et de l'aspiration parfois jugée contradictoire entre « une grande et belle École pour la France » et « une petite école sur mesure » pour ses propres enfants<ref name="Meirieu" />.
 
=== Crise de 2015 ===
En mai 2015, fait exceptionnel depuis vingt ans, le rapport d'activité de la FCPE n'est pas adopté. Paul Raoult, le président sortant n'est pas réélu. Cette situation est analysée par la presse comme le résultat du soutien affiché de l'équipe dirigeante « à la controversée [[réforme de l'enseignement au collège de 2015|réforme du collège]] » portée par la ministre de l'Éducation nationale [[Najat Vallaud-Belkacem]]<ref>[https://fr.news.yahoo.com/patron-fcpe-victime-soutien-affich%C3%A9-%C3%A0-r%C3%A9forme-coll%C3%A8ge-200923945.html Le président de la FCPE victime de son soutien affiché à la réforme du collège], news.yahoo.com, 24 mai 2015</ref>.
 
En plein mouvement des "Gilets jaunes", des lycéens manifestent dans plusieurs villes de France et certains subissent des tirs de flashball, en particulier dans le Val de Marne. La FCPE révèle qu'une vingtaine de mineurs interpellés « rien qu'à Créteil sont allés faire constater aux urgences les coups » reçus, après avoir été interrogés par le juge des enfants <ref name=Kremp/>. La fédération réclame dans la foulée une enquête de la Justice<ref name="Kremp">{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Modifié Le 13 Décembre 2018 |nom=À 19h45 |titre=Val-de-Marne : les parents d’élèves demandent une enquête sur les violences policières |url=https://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/val-de-marne-les-representants-de-parents-d-eleves-demandent-une-enquete-sur-les-violences-policieres-13-12-2018-7967991.php |site=leparisien.fr |date=2018-12-13 |consulté le=2023-09-14}}.</ref>.
 
En septembre 2019, la campagne pour les élections des conseils de parents d’élèves d'octobre est marquée par une photo montrant une [[voile (vêtement)|femme voilée]] participant à une sortie scolaire<ref name=Stromboni/>, accompagnée d'un slogan "Oui, je vais en sortie scolaire, et alors ?"<ref name=Stromboni/>. Dès son lancement, {{cita|le standard de la FCPE a explosé}}, selon ''[[Le Monde]]''<ref name="Stromboni">{{Article|langue=fr|titre=Rodrigo Arenas, un militant derrière le voile|périodique=Le Monde.fr|date=2019-11-12|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/11/12/rodrigo-arenas-un-militant-derriere-le-voile_6018806_3224.html|consulté le=2023-09-14}}</ref>. La campagne est vertement critiquée par le ministre Jean-Michel Blanquer, et contestée par de rares CDPE<ref name=Stromboni/>. En effet, la FCPE a toujours revendiqué son soutien à la loi : le Conseil d’Etat confirme que les parents accompagnateurs ne sont pas soumis au principe de neutralité. Ils n’exercent pas la mission de service public de l’éducation comme le font les enseignants. Cette polémique n'a pas modifié le score de la FCPE à ces élections, selon les résultats publiés le 5 novembre<ref name=Stromboni/> et l'opposition de certaines fédérations ne s'est pas étendue.
 
=== Santé, guide de la laïcité et tenues scolaires, au congrès 2020 ===
Pour venir en aide à ses adhérents lors du confinement, la FCPE ouvre son site aux parents afin qu'ils puissent échanger sur leurs problématiques et leurs solutions. La FCPE réclame dès le mois de février que les élèves puissent être testés. Elle critique, par la voix de son coprésident Rodrigo Arenas<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Covid-19 : "Les moyens n'ont pas été mis à disposition pour que le protocole sanitaire dans les écoles se réalise", tacle le co-président de la FCPE |url=https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/masques-sanitaires/covid-19-les-moyens-n-ont-pas-ete-mis-a-disposition-pour-que-le-protocole-sanitaire-dans-les-ecoles-se-realise-tacle-le-co-president-de-la-fcpe_4158353.html |site=Franceinfo |date=2020-10-27 |consulté le=2021-03-12}}.</ref>,le gouvernement qui n'a pas mis les moyens suffisants pour permettre l'application des gestes barrières à l'école. Après le confinement décidé au début du printemps 2020 pour freiner l'épidémie de coronavirus puis le déconfinement de l'été, la FCPE alerte sur les risques de mauvaise préparation, à l’approche de la rentrée scolaire<ref>{{Article|langue=fr|titre=Covid-19 : la communauté éducative s’inquiète à l’approche de la rentrée scolaire|périodique=Le Monde.fr|date=2020-08-19|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/education/article/2020/08/19/covid-19-la-communaute-educative-s-inquiete-a-l-approche-de-la-rentree-scolaire_6049287_1473685.html|consulté le=2023-09-14}}</ref>.
 
