« Charles de Bourbon (1788-1855) » : différence entre les versions

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Après le triomphe de la [[Mouvements insurrectionnels de 1820-1821|révolution de 1820]] commencée avec le [[pronunciamiento de Riego]] le 1{{er}} janvier, Ferdinand VII promulgua le 7 mars un décret royal affirmant : {{citation|[ceci] étant la volonté du peuple, je me suis décidé à jurer la [[Constitution espagnole de 1812|Constitution]] promulguée par les Cortes générales et extraordinaires en l'an 1812}}{{sfn|La Parra López|2018|p=376-377; 379}}{{,}}{{sfn|Buldain Jaca|1998|p=10-11}}. C’est ainsi que commença la deuxième expérience libérale en Espagne{{sfn|La Parra López|2018|p=379}}{{,}}{{sfn|Gil Novales|2020|p=9}}.
 
La {{citation|contre-révolution}} commença dès le 9 mars 1820, lorsque Ferdinand VII jura pour la première fois sur la Constitution de 1812 et celui qui la mena fut le roi lui-même, qui n’accepta jamais le régime constitutionnel, et bien qu’il ne rompît jamais avec lui, il conspira depuis le premier moment pour l’abattre{{sfn|Arnabat|2020|p=285; 288}}{{,}}{{sfn|Rújula|Chust|2020|p=137; 147-148|ps=''{{lang|es|Fernando VII se mantuvo hasta el último momento al frente del Ejecutivo y no renunció a las atribuciones que le reconocía la Constitución. Exteriormente nunca rompió con el régimen, de ahí que sus acciones contrarias a este siempre se desarrollaran en un plano clandestino, oculto a las miradas extrañas}}''}}{{,}}{{sfn|Bahamonde|Martínez|2011|p=145}}{{,}}{{sfn|Rújula|Chust|2020|p=148|ps=''{{lang|es|Conspiró, traicionó, simuló, engañó, se desdijo... y todo ello para conseguir ese objetivo mayor que era poner fin al régimen constitucional}}''}}. Pour sa part, Ferdinand VII fit usage de ses pouvoirs constitutionnels, comme le droit de véto suspensif jusqu’à deux reprises, pour faire obstacle, retarder ou, dans certains cas, empêcher la promulgation de certaines lois approuvées par les Cortès{{sfn|Fuentes|2007|p=65}}. En juillet 1822 eut lieu une {{lien|lang=es|trad=golpe de Estado de julio de 1822|fr=coup[[Coup d'État de juillet 1822 en Espagne|texte=tentative de coup d’État}}]] suivant le modèle de la conspiration de Vinuesa de l’année précédente{{sfn|La Parra López|2018|p=408|ps=''{{lang|es|Una vez conseguido el compromiso de un cuerpo militar, se pondrían en marcha dos acciones simultáneas: el rey convocaría a palacio a las principales autoridades constitucionales con poder ejecutivo para mantenerlas bajo su control y los realistas organizarían algaradas populares, que el monarca tomaría como excusa para declarar su vida en peligro, derogar la Constitución y asumir todos los poderes}}''}}. Il s’agit de la plus sérieuse tentative de coup d'État absolutiste{{sfn|Fuentes|2007|p=67}}, qui marqua un point d’inflexion dans le Triennat libéral{{sfn|Bahamonde|Martínez|2011|p=141}}.
 
À partir du printemps 1822, le soulèvement royaliste organisé depuis l’exil, appuyé en Espagne par un dense réseau contre-revolutionnaire, au sommet duquel se trouvait le roi, s’étendit de sort que {{citation|durant l’été et l'automne en Catalogne, au Pays basque et en Navarre on vécut une véritable guerre civile dans laquelle il était impossible de rester à la marge, et dont fit les frais la population des deux camps : réprésailles, réquisitions, contributions de guerre, mises à sac, {{etc.}}}}{{sfn|Arnabat|2020|p=296; 298-300}}Les royalistes parvinrent à former une armée qui compta entre {{formatnum|25000}} et {{formatnum|30000}} hommes{{sfn|Arnabat|2020|p=299}}.