« Seyne » : différence entre les versions
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{{Bandeau homonymie|icône=homonymie|1=[[Seyne-les-Alpes]] redirige ici.}}
{{Infobox Commune de France
| nom = Seyne<br /><small>''Sèina''</small>
| image = Seyne les Alpes.jpg
| légende = Vue de Seyne.
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| département = [[Alpes-de-Haute-Provence]]
| arrondissement = [[Arrondissement de Digne-les-Bains|Digne-les-Bains]]
| canton = [[Canton de Seyne]]<br
| circonscription législative = [[Deuxième circonscription des Alpes-de-Haute-Provence|Deuxième circonscription]]
| insee = 04205
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| alt maxi = 2720
| superficie = 84.27
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| aire d'attraction = Hors attraction des villes
| population = {{Population de France/dernière_pop}}
| année_pop = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}
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=== Climat ===
{{Article général|Climat de Provence-Alpes-Côte d'Azur|Climat des Alpes-de-Haute-Provence|position=section}}
En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T2|climat des marges montargnardes]], selon une étude du [[Centre national de la recherche scientifique]] s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteurs=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=30 janvier 2024}}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T4|climat de montagne ou de marges de montagne]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R27| Alpes du sud]], caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à {{Unité|1000 mm}}, minimale en été<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=30 janvier 2024}}.</ref>.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|8.5| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|17.1| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|991 mm}}, avec {{Unité|7.5|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|6.2|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la [[station météorologique]] de [[Météo-France]] la plus proche, « Montclar_sapc », sur la commune de [[Montclar (Alpes-de-Haute-Provence)|Montclar]] à {{Unité|5|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Seyne,Alpes-de-Haute-Provence/Montclar,Alpes-de-Haute-Provence |titre=Orthodromie entre Seyne et Montclar |site=fr.distance.to |consulté le=30 janvier 2024}}.</ref>, est de {{tmp|9.3| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|889.7|mm}}. {{StationMétéo|04126001}}{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_04126001.pdf |titre= Station Météo-France « Montclar_sapc », sur la commune de Montclar - fiche climatologique - période 1991-2020.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=30 janvier 2024}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_04126001.pdf|titre= Station Météo-France « Montclar_sapc », sur la commune de Montclar - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=30 janvier 2024}}.</ref>.
<!-- Un tableau météorologique est affiché pour toutes les communes :
* disposant sur leur territoire d'une station météorologique en activité ;
* de plus de 2000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 5 km (les distances étant mesurées de chef-lieu à chef-lieu et non de chef-lieu à station météo).
* de statut préfecture ou sous-préfecture ou de plus de 5000 habitants et dont une station météorologique est située dans une commune à moins de 10 km. -->Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d'[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] à partir des nouvelles [[Réchauffement climatique en France#Scénarios à l’échelle nationale|projections climatiques de référence DRIAS-2020]]<ref>{{Lien web |url=https://www.drias-climat.fr/accompagnement/sections/296|titre=Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020.|site=drias-climat.fr |consulté le=30 janvier 2024}}.</ref>. Ils sont consultables sur un site dédié publié par [[Météo-France]] en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.com |consulté le=30 janvier 2024}}.</ref>.
=== Voies de communications et transports ===
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=== Risques naturels et technologiques ===
Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le [[canton de Seyne]] est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les [[séisme]]s historiques<ref>{{Ouvrage
* [[avalanche]],
* [[feu de forêt]],
* [[inondation]],
* [[Glissement de terrain|mouvement de terrain]] : quelques versants de la commune sont concernés par un [[aléa]] moyen à fort
La commune de Seyne est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route
Le [[plan de prévention des risques]] naturels prévisibles (PPR) de la commune a été prescrit en 2006 pour les risques avalanche, inondation, mouvement de terrain et séisme
Dans la liste qui suit, figurent les tremblements de terre fortement ressentis dans la commune. Ils dépassent une intensité macro-sismique ressentie de V sur l’[[Échelle Medvedev-Sponheuer-Karnik|échelle MSK]] (dormeurs réveillés, chutes d’objets). Les intensités indiquées sont celles ressenties dans la commune, l’intensité peut être plus forte à l’[[épicentre]]<ref name="brgm"/> :
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== Urbanisme ==
=== Typologie ===
Au {{date|1er janvier 2024}}, Seyne est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à {{nobr|7 niveaux}} définie par l'Insee en 2022<ref group="I">{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/6439600|titre=La grille communale de densité |site=le site de l’[[Insee]]|date=28 mai 2024 |consulté le= 23 juin 2024}}.</ref>.
=== Occupation des sols ===
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (68,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (46,6 %), zones agricoles hétérogènes (21,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (10,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,1 %), prairies (9,8 %), zones urbanisées (0,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5 %), [[terres arables]] (0,5 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 28 mai 2021}}.</ref>.
