« Dourd'hal » : différence entre les versions

L’histoire du village se confond avec celle de l’abbaye bénédictine de [[Abbaye Saint-Martin-dedes-Glandières |Saint-Martin-de-Glandières]] de Longeville-lès-Saint-Avold, fondée au {{VIe siècles-|VI}}. En 1254, l’évêque [[Jacques de Lorraine]] attribue la moitié du village à la nouvelle [[Collégiale Saint-Étienne de Hombourg-Haut|collégiale de [[Hombourg-Haut]]. Jusqu’en 1587, le village est donc sous la souveraineté de deux seigneurs, l’abbaye de Saint-Martin-de-Glandières et la [[Collégiale Saint-Étiennecollégiale de Hombourg-Haut|collégiale<ref>Joseph Rohr, ''Forbach et son arrondissement'', Metz, Impr. de Hombourg]]la Coopérative d'édition et d'impression, 1957 {{BNF|32580450}}</ref>.

Dourd’hal a été érigé en [[paroisse]] indépendante sous le vocable de Saint- Thomas par décret de [[Charles X]] du 3 août 1826 et rattaché à l’[[archiprêtré]] de Saint-Avold.

Le {{date-|1|septembre|1939}}, Dourd’hal, situé immédiatement en contrebas des ouvrages de la [[ligne Maginot]], est évacué {{refnec |sous la guidance du maréchal Cellier Camille}}. Les familles de mineurs sont envoyés à [[Lens (Pas-de-Calais)|Lens]] dans le [[Pas-de-Calais]] et le reste de la population à [[Usson-du-Poitou]] dans la Vienne. Pendant l’[[Annexion de la Moselle (1940)|annexion de fait]] de 1940-1944, Dourd’hal est réuni le {{date-|1|janvier|1941}} à Saint-Avold et retrouve son indépendance à la [[Libération de la France|Libération]]. Pour des raisons notamment financières, le conseil municipal de Dourd’hal vote la fusion avec la commune de Saint-Avold le {{date-|27|novembre|1964}}. Elle devient effective le {{date-|1|janvier|1965}}<ref>{{Lien web |titre=Commune de Dourd'Hal (57185) - COG |url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/commune/COM57185-dourd-hal |site=insee.fr |consulté le=2021-06-28}}</ref>.