=== Réseaux sociaux et islamisme, l'attentat de 2020 ===
L'[[attentat de Conflans-Sainte-Honorine]], commis le 16 octobre 2020, a révélé la fragilité de la communauté scolaire face à l'islamisme et aux réseaux sociaux. Le coprésident national de la FCPE, [[Rodrigo Arenas]], et une parente du collège, Corinne Grootaert, présidente départementale de la FCPE<ref name="itwGrootaert" />, avaient alerté une semaine avant. La direction de la FCPE a {{cita|reçu par différents parents en régions}} la vidéo d'un père d'élève appelant à la [[haine]] contre le professeur [[Assassinat de Samuel Paty|Samuel Paty]], assassiné ensuite<ref name="infernale" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Professeur décapité : l’hommage des parents à Samuel Paty, « un prof pas islamophobe » |url=https://www.nouvelobs.com/terrorisme/20201017.OBS34852/professeur-decapite-l-hommage-des-parents-a-samuel-paty-un-prof-pas-islamophobe.html |site=L'Obs |date=2020-10-17 |consulté le=2023-09-14}}.</ref>. Selon l'Agence [[Reuters]], Rodrigo Arenas, inquiet de ce père extrêmement énervé<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Avec |nom=AFP |titre=Professeur décapité. « Il faut résister » : l’hommage des collégiens à Samuel Paty |url=https://www.ouest-france.fr/faits-divers/attentat/professeur-decapite-il-faut-resister-l-hommage-des-collegiens-a-leur-professeur-7019024 |site=Ouest-France.fr |date=2020-10-17 |consulté le=2023-09-14}}.</ref>, avait alerté le 9 octobre la mairie de [[Conflans-Sainte-Honorine]]<ref name="reuters">{{Lien web |langue=fr |nom=Reuters |titre=Comment une campagne haineuse sur les réseaux sociaux a conduit au meurtre d'un enseignant |url=https://www.challenges.fr/top-news/conflans-sainte-honorine-sous-le-choc-apres-le-meurtre-d-un-professeur_733098 |site=Challenges |date=2020-10-17 |consulté le=2023-09-14}}.</ref>, qui lui a répondu qu'elle a prévenu l'Éducation nationale<ref name="reuters" />.
 
Le parent d'élève qui a diffusé cette vidéo sur les réseaux sociaux appelant au renvoi de Samuel Paty, avait directement contacté la FCPE du collège au moment de ses premières vidéos, une semaine avant l'attentat. Corinne Grootaert, président de la FCPE des Yvelines, et elle-même parente d'élève dans ce collège, affirme qu'après avoir comparé la version du parent et celle de l'établissement et du professeur et estimé que les propos tenus étaient des propos graves, avoir indiqué {{cita|que la meilleure chose était de pouvoir en référer à la justice et de porter plainte parce que ce n'était plus de notre ressort}}<ref name="itwGrootaert">{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Enseignant décapité : "On ne peut pas attendre des parents et des enseignants qu'ils puissent aider les élèves aujourd'hui", estime la FCPE des Yvelines |url=https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/terrorisme/enseignant-decapite-dans-les-yvelines/enseignant-decapite-on-ne-peut-pas-attendre-des-parents-et-des-enseignants-qu-ils-puissent-aider-les-eleves-aujourd-hui-estime-la-fcpe-des-yvelines_4150205.html |site=Franceinfo |date=2020-10-21 |consulté le=2023-09-14}}.</ref>.
 
Au même moment, Cécile Ribet-Retel, présidente locale de la PEEP, a dénoncé le rôle des réseaux sociaux<ref name="reuters" /> et souligné que les enseignants de ce collège {{cita|étaient soudés autour de Samuel Paty, qu'ils appréciaient beaucoup}} et que {{cita|tous l'ont soutenu en disant que son cours était parfait}}<ref name="Couri">{{Lien web |langue=fr |prénom=Violaine Des |nom=Courières |titre=Assassinat de Samuel Paty : les collégiens pris dans la spirale macabre de WhatsApp |url=https://www.marianne.net/societe/education/assassinat-de-samuel-paty-les-collegiens-pris-dans-la-spirale-macabre-de-whatsapp |site=www.marianne.net |date=2020-10-21UTC12:07:47+0200 |consulté le=2023-09-14}}.</ref>. Selon un reportage de Marie-Estelle Pech, [[journaliste]] éducation du ''[[Figaro]]'', de nombreuses personnes du collège, enseignants et collégiens, ont massivement signalé cette vidéo aux réseaux sociaux (dont [[Facebook]]), mais sans obtenir son retrait : elle sera vue {{formatnum:27000}} fois<ref name="pech">{{Lien web |langue=fr |titre=Professeur décapité: la vidéo d'un parent d'élève qui critiquait l'enseignant «a circulé extrêmement vite», explique Marie Estelle Pech |url=https://video.lefigaro.fr/figaro/video/la-video-a-circule-extremement-vite-marie-estelle-pech-1/ |site=Figaro Live |date=2020-10-17 |consulté le=2023-09-14}}.</ref>, l'impact sur les réseaux sociaux s'accélérant avant l'assassinat<ref name="Arret">Article{{Lien deweb Arret|auteur=La rédaction |titre=Samuel Paty: et la folie fermenta sur Imageles [réseaux sociaux |url=https://www.arretsurimages.net/articles/samuel-paty-et-la-folie-fermenta-sur-les-reseaux-sociaux] |site=Arrêts sur image |date=17 octobre 2020 |consulté le=14 septembre 2023}}.</ref>.
 
