Hippolyte Dubois

peintre français

Hippolyte Dubois[1], né à Rezé (Loire-Inférieure, devenue depuis Loire-Atlantique) le [2] et mort à Samoëns (Haute-Savoie) le [3], est un peintre français.

Hippolyte Dubois
Fonction
Directeur
École supérieure des beaux-arts d'Alger
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Henri Pierre Hippolyte Dubois
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Mouvement
Maître
Élève

Biographie

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En 1859, Hippolyte Dubois entre à l'École des beaux-arts de Paris où il est l'élève de Charles Gleyre.

Très engagé avec son ami le sculpteur Hippolyte Moulin dans la Fédération des artistes dont il est membre de la commission fédérale avec 46 autres membres et partisans de la Commune de Paris, chargés de mettre en place un programme révolutionnaire[4]. Il réalisera un portrait de celui-ci au cours de la Semaine sanglante qu'il lui dédicace « A mon ami Moulin le 21- »[5].

Il est directeur de l'École des beaux-arts d'Alger de 1885 à 1909 où il exerce également la peinture. Dubois exerce une forte influence sur la vie artistique à Alger et il est l'un des fondateurs de la Société des artistes orientalistes algériens. Il est nommé deuxième directeur de l'École des beaux-arts d'Alger en 1885.

Rentré en France il s'installe à Samoëns, station thermale que le docteur Demartenex avait signalé en 1834 comme étant propres à combattre les affections psoriques et herpétiques[6].

Œuvres référencées

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Peintures

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  • 1869 - Diane, exposée au Salon de 1869 et achetée par l'État
  • 1871 - Portrait d'Hippolyte Moulin pendant la Semaine sanglante[7]
  • 1872 - Portrait de Mme Eudel, musée des beaux-arts de Nantes
  • Musée national des beaux-arts d'Alger: Chanteur de Café Maure - Maison de la rue de Thèbes à Alger - Paysage de Provence
  • 1875 - Le Printemps, musée Mandet de Riom

Expositions

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Réception critique

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  • 1869 - Edmond About dans la Revue des deux Mondes, t. 81, Le Salon de 1869 : « La Diane de Mr Hippolyte Dubois quoiqu'elle sente un peu trop le modèle parisien, et un modèle qui pèche par les jambes, est une œuvre de bonne école et pleine de qualités sérieuses. »

Élèves

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Dictionnaire Bénézit
  • Marion Vidal-Bué, Alger et ses peintres 1830-1962, Éditions Paris Méditerranée, 2000
  • Les artistes de l'Algérie, Élisabeth Cazenave, Bernard Giovanangeli, Éditions Association Abd-el-Tif, 2001
  • Luc Benoist, Catalogue du musée des beaux-arts , musée des beaux-arts de Nantes, 1953, no 946, p. 91[9]

Liens externes

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Notes et références

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  1. Né Henri Pierre Hippolyte Dubois.
  2. Archives de Loire-Atlantiques, acte de naissance à Rezé n°25 dressé le 28/02/1837, vue 8/44
  3. Archives de Haute-Savoie, décès Samoëns, acte n°35 dressé le 10/10/1909, vue 271/586
  4. C. J. Sanchez, Organizung Idependence..., 1997, pp.83-84.
  5. Collection privée, une reproduction est conservée dans le dossier Hippolyte Dubois au Musée d'Orsay
  6. Pascal Roman, Samoëns, histoire et patrimoine éditions de l'Astronome, 2010, Journal de la pharmacie et des sciences accessoires, t. XXIV, 1838
  7. Bertrand Tillier, La Commune de Paris, sans images, éd. Champ Vallon, 2004, p.146, (ISBN 2-87673-390-0)
  8. Historial de la Ville de Nantes, 1866-1868 vol.2, Médaillé au Salon ainsi que 2 sculpteurs, Lebourg et Caillé juin 1868, Série D sous-série 3D
  9. Base Joconde