L'
[[Fichier:04205-Seyne-Sols.png|vignette|centre|upright=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]]
== Toponymie ==
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== Histoire ==
=== Antiquité ===
Seyne est avant la [[guerre des Gaules|conquête romaine]] la capitale des [[Édénates]]<ref>Guy
=== Moyen Âge ===
Au Moyen Âge, elle apparaît dans les chartes en [[1146]] (''in Sedena'')<ref>{{référence
La mort de la reine [[Jeanne Ire de Naples|Jeanne {{Ire}}]] ouvre une crise de succession à la tête du [[comté de Provence]], les villes de l’[[Union d'Aix]] (1382-1387) soutenant [[Charles de Durazzo|Charles de Duras]] contre [[Louis Ier de Naples|Louis {{Ier}} d'Anjou]]. La communauté soutient les Duras jusqu’au {{date-|18 septembre 1385}}, puis change de camp pour rejoindre les Angevins grâce aux négociations patientes de [[Marie de Blois (1345-1404)|Marie de Blois]], veuve de Louis {{Ier}} et régente de leur fils [[Louis II d'Anjou|Louis II]]<ref>{{Article |langue= |auteur1= Geneviève Xhayet
La [[foire (économie)|foire]] qui se tient à la fin du Moyen Âge à Seyne bénéficie de sa situation de carrefour, et se maintient jusqu’à la fin de l’Ancien Régime<ref>Louis
La communauté de Beauvillars comptait 88 [[feu fiscal|feux]] au dénombrement de [[1316]]
La communauté de Couloubrous (''Colobrosium'', cité au {{s-|XIII
=== Temps modernes (1483-1789) ===
Avec la création de l’[[imprimerie]], les écrits et les idées se diffusent, et dans le deuxième tiers du {{s|XVI
La ville est prise et pillée par le capitaine protestant [[Paulon de Mauvans]] à l’été 1560, durant les [[Guerres de religion (France)|guerres de religion]]<ref>{{Ouvrage
La [[Réforme protestante|Réforme]] avait malgré ces combats un certain succès à Seyne, et une partie des habitants était restée protestante. La communauté [[protestantisme|protestante]] se maintient au {{XVIIe siècle}} autour de son temple, grâce à l’[[édit de Nantes]] (1598). Mais l’[[Édit de Fontainebleau (1685)|abolition de l’édit de Nantes]] (1685) lui fut fatal, et elle disparut, ses membres émigrant ou étant convertis de force<ref>Édouard
En 1656, les deux hôpitaux (hôtel-Dieu et hôpital Saint-Jacques) fusionnent en une seule institution ; les deux sont relogés dans un seul bâtiment, en 1734
Le 22 avril 1687, venant de la forteresse d'Exilles en Piémont et via Briançon et Embrun, arriva à Seyne le convoi commandé par M. De Saint-Mars et escortant le fameux prisonnier appelé le Masque de fer. La petite troupe fit étape deux jours à Seyne et fut logée, conformément à la pratique de l'époque, chez l'habitant. Seuls Saint-Mars et son prisonnier furent logés à la citadelle de Seyne. Le 24 mars le convoi quitta Seyne en direction de Digne, sa destination finale étant l'Ile de Sainte-Marguerite. Quelques années après geôlier et prisonnier partirent pour la Bastille, à Paris (M.M. Viré: Chronique de Haute-Provence, {{n°
En 1690, le marquis de Parelle conduit l’armée [[Royaume de Sardaigne (1720-1861)|piémontaise]] de {{nombre|5000|hommes}} qui descend de l’Ubaye et [[siège (militaire)|assiège]] Seyne. La ville est obligée de négocier, l’enceinte médiévale étant insuffisante à assurer sa défense, et la rançon est fixée à {{formatnum:11000}} [[livre (monnaie)|livres]]. Cependant, la remontée de la [[milice]] de Provence et du [[53e régiment d'infanterie|régiment d'Alsace]] le font reculer<ref name="Ribiere"/>. Dès le {{date-|24 décembre}}, des crédits sont débloqués et neuf [[bastion]]s construits par Niquet, la nouvelle enceinte achevée en août 1691 laisse la Grande Tour à l’extérieur de la ville, mais renforcée
Après l’alerte plus sérieuse de 1692, c’est toute la frontière alpestre qui est révisée par [[Sébastien Le Prestre de Vauban|Vauban]]. En tournée en {{date-|décembre 1692}}, il demande la construction d’une citadelle incluant la Grande Tour. [[Guy Creuzet de Richerand|Richerand]] mène les travaux de 1693 à 1699. Bien qu’insatisfait lors de son voyage d’inspection en 1700, Vauban ne réussit pas à faire modifier les fortifications, à part par la construction de redoutes de revers au nord. L’annexion de l’Ubaye par le [[traités d'Utrecht (1713)|traité d'Utrecht]] éloigne suffisamment la menace pour que les travaux soient repoussés ''sine die''
La ville est le siège d’une [[viguerie]] jusqu’à la Révolution<ref name="Revolution BA"/> et d’un bureau de la [[Poste en France|poste royale]] à la fin de l’[[Ancien Régime]]<ref name="poste"/>.