Le lendemain de l'attentat, Alixe Rivière, vice-présidente de la FCPE de la [[Seine-Saint-Denis]], déclare à France Télévisions, qu'elle {{cita|reste très perplexe sur le fait que Facebook ne soit pas plus vigilant sur sa modération, qu’il n’y ait pas plus de pression des pouvoirs publics}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Enseignant décapité dans les Yvelines : la FCPE pointe du doigt "la modération de Facebook" |url=https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/terrorisme/enseignant-decapite-dans-les-yvelines/enseignant-decapite-dans-les-yvelines-la-fcpe-pointe-du-doigt-la-moderation-de-facebook_4146625.html |site=Franceinfo |date=2020-10-18 |consulté le=2023-09-14}}.</ref>. Rodrigo Arenas estime que les plateformes hébergeant les contenus internet {{cita|devraient être contraintes d'intervenir, de fermer le compte, signaler l'infraction afin que l'auteur du contenu délictueux soit identifié et condamné}}<ref name="infernale">{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Parents, réseaux et école, le nouveau trio infernal ? |url=https://www.lavie.fr/actualite/parents-reseaux-et-ecole-le-nouveau-trio-infernal-60759.php |site=La Vie.fr |date=2020-10-21CEST00:00:00+02:0021 |consulté le=2023-09-14}}.</ref> et appelle à {{cita|se dresser face à l’obscurantisme}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Rodrigo Arenas, coprésident de la FCPE : « L’obscurantisme n’aura jamais raison de la République » - L'Humanité |url=https://www.humanite.fr/rodrigo-arenas-copresident-de-la-fcpe-lobscurantisme-naura-jamais-raison-de-la-republique-695022 |site=https://www.humanite.fr |consulté le=2023-09-14}}.</ref>.
 
En juillet 2021, au congrès de la FCPE, en reliant l'assassinat de Samuel Paty avec la dénonciation d'un enseignement « agressif » de la laïcité à l'école, la co-présidente de la Fédération des conseils de parents d'élèves, Carla Dugault, alimente de nouveau les tensions qui, selon ''Le Figaro'', traversent la FCPE sur les questions religieuses<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Au congrès de la FCPE, des propos sur Samuel Paty font polémique et ravivent des fractures internes |url=https://www.lefigaro.fr/actualite-france/au-congres-de-la-fcpe-des-propos-sur-samuel-paty-font-polemique-et-ravivent-des-fractures-internes-20210704 |site=LEFIGARO |date=2021-07-04 |consulté le=2023-09-14}}.</ref>.
 
== Organisation ==
Elle regroupe des associations départementales, les ''conseils départementaux de parents d'élèves'' ainsi que des sections implantées dans les établissements scolaires français à l'étranger. La structure de base est le ''conseil local de parents d'élèves'' qui réunit les adhérents d'un établissement ou d'un groupe d'établissements proches.
 
En 2020, peu avant son congrès, la FCPE revendiquait environ {{nombre|300000|adhérents}}<ref>"{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Covid-19 à l'école : "La continuité pédagogique n'est pas une réalité", regrette le président de la FCPE Rodrigo Arenas, Radio France, le 17 septembre 2020 [|url=https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-a-l-ecole-la-continuite-pedagogique-n-est-pas-une-realite-regrette-le-president-de-la-fcpe-rodrigo-arenas_4109673.html] |site=Franceinfo |date=2020-09-17 |consulté le=2023-09-14}}.</ref>.
 
La FCPE revendiquait en 2005 :
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* 102 associations départementales et extra-métropolitaines et des représentants dans les établissements français à l'étranger.
La FCPE est dotée d'un conseil d'administration de 24 membres et d'un bureau de 8 membres<ref>{{Lien web|titre=L'organisation de la FCPE {{!}} FCPE|url=https://www.fcpe.asso.fr/elus|site=www.fcpe.asso.fr|consulté le=2019-01-15}}.</ref>.
 
Dans le système représentatif français, elle envoie ses représentants et est régulièrement consultée dans toutes les instances où les parents ont voix au chapitre ([[conseil d'école]], [[Conseil d'administration d'établissement public local d'enseignement|d'administration]], [[conseil de classe]], [[Conseil académique de l'Éducation nationale|conseil départemental de l'Éducation nationale]], [[Conseil supérieur de l'éducation (France)|Conseil supérieur de l'éducation]], commissions spécialisées et groupes de travail, etc.) et ses mandataires dialoguent avec les chefs d'établissement, les recteurs d'académie, le [[Ministère de l'Éducation nationale (France)|ministère de l'éducation nationale]], les élus, les syndicats, etc.
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== Valeurs ==
Bien que non engagée politiquement et revendiquant son indépendance partisane, la FCPE est fréquemment catégorisée comme proche des idées de [[gauche (politique)|gauche]]<ref>{{article|auteur=V.V.|journal=[[le Journal du dimanche]]|titre=La fin des grandes vacances ?|date=15 Avril 2010|url texte=http://www.lejdd.fr/Societe/Education/Actualite/La-fin-des-grandes-vacances-186500/}}</ref> ou encore proche du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]] et du [[Parti communiste français]] contrairement à la [[Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public|PEEP]], plutôt proche des idées de [[droite (politique)|droite]] et [[Les Républicains|des Républicains]]<ref>[http://www.causeur.fr/reforme-college-parents-eleves-32848.html Réforme du collège : qu’en pensent les parents d’élèves?], causeur.fr, 15 mai 2015</ref>. Les valeurs de la FCPE sont précisées dans son projet éducatif adopté en 2011<ref>{{Lien web|titre=Notre projet pour l'école {{!}} FCPE|url=https://www.fcpe.asso.fr/notre-projet-pour-lecole|site=www.fcpe.asso.fr|consulté le=2019-01-15}}</ref>.
 
