« Mathias Doué » : différence entre les versions

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'''Mathias Doué''', (né le {{date-|24|février|1946}} et mort le {{date-|23|mars|2017}}), est un militaire [[Côte d'Ivoire|ivoirien]], ancien chef d'état major de l'armée ivoirienne (Fanci).
 
== FormationBiographie ==
 
1969Après un diplôme en Histoire et Géographie (1966-1968), il fait de 1968 à 1970 :les Classes préparatoires aux Grandes Écoles Militaire Françaises puis entre en 1968 en {{2e1re|année}} année:au Illycée préparePoincaré de [[Nancy]] où il est rattaché à la {{61e}} Compagnie Divisionnaire de Nancy avant de préparer en 1969 ensuite le concours de Saint-Cyr à la [[corniche (militaire)|corniche Bournazel]] du [[lycée Dumont-d'Urville]] de [[Toulon]]. etIl intègre en [[1970]] l'[[École spéciale militaire de Saint-Cyr]]. Pendant cette période l'école est dirigée par le général de brigade Jean Richard. Il est alors rattaché au {{4e}} Régiment d’infanterie de Marine de Toulon Admission au concours d’entrée à Saint-Cyr Coetquidam (France) avec équivalence du DUEL{{quoi|Duel}} 2 en Lettres Modernes.
1966-1968 : DUEL Histoire et Géographie
 
De [[1970]] à [[1972]], il est [[élève-officier]] appartenant à la promotion "{{|157}} [[Charles de Gaulle|Général de Gaulle]]"<ref>''[http://www.lapromodegaulle.com/promo.php#g Site Internet de l'association promotion {{|157}} Général de Gaulle, '', "Liste des 197 Officiers de la Promotion GDG 70-72" [http://www.lapromodegaulle.com/promo.php#g'']</ref> tout comme les anciens CEMA sénégalais et congolais le Général [[Babacar Gaye]] et le Général congolais [[Jean-Marie Mokoko]], le défunt général [[Ilunga Shamanga]] chef d'état-major particulier du maréchal [[Mobutu]] et les officiers français suivants : le Général Bernard Périco, ancien commandant la [[Brigade de sapeurs-pompiers de Paris]]<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000604811&dateTexte= ''JORF'' {{|175}} du 31 juillet 2003, page {{p.|13097}}, texte {{ |67}}, '', "Décret du 21 juillet 2003 Nomination commandant de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris" [http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000604811&dateTexte='']</ref>, le Général de corps d'armée Jean-Loup MOREAU actuelMoreau, inspecteur de l'[[Armée de terre (France)|armée de terre]]<ref>[http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000019075332&dateTexte=&oldAction=rechJO ''JORF'' {{|0149}} du 27 juin 2008'', ''Décret du 26 juin 2008 portant affectation d'officiers généraux [http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000019075332&dateTexte=&oldAction=rechJO'']</ref> et le Général [[Elrick Irastorza]] actuel, chef d'état-major de l'[[Armée de terre (France)|armée de terre]]<ref>''[https://www.defense.gouv.fr/defense/votre_espace/journalistes/nominations/mesures_d_ordre_individuel_du_mercredi_2_juillet_2008 Site Internetinternet du Ministère de la Défense,'', Mesures d'ordre individuel du mercredi 2 juillet 2008 [https://www.defense.gouv.fr/defense/votre_espace/journalistes/nominations/mesures_d_ordre_individuel_du_mercredi_2_juillet_2008'']</ref>.
1968-1970 : Classes Préparatoires aux Grandes Écoles Militaire Françaises
 
Il est aussi de la même promotion que les militaires sénégalais suivants : colonel [[Mbaye Faye]] (ancien sous-CEM), le colonel de gendarmerie [[Alioune Badara Niang]] (ancien DG du [[Port autonome de Dakar]] en remplacement de Pathé Ndiaye<ref>''[http://www.gouv.sn/conseils_ministres/cdm_detail.cfm?numero=135 Communiqué du Conseil des Ministres du 18-05- mai 2000, '', "Nomination Directeur Général du Port Autonome de Dakar" [http://www.gouv.sn/conseils_ministres/cdm_detail.cfm?numero=135'']</ref>), Général Abdoulaye Dieng (ambassadeur du Sénégal en [[Guinée-Bissau]]<ref>''J.O. {{ |6040}} du samedi 6 avril 2002'', "''Décret {{ |2002-14}} du 15 janvier 2002 portant nomination du général de brigade Abdoulaye Dieng en qualité d’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal en Guinée Bissau" {{lien brisé|url=http://www1.adie.sn/jo/article.php3?id_article=314&var_recherche=G%E9n%E9ral+Abdoulaye+Dieng |titre= }}''</ref>) et l'intendant colonel Oumar Niang (attaché militaire au Maroc).
1968-1969 : {{1re|année}} lycée Poincaré à Nancy, Rattachement à la {{61e}} Compagnie Divisionnaire de Nancy
 
