The Economist

magazine d'actualité publié à Londres
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 11 février 2023 à 00:40 et modifiée en dernier par Ilyana.Sombrelune (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

The Economist est un magazine d'actualité hebdomadaire britannique fondé en 1843.

Image illustrative de l’article The Economist
Une du The Economist du 8 septembre 2001.

Pays Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Langue Anglais
Périodicité Hebdomadaire
Format Magazine
Genre Économie, politique, relations internationales, science et technologie[1]
Prix au numéro 8,5 €
Diffusion Tirage papier : 1 264 733 ex.
Abonnements en ligne : 282 829[2] ex. (juin 2015)
Fondateur James Wilson
Date de fondation Septembre 1843
Ville d’édition Londres

Propriétaire The Economist Group
Directeur de la rédaction Zanny Minton Beddoes
ISSN 0013-0613
Seite web www.economist.com

Imprimé sur plusieurs continents, il couvre l'actualité internationale et traite de questions économiques, politiques, sociales, et culturelles.

Il accorde également des interviews à des dirigeants politiques comme Barack Obama[3], Emmanuel Macron[4], Ranil Wickremesinghe[5] ou Lula Da Silva [6].

Sa ligne éditoriale du journal est généralement considérée comme proche du grand patronat et des milieux financiers internationaux. Karl Marx le décrit comme l'organe européen de l'aristocratie financière[7].

Le journal se revendique centriste, favorable au libéralisme économique (mondialisation, libre-échange) et au libéralisme politique (démocratie libérale, liberté de la presse)[8],[9].

The Economist a été décrit comme « le journal le plus influent du monde » de par le nombre important de personnalités que compte son lectorat[10],[11],[12].

Propriété de The Economist Group, il est majoritairement détenu par la famille Agnelli et la famille Rothschild[13], avec une participation des familles Cadburry et Shroders.

Sa rédactrice en chef actuelle est Zanny Minton Beddoes.

Son siège est situé à la City de Londres.

Présentation

 
Siège de The Economist, sur St James's Street.

Mission

Le journal affirme « prendre part dans une compétition impitoyable entre l'intelligence, qui nous pousse à aller de l'avant, et une ignorance craintive et indigne entravant nos progrès »[14],[Note 1].

À cette fin, l'entreprise affirme qu'elle respecte une stricte indépendance et intégrité dans tous les services qu'elle propose[15].

L'Obs et Le Monde diplomatique le citent comme l'hebdomadaire « le plus influent du monde »[16].

The Economist Group

The Economist est la marque phare de The Economist Group dont il est une filiale.

Entre 1928 et 2015, le groupe est détenu à hauteur de 50% par la Maison d'édition Pearson. En 2015, les participations de Pearson dans The Economist sont rachetées par la famille Agnelli via leur Holding Exor[13].

La famille Agnelli devient premier actionnaire de The Economist avec 43,4% du capital. Les grandes familles britanniques déjà présentes dans l'actionnariat, comme les Rothschild, les Cadbury et les Shroders, voient leur participation augmenter.

Fonctionnement

Le fonctionnement de The Economist Group est relativement original.

Il est doté de

  • Un groupe de Trustees
  • Un Conseil d'Administration

Le Conseil d'Administration nomme le directeur du groupe.

Les trustees ont pour objectif d'être les garants de l'indépendance de la rédaction par rapport aux intérêts des familles actionnaires. Le conseil d'administration, qui représente les actionnaires, n'a ainsi pas d'autorité sur eux.

Seuls les Trustees approuvent le nom du directeur ou la directrice de la rédaction de The Economist.

Nom Statut Qui est-ce ?
Baroness Bottomley of Nettlestone PC, DL Trustee Issue de la noblesse britannique

Membre du Gouvernment Thatcher

Dame Alison Carnwath Trustee Issue de la noblesse britannique

Financière basée à la City de Londres

Tim Clark Trustee Avocat d'affaires du cabinet Slaughter and May

Consultant chez Hudson Sandler

Lord O’Donnell CB, KCB, GCB, F Trustee Issu de la noblesse britannique

Conseiller en communication du Premier Ministre John Major et membre du Conseil d'Administration du FMI

Les critiques font remarquer que en réalité, les Trustees sont tous très aisés et du même milieu.

