« Conseil national syrien » : différence entre les versions
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Le 5 novembre 2012, le CNS réuni à [[Doha]] s'élargit à 13 nouveaux groupes d'opposition ainsi que des indépendants, soit l'équivalent de 200 nouveaux membres (pour un total de 400). Le 8 novembre, un nouveau secrétariat général de 40 membres est élu<ref name="renouvellement"/>, où les membres appartenant aux [[Frères musulmans]] demeurent majoritaires<ref name="FM"/>.
Le 9 novembre, après avoir élu un nouveau bureau exécutif au sein duquel apparaissent trois nouveaux membres<ref>[http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/syrie-le-cns-indecis-sur-une-initiative-pour-federer-l-opposition-elit-son-chef-09-11-2012-2306853.php Syrie: le CNS indécis sur une initiative pour fédérer l'opposition, élit son chef], ''Le Parisien'', 9 novembre 2012</ref>, le Secrétariat général (par 28 voix sur 41) élit un nouveau président en la personne de [[Georges Sabra]], ancien communiste de confession chrétienne et ancien instituteur de 65 ans, qui remplace à ce poste [[Abdel Basset Sayda]]<ref name="Libé"/>. Dans le même temps, les [[Comités locaux de coordination de Syrie|comités locaux de coordination]] quittent le mouvement<ref name="Sabra">[https://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/11/09/syrie-georges-sabra-elu-president-du-conseil-national-syrien_1788685_3218.html Syrie : Georges Sabra élu président du Conseil national syrien], ''Le Monde'', 9 novembre 2012</ref>.
Le 11 novembre, le CNS signe un accord avec d'autres organisations pour former la [[Coalition nationale des forces de l'opposition et de la révolution]], un organisme devant représenter les intérêts de tous les opposants au régime de [[Bachar el-Assad]] et ayant pour objectif de former un gouvernement provisoire ou de transition qui agira sur tous les territoires syriens contrôlés par l'opposition<ref name="Coalition"/>. Cette signature intervient après des tensions dans les pourparlers, le CNS ayant menacé de ne pas rejoindre le mouvement, ce qui amena le premier ministre du Qatar [[Hamad ben Jassim Al Thani]] et le ministre des affaires étrangères des [[Émirats arabes unis]] à intervenir<ref>{{en}}[https://www.reuters.com/article/2012/11/11/us-syria-crisis-doha-idUSBRE8AA0H320121111 Syrian opposition agrees deal, chooses preacher as leader], Reuters, 11 novembre 2012</ref>. La coalition, dans laquelle le CNS a obtenu 22 des 60 sièges<ref>{{en}}[https://www.usatoday.com/story/news/world/2012/11/11/syrian-opposition-deal/1697693/ Syrian opposition groups reach unity deal], [[USA Today]], 11 novembre 2012</ref>, refuse tout dialogue avec le régime syrien et reçoit dès sa création les critiques du Forum démocratique de [[Michel Kilo]], qui estime qu'elle porte encore trop la marque du CNS. Selon le politologue Salam Kawakibi, ce dernier aurait réussi à prendre le contrôle de la nouvelle instance : {{citation|C'est eux qui ont imposé le terme de coalition, pour signifier qu'ils gardent leur identité. Ils auraient aussi exigé 40 % des postes. Ils devraient pouvoir contrôler la coalition à travers des alliances avec des groupes et des indépendants}}<ref name="COALITION2">[http://www.lefigaro.fr/international/2012/11/11/01003-20121111ARTFIG00180-l-opposition-syrienne-se-rassemble.php L'opposition syrienne se rassemble], ''Le Figaro'', 11 novembre 2012</ref>.
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