En particulier, ce projet contient ces trois engagements collectifs :
* agir en faveur d’un service public d’éducation fondé sur les valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité ; pour une école qui respecte l’enfant dans sa globalité et forme des citoyens libres et éclairés pour une société toujours plus juste et solidaire ;
* exercer avec vigilance, droit d’alerte, et être toujours plus une force de proposition et de rassemblement au service de la réussite de tous.
* respecter et promouvoir ces valeurs et principes<ref>[http://www.fcpe.asso.fr/index.php/notre-projet-3/le-projet-educatif Projet éducatif sur le site de la FCPE]</ref>.
 
== Polémiques ==
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=== Crises internes ===
La FCPE, où se côtoient divers courants de gauche, n’a jamais connu de scission depuis sa création en 1947<ref name=cedelle/>, mais de 2013 à 2015, l'association traverse une crise interne qualifiée de « crise d'organisation et de manque de [[démocratie]] »<ref>{{Lien web |langue=fr |nom=Ouest-France |titre=Parents d’élèves : le président de la FCPE démissionne |url=https://www.ouest-france.fr/education/ecole/parents-d-eleves-le-president-de-la-fcpe-demissionne-6082846 |site=Ouest-France.fr |date=2018-11-21 |consulté le=2023-09-14}}.</ref>{{,}}<ref name="Pech2015">Marie-Estelle Pech, [http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/05/26/01016-20150526ARTFIG00359-pourquoi-la-base-de-la-fcpe-tempete-contre-sa-direction.php Pourquoi la base de la FCPE tempête contre sa direction], lefigaro.fr, 26 mai 2015</ref>.
 
Dès 2013, Jean-Jacques Hazan, président depuis cinq ans, {{par qui|se voit reprocher}} son « suivisme » envers le gouvernement et son soutien affiché à la réforme des rythmes scolaires<ref name="cedelle">{{Article|langue=fr|titre=Crise à la FCPE et cinglant désaveu de&nbsp;son&nbsp;président|périodique=Le Monde.fr|date=2015-05-25|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/education/article/2015/05/25/crise-a-la-fcpe-et-cinglant-desaveu-de-son-president_4639999_1473685.html|consulté le=2023-09-14}} </ref>. La critique concerne en particulier les votes de la FCPE au Conseil supérieur de l’éducation, consulté lors des projets de loi. Les syndicats enseignants peuvent bien, dans leur écrasante majorité, y refuser les réformes Vallaud-Belkacem, ils ne pèsent pas lourd dans cette "techno-structure", où la FCPE a tendance à voter systématiquement avec le gouvernement, résumera deux ans plus tard, dans ''[[Le Point]]'', l'[[enseignant]] et [[essayiste]] [[France|français]] [[Jean-Paul Brighelli]], connu pour ses critiques du système éducatif français<ref>"Crise à la FCPE : ce que veulent les parents", par [[Jean-Paul Brighelli]], le 28/05/2015 dans ''[[Le Point]]'' [https://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-paul-brighelli/brighelli-crise-a-la-fcpe-ce-que-veulent-les-parents-28-05-2015-1931742_1886.php] </ref>.
 
À la présidence de la FCPE, Jean-Jacques Hazan cède sa place en 2015 à Paul Raoult, qui a manifesté lui aussi un « soutien très appuyé à la réforme du collège » menée par [[Najat Vallaud-Belkacem]], est désavoué<ref name="Pech2015"/>{{,}}<ref>[https://www.lemonde.fr/education/article/2015/06/06/liliana-moyano-elue-presidente-d-une-fcpe-fragilisee_4648989_1473685.html Liliana Moyano élue présidente d’une FCPE fragilisée], lemonde.fr, 6 juin 2015</ref>. Lors du {{69e}} congrès le 24 mai à Reims, le rapport d’activité présenté par la direction nationale est rejeté : il recueille seulement 41 % de votes positifs, avec 48 % de votes contre et 11 % d’abstentions<ref name=cedelle/>, tandis que Paul Raoult, pourtant rééligible, n’est pas réélu comme administrateur, une première depuis 1947<ref name=cedelle/>. Paul Raoult « dément formellement » que ce soit lié à la réforme du collège et évoque {{cita|un problème de gouvernance interne}}<ref name=cedelle/>. Selon lui, Najat Vallaud-Belkacem, a au contraire été ovationnée au congrès<ref name=cedelle/>. Cependant, entre 30 et 50 conseils départementaux de la FCPE se seraient déclarés hostiles à cette réforme, selon Sébastien Léger, président de la FCPE de Seine-Maritime<ref name=cedelle/>. Selon la presse, les militants ont aussi mal reçu l'engagement politico-électoral de leur association, avec un communiqué de la FCPE entre les deux tours des élections départementales appelant voter contre le Front national<ref name=cedelle/>.
 