Sorti [[Lieutenant (grade militaire)|Lieutenant]], il suit le Cours de perfectionnement des officiers subalternes à l'[[École d'application de l'arme blindée cavalerie]] de [[Saumur]]. De 1977 à 1981 il fait une Maîtrise en droit privé Option carriers Judiciaires.
1969-1970 : {{2e}} année: Il prépare ensuite le concours de Saint-Cyr à la [[corniche (militaire)|corniche Bournazel]] du [[lycée Dumont-d'Urville]] de [[Toulon]] et intègre en [[1970]] l'[[École spéciale militaire de Saint-Cyr]]. Pendant cette période l'école est dirigée par le général de brigade Jean Richard. Il est alors rattaché au {{4e}} Régiment d’infanterie de Marine de Toulon Admission au concours d’entrée à Saint-Cyr Coetquidam (France) avec équivalence du DUEL 2 en Lettres Modernes.
 
{{refnec|Il est breveté de l’Enseignement militaire supérieur ''Führungs Akademie'' de la ''Bundeswehr'' ([[République fédérale d’Allemagned'Allemagne]]) }}.
De [[1970]] à [[1972]], il est [[élève-officier]] appartenant à la promotion "N°157 [[Charles de Gaulle|Général de Gaulle]]"<ref>''Site Internet de l'association promotion N°157 Général de Gaulle'', "Liste des 197 Officiers de la Promotion GDG 70-72" [http://www.lapromodegaulle.com/promo.php#g]</ref> tout comme les anciens CEMA sénégalais et congolais le Général [[Babacar Gaye]] et le Général congolais [[Jean-Marie Mokoko]], le défunt général [[Ilunga Shamanga]] chef d'état-major particulier du maréchal [[Mobutu]] et les officiers français suivants : le Général Bernard Périco, ancien commandant la [[Brigade de sapeurs-pompiers de Paris]]<ref>''JORF n°175 du 31 juillet 2003 page 13097 texte n° 67 '', "Décret du 21 juillet 2003 Nomination commandant de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris" [http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000604811&dateTexte=]</ref>, le Général de corps d'armée Jean-Loup MOREAU actuel inspecteur de l'[[Armée de terre (France)|armée de terre]]<ref>''JORF n°0149 du 27 juin 2008'', Décret du 26 juin 2008 portant affectation d'officiers généraux [http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=?cidTexte=JORFTEXT000019075332&dateTexte=&oldAction=rechJO]</ref> et le Général [[Elrick Irastorza]] actuel chef d'état-major de l'[[Armée de terre (France)|armée de terre]]<ref>''Site Internet du Ministère de la Défense'', Mesures d'ordre individuel du mercredi 2 juillet 2008 [https://www.defense.gouv.fr/defense/votre_espace/journalistes/nominations/mesures_d_ordre_individuel_du_mercredi_2_juillet_2008]</ref>.
 
{{refnec|Il est auditeur à l'[[Institut des hautes études de défense nationale]] (France), à l'Institut international du droit des conflits armés de San Remo ([[Italie]]), à l'Académie internationale de la paix de Vienne ([[Autriche]]) et au [[Centre Pearson pour le maintien de la paix]] ([[Canada]])}}.
Il est aussi de la même promotion que les militaires sénégalais suivants : colonel [[Mbaye Faye]] (ancien sous-CEM), le colonel de gendarmerie [[Alioune Badara Niang]] (ancien DG du [[Port autonome de Dakar]] en remplacement de Pathé Ndiaye<ref>''Communiqué du Conseil des Ministres du 18-05-2000'', "Nomination Directeur Général du Port Autonome de Dakar" [http://www.gouv.sn/conseils_ministres/cdm_detail.cfm?numero=135]</ref>), Général Abdoulaye Dieng (ambassadeur du Sénégal en [[Guinée-Bissau]]<ref>''J.O. n° 6040 du samedi 6 avril 2002'', "Décret n° 2002-14 du 15 janvier 2002 portant nomination du général de brigade Abdoulaye Dieng en qualité d’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal en Guinée Bissau" {{lien brisé|url=http://www1.adie.sn/jo/article.php3?id_article=314&var_recherche=G%E9n%E9ral+Abdoulaye+Dieng |titre= }}</ref>) et l'intendant colonel Oumar Niang (attaché militaire au Maroc).
 
