« Groupes ethniques de Chine » : différence entre les versions

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Pour l’application de sa politique, le gouvernement place dans certaines capitales de provinces, comme à Chengdu (la capitale du [[Sichuan]]), ou à Lanzhou (la capitale de Gansu) des instituts de minorités nationales formant des cadres, des chercheurs, ou des administrateurs par exemple. Ces étudiants reçoivent une formation politique, mais aussi idéologique afin que les consignes du gouvernement concernant les minorités soient bien mises en place. Ils travaillent sur l’histoire des minorités nationales, leur langue, leur organisation sociale, leurs différents problèmes économiques. Ils créent aussi des alphabets pour ceux qui n’ont pas de langue écrite. Cette initiative relève de la commission gouvernementale des minorités nationales dirigée par Ulanfu avant la révolution culturelle. Li Wei-han était le dirigeant du département du Front uni.
 
Mais à partir de 1966, la révolution culturelle stoppe le début du respect et de la tolérance envers les minorités, et des tensions apparaîssentapparaissent entre les responsables de la politique officielle et les peuples allogènes, mais aussi avec la population Han. En effet, le peuple Han fait preuve de « [[chauvinisme han|chauvinisme]] grand Han », c’est-à-dire d’un patriotisme et nationalisme exagérés.
 
Les maoïstes reprochent à Li Wei-han de freiner le progrès avec sa politique de tolérance et d’acceptation des coutumes, religions et singularités des différentes ethnies, et de ne pas suffisamment répandre la langue chinoise au sein de ces minorités et donc de ne pas faciliter la lecture des œuvres de [[Mao Zedong]].