Nīvaraṇa est un terme pali qui désigne cinq empêchements ou obstacles qui entravent l'état mental d'un méditant bouddhiste[1].

Les obstacles

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  • le désir sensoriel (kāmacchanda)
  • la colère ou malveillance (vyāpāda)
  • la torpeur (thīna-middha)
  • l'agitation (uddhacca-kukkucca)
  • le doute (vicikicchā)

Commentaire

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Dans l'Anguttara Nikaya (V, 193), le désir sensoriel est comparé à de l'eau mélangée à plusieurs couleurs ; la malveillance, à de l'eau bouillante ; la torpeur à de l'eau couverte de mousses ; l'agitation à de l'eau agitée par le vent ; le doute sceptique, à de l'eau trouble et bourbeuse. Ainsi, « tout comme il est impossible de percevoir sa propre image réfléchie dans une telle eau, de même, en la présence des cinq empêchements mentaux, il est impossible de discerner clairement son propre avantage, ni celui des autres, ni aucun des deux[1]. »

La pratique méditative de samatha, et l'atteinte d'un état d'absorption (jhāna), permettent une interruption de ces empêchements par « répression », mais ce n'est qu'en accédant aux états des Quatre êtres nobles que l'on peut s'en défaire définitivement (chacun de ces états correspond à la disparition d'un ou plusieurs empêchements)[1].

Ces cinq empêchements sont considérés comme des souillures (kilesa) et font partie des dix entraves.

Références

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  1. a b et c Nyanatiloka, Vocabulaire pali-français des termes bouddhiques, Adyar, .

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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