=== Révolution française ===
Peu avant la [[Révolution française]], l’agitation monte. Outre les problèmes fiscaux présents depuis plusieurs années, la récolte de 1788 avait été mauvaise et l’hiver 1788-89 très froid. L’élection des [[États généraux de 1789]] avait été préparée par celles des [[États de Provence]] de 1788 et de {{date-|janvier 1789}}, ce qui avait contribué à faire ressortir les oppositions politiques de classe et à provoquer une certaine agitation<ref>{{Article |langue= |auteur1=Monique Cubells
La nouvelle de la [[prise de la Bastille]] est accueillie favorablement, cet événement annonçant la fin de l’arbitraire royal et, peut-être, des changements plus profonds dans l’organisation de la France. Immédiatement après l’arrivée de la nouvelle, un grand phénomène de peur collective s’empare de la France, par peur du complot des aristocrates désirant recouvrer leurs privilèges. Des rumeurs de troupes en armes dévastant tout sur son passage se propagent à grande vitesse, provoquant des prises d’armes, l’organisation de milices et des violences anti-nobiliaires. Cette [[Grande Peur]], venant de [[Tallard]] et appartenant au courant de la « peur du Mâconnais », atteint Seyne le soir du {{date-|31 juillet 1789}}<ref name="AHP-c154">[[Michel Vovelle]], « Les troubles de Provence en 1789 », carte 154 et commentaire, ''in'' {{harvsp|Baratier|Duby|Hildesheimer|1969|p=|loc=|id=}}.</ref>. Les [[consulat (Ancien Régime)|consuls]] de [[Turriers]] et de [[Bellaffaire]], étant prévenus par ceux de [[Gap]] qu’une troupe de 5 à {{formatnum:6000}} brigands se dirigeait vers la Haute-Provence après avoir pillé le [[Dauphiné]], transmettent la nouvelle aux consuls de Seyne<ref name="gauvin"/>. Immédiatement mis en alerte par la rumeur, les consuls de Seyne transmettent la nouvelle à [[Sisteron]]<ref name="gauvin"/> et Digne, faisant ainsi se propager la Grande peur<ref name="AHP-c154"/>. Ils préviennent également toutes les paroisses du ressort de la viguerie de Seyne, et envoient des messagers à Gap et [[Embrun (Hautes-Alpes)|Embrun]] demander des nouvelles<ref name="gauvin"/>. L’arsenal de la citadelle de Seyne est réquisitionné, et les 93 fusils et 9 canons sont distribués aux hommes de Seyne et des villages de [[Saint-Pons (Alpes-de-Haute-Provence)|Saint-Pons]], [[Selonnet]] et [[Chardavon]], venus se réfugier avec leurs meubles et leur bétail à l’abri des murs de la citadelle<ref name="gauvin"/>.
Dans la nuit, des messagers venus de [[Rochebrune (Hautes-Alpes)|Rochebrune]] et [[La Motte-du-Caire|La Motte]] confirment les « nouvelles », et ajoutent que [[Romans-sur-Isère|Romans]] a été mis à [[sac]]. Du Sud, des nouvelles aussi inquiétantes arrivent, sur l’occupation de [[Castellane]] par {{formatnum:4000}} [[Barbétisme|Barbet]]s et l’avancée de {{
La [[club politique|société patriotique]] de la commune y est créée pendant l’été 1792<ref name="Alphand"/>.
=== {{s-|XIX}} ===
Seyne était essentiellement un pays agricole. l'aspérité du climat limitant l'agriculture aux végétaux supportant le froid (blé, seigle, épautre, chanvre, pommes, poires, prunes...) et ne permettant pas de cultiver les végétaux usuels en Provence tels que tomates, raisins, figues. Le pays de Seyne était essentiellement un pays d'élevage. Outre les bovins et les ovins, le pays disposait de vastes prairies permettant l'élevage de chevaux et, surtout de mulets, pour lesquels il existait à l'époque de vastes débouchés commerciaux au niveau local et qui assurèrent la prospérité de la vallée. Cet élevage, déjà attesté vers 1300, a atteint son point culminant au
Seyne connaît une certaine industrialisation au {{s-|XIX
Comme de nombreuses communes du département, Seyne se dote d’écoles bien avant les [[lois Jules Ferry]] : en 1863, elle en possède cinq, installées au chef-lieu et aux villages de Pompiéry, au Bas-Chardavon, à Saint-Pons et à Couloubroux. Ces écoles dispensent une [[Enseignement primaire|instruction primaire]] aux garçons<ref>{{Ouvrage
Le réseau routier, auparavant limité à des chemins muletiers dans la vallée de la Blanche, fut développé sous [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe]] et [[Napoléon III]] : en 1835, construction d'une route carrossable entre Digne et Seyne (les communes du canton ont toutes participé à son financement) ; en 1855 : tracé de la route à partir de Selonnet au travers des Gorges de la Blanche par La Garde en direction de Gap ; en 1864, allongement du tronçon construit en 1835 jusqu'à Coni, en Italie et passant par le territoire de Selonnet (R. Du Colombier, ''Selonnet, hier, aujourd'hui, demain'', 1965, p. 32 et 33). Sous la {{IIIe}} République, plusieurs routes furent construites à proximité qui ont contribué à désenclaver la commune (route des Tourniquets).
