« Droit-de-l'hommisme » : différence entre les versions

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La même année, le [[Blogueur influent|blogueur]] Mohamed Belaali écrit : « Hier, on envoyait les [[Missionnaire chrétien|missionnaires]] pour civiliser les « sauvages » en leur apportant lumière et civilisation ; aujourd’hui, on « [[Ingérence humanitaire|s’ingère humainement]] » pour leur offrir démocratie et liberté. L’humanitaire a remplacé le missionnaire. Un homme comme [[Bernard Kouchner]], principal promoteur du « [[Ingérence humanitaire|droit d’ingérence humanitaire]] », symbolise très bien l’hypocrisie, le cynisme et la violence de cette vision « humanitaire » du monde utilisée par les pays riches. Il est l’incarnation vivante de ce que représente ce droit. Payé par [[Total (entreprise)|Total]], il rédige un rapport niant, si l’on peut dire, totalement le travail forcé et les traitements inhumains infligés par le groupe pétrolier aux ouvriers birmans »<ref>Mohamed Belaali, "L’humanitaire au service du capital", ''AgoraVox'', 29 août 2009</ref>.
 
En 2013, Aymeric Taillefer, qui se réclame « anarchiste de droite », écrit : « héritier du Christianisme par le truchement des Droits de l’Homme, le droit-de-l'hommisme en expose la caricature sans la profondeur, la religiosité dénuée de toute spiritualité ». Et au finalfinalement, il constitue « l’ordre moral du libéralisme triomphant »<ref>Aymeric Taillefer, ''Droit-de-l’hommisme : une névrose religieuse'', éditions Godefroy de Bouillon, 2013</ref>.
 
== Notes et références ==