[[Rodrigo Arenas]], secrétaire général adjoint de la FCPE, constate alors que ce vote du congrès "manifeste un mécontentement sur la façon dont notre fédération est gérée actuellement", tandis que Paul Raoult reconnait que "Les adhérents demandent visiblement plus de démocratie participative"<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Le Point |nom=magazine |titre=Réforme du collège : la FCPE doit se trouver un nouveau président |url=https://www.lepoint.fr/societe/reforme-du-college-la-fcpe-doit-se-trouver-un-nouveau-president-25-05-2015-1930986_23.php |site=Le Point |date=2015-05-25 |consulté le=2023-09-14}} .</ref>. Le 21 novembre 2018, le successeur de Paul Raoult démissionne, avec l'ensemble du bureau, pour être remplacé par deux co-présidents.
 
En 2016, cinq administrateurs de la FCPE du Pas-de-Calais sont suspendus par l'association<ref>[https://www.lavoixdunord.fr/archive/recup/region/arras-une-crise-interne-majeure-secoue-la-fcpe-du-ia29b0n3303696 Arras: une crise interne «majeure» secoue la FCPE du Pas-de-Calais], lavoixdunord.fr, {{1er}} février 2016</ref>. Une polémique s'engage entre une partie des adhérents et la présidente de cette fédération départementale<ref>[{{Lien web |langue=fr |titre=FCPE du Pas-de-Calais: ça vire au réglement de compte! |url=https://www.lavoixdunord.fr/archive/recupart/region/fcpe-du-pas-de-calais-ca-vire-au-reglement-de-compte-ia29b0n3314971 FCPE|site=La Voix du PasNord |date=2023-de09-Calais:14 ça|consulté vire au règlement de compte!], lavoixdunordle=2023-09-14}}.fr, 6 février 2016</ref>.. En 2018, la plainte déposée pour [[abus de confiance en France|abus de confiance]] contre la présidente de la FCPE de l'Essonne, co-présidente de l'association<ref>{{lien web |titre=Argent évaporé : une enquête judiciaire affole la FCPE |url=https://www.mediapart.fr/journal/france/170518/argent-evapore-une-enquete-judiciaire-affole-la-fcpe?onglet=full |site=Mediapart |date=17-05-2018 |consulté le=16-08-2020}}.</ref> est classée sans suite<ref>[http://www.leparisien.fr/essonne-91/essonne-la-plainte-contre-l-ex-presidente-de-la-fcpe-91-classee-sans-suite-21-05-2018-7728009.php Essonne : la plainte contre l’ex-présidente de la FCPE 91 classée sans suite], leparisien.fr, 21 mai 2018</ref>.
 
=== Accusations de Bouvet et Blanquer en 2019 et Obin en 2020 ===
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Les 4 autres portent sur la cantine scolaire, la gratuité de l’école, le harcèlement scolaire, et le nombre d’élèves par classe<ref name="Battaglia">{{Article|langue=fr|titre=Une fédération de parents d’élèves va porter plainte contre Laurent Bouvet|périodique=Le Monde.fr|date=2019-09-25|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/09/25/une-federation-de-parents-d-eleves-va-porter-plainte-contre-laurent-bouvet_6012979_3224.html|consulté le=2023-09-14}} </ref>. « Oui, je vais en sortie scolaire, et alors ? », est-il écrit sous la photo, à côté de la mention « la laïcité, c’est accueillir tous les parents sans exception »<ref name=Battaglia />. La loi du 17 mars 2004 avait interdit les signes religieux ostensibles (foulard, kippa etc.) à l’école publique. Puis, en 2012, une circulaire du ministre de l’Éducation [[Luc Chatel]] a demandé d'éviter le port de signe religieux ostentatoire pour les mères accompagnatrices des sorties scolaires, mais en 2013, le Conseil d’État a ensuite estimé que ces accompagnatrices ne sont pas soumises aux « exigences de neutralité religieuse ».
 
Dans l'après-midi du dimanche 22 septembre 2019, [[Laurent Bouvet (politologue)|Laurent Bouvet]] publie sur les réseaux sociaux des images parodiant l'affiche de la FCPE, sur laquelle la femme voilée est remplacée par deux djihadistes<ref name=Fiachetti/>, puis d'autres photomontages ironiques dans la soirée<ref name="Fiachetti">"[[Laurent{{Lien Bouvetweb |langue=fr (politologue)|titre=Laurent Bouvet]] vivement critiqué après le partage de photomontages jugés islamophobes", par Marie Fiachetti, le 23 septembre 2019 dans ''[[L'Obs]]'' [|url=https://www.nouvelobs.com/societe/20190923.OBS18821/laurent-bouvet-vivement-critique-apres-le-partage-de-photomontages-juges-islamophobes.html] |site=L'Obs |date=2019-09-23 |consulté le=2023-09-14}}.</ref>. Quelques centaines d’internautes demandent le lendemain sa démission du "Conseil des sages de la laïcité" ou son désaveu par le ministre de tutelle. Parmi eux, un conseiller municipal de Saint-Denis, Madjid Messaoudene<ref name=Fiachetti/>, lui-même controversé depuis plusieurs années pour ses messages sur les réseaux sociaux<ref>"A Saint-Denis, l'embarrassant Monsieur Messaoudene, à l'origine de la marche contre l'islamophobie" par Hadrien Mathoux le 08/11/2019 dans ''[[Marianne (magazine)|Marianne]]'' </ref>.
 