Avec la mécanisation de l'agriculture et l'[[exode rural]], de nombreux habitants originaires de Seyne ont quitté le pays. La plupart sont allés dans les villes de Basses Provence, Lyon ou Paris, mais nombreux sont ceux qui sont partis en Amérique, non seulement au [[Mexique]], à l'instar de leurs voisins de Barcelonnette, mais aussi en Argentine, aux États-Unis, notamment au Névada, dans la ville de Winnemucca, Humboldt county, où vivait une importante communauté originaire de la région de Seyne (L. et M. Most, ''Les cantons de Seyne et du Lauzet dans la première moitié du siècle'', 2003, p. 282 et suivantes). Parmi eux, on peut citer Joseph Rougon (1848-1922). Mobilisé lors de la guerre franco-allemande de 1870, Joseph Rougon émigra au Nevada en 1871, à Winnemucca, dans le comté de Humboldt. Propriétaire d'un ranch et éleveur, il fut le superintendant chargé de l'approvisionnement en eau et en électricité du comté, interprète auprès du tribunal et juge de paix. Il était membre de la confrérie des Fils de Pythéas ; Eugène Galland (1858-1935) fut éleveur de moutons au Nevada avec son frère Albert Galland (1867-vers 1924). Ce dernier, qui était propriétaire d'un magasin général à Golconda, participa à la ruée vers l'or au [[Klondike]] en 1898-1900 ; Augustin, Paul, Alfred Bayle (1882-1915), installé dans l'ouest canadien, il devint fermier à Lafléche, une commune majoritairement peuplée de francophones originaires du Québec, de France et de Belgique, dans la province de Saskatchevan. Rentré en France lors de la mobilisation de 1914, il est mort au front en 1915 ; Les frères Germain, Joseph, Bienvenu et Jean-Irénée Savornin furent éleveur de moutons au Nevada vers 1880-1900 ; Joseph Savornin (1885-1958) et son frère Irénée Savornin (1887-1982) furent éleveurs de moutons à Grand-Junction (Colorado) ; Alphonse Savornin (1888-1948) au Nevada puis meunier en Colombie britannique (Canada).
Il y eut également des départs pour l'[[Algérie]], à la suite de Pierre Borrely-La Sapie (voir ce nom au chapitre des personnalités). À la fin du {{XIXe}} et au début du {{s-|XX}}, le développement de la commune et des infrastructures routières, ont favorisé la venue de plusieurs familles de maçons originaires d'Italie et de Suisse, qui y ont fait souche (voir les recensements mis en ligne sur le site des Archives départementales).
Aucun habitant de Seyne n'ayant été tué lors de la guerre de 1870-1871, une chapelle fut élevée en remerciement dans un style néo-bysanthin au bout du village en direction de Selonnet (dite Chapelle d'Hermitte) et affectée aux anciens combattants grâce à un don versé par un militaire retraité originaire de Seyne, le commandant Joseph Pommier (1808-1888).
La commune fut fortement touchée par la guerre de 1914 puisque 73 habitants, presque tous agriculteurs, ont été tués, sans compter ceux qui sont décédés des suites de leurs blessures. Le livre d'or des habitants de Seyne morts à la guerre ne comporte que 59 noms: Seyne - Livres d'or 14/18 - 1914 - 1918 - Geneanet. La différence s'explique par la circonstance que certains seynois ayant déménagé et n'étant plus domiciliés au village ont pu être omis par ce décompte qui ne prenait en considération que les seules personnes domiciliées sur la commune.
Pendant l'Occupation, un maquis était installé dans les montagnes de la vallée de la Blanche. Soutenu par le réseau britannique Buckmaster, il était notamment chargé de réceptionner les parachutages alliés d'armes et de matériels lors de la préparation du débarquement de Provence. Plusieurs réfractaires au [[Service du travail obligatoire (France)|Service du travail obligatoire]] regroupés dans la région ont rejoint le maquis. Le 12 juillet 1942, à l'occasion de la fête scolaire organisée en l'honneur de la visite du ministre de la Jeunesse, trois institutrices, Mmes Simone Barneaud, Louise Frangi et Elise Savornin, furent accusées d'avoir volontairement omis d'assister au lever des couleurs avec leurs classes, par hostilité envers le régime de Vichy. Les trois institutrices, d'abord menacées d'un déplacement d'office, furent soutenues par une pétition signée par les parents d'élèves et par la municipalité (25 septembre 1942) et de virent finalement infliger une sanction de réprimande, qui fut levée à la Libération (dossier professionnel des intéressées).
=== Le crash de l'Airbus A320 de la Germanwings ===
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{{Élu | Début= | Fin= | Identité= Joseph Prunier | Parti= républicain | Qualité= éleveur de chevaux, conseiller général du canton de Seyne}}
{{Élu | Début= | Fin= | Identité= Ernest Barneaud | Parti= Républicain de gauche |Qualité= Entrepreneur, conseiller général}}
{{Élu | Début=1924 | Fin=1945 | Identité= Docteur Joseph Cezilly | Parti= Républicain | Qualité= Médecin, conseiller d'arrondissement}}
{{Élu | Début=1944 | Fin=1945 | Identité= André Turrel | Parti= SFIO | Qualité= Maréchal-ferrant expert puis buraliste, conseiller général et d'arrondissement du canton de Seyne}}
{{Élu|Début= mai 1945 |Fin=1961 |Identité= Yves Ramus<ref>[Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « [http://www.basses-alpes39-45.fr/resistance/liberation/presentation.php La Libération] », ''Basses-Alpes 39-45'', publié le 31 mars 2014, consulté le 2 avril 2014.</ref> |Parti= |Qualité=Entrepreneur de travaux publics, conseiller de l'Union française, conseiller général }}
{{Élu |Début=1961 |Fin=1971 |Identité=Marius Chiardola |Parti= |Qualité=Docteur vétérinaire }}
{{Élu |Début= 1971| Fin=1989 |Identité=Guy Derbez<ref name="parrain81"/> |Parti= [[Union pour la démocratie française|UDF]]|Qualité=Professeur de mathématiques }}
{{Élu |Début= mars 1989|Fin= 2008|Identité=Francis Hermitte<ref name="hermitte"/> |Parti=[[Parti socialiste (France)|PS]] |Qualité=Médecin }}
{{Élu |Début= mars 2008|Fin= 2014|Identité=André Savornin<ref name="pref08"/> |Parti= [[Union pour un mouvement populaire|UMP]]|Qualité= }}
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}}
L’histoire démographique de Seyne, après la saignée des {{s2|XIV
==== Pyramide des âges ====
En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à {{nobr|30 ans}} s'élève à 26,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (28,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à {{nobr|60 ans}} est de 41,9 % la même année, alors qu'il est de 34,2 % au niveau départemental.