=== Carrière ===
Sorti [[Lieutenant (grade militaire)|Lieutenant]], il suit le Cours de perfectionnement des officiers subalternes à l'[[École d'application de l'arme blindée cavalerie]] de [[Saumur]].
Instructeur à l’École des forces armées de Bouaké (1973-1975), juge d’instruction près le Tribunal militaire (1976-1978), {{1er}} substitut du Commissaire du gouvernement au Parquet militaire d’Abidjan, il est de 1982 à 1986 directeur des Affaires administratives et législatives militaires.
 
1992Commandant du 1{{er}} bataillon blindé d’Akouédo sous le commandement du CEMA [[Félix Ory]] (1988-19951990) :puis du 1{{er}} bataillon d’infanterie du 1{{er}} bataillon blindé et des camps militaires d’[[Akouédo]] (1990-1991), il est nommé en 1992 attaché de défense près l’ambassade de Côte d’Ivoire au [[Japon]], avec compétence sur la [[Corée du Sud]], par le président [[Félix Houphouët-Boigny]] et le CEMA général [[Robert Guéï]] qui l'écarte du pays.
1977-1981 : Maîtrise en droit privé Option carriers Judiciaires
 
1997-1998Attaché :de défense près l’ambassade de Côte d’Ivoire en [[République populaire de Chine]], avec compétence sur la [[Thaïlande]] (1995-1996), le vice-amiral [[Lassana Timite]] le fait revenir en 1997 et le président [[Henri Konan Bédié]] le nomment directeur de l’Administration et de la législation militaires.
Il est breveté de l’Enseignement militaire supérieur ''Führungs Akademie'' de la ''Bundeswehr'' (République fédérale d’Allemagne) .
 
IlDirecteur faisaitde l’Administration et de la législation militaires ; chef de cabinet militaire du ministre (1997-1999), il fait partie en décembre [[1999]] du groupe de militaires qui avaient renversérenverse le président [[Henri Konan Bédié]] par un [[coup d'État]]. Puis il s’étaitse rangérange aux côtés du chef des putschistes, le général [[Robert Guéï]], quand ce dernier s’estse présentéprésente aux élections présidentielles d’{{date||octobre|2000}}.
Il est auditeur à l'[[Institut des hautes études de défense nationale]] (France), à l'Institut international du droit des conflits armés de San Remo ([[Italie]]), à l'Académie internationale de la paix de Vienne ([[Autriche]]) et au [[Centre Pearson pour le maintien de la paix]] ([[Canada]]).
 
EnMembre du CNSP (Comité national de salut public) (1999-2000), ministre, puis ministre d’État chargé de la Jeunesse et des Sports, ministre d’État chargé des Transports, en 2000, élevé au grade de général, il est nommé chef d'état-major des armées (CEMA) des [[Forces armées nationales de Côte d'Ivoire|Forces de défense et de sécurité]] par le président [[Robert Guéï]]. Il est le huitième CEMA de l'histoire du pays. Il succède au général [[Soumaïla Diabagate]].
== Carrière ==
1973-1975 : instructeur à l’École des forces armées de Bouaké. Le CEMA de l'époque est le général Ibrahima Coulibaly.
 
Il a ensuite soutenu [[Laurent Gbagbo]], qui l’a destitué le {{date-|13 novembre}} du poste de chef d’état-major des forces loyalistes. À la suite de cet événement, il déclaradéclare à la radio [[Radio France internationale|RFI]] qu’il entendaitentend obtenir le départ du président Gbagbo par tous les moyens si la communauté internationale ne prenaitprend pas les devants et se déclaradéclare comme un nouvel allié de [[Guillaume Soro]], alors leader des [[Forces nouvelles de Côte d'Ivoire]].
1976-1978 : juge d’instruction près le Tribunal militaire.
 