Joint par ''L’Obs'' dans la soirée, le président de la FCPE, Rodrigo Arenas, refuse de réagir à la polémique<ref name=Fiachetti/> et intervient auprès du cabinet de Jean-Michel Blanquer <ref name=Guellec/> en estimant que seule la photo des deux terroristes barbus à la place de la maman voilée ne lui {{cita|paraît pas acceptable}}<ref name=Guellec/>, tandis que [[Laurent Bouvet (politologue)|Laurent Bouvet]] supprime sa caricature<ref name=Battaglia />, mais maintient sa position<ref name=Battaglia />, en plaidant « l’esprit Charlie »<ref name=Battaglia />.
 
Le lendemain matin, mardi 24 septembre, le ministre de l'Éducation nationale [[Jean-Michel Blanquer]] critique l'affiche de la FCPE<ref name=Joffrey/>. Selon lui, cette campagne commet une erreur, car elle flatterait le [[communautarisme (sociologie)|communautarisme]]<ref>{{lien web |titre=Élections |url=https://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=143532 |site=Ministère de l'Education Nationale et de la Jeunesse |consulté le=16-08-2020}}.</ref>{{,}}<ref name="barral">{{Lien web |langue=fr |titre=Polémique après la diffusion d’une affiche de la FCPE avec une mère voilée |url=https://www.lefigaro.fr/actualite-france/une-federation-de-parents-d-eleves-critiquee-pour-des-affiches-montrant-une-mere-voilee-20190924 |site=LEFIGARO |date=2019-09-24 |consulté le=2023-09-14}}.</ref>.
 
La polémique continue sur les réseaux sociaux. Le sénateur communiste du Val-de-Marne [[Pascal Savoldelli]] interpelle par une question écrite le gouvernement<ref name=Battaglia />. La FCPE considère que la polémique est instrumentalisée par des réseaux d’extrême droite<ref name=huffington/> pour influer sur les élections aux conseils de parents d'élèves<ref name="huffington">{{Lien web |langue=fr |titre=Une mère voilée sur une affiche, Jean-Michel Blanquer trouve cela "regrettable" |url=https://www.huffingtonpost.fr/life/article/une-mere-voilee-sur-une-affiche-jean-michel-blanquer-trouve-cela-regrettable_152027.html |site=Le HuffPost |date=2019-09-24 |consulté le=2023-09-14}}.</ref>. [[Laurent Bouvet (politologue)|Laurent Bouvet]] lui répond qu'elle «renie 50 ans de combats pour la laïcité pour des raisons électorales»<ref name=barral/>.
 
{{cita|Comment peut-il s'amuser à ça alors qu'il est censé pacifier la société ?}}, s'indigne Rodrigo Arenas, le coprésident de la FCPE, en annonçant le 24 septembre que sa fédération porte plainte contre lui pour incitation à la haine<ref name=Battaglia />{{,}}<ref name="Joffrey">{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Par Joffrey Vovos Le 24 septembre 2019 |nom=à 19h26 |titre=Affiche sur les mères voilées en sortie scolaire parodiée : la FCPE porte plainte |url=https://www.leparisien.fr/societe/affiche-sur-les-meres-voilees-en-sortie-scolaire-parodiee-la-fcpe-porte-plainte-24-09-2019-8158866.php |site=leparisien.fr |date=2019-09-24 |consulté le=2023-09-14}} .</ref> {{,}}<ref name="femmes">{{Lien web |langue=fr |titre=Une mère voilée en sortie scolaire: l'affiche sidère Blanquer, la FCPE désespère |url=https://www.journaldesfemmes.fr/societe/actu/2565856-une-mere-voilee-en-sortie-scolaire-l-affiche-sidere-blanquer-la-fcpe-desespere/ |site=www.journaldesfemmes.fr |date=2019-09-25 |consulté le=2023-09-14}} .</ref> {{,}}<ref name="bancau">{{Lien web |langue=fr |titre=Le débat sur les sorties scolaires avec des mères voilées rebondit encore |url=https://www.20minutes.fr/societe/2611979-20190924-affiche-fcpe-pourquoi-sujet-sorties-scolaires-meres-voilees-refait-surface |site=www.20minutes.fr |date=2019-09-24 |consulté le=2023-09-14}} .</ref>. Finalement, la section Corse-du-Sud de la FCPE publie un communiqué se désolidarisant de l'affiche et la direction de la FCPE reconnaissait que d'autres départements font part en effet de leur gêne<ref name="Guellec">{{Lien web |langue=fr |titre=« Comment peut-on relayer de tels photomontages, quand on est en responsabilité ? » |url=https://www.nouvelobs.com/education/20190926.OBS18989/comment-peut-on-relayer-de-tels-photomontages-quand-on-est-en-responsabilite.html |site=L'Obs |date=2019-09-26 |consulté le=2023-09-14}}.</ref>. Lors des élections aux conseils des parents d'élèves des 10 et 11 octobre, le score de la FCPE reste globalement inchangé<ref name=huffington/>.
 
Camille Victor et Alice Pairo-Vasseur du Point considèrent qu'il « serait inexact de considérer que la FCPE serait unanimement complaisante avec les islamistes, même s'il faut tout de même relever que le nom de la FCPE s'est retrouvé à de multiples reprises associé à des personnalités ou événements qui mettent à mal son engagement laïque historique, et ce, depuis plusieurs années. »<ref name="VictorPairo-Vasseur202012" />.
 