En
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit
{{Pyramide des âges communes de France
|année=
|département=Alpes-de-Haute-Provence
|ref=<ref group="I">{{Lien web |titre=Évolution et structure de la population en
|group="I"
|
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|
|
|
|
|h00=15.5 |f00=12.8
}}
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=== Tourisme ===
La commune possède une station de ski alpin Le Grand Puy et une station de ski nordique au col du Fanget. Au cours de la saison 2016/2017, la commune a complétement restructuré son domaine skiable en construisant un nouveau télésiège quatre places ainsi que deux nouveaux téleskis. Des travaux
Il existe un projet de construction d'un refuge de haute montagne et d'aménagement d'une ''via ferrata'' sous la montagne de Roche Close.
Ligne 263 ⟶ 276 :
==== Fortifications ====
Des fortifications médiévales subsistent :
* la porte fortifiée de la rue Basse, du {{XIVe siècle}}
* la tour Maubert, ou Grande Tour, à trois étages<ref name="Merimee">{{Base Mérimée| IA04000043|Citadelle}}, consultée le 22 février 2009.</ref>, construite à l’extérieur de l’enceinte au {{XIIe siècle}}. De plan rectangulaire, haute de {{unité|12|m}}, elle était reliée à la ville
Le reste de l’enceinte était en fait constitué des murs des maisons, construites en continu, sans ouvertures sur l’extérieur<ref>{{Base Mérimée|IA04000042|
En 1690-1691, l’ingénieur Niquet fait commencer des travaux d’une nouvelle enceinte beaucoup plus grande, avec neuf tours bastionnées dont six subsistent
La [[place forte]], en première ligne au moment de sa construction, se retrouve en {{3e|ligne}} après le [[traités d'Utrecht (1713)|traité d'Utrecht]] (1713) qui réunit la [[vallée de l'Ubaye]] à la France, et n’est défendue que par deux compagnies d’invalides jusqu’à la Révolution, et une garnison réduite pendant la période 1790-1815. En 1745 puis en1815, le fort fut occupé par une garnison autrichienne. La Restauration lui ajoute une batterie avancée
Le Fort de Seyne a également servi de lieu de détention. En 1686, le fameux Masque de fer y fut détenu deux jours (voir ci-dessous). En 1791 Mgr Jean-Baptiste de Bonneval (1747-1837), chanoine théologal de Saint-Sauveur à Aix-en-Provence et évêque de Senez y fut placé en état d'arrestation pendant cinquante jours pour avoir refusé de prêter serment à la constitution civile du clergé puis fut envoyé en exil en Italie (Turin puis Rome). Des prisonniers de guerre piémontais et autrichiens y furent détenus en 1795. En 1809, un réfractaire refusant de partir faire campagne pour l'"ogre corse" (Napoléon), Jean-Jacques Turrel (1787-1842), berger à Maure, y fut détenu en attendant son procès à Digne ainsi que son père, Jacques Turrel (1752-1809), qui l'avait caché. En 1851 et 1852 des opposants au coup d'Etat du 2 décembre 1851, principalement venus de Barcelonnette, furent rassemblés au fort en attendant d'être convoyés sur Digne pour y être jugés.
Le fort avait été construit pour constituer une ligne de défense sur la frontière avec le Piémont. Avec le retour de Barcelonnette
==== Architecture civile ====
Plusieurs maisons des rues du vieux centre datent du {{XVIIe siècle}}, avec notamment l’ancienne mairie (Grand rue) et une maison proche de 1788, mais avec une porte en plein cintre. Toujours Grand rue, une maison date de 1605. Une maison de la rue Haute date de 1708, et voisine avec une autre de la fin du Moyen Âge, dont l’encorbellement est soutenu par des [[console (architecture)|consoles]] en bois mouluré
L’hôpital est construit en 1734
Plusieurs fermes de la commune sont fortifiées.
