Avenue Paul-Doumer

avenue de Paris, en France

L'avenue Paul-Doumer est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France. Elle est ainsi dénommée en référence à l’ancien président de la République française Paul Doumer.

16e arrt
Avenue Paul-Doumer
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Situation
Arrondissement 16e
Quartier Muette
Début Place du Trocadéro-et-du-11-Novembre
Fin 2, chaussée de la Muette
Morphologie
Longueur 970 m
Largeur Minimum : 20 m
Maximum : 30 m
Historique
Création 1912
Dénomination 1932
Ancien nom Avenue de la Muette
Géocodification
Ville de Paris 7081
DGI 7149
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Avenue Paul-Doumer
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 16e arrondissement de Paris)
Avenue Paul-Doumer
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Situation et accès

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L'avenue Paul-Doumer est une voie publique située dans le 16e arrondissement de Paris. Elle débute place du Trocadéro-et-du-11-Novembre (ou plus exactement son appendice la place José-Marti) et se termine au 2, chaussée de la Muette. Elle mesure 970 mètres de long, et sa largeur varie de 30 mètres au maximum à 20 mètres au minimum. De la place du Trocadéro à la chaussée de la Muette, elle croise successivement :

Origine du nom

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Paul Doumer en 1931.

Elle porte le nom de Paul Doumer (1857-1932), président de la République française entre 1931 et 1932, année de son assassinat[1].

Historique

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Cette avenue est créée par un décret du 30 janvier 1912 et constitue d'abord une sorte de prolongement de la rue de la Pompe. Elle est aménagée dans sa forme actuelle entre 1924 et 1933, détruisant des habitations débordant des rues Scheffer, Pétrarque, de la Tour et Nicolo, ainsi que des petits réservoirs de Passy.

Le 5 août 1918, durant la Première Guerre mondiale, un obus lancé par la Grosse Bertha explose au no 87 « avenue de la Muette »[2].

Appelée « avenue de la Muette », elle prend sa dénomination actuelle par un arrêté du 19 juillet 1932. Elle est inaugurée le , un an après l'assassinat du président Paul Doumer[3].

La partie de l'avenue située à la rencontre avec la rue du Commandant-Schloesing est nommée « place José-Marti » en 1955.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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La majorité des grands bâtiments à la façade uniforme date de l'après-Seconde Guerre mondiale (notamment des années 1960).

  • À l'angle de l'avenue Paul-Doumer et de la rue Benjamin-Franklin, dans le square de Yorktown : Monument à Benjamin Franklin (1898) de John J. Boyle (en).
  • No 1 : luxueux immeuble d’habitation construit par les architectes Jean Fidler et B. Lochak entre 1935 et 1937 pour Berthe Astier, épouse Cierplikowski (le coiffeur Antoine), dont le couple a occupé les deux derniers étages[4]. Il est inauguré en même temps que l’Exposition universelle de 1937[5]. Cet immeuble à façade arrondie, de style « paquebot », qui occupe l'angle de la rue Benjamin-Franklin et de l'avenue Paul-Doumer, a abrité jusqu'à son décès l'actrice Jacqueline Maillan (1923-1992). L’homme d’affaires Pierre Botton y a également résidé plusieurs années, au dernier étage[6]. Le journaliste d'investigation Airy Routier relate en ces termes la visite qu’il rend à l’homme d’affaires au printemps 1989 : « ...me voilà introduit par un maître d’hôtel dans un immense appartement au dernier étage d’un immeuble faisant face au Trocadéro. Du balcon en rotonde, où m’accueille le gendre du maire de Lyon, on balaie tout Paris d’un seul regard. Sans doute une des plus belles vues de la capitale. »[7]. On y trouve aujourd'hui les bureaux du décorateur Philippe Starck[8].
  • No 19 : résidence Trocadéro, construite en 1958.
  • No 60 : immeuble des années 1930 construit par l’architecte François Balleyguier[9] et propriété de la compagnie d’assurances Le Phénix. Un phénix de pierre déploie d’ailleurs ses ailes au fronton de l’immeuble, où l’on peut lire cette phrase : « Et fixant le soleil, il renaît de ses cendres ».
  • No 71 : l'actrice Brigitte Bardot habite à cette adresse dans les années 1960[10].
  • No 77 et non 79 (place Possoz et rue Paul-Delaroche) : imposant ensemble non signé de deux immeubles comprenant une cour avec jardin et trois arbres.
  • No 90 : cinéma Mayfair, ouvert en 1967 avec une décoration soignée (marbre, portes en acajou, boiseries). Il est doté d'une salle de 300 places et d'un salon-fumoir. Renommé Mayfair-Pathé, il ferme en 1988 alors que Le Grand Bleu est à l'affiche[11].

Dans la fiction

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Notes et références

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  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, tome 2, « Avenue Paul-Doumer » (« L-Z »), Éditions de Minuit, septième édition, 1963, p. 244.
  2. [bpt6k4605797h/f6.item lire en ligne] sur Gallica
  3. « L'inauguration de l’avenue Paul-Doumer », La Croix,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le ).
  4. Protections patrimoniales, 16e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 370 à 432.
  5. Luc Thomassin, Le 16e arrondissement : itinéraires d’histoire et d’architecture, Action artistique de la ville de Paris, 2000 (ISBN 978-2913246164).
  6. Pierre Botton, Lettre ouverte d’un bouc émissaire à Tapie Bernard et Charasse Michel, « ministres intègres », Albin Michel, 1995 (ISBN 978-2226076007).
  7. Airy Routier, Enquête sur un juge au-dessus de tout soupçon. Philippe Courroye, un pouvoir, Fayard, 2011 (ISBN 978-2213656106).
  8. Site de Philippe Starck (mentions légales), www.starck.com.
  9. « 60, avenue Paul-Doumer », sur pss-archi.eu.
  10. « “Signé Gainsbourg” : “Initials B.B.” », Le Monde, 19 septembre 2013, lemonde.fr.
  11. « Cinéma Mayfair à Paris », salles-cinema.com, 11 août 2017.

Annexes

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Articles connexes

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Bibliographie

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Liens externes

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