==== Procès contre Jean-Pierre Obin ====
Des accusations semblables sont portées dans un livre publié en 2020 par l'ex-inspecteur général de l'Education nationale [[Jean-Pierre Obin]] qui accuse plusieurs organisations de gauche [[Ligue des droits de l'homme (France)|LDH]] , [[Union nationale des étudiants de France|UNEF]] et la FCPE d'être entrées dans l'orbite « [[islamo-gauchiste]] » à la faveur de la prise de pouvoir de militants d'[[extrême gauche|extrême]] gauches épaulés par « l'entrisme » d'activistes proches des [[Frères musulmans]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=La FCPE et «l’islamogauchisme»: la justice doit trancher |url=https://www.lefigaro.fr/actualite-france/la-fcpe-et-l-islamogauchisme-la-justice-doit-trancher-20210120 |site=LEFIGARO |consulté le=2021-02-12}}.</ref>.
 
Rodrigo Arenas considère que Jean-Pierre Obin « ment » et décide de porter plainte pour diffamation<ref name="VictorPairo-Vasseur202012">{{Lien web |langue=fr |prénom=Le Point fr, Alice |nom=Pairo-Vasseur |titre=Le président de la FCPE ne veut pas être qualifié d'islamo-gauchiste |url=https://www.lepoint.fr/politique/le-president-de-la-fcpe-ne-veut-pas-etre-traite-d-islamo-gauchiste-11-12-2020-2405362_20.php |site=Le Point |date=2020-12-11 |consulté le=2023-09-14}}.</ref>. Ce dernier reçoit lors de ce procès, le soutien de l'ancien Premier ministre [[Manuel Valls]] et du journaliste spécialiste des questions sur les extrémismes religieux, [[Mohamed Sifaoui]]<ref name=":1">{{Lien web |langue=fr |prénom=Nadjet |nom=Cherigui |titre=« Islamo-gauchisme » : Jean-Pierre Obin soutenu au tribunal par Manuel Valls |url=https://www.lepoint.fr/societe/islamo-gauchisme-jean-pierre-obin-soutenu-au-tribunal-par-manuel-valls-21-01-2021-2410601_23.php |site=Le Point |date=2021-01-21 |consulté le=2021-02-12}}.</ref>. Le 4 février 2021, Jean-Pierre Obin est relaxé<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Islamisme, la défaite des autruches |url=https://www.franceinter.fr/emissions/histoires-politiques/histoires-politiques-04-fevrier-2021 |site=www.franceinter.fr |consulté le=2021-02-12}}.</ref>.
 
== Liste des présidents ==
Ligne 160 ⟶ 159 :
|Jean Andrieu || 1980-1986 || Instituteur, puis conseiller pédagogique, membre du [[conseil économique, social et environnemental|CES]] de 1984 à 1994<ref>[http://rhe.ish-lyon.cnrs.fr/archoral/temoins/112.htm Histoire et archives orales de l'enseignement]</ref>.
|-
| Jean-Pierre Mailles || 1986-1992 || Militant [[UNSA Éducation]] (ex-[[Fédération de l'Éducation nationale|FEN]]), maître de conférence à Paris I<ref>[http://www.debatnational.education.{{Lien web |langue=fr/index.php?rid-FR |titre=17]Evolution etde [httpl'Université : des préjugés qui ne résistent pas à la concertation |url=https://www.senat.fr/rap/r03-160/r03-1608160.html] |site=Sénat |date=2023-04-03 |consulté le=2023-09-14}}.</ref>.
|-
| Jacques Dufresne || 1992-1994 ||
Ligne 166 ⟶ 165 :
| Bernard Borecki || 1994-1996 || Magistrat.
|-
| Georges Dupon-Lahitte || 1996-2006 || Enseignant-chercheur, membre du CESR d'Aquitaine <ref>[http://cesr-aquitaine.fr/presentation/fiche.php?url=DUPON-LAHITTE]</ref>.
|-
| Faride Hamana || 2006-2008 || Professeur de sciences économiques et sociales dans l'enseignement agricole<ref>[http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/social/20070611.OBS1275/faride_hamana_reelua_la_tete_de_la_fcpe.html{{Lien web |langue=fr |titre=Faride Hamana réélu à la tête de la FCPE], site du|url=https://www.nouvelobs.com/societe/social/20070611.OBS1275/faride-hamana-reelu-a-la-tete-de-la-fcpe.html [[|site=L'Obs|Nouvel Obs]], 11/6/|date=2007-06-11 |consulté le=2023-09-14}}.</ref>.
|-
| Jean-Jacques Hazan || 2008-2013|| Cadre dans une collectivité locale<ref>{{Lien web
Ligne 177 ⟶ 176 :
|site=Vousnousils.fr
|consulté le=18 mai 2008
}}.</ref>.
|-
| Paul Raoult ||2013-2015||Cadre dans une collectivité territoriale.
Ligne 188 ⟶ 187 :
|Carla Dugault ; [[Rodrigo Arenas]]
|2018-2021
|Cadre dans la fonction publique territoriale, conseiller en communication<ref>[{{Lien web |titre=Societe.com : RCS, siret, siren, bilan, l'information gratuite sur les entreprises du Registre du Commerce des Sociétés (RNCS) |url=https://www.societe.com/societe/monsieur-rodrigo-arenas-753378009.html Monsieur Rodrigo Arenas,|site=societe.com conseil|consulté en relations publiques et communication (2012le=2023-2014)] Greffes, cités par Societe09-14}}.com</ref>
|-
|Carla Dugault ; Nageate Belahcem
Ligne 210 ⟶ 209 :
En 2012, la FCPE reçoit une subvention de {{unité|333000|euros}} du [[ministère de l'Éducation nationale (France)|ministère de l'Éducation nationale]]. En 2013, cette subvention est portée à {{unité|480000|euros}}. Selon le ministre [[Vincent Peillon]], cette augmentation de subvention correspond à un {{Citation|rattrapage}} par rapport au précédent quinquennat<ref>[http://www.lexpress.fr/actualite/rythmes-scolaires-une-subvention-qui-tombe-a-pic_1299112.html Rythmes scolaires: une subvention qui tombe à pic], Marie Caroline Missir, lexpress.fr, publié le 13 novembre 2013</ref>.
 
