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'''Gentils''', du latin ''Gentilesgentiles'' (les « nations »), est la traduction habituelle de l'[[hébreu]] ''[[Goygoy| Goyimgoyim]]'', « nations », qui finit par désignerdésigne les non-Juifs. Les auteurs chrétiens ont aussi employé ce mot pour désigner les païens.
 
Les auteurs [[Christianisme|chrétiens]] ont aussi employé ce mot pour désigner les [[païens]]. Ainsi, « [[Apôtre des gentils]] » désigne [[Paul de Tarse]], l'évangélisateur des païens.
'''Gentils''', du latin ''Gentiles'' (les « nations »), est la traduction habituelle de l'hébreu ''[[Goy| Goyim]]'', nations, qui finit par désigner les non-Juifs. Les auteurs chrétiens ont aussi employé ce mot pour désigner les païens.
 
Aujourd'hui, le nom dérivé « [[gentilé]] » sert à définir les habitants d'un lieu.
== Naissance du christianisme ==
 
== Origine du concept ==
Selon les [[Actes des Apôtres]], [[Paul de Tarse]], saint Paul pour les chrétiens, se heurta aux Juifs qui refusaient de reconnaitre [[Jésus de Nazareth]] comme leur [[Messie]], car il ne correspondait pas à leur attente. Il se tourna donc vers les païens judaïsants, qui devinrent ses premiers disciples. Saint Paul leur promit d'être sanctifiés (à l'égal des Juifs circoncis), s'ils croyaient en Jésus-Christ.
 
Selon les [[Actes des Apôtres]], le [[Juif]] [[Paul de Tarse]], saint Paul pour les chrétiens, se heurta aux [[Juifs]] qui refusaient de reconnaitrereconnaître [[Jésus de Nazareth]] comme leur [[Messie]], car il ne correspondait pas à leur attente. Il se tourna donc vers les païens [[Judaïsant|judaïsants]], les [[Craignant-Dieu (christianisme)|Craignant-Dieu]], qui devinrent ses premiers [[Disciple|disciples]]. Saint Paul leur promit d'être [[Sanctification|sanctifiés]] (à l'égal des Juifs [[Circoncision|circoncis]]), s'ils croyaient en [[Jésus-Christ]].
Cette prédication de Paul, qu'il appelait ''l'évangile des incirconsis'', irrita beaucoup les [[Juif]]s orthodoxes et finit par inquiéter les [[apôtre]]s restés à [[Jérusalem]], qui, fidèles à l'[[évangile selon Matthieu]], professaient que le Maître — [[Jésus]] — était venu pour « accomplir » la Loi, non pour l'abroger''.
 
Cette [[Prédicateur|prédication]] de Paul, qu'il appelait ''l'évangileÉvangile des incirconsisincirconcis'', irrita beaucoup les [[Juif]]s orthodoxesJuifs et finit par inquiéter les [[apôtre]]s restés à [[Jérusalem]], qui, fidèles à l'[[évangile selon Matthieu]], professaient que le Maître {{incise|[[Jésus]]}} était venu pour « accomplir » la [[Loi mosaïque]], non pour l'[[wikt:abrogation|abroger]]''.
De retour à [[Antioche]] à la fin de leur premier voyage, [[Paul de Tarse|Paul]] et [[Barnabé|Saint Barnabé]] continuèrent à prêcher le salut par la [[grâce]] et la foi en [[Jésus de Nazareth|Jésus-Christ]] (et l'inutilité de la circoncision pour les gentils). La controverse s'amplifia, jetant un si grand trouble dans l'[[église d'Antioche]] que Paul et Barnabé durent venir se justifier devant les apôtres [[Pierre (apôtre)|Pierre]], [[Jacques le Juste|Jacques]] et [[Jean (apôtre)|Jean]]. Jacques, qu'on appelle parfois le « frère de Jésus », jouissait d'une grande autorité morale, fréquentait régulièrement le Temple et se rangeait du côté des partisans de la circoncision des gentils.
 
De retour à [[Antioche]] à la fin de leur premier voyage, [[Paul de Tarse|Paul]] et [[Barnabé|Saint Barnabé]] continuèrent à prêcher le [[Salut (théologie)|salut]] par la [[grâce (christianisme)|grâce]] et la [[foi]] en [[Jésus de Nazareth|Jésus-Christ]] (et donc l'inutilité de la [[circoncision]] pour les gentils). La [[controverse]] s'amplifia, jetant un si grand trouble dans l'[[église d'Antioche]] que Paul et Barnabé durent venir se justifier devant les apôtres [[Pierre (apôtre)|Pierre]], [[Jacques le Juste|Jacques]] et [[Jean (apôtre)|Jean]]. Jacques, qu'on appelle parfois le « frère de Jésus », jouissait d'une grande autorité morale, fréquentait régulièrement le Temple et se rangeait du côté des partisans de la circoncision des gentils.
Mais Paul sut être persuasif. Les [[apôtre]]s, les anciens et les frères présents à Jérusalem décidèrent, lors de la réunion appelée par la suite [[concile de Jérusalem]] (vers [[50]]), ''de ne point imposer d'autres charges que celles absolument nécessaires''. Il pouvait continuer sa prédication.
 
Jacques, le « frère de Jésus », jouissait d'une grande autorité morale, fréquentait régulièrement le [[Temple de Jérusalem]] et se rangeait du côté des partisans de la [[circoncision]] des gentils. Mais Paul sut être persuasif. Les [[apôtre]]sapôtres, les anciens et les frères présents à Jérusalem décidèrent, lors de la réunion appelée par la suite [[concile de Jérusalem]] (vers [[50]]), ''de ne point imposer d'autres charges que celles absolument nécessaires'' pour aider à la conversion des Gentils. IlPaul pouvait continuer sa prédication, sans imposer la [[circoncision]] de la [[Loi mosaïque]].
==Autres ==
 
== Autres ==
=== Mythologie basque ===
Dans la [[mythologie basque]], les Gentils, Jentils ou [[jentilakJentilak]]<ref>{{Ref-Barandiaran-Dic Mythologie}}</ref> en [[José Miguel Barandiaránbasque]], ''Dictionnaire Illustré de Mythologie Basque'', traduit et annoté par Michel Duvert, Donostia, éditions Elkar, 1994. ISBN: 2-913156-36-3</ref> étaient les peuplespersonnages préchrétienspaïens, qui auraient disparu avec l'apparition du [[christianisme]] selon la légende de [[Kixmi]]<ref>{{Ref-Labat-Mythologie}}</ref>.
 
== Notes et références ==
{{WiktionnaireAutres projets|wiktionary = Gentil}}
<references />
 
== Liens externes ==
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[[Catégorie:Histoire du christianisme]]
 
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