Rédaction

En 2015, la rédaction du magazine comptait 97 journalistes et éditorialistes. Parmi ceux-ci, une soixantaine travaillent à son siège à Londres[16]. Les États-Unis sont le pays étranger comportant le plus de journalistes de The Economist, 12 d'entre eux y étant basés.

Les autres journalistes sont répartis à travers le monde : Frankreich, Belgique, Allemagne, Pays-Bas, Mexique, Brésil, Pérou, Égypte, Liban, Inde, Singapour, Chine, Corée du Sud et Japon[17]. En , Zanny Minton Beddoes devient le 17e rédacteur en chef de The Economist et la première femme à occuper ce poste[16],[18],[Note 2].

À l'inverse de la grande majorité des journaux actuels, aucun journaliste ne signe ses articles, même le nom rédacteur en chef n'est pas mentionné dans un signat[19].

The Economist justifie cet anonymat par la volonté de ne s'exprimer que par une seule voix commune, définie lors de réunions hebdomadaires, plutôt que par une multitude de voix aux opinions diverses : dans une sorte de « centralisme démocratique », chaque article devient une « œuvre collective »[16].

De plus, le journal considère que le contenu importe plus que l'auteur[20].

Enfin, les articles sont vérifiés avec minutie par le service de documentation. Zanny Minton Beddoes précise que « le sens collectif des valeurs serait diminué si nous renoncions à l'anonymat[16]. » Ce principe comporte néanmoins certaines exceptions, notamment à l'occasion de certains articles et dossiers spéciaux ou quand la critique d'un livre risque de créer un conflit d'intérêts. Depuis la création de la publication, un « guide du style » immuable reste imposé à l'ensemble des journalistes, renforcé depuis peu par une correction informatique du style de leurs écrits[16].

Sur l'échiquier politique anglais, The Economist se définit lui-même comme proche des radicaux, voyant dans l'« extrême centre » sa position historique. Walter Layton (en) qui fut rédacteur en chef de 1922 à 1938 et de 1944 à 1963 était membre du Parti libéral. De 1938 à 1944, le rédacteur en chef fut Geoffrey Crowther (en)[19].

Le journaliste américain Michael Lewis a vivement critiqué cet anonymat en 1991, considérant qu'il pourrait permettre de dissimuler le fait que certains articles soient écrits par de jeunes journalistes inexpérimentés[21]. L’essayiste John Ralston Saul a également dénoncé ce procédé, affirmant que l'anonymat a pour but de donner l'illusion d'un journal objectif alors que The Economist ne véhicule que des opinions.

Histoire

 
James Wilson, riche homme d'affaires et fondateur de The Economist

The Economist est fondé par l'homme d'affaires écossais James Wilson en 1843 et paraît pour la première fois en septembre de la même année. Il est créé pour soutenir la campagne du patronat demandant l'abrogation des Corn Laws, lois protectionnistes sur les céréales, et pour promouvoir le libre-échange[1].

Son titre reflète alors cette orientation politique marquée, le terme « économisme » désignant à l'époque principalement le libéralisme économique. Bien que les Corn Laws soient abolies en 1846, le journal perdure, restant fidèle aux idées libérales de Wilson.

Karl Marx décrit The Economist comme « l’organe européen de l'aristocratie financière » [7]

Le journal se montre assez hostile envers les plus défavorisés, qu'il estime responsables de leur condition :

« Quand on voit leurs habitudes, leur ignorance, leur déférence envers les faux amis, leur confiance inébranlable dans une longue succession de dirigeants qui étaient autant de charlatans, nous ne pouvons pas les disculper. La nature les tient pour responsables de leur conduite, et pourquoi n’en ferions-nous pas de même ? Nous les voyons souffrir et nous les déclarons fautifs »[22].

En 1847, il se montre favorable à l'usage de la force pour défendre les intérêts britanniques et défend ainsi la guerre contre la Chine et l'écrasement de la révolte des cipayes en Inde, allant jusqu'à relever avec satisfaction la « démonstration de force produite par les exécutions quotidiennes de mutins de tous grades ».

En 1861, Walter Bagehot devient son troisième rédacteur en chef. Il élargit le lectorat du journal en couvrant les questions politiques en plus des questions économiques et en montrant un intérêt particulier pour l'Amérique du Nord[1]. Néanmoins, jusqu'aux années 1930, le magazine demeure peu diffusé en dehors de Londres et vendu à moins de 10 000 exemplaires[23].

