« Combustible fossile » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
Conférences annuelles sur le climat : des tentatives de diminution d'émission de gaz à effet de serre, en vain. Balises : Éditeur visuel Modification par mobile Modification par le web mobile |
→Quel avenir ? : Renommage ; suppression d'un paragraphe non sourcé |
||
Ligne 28 :
{{Article détaillé|Ressources et consommation énergétiques mondiales#Ressources énergétiques mondiales {{!}} Ressources énergétiques mondiales}}
==
{{article connexe|Sortie des combustibles fossiles}}▼
[[Fichier:Global Carbon Emissions.svg|langue=fr|vignette|Émissions globales de carbone fossile par type de combustible, de 1800 à 2000. Remarque: Le carbone ne représente que 27 % de la masse du {{CO2}}, l'oxygène constitue le reste.]]
L'utilisation par l'humanité de quantités considérables de combustibles fossiles depuis la [[révolution industrielle]] est à l'origine d'un déséquilibre important du [[cycle du carbone]], qui provoque une augmentation de la concentration de [[gaz à effet de serre]] (GES) dans l'[[atmosphère terrestre]]. Celle-ci est la principale cause du [[changement climatique]].
La théorie du [[pic pétrolier]] (ou de [[pic de Hubbert]]), popularisée au début des années 2000, prédisait la survenue sous quelques années du moment où la production mondiale de [[pétrole]] plafonnerait et commencerait à décliner en raison d'un épuisement des ressources disponibles. Ces prédictions ont cependant été rendues caduques à la suite de la [[Grande Récession de 2008|crise économique de 2008]], qui a entraîné un affaiblissement de la demande mondiale. L'entrée en exploitation du [[pétrole de schiste]] aux États-Unis et dans d'autres pays à partir de 2010 a quant à elle contribué à étendre les réserves exploitables, repoussant d'autant la perspective d'un épuisement du pétrole. En 2014, l'[[Agence internationale de l'énergie]] prévoyait une hausse de 15 % de la production mondiale de pétrole d'ici 2040, en fonction d'arbitrages opérés par les pays de l'[[Organisation des pays exportateurs de pétrole]] (OPEP)<ref>{{Lien web|langue=en|titre = World Energy Outlook 2014|url = http://www.worldenergyoutlook.org/media/weowebsite/2014/141112_WEO_FactSheets.pdf |format=pdf |site={{lang|en|[[World Energy Outlook]]}} }}.</ref>.
Ligne 40 ⟶ 39 :
En novembre 2019, la [[Banque européenne d'investissement]] (BEI) annonce la fin de ses financements de projets énergétiques en lien avec les énergies fossiles (pétrole, charbon et gaz) à partir de 2022<ref>{{Lien web|auteur1= Coralie Schaub|titre=La Banque européenne d'investissement ne financera plus les énergies fossiles à partir de 2022|url=https://www.liberation.fr/planete/2019/11/15/la-banque-europeenne-d-investissement-ne-financera-plus-les-energies-fossiles-a-partir-de-2022_1763611|périodique=[[Libération (journal)|Libération]]|date=2019-11-15}}.</ref>. Cette annonce fait suite à d'autres engagements semblables comme celui du [[Government Pension Fund-Global|fonds souverain norvégien]]<ref>{{Lien web|url= https://www.lesechos.fr/finance-marches/gestion-actifs/le-fonds-norvegien-tourne-le-dos-aux-energies-du-passe-1028781|titre= Le fonds souverain norvégien tourne le dos aux énergies du passé|périodique= [[Les Échos]]|auteur= Jean-Michel Gradt|date= 2019-6-13}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url= https://www.letemps.ch/economie/fonds-souverain-norvegien-plus-gros-monde-se-desinvestit-compagnies-petrolieres|titre= Le fonds souverain norvégien, le plus gros du monde, se désinvestit des compagnies pétrolières|périodique= [[Le Temps (quotidien suisse)|Le Temps]]|date= 2019-3-8}}.</ref>.
▲{{article connexe|Sortie des combustibles fossiles}}
Le [[sixième rapport d'évaluation du GIEC]], publié en 2023, souligne que la sortie des combustibles fossiles est indispensable pour [[Atténuation du changement climatique|atténuer le changement climatique]]. Les scénarios d'émissions permettant de respecter l'objectif, présent dans l'[[Accord de Paris sur le climat|accord de Paris]], d'un réchauffement limité à {{DTempérature|1.5|°C}} à l'horizon 2100 exigent à l'horizon 2050 des réductions d'utilisation médianes de 95 % ([[écart interquartile]] de 80 % à 100 %) pour le [[charbon]], de 60 % (40 % à 75 %) pour le [[pétrole]] et de 45 % (20 à 60 %) pour le [[gaz naturel]], par rapport à 2019. Les effets de l'utilisation résiduelle des énergies fossiles sont alors en partie compensés par des technologies de [[captage et stockage du dioxyde de carbone]] (CCS), qui évitent durablement l'émission de GES dans l'atmosphère<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur1=Camille Adaoust |auteur2=Thomas Baïetto |titre=« Nous avons les outils pour limiter le réchauffement » climatique : ce qu'il faut retenir du nouveau rapport du GIEC sur les solutions pour endiguer la crise |url=https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/crise-climatique/rechauffement-climatique-ce-qu-il-faut-retenir-du-nouveau-rapport-du-giec-sur-les-solutions-pour-limiter-la-crise_5060818.html |site=[[France Info]] |date=2022-04-04 |consulté le=2022-04-07}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |langue=en |url=https://www.carbonbrief.org/in-depth-qa-the-ipccs-sixth-assessment-on-how-to-tackle-climate-change/ |auteur1=Aruna Chandrasekhar |auteur2=Daisy Dunne |auteur3=Simon Evans |auteur4=Josh Gabbatiss |auteur5=Zeke Hausfather |auteur6=Robert McSweeney |auteur7=Ayesha Tandon |auteur8=Giuliana Viglione |titre=In-depth Q&A: The IPCC’s sixth assessment on how to tackle climate change |date=5 avril 2022 |consulté le=3 mai 2023 |site=carbonbrief.org |éditeur=[[Carbon Brief]]}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage |langue=en |titre=[[Sixième rapport d'évaluation du GIEC#Groupe de travail III : Atténuation du changement climatique|Climate Change 2022: Mitigation of Climate Change]] |sous-titre=Summary for Policymakers |date=avril 2022 |éditeur=[[Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat|GIEC]] |lire en ligne=https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg3/downloads/report/IPCC_AR6_WGIII_SummaryForPolicymakers.pdf |format=pdf |pages totales=48 |partie=C.3.2, C.4.4, C.4.6 |passage=24 et 28}}.</ref>.
|