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===== Église Notre-Dame-de-Nazareth =====
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L’[[Église Notre-Dame-de-Nazareth de Seyne|église Notre-Dame-de-Nazareth]], de [[architecture romane|style roman]], a globalement conservé son aspect primitif
Les [[chapiteau (architecture)|chapiteaux]] sont sculptés de visages humains et de personnages aux corps tordus par les tourments que des diables leur infligent
La [[Sainte Famille|Sainte-Famille]] de l’autel est peinte directement sur le panneau du [[retable]], dans un style archaïque pour le {{XVIIe}}
Le mobilier de l’église comprend :
* plusieurs croix de procession, dont une en argent ornée d’[[champlevé|émaux champlevés]], du {{s|XVI
* une sculpture sur bois en [[haut-relief]] de sainte [[Marie de Magdala|Madeleine]], dorée, du {{s|XVIII
* l’autel et le [[tabernacle (objet)|tabernacle]] du couvent des dominicains, en bois doré, du {{s|XVII
* un tableau de la Sainte-Famille, du {{s|XVI
* un bénitier en marbre de [[Maurin]], du {{s|XVII
* un tabernacle placé sous un [[baldaquin]] à six pieds, du {{s|XVI
Enfin, le prêtre dispose de vêtements sacerdotaux au grand complet ([[chasuble]], [[dalmatique]]s, chape, voile recouvrant le [[calice (liturgie)|calice]], bourse, [[étole]], [[manipule (liturgie)|manipule]]), en satin broché, aux ornements colorés, avec une croix historiée d’un paysage, du {{XVIIIe siècle}}, ensemble unique pour le département
===== Église des Dominicains =====
{{Article détaillé|Couvent des Dominicains de Seyne}}
L’église des [[Ordre des Prêcheurs|dominicains]], de style classique, est construite sur un plan relativement complexe : dans la nef, qui compte six travées, chaque travée large est suivie d’une travée étroite, toutes voûtées en berceau aplatis. Les travées étroites étaient percées d’un œil-de-bœuf, les travées larges le sont de baies carrées
Ses six bustes [[reliquaire]]s, du {{XVIIe siècle}}, sont encore de style archaïque
===== Chapelles =====
La commune compte encore de nombreuses chapelles :
* celle des Pénitents (clocher à trois faces, {{sp-|XVII|-|XVIII|s}}) ;
* [[chapelle]] Saint-[[Pons de Cimiez|Pons]] à Saint-Pons (du début du {{XVIIe siècle}}, avec une nef de cinq travées
* chapelles aux hameaux
=== Musées ===
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=== Événements ===
* Chaque année, depuis 1923, le deuxième week-end du mois d'août se tient à Seyne le dernier concours mulassier de France (élection des plus beaux [[mulet]]s avec différentes catégories). L'élevage de chevaux et, surtout de mulets, pour lesquels il existait à l'époque de vastes débouchés commerciaux est traditionnel dans la vallée de la Blanche et a assuré une certaine prospérité. Il est attesté dès les années 1300 et a duré jusqu'aux années 1950 et la mécanisation de l'agriculture. Il a atteint son point culminant au
* Malgré le développement de la mécanisation agricole, l'élevage du mulet se maintient encore aujourd'hui dans la vallée de Seyne. Outre son utilité pour certaines activités de loisirs (port de charges lors de randonnées), l'emploi du mulet est respectueux de l'environnement en ne participant pas au ravinement des sols et à la pollution de l'air pour tout un ensemble d'activités agropastorales (débardage forestier, vendanges, estivage des moutons... * Le deuxième week-end d'octobre est
=== Personnalités liées à la commune ===
* [[Jean Codure]], (1508-1541), un des dix premiers [[jésuite]]s, cofondateurs de la [[Compagnie de Jésus]], né à Seyne.
[[Fichier:Église Saint-Nicolas-de-Port, plaquette passage 9 premiers futurs jésuites.jpg|thumb|Plaque dans la basilique Saint-Nicolas-de-Port, mentionnant Jean Codure]]
* [[Antoine Laugier]], né à Seyne, mort à [[Aix-en-Provence|Aix]] en [[1709]], historien de l’ordre des Trinitaires
* L'écrivain [[Jean Proal]] (1904-1969)
* [[Jacques Clarion]], né le {{date-|12 octobre 1776}} à Saint-Pons, décédé à Garches en 1844, pharmacien de l'[[armée d'Italie]]<ref name="clarion">{{Article |langue= |auteur1=[[Paul Dorveaux]]
* L'historien abbé Alibert<ref>[http://seynoise.free.fr/seyne_ancienne_et_moderne/chapitres_baudoin/chapitre_18.pdf L’ouvrage de l’abbé Allibert], pages 136 à 140</ref>
* Antoine Albert, Curé de Seyne-les-Alpes de 1756 à 1802, diplômé en droits canon et civil de l’université de Paris, et docteur en théologie<ref>[http://www.bibliotheque-dauphinoise.com/antoine_albert.html Antoine Albert]</ref>
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* [[Pierre Antoine Chauvet]] (1728-1808), député à la [[Assemblée nationale législative (Révolution française)|Législative]], né à Seyne
* [[Marc-Antoine Savornin]] (1753-1816), né à Seyne, député à la [[Convention nationale]] sous la Révolution française, ayant voté la mort de Louis XVI.
*Joseph Savornin
*Abbé Louis Savornin (1793 -1868), né à Seyne, secrétaire des aumônes de Charles X puis prêtre de la Chapelle expiatoire en mémoire de Louis XVI et de Marie-Antoinette, auteur d'une substantielle notice historique sur ce monument (1866).
*Saint Jacques Honoré Chastan (1803-1839). Né à Marcoux, sa mère était originaire de Seyne (hameau de Pompiery). Prêtre du diocèse de Digne rattaché aux Missions étrangères de Paris, il fut martyrisé en Corée (canonisé le 6 mai 1984).
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* [[Eugène Michel]] (1821-1885), né à Seyne, député en 1871 et sénateur de 1876 à 1885.
*Joseph Pommier (1808-1888), né à Seyne, mort à Nancy chef de bataillon d'infanterie, officier de la Légion d'honneur. Vétéran des campagnes d'Algérie, d'Italie et contre l'Allemagne, il offrit une somme pour construire une chapelle pour les anciens combattants à Seyne (dite chapelle d'Hermitte, sur la route de Selonnet).