Le [[magazine d'actualité]] [[Presse d'opinion|d'opinion]] [[hebdomadaire]] ''[[Valeurs actuelles]]'', classé à [[Droite (politique)|droite]] ou à l'[[extrême droite]] de l'[[échiquier politique]], fait le lien entre le changement d'attitude de la FCPE vis-à-vis de la [[rythmes scolaires en France|réforme des rythmes scolaires]] et la subvention supplémentaire accordée par Vincent Peillon<ref>[https://www.valeursactuelles.com/politique/gouvernement-ach%C3%A8te-paix-sociale{{Lien web |langue=fr-coups-d%E2%80%99enveloppesFR |nom=admin |titre=Quand le gouvernement achète la paix sociale à coups d’enveloppes], |url=https://www.valeursactuelles.com,/politique/quand-le-gouvernement-achete-la-paix-sociale-a-coups-denveloppes 11|site=Valeurs décembreactuelles |date=2013-12-11 |consulté le=2023-09-14}}.</ref>.
== Sources principales ==
=== Bibliographie ===
Ligne 222 ⟶ 221 :
=== Articles scientifiques ou de synthèse ===
* ''Une partie inégale. Les interventions publiques des parents d'élèves'' par Yves Dutercq, dans ''Politix''. Revue des sciences sociales du politique en 1995<ref name="Dutercq">{{Article|prénom1=Yves|nom1=Dutercq|titre=Une partie inégale. Les interventions publiques des parents d'élèves|périodique=Politix. Revue des sciences sociales du politique|volume=8|numéro=31|date=1995|doi=10.3406/polix.1995.1921|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/polix_0295-2319_1995_num_8_31_1921|consulté le=2023-09-14|pages=124–135}}</ref>.
* ''Éducateurs et parents, alliés intermittents'', par Jacqueline Costa-Lascoux, dans la revue ''Après-demain 200''<ref name="Lascoux">''Éducateurs{{Article|langue=fr|prénom1=Jacqueline|nom1=Costa-Lascoux|titre=Educateurs et parents, alliés intermittents'', par Jacqueline Costa-Lascoux, dans la revue ''|périodique=Après-demain |volume=N°9,NF|numéro=1|date=2009''|issn=0003-7176|issn2=2552-0563|doi=10.3917/apdem.009.0035|lire en [httpsligne=http://www.cairn.info/revue-apres-demain-2009-1-page-35.htm]?ref=doi|consulté le=2023-09-14|pages=35}}</ref>.
* ''Les associations de parents d’élèves en France : approche socio-historique et mutations idéologiques'' par Philippe Gombert dans la ''Revue française de pédagogie'' en  janvier-mars 2008<ref name="PhilippeGombert">{{Article|langue=fr|prénom1=Philippe|nom1=Gombert|titre=Les associations de parents d’élèves en France : approche socio-historique et mutations idéologiques|périodique=Revue française de pédagogie. Recherches en éducation|numéro=162|date=2008-01-01|issn=0556-7807|doi=10.4000/rfp.780|lire en ligne=https://journals.openedition.org/rfp/780?lang=en|consulté le=2023-09-14|pages=59–66}}</ref>
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* ''Jean Andrieu succède à M. Cornec à la tête de la Fédération des conseils de parents d'élèves'' par [[Edwy Plenel]], le 28 mai 1980 dans ''[[Le Monde]]''<ref name="plenel">{{Article|langue=fr|titre=M. Jean Andrieu succède à M. Cornec à la tête de la Fédération des conseils de parents d'élèves|périodique=Le Monde.fr|date=1980-05-28|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1980/05/28/m-jean-andrieu-succede-a-m-cornec-a-la-tete-de-la-federation-des-conseils-de-parents-d-eleves_2820962_1819218.html|consulté le=2023-09-14}}</ref>.
 
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=== Articles connexes ===
==== Cadre d'intervention de la FCPE ====
* [[association de parents d'élèves|associationsAssociations de parents d'élèves]]
* [[conseil d'école|conseilsConseils d'école]]
* [[conseil d'administration (EPLE)|conseilsConseils d'administration]]
* [[Conseil de classe|conseilsConseils de classe]].
==== Autres fédérations de parents ====
* [[Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public]] (PEEP)
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=== Liens externes ===
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