« Transpiration animale » : différence entre les versions

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L'Homme se distingue des autres primates par une peau relativement fine, presque nue, et par le caractère très archaïque et relictuel de sa [[pilosité]]<ref name=Montagna72>{{en}} William Montagna ; ''The skin of non-human primates'', American Zoologist 12:109-124 (1972) ; Oxford University Press ([http://www.jstor.org/pss/3881735 Résumé])</ref>. Comme celle de quelques autres primates, la peau humaine possède des [[dermatoglyphe]]s sur ses principales surfaces de frottement avec l'environnement<ref name=Montagna72/>. Des glandes sudoripares eccrines ont été trouvées dans la peau de tous les primates sur les surfaces de contact et frottement peau/environnement chez toutes les espèces de primates (dont l'Homme)<ref name=Montagna72/>, ce qui laisse penser qu'elles ont ou ont eu un rôle hormonal important (marquage du territoire, rôle social dans le groupe…). Néanmoins, chez les primates, sur le reste du corps, on n'en a trouvé que dans trois cas :
* chez l'Homme <ref name=Montagna72/> (chez qui l'émotion, comme la chaleur ou la fièvre peut activer la transpiration)
* sur la surface interne de la [[queue préhensile]] de certains singes d'Amérique du Sud, qui sont aussi les seules espèces dont la queue porte des dermatoglyphes, et les seuls dont la queue est réellement préhensile. Dans ces cas, il s'agit encore de surface de peau en contact avec l'environnement<ref name=Montagna72/>.
* dans la peau couverte de fourrure des singes africains et dans celles des [[singes anthropoïdes]]. Bien que les chimpanzés et gorilles aient plus de glandes eccrines que de glandes apocrines sur leur corps, leurs glandes sudoripares ne réagissent pas à la stimulation par la chaleur comme elles le font chez l'Homme<ref name=Montagna72/>.