Ibrahim Coulibaly

militaire ivoirien
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Ibrahim Coulibaly, parfois appelé simplement IB, né le à Bouaké et mort le au nord d'Abidjan, est un militaire et chef rebelle ivoirien.

Biographie

Ancien sergent-major chef  chef de l'armée ivoirienne, il a été l'un des acteurs du coup d'État de qui a amené le général Robert Guéï au pouvoir. Il a aussi participé à la rébellion déclenchée en contre le gouvernement du président Laurent Gbagbo.

En , Coulibaly est arrêté à Paris pour tentative de coup d'État mais relâché sous caution le mois suivant.

En , des affrontements opposent ses partisans et ceux du commandant rebelle rival, Guillaume Soro, qui voit ce dernier l'emporter. En , Coulibaly exprime son soutien aux efforts de l'Union africaine pour régler la crise politico-militaire ivoirienne. L'attentat contre Guillaume Soro du 29 juin 2007 a été attribué à ses partisans.

Le , les Forces nouvelles accusent Coulibaly d'avoir tenté un coup d'État dans la nuit du 27 décembre alors que, en exil à Cotonou, le Bénin avait demandé la veille son expulsion pour avoir tenté de perturber le processus de paix[1]. Un mandat d'arrêt international est lancé contre lui. Coulibaly se réfugie en France alors que le journaliste indépendant Jean-Paul Ney est appréhendé à Abidjan[2] près du siège de la Radiodiffusion-télévision ivoirienne.

Le , le procès de Coulibaly concernant sa tentative de coup d'État de 2003 s'ouvre à Paris en l'absence de l'accusé dont les avocats disent ignorer la localisation. 12 coaccusés sont en revanche présents après leur arrestation en France à la mi-2003[3]. Le 11 mars, Coulibaly — qui dit se trouver en Belgique — nie les accusations dans une interview à l'Agence France-Presse en indiquant qu'il n'avait jamais tenté de recruter des mercenaires en France. Il prétend que les poursuites ont pour seul but de l'empêcher de rentrer en Côte d'Ivoire pour se présenter contre le président Gbagbo à l'élection présidentielle de 2008[4].

Au terme du procès, le , Coulibaly est jugé coupable de direction ou organisation d'un groupe destiné à la pratique du mercenariat et le condamne par contumace à quatre ans de prison. Cinq des coaccusés sont acquittés et les sept autres condamnés à des peines plus légères[5].

En , d'après son porte-parole, il dirige des groupuscules armés surnommés « Commandos invisibles » provenant principalement de la commune d'Abobo, s'opposant par les armes aux forces de l'ordre fidèles à Laurent Gbagbo.

En , après la défaite militaire de Laurent Gbagbo, le président Alassane Ouattara somme le « Commando invisible » de déposer les armes, maintenant que le régime de Gbagbo n'est plus[6]. Coulibaly aurait alors demandé sans succès une audience avec Ouattara sous protection de l'ONU[7]. Coulibaly ne désarmant pas, les forces de Ouattara passent à l'offensive contre les troupes du chef rebelle. Le , au cours de ces opérations militaires, Ibrahim Coulibaly, qui avait selon les FRCI « pris en otage toute une famille » et « réagi avec des tirs nourris », est tué[6],[8].

Dans un enregistrement attribué à Guillaume Soro, ce dernier revendique la paternité de l'opération qui a éliminé Coulibaly.

Notes et références

  1. « Côte d'Ivoire : l'ex-rébellion accuse IB d'avoir tenté un coup d'État », Agence France-Presse, 30 décembre 2007
  2. (en) « Ivory Coast arrests French journalist accused of subversive activities », Associated Press, 6 janvier 2008
  3. « Début en France du procès de l'ex-chef rebelle ivoirien Ibrahim Coulibaly », Agence France-Presse, 10 mars 2008
  4. « Ibrahim Coulibaly refuse d'aller à son procès à Paris », Agence France-Presse, 11 mars 2008
  5. (en) « Ivorian 'coup plotter' found guilty », IOL, 4 juin 2008
  6. a et b « Mort à Abidjan d'Ibrahim Coulibaly, le chef du “commando invisible” », site de La Croix, 27 avril 2011.
  7. « Allié encombrant du président Ouattara, Ibrahim Coulibaly a été abattu », Tribune de Genève, 24 octobre 2012
  8. « Côte d'Ivoire: l'ex-putschiste Coulibaly tué par les forces de Ouattara », site du Parisien, 27 avril 2011.
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Ibrahim Coulibaly » (voir la liste des auteurs).