« Banque de Savoie » : différence entre les versions

À la suite de l'[[annexion de la Savoie]] à la France en [[1860]], une « affaire de la Banque de Savoie » se développe<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Alain|nom1=Plessis|lien auteur1=Alain Plessis|titre=La Banque de France sous le Second Empire|volume=1|titre volume=La Banque de France et ses deux cents actionnaires sous le Second Empire|éditeur=Droz|collection=Travaux d'histoire éthico-politique|lieu=Genève|numéro dans collection=40|année=1985|pages totales={{X}}-294|passage=2|isbn=978-2-600-03983-3|présentation en ligne=https://books.google.fr/books?id=sQ2fC6t5xl4C&pg=PA2}}</ref>. La convention du {{date|24|août|1860}} garantissait le privilège à la banque savoyarde pour l'émission de [[monnaie fiduciaire]]. La [[Banque de France]] revendique son [[Monopole d'émission monétaire|monopole]] et absorbe la seconde en [[1865]]<ref>{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=[[André Palluel-Guillard]] et al. |titre=La Savoie de Révolution française à nos jours, XIXe{{sp-XXe siècle|XIX|-|XX}} |éditeur=Ouest France Université |lieu=Rennes |année=1986 |pages totales=566 |passage=248, chap.VI, {{Citation|À l'heure française...}} |isbn=2-85882-536-X}}.</ref>, après que la Banque de Savoie, en 1864, eut demandé à augmenter son capital à {{nobr|40 millions de francs}} par la mise en place de {{nobr|36 000 actions}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|titre=Réorganisation des banques|sous-titre=légalité et urgence d'une réforme|éditeur=Paul Dupont|lieu=Paris|année=1864|pages totales=160|passage=112|consulté le=août 2014}}.</ref>. Le décret impérial du {{date|8|avril|1865}} autorise la cession du privilège d'émission de la Banque de Savoie à la [[Banque de France]].