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== Premières représentations d'Avalokiteśvara ==
Les premières représentations d'Avalokiteshvara <ref>Gérard Fussman et Anna Maria Quagliotti, ''The early iconography of Avalokitesvara'' : '' L'iconographie ancienne d'Avalokitesvara'', Paris, Collège de France, Publications de l'Institut de Civilisation indienne. , Diffusion De Boccard, 2012.{{ISBN|978-2-86803-080-1}}.</ref> datent d'après Jésus Christ et suivent de près les [[Art gréco-bouddhique #Premières représentations humaines de Buddha et de bodhisattva-s|premières représentations humaines de Buddha]]. Dans le [[Gandhara]] sous domination [[kouchan]] il est paré et vêtu comme un prince, le traitement du drapé suit peu ou prou les motifs en vigueur dans le monde hellénistique, dont le Gandhara est l'ultime héritier, à ses confins. Au centre de la coiffure figure le ''[[Cinq dhyani bouddhas|dhyâni-buddha]]'' [[Amitābha]].
 
Le bodhisattva Avalokiteshvara apparaît dans le [[Sūtra du Cœur|Sūtra du cœur]] et dans le chapitre 25 du ''[[Sūtra du Lotus]] de la Bonne Loi''. Cela dans la version en chinois classique : c’est « l'être d’Éveil Considérant les Voix du Monde »<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=|traducteur=du chinois par [[Jean-Noël Robert]]|titre=Le Sûtra du Lotus, suivi du Livre des sens innombrables et du Livre de la contemplation du Sage-Universel|passage=363-375|lieu=Paris|éditeur=Fayard|année=2003|année première édition=1997|isbn=2-213-59857-6|chapitre=25. La Porte universelle de l'être d’Éveil Considérant les Voix du Monde|traducteur2 [[Jean-Noël Robert]]}}</ref> ou « le bodhisattva Sensible-aux-sons-du-monde »<ref>{{Ouvrage |langue=fr|titre=Le Sûtra du Lotus|auteur1=Shakyamuni|auteur2=Kumarajiva|traducteur1=Burton Watson|traducteur2=Sylvie Servan-Schreiber et Albert|chapitre=XXV. La porte universelle du bodhisattva Sensible-aux-sons-du-monde|lieu=Paris|éditeur=Les Indes savantes|année=2007|pages totales=323|passage=281-287|isbn=978-2-84654-180-0}}</ref>.<br>Dans la version sanskrite traduite en français par [[Eugène Burnouf]], il s'agit du chapitre 24, intitulé « Récit parfaitement heureux »<ref>''Lotus de la Bonne Loi,'' trad. par [[Émile-Louis Burnouf|Emile Burnouf]] Chap. XXIV « Récit parfaitement heureux » {{Lire en ligne|lien=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6278061s/f274.item|consulté le=2 juillet 2021}}</ref> qui traduit le titre du chapitre {{citation|''Samantamukha-parivarta XXIV''}}<ref>{{Ouvrage|langue=en|traduction=Tsugunari Kubo et Akira Yuyama|titre=The Lotus Sutra, Revised Second Edition|sous-titre=Taishō 262. Volume 9|année=2007|pages totales=362|isbn=978-1-886439-39-9}}</ref>.<br> Ces deux soutras, probablement rédigés au nord-ouest de l'Inde, étant parmi les écrits les plus connus du [[Mahāyāna]], sont à ce titre récités quotidiennement dans la plupart des écoles bouddhistes du Grand Véhicule.
 
Les vingt-deux premiers chapitres du ''Sūtra du Lotus'' dateraient du {{Ier siècle}} et les six derniers du {{IIe siècle}} de notre ère. Dans le monde chinois, la traduction qui a fait autorité est celle du moine [[Koutcha|koutchéen]] Kumārajīva (344-413). Le Bouddha y expose qu'une grande figure se dresse pour aider toute personne en difficulté. Il entend toute personne qui prononce son nom. Il est donc « Celui qui considère les appels ». Le bodhisattva Avalokiteshvara (अवलोकितेश्वर) devient donc [[Guanyin]] (观音) : en chinois, ''guān'' signifie « qui considère, qui tourne son regard vers » et ''yīn'' est le son ou plutôt l'incantation. Son nom est traduit en anglais “the Bodhisattva Perceiver of the World’s Sounds” par [[Burton Watson]] puis en français « Sensible-aux-sons-du-monde ».<br>Interrogé sur ce nom, le Bouddha explique longuement qu’en tout lieu l’invoquer ou penser à son pouvoir est semblable à une porte universelle qui s’ouvre pour tout un chacun sur de nombreux bienfaits de toutes sortes. Il peut en effet prendre de multiples formes et se présenter en bouddha, en bodhisattva, en brahmane, en Roi Céleste ou en femme. Sont exposés ensuite différents cas où il peut intervenir : il protège de la magie noire, des bêtes féroces ou des serpents qui tuent par le regard. Le chef d'une caravane attaqué par des brigands peut l'invoquer. Une mère peut également faire appel à lui pour avoir un fils ou une fille.
 
== Représentations dans les pays d'Asie ==
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