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=== Deux ouvrages clés sur les chambres à gaz d'Auschwitz (1989, 1993) ===
 
Tout en exerçant son métier de pharmacien, il poursuit ses recherches au fil d'une quinzaine de séjours successifs en Pologne, à travers les correspondances, plans de construction, devis et comptes- rendus d'entretien des crématoires et des chambres à gaz. Il collabore également avec [[Serge Klarsfeld]] et Anne Freyer-Mauthner pour la publication de l'[[Album d'Auschwitz]] en 1983, puis celle du ''Struthof Album'' en 1985<ref>{{Harvsp|Igounet|2000|p=389-390}} ainsi que {{Harvsp|Igounet|2012|p=284}}.</ref>. Grâce à la fondation [[Beate Klarsfeld]], il publie enfin en 1989 son premier ouvrage, ''Auschwitz. Technique and operation of the gas chambers'', qui réfute les thèses négationnistes et présente en détail l'histoire « technique » de la construction et du fonctionnement des chambres à gaz d'Auschwitz. L'ouvrage n'est cependant publié qu'en nombre limité et ne suscite d'écho que dans la littérature spécialisée<ref>{{Harvsp|Igounet|2012|p=284-285}}.</ref>.
 
Au début des années 1990, la chute de l'URSS lui ouvre notamment l'accès aux archives nazies conservées à Moscou, où il approfondit ses travaux<ref>{{Harvsp|Lapierre|2009|p=167}}</ref>. Il participe, en 1991, au documentaire de Pierre Oscar Lévy, ''Premier Convoi'', qui retrace l'itinéraire des 12 survivants du premier convoi de juifs de France parti de [[camp de Drancy|Drancy]] le {{date-|27 mars 1942}}. Recommandé au cinéaste par Serge Klarsfeld, Jean-Claude Pressac aida à retrouver les lieux exacts qui correspondaient aux témoignages des anciens déportés. Son second livre ''Les Crématoires d'Auschwitz. La machinerie du meurtre de masse'', paraît en 1993. À la différence du précédent, il suscite un écho médiatique important dû, pour [[Nicole Lapierre]], à la conjonction du parcours atypique de son auteur, du caractère inédit de ses travaux pour le grand public et enfin du contexte de mobilisation contre les campagnes menées par les négationnistes<ref>{{Harvsp|Lapierre|2009}}. Voir par exemple Éric Conan, Denis Peschanski, « Auschwitz : la vérité », ''L'Express'', 29 septembre 1993.</ref>. Jean-Claude Pressac y poursuit l'explication de la conception et du fonctionnement des crématoires d'Auschwitz et montre l'implication d'entreprises allemandes dans la solution finale, telle la firme [[Topf und Söhne]], fournisseur des fours crématoires<ref>{{Harvsp|Igounet|2012|p=325-327}}</ref>. Devenu consultant du [[Musée national Auschwitz-Birkenau|musée d'Auschwitz]] et conseiller du [[United States Holocaust Memorial Museum|musée de l'Holocauste]] à Washington, il semble avoir voulu poursuivre en vue d'un nouvel ouvrage consacré plus spécifiquement à celle-ci, mais meurt en 2003 sans y être parvenu<ref>{{Harvsp|Igounet|2012|p=329-330}} et {{Harvsp|Lapierre|2009|p=167}}.</ref>.
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