*Pierre [[Pierre Martin Borély de la Sapie|Martin Borély de la Sapie]] (1814-1895), né à Seyne, Colon en Algérie<ref>[http://alger-roi.fr/Alger/titteri/textes/22_titteri_villages_divers.htm Borély-de-la Sapie (ou Ouamri)]. « L'origine de ce toponyme est un hommage
*Denis Théophile Louis Bayle (1856-1944), syndicaliste, né au Vernet, il fut cultivateur au hameau de Maure de Seyne puis entra aux PTT. Militant de la Confédération Générale du Travail, il fut de longues années le secrétaire général
*Maria Borely (1890-1963), née Maurin et son époux Ernest Borely (1888-1961), furent instituteurs à Seyne durant la Première Guerre mondiale. Maria Borely est l'un des écrivains majeurs de la Haute-Provence, au même titre que Jean Giono et Jean Proal. Ernest Borely, militant au Syndicat national des Instituteur et au parti socialiste SFIO membre du Conseil départemental de l'Enseignement des Basses-Alpes. Instituteur dans les classes primaires du lycée Gassendi à Digne puis inspecteur de l'enseignement technique à Digne, il fut un membre actif de la résistance et président du Conseil général des Basses-Alpes de 1945 à 1959 (dictionnaire Maitron du Mouvement ouvrier).
*Henri Joseph Zeller (1896-1971), né à Besançon, officier d'active lors des deux guerres mondiales, il était le commandant des FFI dans les Alpes et se rendit à plusieurs reprises
*Maurice Cammaerts (1916-2006) fut le responsable du SOE dans les Basses-Alpes et se rendit à diverses reprises dans les maquis de Seyne et Selonnet avec Henri Zeller. Après 1945, il fut directeur d'un centre de formation d’instituteurs en Angleterre puis professeur aux universités d'Exeter et du Botswana.
*[[Joseph Kessel]] (1898-1979) et son neveu [[Maurice Druon]] (1918-2009), écrivains, membre de l'Académie française, ont vécu à Seyne à l'Hôtel Bellevue en 1940 et 1941 (L. et M. Most: "Les cantons de Seyne et du Lauzet dans la première moitié du siècle, 2003, préface de Maurice Druon). Joseph Kessel y travailla à son roman "Le tout du Malheur" et Maurice Druon commença à y rédiger son roman "La dernière brigade", publié en 1946 et sa pièce "Mégarée".
* Jacques Le Goff (1924-2014), historien médiéviste, né à Toulon, a séjourné à Seyne dans les années 1940.
* Claude Savornin (né en 1946), professeur agrégé en chirurgie orthopédique, général du service de santé des armées, chevalier de la légion d'honneur, officier de l'ordre national du mérite, chevalier des palmes académiques, membre de l'académie nationale de chirurgie, auteur de différents ouvrages dont des recueils de poésie, a grandi a Seyne.
=== Héraldique ===
{{Article détaillé|Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence}}
{{Blason
|taille_image = 120
}}
== Voir aussi ==
{{Autres projets
| commons
| wiktionary
}}
=== Bibliographie ===
* {{Collier-Haute-Provence}}
* {{Atlas historique de la Provence}}
* {{Ouvrage | langue=fr | prénom1=Franck | nom1=Lechenet | titre=Plein Ciel sur Vauban | éditeur=Editions Cadré Plein ciel | année=2007 | pages totales=239 | passage=220-221 | isbn=978-2-9528570-1-7}}
* {{Ouvrage | langue=français+anglais+allemand | auteurs=Coordination générale : [[René Dinkel]], Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique ([[Maison de l'Orient et de la Méditerranée]]-IRAA)-[[Centre national de la recherche scientifique]] (CNRS) | titre=Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur | lieu=Marseille | éditeur=Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture) | année={{1er}} trimestre 1986 | pages totales=198 | isbn=978-2-906035-00-3 | isbn2=2-906035-00-9}}
*L. et M. Most: "Les cantons de Seyne et du Lauzet dans la première moitié du siècle, 2003, préface de Maurice Druon{{Commentaire biblio|Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques : 2 Architecture médiévale, Architecture religieuse romane ; 5 Architecture militaire classique (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Notice Seyne-les-Alpes : Eglise, Citadelle p.29}}
<!-- [https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=1i7iMj7zGAzLuysuNppjXjVBKA9c&ll=44.32360249173848%2C6.374065900000005&z=12 Lire] -->
* Jacques Delmas (instituteur, 1833-19), ''Essai sur l'histoire de Seyne'', Marseille, Ruat : 1904, réédité en 1993 par les éditions de Haute-Provence ;
* Célestin Allibert (curé, 1867-1956), ''Histoire de Seyne, de son bailliage et de sa viguerie'', Barcelonnette, 1904. 2 volumes (691 et 153 pages) ; réédité en 1972 par Lafitte Reprints et en 2005 par MG Micberth ;
* Un article sur les projets didactiques différents de ceux des deux auteurs ci-dessus : Marc Frangi, « Seyne et ses deux histoires », ''in'' Chroniques de Haute-Provence, Bulletin de la Société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, {{n°|356}}, 2006, {{p.|130-142}}.
