« Diaspora chinoise à Nauru » : différence entre les versions

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== Relations avec les autres groupes ethniques ==
Les Chinois ont développé au fil du temps des relations commerciales avec les autochtones, mais les échanges culturels sont eux restés minimaux. Au début du {{XXe siècle}}, les différentes compagnies exploitant le phosphate organisent une séparation entre leur main-d'œuvre et les [[Nauruans]]. Les mineurs immigrés soumis à un couvre-feu sont confinés dans leurs baraquements une fois le travail terminé. Lors des mouvements sociaux qui agitent sporadiquement la communauté chinoise, des forces supplétives composées de Nauruans sont souvent employées pour conduire la répression. Peu à peu, les Chinois gagnent le droit de cultiver des lopins de terre et vendent fruits et légumes aux Nauruans tandis que les [[îles Gilbert|Gilbertins]] fournissent le poisson. À partir de 1968, à l'indépendance, les Nauruans devenus richissimes grâce aux redevances générées par le phosphate occupent pour la plupart des emplois de complaisance dans l'administration ou sont inemployés. Les Chinois créent à cette époque de nombreux [[cuisine chinoise|restaurants chinois]]. En [[1996]], on en compte 60 répartis autour de l'île, au moins un par hameau. Globalement, tous les Chinois savent parler Anglais, au vu de la scolarisation, et ils sont souvent commerçants, et aisés. Avec la révolution communiste en Chine, qui fit de la Chine continentale un pays communiste, les Chinois de Nauru fréquentèrent moins la Chine continentale. Les Chinois de Nauru se déplacent plutôt vers l'Australie, ou la Nouvelle-Zélande, de nos jours, ou ils entretiennent plus de liens avec la diaspora Chinoise installée en ces deux pays, surtout avec d'anciens Chinois Nauruans installés à Sidney ou Auckland, ou souvent, ils ont investis dans l'immobilier.
 
== Références ==