« Monisme » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Kostia (discuter | contributions)
→‎Spinozisme : liens internes
Maxattu (discuter | contributions)
m →‎Philosophie grecque : Espace en trop, référence
Ligne 16 :
== Philosophie grecque ==
[[Fichier:Sanzio 01 Parmenides.jpg|vignette|180px|[[Parménide]] d'après [[Raphaël (peintre)|Raphaël]].]]
C'est avec [[Parménide]] au début du {{s-|V}} av. J.-C. que la recherche d'un principe unique semble prendre une signification [[ontologique]] moniste<ref name="AS">{{Chapitre|auteur1=A. Simha, «|titre chapitre=Monisme|auteurs », ''in'' ouvrage=M. Blay|titre (dir.), ''ouvrage=Grand dictionnaire de la philosophie'', |lieu=Paris, |éditeur=Larousse/CNRS éditions, |année=2003, {{p.|685-688passage=685–688}}.</ref>. L'être désigne chez lui ce à quoi participent tous les êtres particuliers sans exception. Puisqu'en lui-même rien ne saurait le diviser, l'accroître ou le diminuer, il est unique, sans commencement ni fin. Ce qui n'est pas (les entités imaginaires, le passé ou le futur, le multiple ou le divisible) se situe hors de l'intelligence, dans l'ordre de l' « opinion » (''[[doxa]]'').
 
Au {{s-|IV}} av. J.-C., [[Aristote]] critique le caractère séparé des Idées ou essences du système [[Platonisme (doctrine philosophique)|platonicien]]. Il s'efforce de ramener la pluralité des significations de l'être à la « [[Substance (Aristote)|substance]] » (''[[ousia]]''), et d'ordonner à un même principe {{incise|celui de l'unité qui structure la matière}} l'ensemble des genres d'être qui existent dans la nature. Le principe premier du mouvement (« premier moteur immobile »), qui tend à actualiser ce qui est en puissance dans la substance, se révèle être l'unique substance qui est « acte pur » ou « pure intellection ». Ce principe constitue également la fin ultime du monde qui meut de proche en proche la totalité des existants naturels<ref name=AS/>.
 
Entre le {{s-|IV}} et le {{s-|III}} av. J.-C. se constitue avec [[Épicure]] la première école [[Matérialisme|matérialiste]] du monisme en Grèce. À l'opposé de toute conception [[téléologique]] de la nature, l'[[épicurisme]] prétend rendre compte de l'existence et des propriétés de l'ensemble des corps par la combinaison des atomes selon des principes uniquement physiques, notre connaissance de la réalité étant elle-même dérivée de la sensation, par contact entre le sentant et le senti<ref name=AS/>. Ce monisme matérialiste s'appuie sur le caractère exclusivement [[immanent]] de la [[causalité]] qui régit les phénomènes naturels et humains.
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Monisme ».