« Raffi » : différence entre les versions

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Son éducation commence à l’école de son village, école qui le marque par ses méthodes dures et archaïques, sévérité et méthodes punitives que Raffi décrit et dénonce d’ailleurs remarquablement dans un de ses romans, ''Kaïtzer'' (« Foudres »), à travers le personnage du prêtre Der Todik, prototype du maître ignare et brutal''<ref name=":0" />''. Puis, à l’âge de 12 ans, son père l’envoie dans un internat à Tiflis afin qu’il puisse continuer ses études secondaires.
[[Image:Raffi gravestone fixed.jpg|thumb|left|Tombe de Raffi à Khodjivank, [[Tbilissi]]|220px]]
Tiflis, aujourd’hui [[Tbilissi]], étaitabritait à l’époquel'époque l’unun desgrand plus grands foyersnombre d'intellectuels arménienarméniens. Les affaires de son père se dégradant, il est obligé de retourner dans son pays natal. C’est à cette époque qu’il commence à enseigner la [[arménien|langue arménienne]] ainsi que l’histoire dans l’école Aramian de [[Tabriz]], celle d’Agoulis dans le [[Nakhitchevan]] mais aussi par la suite à Tiflis.
 
Au cours de sa vie, Raffi entreprend de nombreux voyages dans les villages et les provinces arméniennes de l’[[Arménie orientale]] et [[Arménie occidentale|occidentale]]. Là où il voyage, il se rend compte de la misère quotidienne de la population arménienne, sous la menace constante des [[Empire ottoman|Turcs]] et des [[Kurdes]]. À l’instar d’autres intellectuels [[arméniens]], Raffi est convaincu qu’il n’est plus possible de vivre ainsi ; il souhaite dès lors transformer la société arménienne en profondeur. Et pour cela, il est nécessaire de faire prendre conscience au peuple de la réalité tragique dans laquelle il vit.
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