1978-1981 : 1{{exp|er}} substitut du Commissaire du gouvernement au Parquet militaire d’Abidjan. Le CEMA de l'époque est le général [[Bertin Zézé Barouan]].
 
1982-1986 : directeur des Affaires administratives et législatives militaires.
 
1988-1990 : commandant du 1{{er}} bataillon blindé d’Akouédo sous le commandement du CEMA [[Félix Ory]].
 
1990-1991 : commandant du 1{{er}} bataillon d’infanterie du 1{{er}} bataillon blindé et des camps militaires d’[[Akouédo]].
 
1992-1995 : il est nommé attaché de défense près l’ambassade de Côte d’Ivoire au [[Japon]], avec compétence sur la [[Corée du Sud]], par le président [[Félix Houphouët-Boigny]] et le CEMA général [[Robert Guéï]] qui l'écarte du pays.
 
1995-1996 : attaché de défense près l’ambassade de Côte d’Ivoire en [[République populaire de Chine]], avec compétence sur la [[Thaïlande]].
 
1997-1998 : le vice-amiral [[Lassana Timite]] le fait revenir et le président [[Henri Konan Bédié]] le nomment directeur de l’Administration et de la législation militaires.
 
1997-1999 : directeur de l’Administration et de la législation militaires ; chef de cabinet militaire du ministre.
 
Il faisait partie en décembre [[1999]] du groupe de militaires qui avaient renversé le président [[Henri Konan Bédié]] par un [[coup d'État]]. Puis il s’était rangé aux côtés du chef des putschistes, le général [[Robert Guéï]], quand ce dernier s’est présenté aux élections présidentielles d’{{date||octobre|2000}}.
 
1999-2000 : membre du CNSP (Comité national de salut public).
* Ministre, puis ministre d’État chargé de la Jeunesse et des Sports.
* Ministre d’État chargé des Transports.
 
En 2000, élevé au grade de général, il est nommé chef d'état-major des armées (CEMA) des [[Forces armées nationales de Côte d'Ivoire|Forces de défense et de sécurité]] par le président [[Robert Guéï]]. Il est le huitième CEMA de l'histoire du pays. Il succède au général [[Soumaïla Diabagate]].
 
Il a ensuite soutenu [[Laurent Gbagbo]], qui l’a destitué le {{date-|13 novembre}} du poste de chef d’état-major des forces loyalistes. À la suite de cet événement, il déclara à la radio [[Radio France internationale|RFI]] qu’il entendait obtenir le départ du président Gbagbo par tous les moyens si la communauté internationale ne prenait pas les devants et se déclara comme un nouvel allié de [[Guillaume Soro]], alors leader des [[Forces nouvelles de Côte d'Ivoire]].
{{référence nécessaire|Précisons que sa destitution vient du fait qu’il aurait été surpris avec le porte-parole des FANCI, le colonel Jules Yao Yao, sortant nuitamment de la résidence de l'ambassadeur de France de l’époque : cette visite n'aurait pas été signalée à la hiérarchie comme le règlement militaire et diplomatique le prévoit ; ils ont été accusés d'intelligence avec une puissance étrangère en temps de guerre.}}
 
Il a été désigné candidat du Congrès pour la renaissance ivoirienne (CRI) à l'élection présidentielle dont le premier tour est fixé au {{date-|30 novembre}}.
 
Il décèdemeurt des suites d'une longue maladie au [[Maroc]] le {{date|23 mars 2017}}<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Côte-d’Ivoire: « Le Général Doué Mathias est mort » au Maroc|url=http://www.connectionivoirienne.net/125125/cote-divoire-le-general-doue-mathias-serait-decede|site=www.connectionivoirienne.net|consulté le=2017-03-23}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Côte d'Ivoire: Décès de l'ex chef d'Etat-major Mathias Doué à Abidjan|url=http://koaci.com/cote-divoire-deces-chef-detat-major-mathias-doue-abidjan-107625.html|site=KOACIKoaci|consulté le=2017-03-23}}</ref>.
 
== Décorations ==
{{section à sourcer|date=mai 2020}}
Le général Doué est titulaire de plusieurs décorations nationales et étrangères :
* Grand officier de l’ordre national (Cote d'Ivoire)
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== Famille ==
{{section à sourcer|date=mai 2020}}
Originaire de l’extrême ouest du pays de l'ethnie [[Wobé]], il est marié à Chantal Doué et père de 6 enfants
 
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