Centre de conservation du Louvre
Le centre de réserves du Louvre sera un centre situé à Liévin pour la préservation des œuvres du Musée du Louvre actuellement en péril en cas de crues centennales de la Seine.[1][2]
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| Ouverture | |
| Surface |
8 600 m2 |
| Seite web |
| Pays |
Frankreich |
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| Commune | |
| Adresse |
Cité Jean Jaurés à Liévin |
| Coordonnées |
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Le projet
Les critères du projet sont de construire un bâtiment qui doit avoir une architecture de qualité pour accueillir 250 000 œuvres dans 60 réserves différentes et être accessible à la communauté scientifique.
Ce projet à Liévin donne suite à l'abandon du site de Cergy-Pontoise en 2008.[3]Cergy-Pontoise devait accueillir en 2013 le centre national de conservation, de restauration et de recherches patrimoniales (CNCRRP)[4], principalement destiné à abriter les collections de plusieurs musées parisiens (250 000 œuvres d’art du musée du Louvre mais aussi des musées d'Orsay, du Quai Branly, etc.). Ce centre devait s'accompagner d'ateliers de restauration, de laboratoires de recherche ainsi qu’une cité des métiers et des arts décoratifs. L'opération comprenait aussi un centre de médiation et valorisation du patrimoine destiné au grand public. Le projet n'aboutit finalement pas et les réserves du Louvre s'installeront donc finalement à Liévin, à coté de l'antenne du musée parisien[5].
Le budget est de 60 millions d’Euros dont 49 % financer par le Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais et 51 % par le Musée du Louvre.[6]
Le 2 octobre 2013 le Musée du Louvre, la région Nord-Pas de calais et le ministère de la culture ont signé un protocole d'accord pour la création à proximité du Louvre-Lens d'un centre dédié à la conservation et l'étude des collections du Louvre.
L'appel à candidatures pour le projet d'architecture à donner 173 candidats dont cinq ont été retenu en octobre 2014 : Corinne Vezzoni et associés (Marseille); Neutelings Riedijkarchitecten Bv (Rotterdam); Rogers Stirk Harbour et partners LLP ( agence britannique); Estudio Arquitectura Baeza (Espagne) et Zig Zag architecture à Lille.[7]
Chaque candidat aura un dédommagement de 130 000€ pour une décision attendue en avril 2015 pour le choix du candidat retenu.
Polémiques
Quarante conservateurs du Louvre envoient le 26 septembre 2014 un courrier par la voie hiérarchique un courrier à destination du ministre de tutelle Fleur Pellerin argumentant « ce grand centre de conservation, à cet endroit, était déjà une grossière erreur : trop coûteux, peu facilement accessible et, surtout, hypertrophié ».[8]
Notes et références
- Claire Bommelaer, « Les réserves du Louvre partiront dans le Nord en 2016 », le figaro, (lire en ligne)
- Adrien Justine, « Les réserves nationales du Louvre vont s'installer à la cité Jaurès », L'avenir de l'Artois, (lire en ligne)
- « Les réserves du Louvre iront à Lens pour les protéger d'une crue de la Seine », FR région, (lire en ligne)
- Réserves du Louvre : Cergy-Pontoise l'emporte, sur Vonews.fr
- Réserves du Louvre à Lens : « Un lieu vivant », site du Ministère de la Culture et de la Communication, 2 octobre 2013. Consulté le 1er février 2014.
- Emmanuel creppelle, « Réserves du Louvre à Liévin : cinq architectes en compétition pour un projet à 60 millions d’euros », La Voix du Nord, (lire en ligne)
- Laura la Fata, « Création d’un Pôle de conservation pour le Louvre à Liévin », http://www.connaissancedesarts.com, (lire en ligne)
- Didier Rykner, « Les réserves du Louvre à Liévin-Lens font polémique au sein même du musée », http://www.latribunedelart.com, (lire en ligne)
