« Marco Polo » : différence entre les versions
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→Débat sur la véracité du récit : Pelliot n'a rien à voir avec F. Wood. |
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À la fin du {{s-|XIX}}, [[Henry Yule]], grand connaisseur de l'Asie et ancien haut fonctionnaire en Inde, a retracé le parcours suivi par Marco Polo et a produit une édition abondamment commentée du ''Devisement du monde''{{sfn|Yule-Cordier}}, ne laissant aucun doute sur l'authenticité de ce voyage. En 1997, le voyageur Michael Yamashita a entrepris à son tour de reprendre la route de Marco Polo au cours d'un voyage qui a donné lieu à un reportage du ''[[National Geographic]]'' en {{date-|mai 2001}}, suivi d'un livre en 2002. Au terme de cette expédition qui a duré quatre ans, il conclut : {{citation|Durant tout ce voyage, nous fûmes surpris de constater à quel point Marco avait été un témoin digne de foi{{sfn|Guadalupi 2004|p=10}}}}.
Pour l'historien [[Jacques Heers]], toutefois, cet ouvrage n'est pas un récit de voyage, mais un traité encyclopédique fait de souvenirs de {{citation|conversations avec les officiers de l'empire mongol [et] de lectures d'ouvrages inconnus en Occident{{sfn|Heers 1984|p=135}}}}. La question de la véracité est encore soulevée en 1995 par Frances Wood avec son livre ''[[Did Marco Polo go to China?]]''
En 2012, évoquant la controverse sur la véracité du récit, l'historien Pierre Racine, tout en reconnaissant en Marco Polo certains traits de crédulité propres à un esprit médiéval, voit en lui {{citation|Un homme d’une curiosité universelle, observateur attentif des mœurs et des coutumes des hommes}} dont le récit {{citation|prend la forme d’un carnet de voyage{{sfn|Racine 2011|p=39}}.}} Pour cet historien, {{citation|Le reportage qu’a laissé Marco Polo de son expédition en Chine demeure de première importance pour l’histoire de l’empire mongol, un témoignage qu’aucun historien occidental ou oriental ne saurait négliger{{sfn|Racine 2011|p=40}}.}}
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