« Alfred Hitchcock » : différence entre les versions
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[[Jean Douchet]] voit dans le [[suspense]] « la principale définition de l'œuvre hitchcockienne », et le définit comme étant « la dilatation d'un présent pris entre les deux possibilités contraires d'un futur imminent ». Selon Douchet, « l'anxiété naît de ce qu'acteurs ou spectateurs sont partagés, déchirés entre l'espérance d'un salut et la crainte de l'irrémédiable entre la vie et la mort. Elle est donc fonction de la durée du conflit, de sa dilatation. Elle aiguise notre perception du temps. »<ref>Douchet, {{p.|9}} sv. ; Montcoffe, {{p.|66}} sv.</ref>.
Le
Ainsi, dans ''[[Fenêtre sur cour]]'' (1954), le spectateur est seul à voir le voisin d'en face sortir de son appartement avec une femme ; Jeffries dort à ce moment. De même, quand le détective Arbogast monte les escaliers de la maison de Norman Bates dans ''[[Psychose (film)|Psychose]]'' (1960), le spectateur voit la porte s'entrouvrir et il est seul à prévoir le meurtre. ''[[Sueurs froides]]'' (1958) est aussi particulièrement significatif puisque le spectateur apprend par un [[flashback]], dès le début de la seconde partie du film, la véritable identité de Judy et tout le complot monté contre Scottie. Le spectateur s'interroge ainsi sur la tournure que vont pouvoir prendre les événements.
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