* Marc Frangi: "L'émigration seynoise au Nevada: duel à Savornin corral", Annales de Haute-Provence, {{n°|351}} (2004)
=== Articles connexes ===
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=== Liens externes ===
* {{Site officiel}}
* {{Autorité}}
* {{Dictionnaires}}
* {{Bases}}
* [http://www.blanche-serre-poncon.com/ Site internet de la Vallée de la Blanche]
* [http://vallee.de.la.blanche.free.fr/ Site internet de Seyne-les-Alpes et Vallée de La Blanche]
* [http://fortetpatrimoine.free.fr Site de l'association Fort et Patrimoine du pays de Seyne]
== Notes et références ==
=== Notes ===
{{Références|groupe=Note}}
===
{{Références|groupe=Carte}}
=== Références ===
{{Références|groupe=I}}
* Autres références :
{{références nombreuses|taille=25|références=
<ref name="tresor">Roger Brunet, « [http://tresordesregions.mgm.fr/ Canton de Seyne] », ''Le Trésor des régions'', consultée le 9 juin 2013.</ref>
<ref name="prim">Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, [http://macommune.prim.net/d_commune.php?insee=04205 Notice communale] sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 21 août 2012.</ref>
<ref name="dicrim">[http://www.bd-dicrim.fr/index.php/home/search Formulaire de recherche], ''base Dicrim'', consultée le 21 août 2012.</ref>
<ref name="brgm">[[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]], « [http://www.sisfrance.net/donnees_resultat.asp?LST=true&AN0=&AN9=&NV0=&NV9=&DPT=04&COM=04205 Épicentres de séismes lointains (supérieurs à 40 km) ressentis à Seyne] », ''Sisfrance'', mis à jour le {{1er}} janvier 2010, consulté le 21 août 2012.</ref>
<ref name="brgm40092">BRGM, « [http://www.sisfrance.net/fiche_observations.asp?NUMEVT=40092 fiche
<ref name="brgm40163">BRGM, « [http://www.sisfrance.net/fiche_observations.asp?NUMEVT=40163 fiche 40163] », ''Sisfrance'', consultée le 21 août 2012.</ref>
<ref name="Fénié-31">{{Ref-Fénié-Toponymie provençale|page=31}}</ref>
<ref name="gouron37">André Gouron, « [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1963_num_121_1_449652 Diffusion des consulats méridionaux et expansion du droit romain aux {{s2-|XII|XIII}}] », ''Bibliothèque de l'école des chartes'', 1963, tome 121. {{p.}}37.</ref>
<ref name="XVe">« XVe journée archéologique », dans Annales de Haute-Provence n° 308, ({{2e|trimestre}} 1989, {{p.}}17.</ref>
<ref name="poste">Émile Lauga, ''La poste dans les Basses-Alpes, ou l’histoire du courrier de l’Antiquité à l’aube du {{s-|XX}}'', Digne-les-Bains, Éditions de Haute-Provence, 1994, {{ISBN|2-909800-64-4}}, {{p.}}58.</ref>
<ref name="Alphand">Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», ''La Révolution dans les Basses-Alpes'', Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, {{n°}}307, {{1er|trimestre}} 1989, {{108e|année}}, {{p.}}296-297.</ref>
<ref name="Armorial">{{ouvrage | auteur = Louis de Bresc | titre = Armorial des communes de Provence | année première édition = 1866 | éditeur = Marcel Petit CPM | lieu = Raphèle-lès-Arles | année = 1994}}.</ref>
<ref name="college">Inspection académique des Alpes-de-Haute-Provence, ''[http://ia04.ac-aix-marseille.fr/wacam/jcms/c_67641/colleges-publics Liste des collèges publics]'', publiée le 6 avril 2010, consultée le 31 octobre 2010.</ref>
<ref name="parrain81">Guy Derbez est l’un des 500 élus qui ont parrainé la candidature de [[Valéry Giscard d'Estaing]] ([[Union pour la démocratie française|UDF]]) à l’[[Élection présidentielle française de 1981|élection présidentielle de 1981]], cf Conseil constitutionnel, [http://legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=19810415&numTexte=&pageDebut=01061&pageFin= liste des élus ayant présenté les candidats à l’élection du Président de la République], Journal officiel de la République française du 15 avril 1981, page 1061, disponible en ligne, consulté le 29 juillet 2010.</ref>
Ligne 445 ⟶ 440 :
<ref name="La Torre">Michel de La Torre, ''Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes'', coll. « Villes et villages de France », Deslogis-Lacoste, Paris, 1989, 72 p. (non paginé). {{ISBN|2-7399-5004-7}}.</ref>
<ref name="mairie">[http://www.seynelesalpes.com/index.php?id=2 présentation de Seyne sur le site de la mairie].</ref>
<ref name="Revolution BA">''La Révolution dans les Basses-Alpes'', Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, {{1er|trimestre}} 1989, {{108e|année}}, {{p.}}107.</ref>
<ref name="Ribiere">Henri Ribière, « Colmars-les-Alpes », in Amis des forts Vauban de Colmars et Association Vauban, ''Vauban et ses successeurs dans les Alpes de Haute-Provence'', Association Vauban, Paris, 1992, {{p.}}94.</ref>
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}}
{{Palette|Communes des Alpes-de-Haute-Provence|Communes de l'arrondissement de Digne-les-Bains|Communauté d'agglomération Provence-Alpes|Villes et villages fleuris des Alpes-de-Haute-Provence}}
{{Portail|communes de France|Alpes-de-Haute-Provence}}
[[Catégorie:
[[Catégorie:Localité fortifiée]]
[[Catégorie:
[[Catégorie:Villes et villages fleuris]]
[[Catégorie:Village de neige]]
[[Catégorie:Ancienne station de sports d'hiver dans les Alpes-de-Haute-Provence]]
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