« Veda » : différence entre les versions

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La coopération du ''Veda'' aux cycles cosmiques permet à la [[culture indienne]] d'y accrocher les phases successives de son évolution. Le ''Veda'' est considéré, dès l'origine, comme manifestation des régularités de l'ordre cosmique dans l'écoute attentive des sages primordiaux (la ''Shruti'' des ''Rishi''). Cette « écoute » marque la naissance du ''védisme'', pour lequel le rituel du ''yajña''<ref>le « sacrifice » védique.</ref> est le « nombril » de la manifestation du ''Veda'', centrée sur la ''vedi'', une excavation superficielle recouverte d'herbe ''barhis''<ref>Jan Gonda, ''op. cit.'', page 172, « Les cérémonies avaient lieu soit dans la maison de celui qui prenait l'initiative du sacrifice, soit sur un terrain avoisinant, où celui-ci (au sud du feu âhavanîya), sa femme et le prêtre brahmane prenaient place; le lit sacrificiel (vedi), morceau du champ légèrement creusé et recouvert ensuite d'herbe à sacrifices (barhis), se trouvait au milieu. »</ref>. Le ''Veda'' reste toujours cette force agissante singulière qui manifeste le fondement dynamique de l'univers.
 
Après les Sages ''Rishi'' primordiaux, le védisme, le brahmanisme, puis l'hindouisme considèrent tous l'unicité et la perpétuité du ''Veda'', manifesté dans l'expression de leurs vœux (''vrata'') qui fleurissent dans une multitude de « poèmes » (''rig'') transmis [[transmission orale|oralement]] en recueils (''saṃhitā''), car seule la récitation consciente et correcte et à haute voix prend valeur de ''Veda''. « Le mortel qui par le feu sacré, par l'invocation, par le ''Veda'', par l'offrande, par les rites pieux, honore [[Agni (dieu)|Agni]], obtient des coursiers rapides et vainqueurs, et une gloire éclatante »<ref>Alexandre Langlois, ''op. cit.'', (RV 6,1,8, versets 5 & 6), page 412.</ref> ainsi chante ''Sobhari'', fils de ''Kaṇva''.
 
== Ancienneté ==
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