Fermement non-interventionniste, The Economist dénonce en 1877 la gestion de la famine en Inde par l'administrateur colonial Richard Temple qui a massivement fait importer du riz depuis la Birmanie pour sauver la population.

Le journal estime qu'il valait mieux les laisser mourir de faim. Il reproche à Richard Temple d'introduire ainsi l'idée auprès des « Indiens paresseux » que « c'est au gouvernement de les garder en vie »[24].

The Economist ne devient réellement un journal d'envergure internationale qu'après la Seconde Guerre mondiale.

Geoffrey Crowther, rédacteur en chef de 1938 à 1956, développe la couverture de l'actualité internationale par le magazine et créé une section dédiée exclusivement aux États-Unis. Alors que les ventes au Royaume-Uni stagnent durant les années 1960 et 1970, sa diffusion à l'international augmente régulièrement. Son logo est conçu en 1959 par Reynolds Stone, remplaçant l'écriture gothique d'origine[1]. La rédaction du journal établit son siège sur St. James's Street à Londres dans les années 1960[25].

Son tirage reste toutefois limité jusqu'aux années 1980, n’atteignant les 100 000 exemplaires qu'en 1970. Le magazine commence à être imprimé aux États-Unis en 1981[26]. Entre 1984 et 1992, son lectorat double pour atteindre les 500 000. Cette forte augmentation se maintient jusqu'aux années 2000, lui permettant d'être diffusé à plus de 1 000 000 exemplaires hebdomadaires[23].

En 2012, la Chine devient le second pays à se voir consacrer une section entière chaque semaine[27].

En 2015, Pearson, qui détenait la moitié du journal depuis 1928, cède ses parts au groupe italien Exor, qui devient le nouvel actionnaire principal du groupe[25].

Ligne éditoriale

Ligne générale

La ligne éditoriale de The Economist est considérée comme proche du patronat et des milieux financiers.

Historiquement, il a défendu l'invasion militaire de la Chine par l'Empire Britannique. Il a qualifié d'irresponsable la décision de la Chine de refuser le libre-échange de l'Opium défendu par les hommes d'affaires anglais.

Partisan de l'intervention américaine au Viêt Nam, il a également soutenu et épousé certaines causes libérales en se montrant favorable à la décolonisation[28].

The Economist donne une couverture plutôt favorable au putsch du général Pinochet en 1973 contre le gouvernement de gauche de Salvador Allende[29].

Il soutient également l'invasion militaire de l'Irak en 2003 par George W. Bush.

The Economist se présente comme « d'extrême-centre »[1] et comme partisan d'un libéralisme inspiré d'Adam Smith, de John Stuart Mill et de William Ewart Gladstone. Il affirme s'opposer à toute limitation injustifiée des libertés individuelles, qu'elles soient économiques ou personnelles[8]. Il prend position en faveur à la fois d'un libéralisme économique, notamment le libre-échange[30], la dérégulation des marchés[31], et d'un libéralisme sociétal, en défendant par exemple la légalisation des drogues[32] et le mariage homosexuel[33].

Le magazine affirme néanmoins être plus pragmatique qu'idéologue[8] et supporte parfois des mesures étatiques que il juge raisonnables, comme le contrôle des armes à feu[34] et une couverture de santé universelle[35].

Prises de position lors des élections

États-Unis

The Economist a soutenu des dirigeants politiques conservateurs comme Ronald Reagan ou George W. Bush[36] ainsi que des démocrates (John Kerry, Barack Obama et Bill Clinton). Pour l'élection présidentielle américaine de 2020, The Economist apporte son soutien à Joe Biden, candidat du Parti Démocrate[37].

Frankreich

Lors de l'élection présidentielle d'avril 2007, le journal soutient Nicolas Sarkozy « faute de mieux » [38]

Avant la présidentielle francaise de 2012, The Economist estime

"Si nous pouvions voter le 6 mai, alors nous voterions pour Nicolas Sarkozy[39]"

En 2017, il appelle à voter pour Francois Fillon ou pour Emmanuel Macron, avec une légère préférence pour ce dernier [40]. En 2022, il soutient Emmanuel Macron [41]

Europa

En 2016, The Economist s'oppose clairement au Brexit qui divise l'Angleterre[16].

En 2008, il est clairement opposé à Silvio Berlusconi depuis les années 1990, il a appelé à voter pour Walter Veltroni.

Polémiques et critiques

Polémique de The Lancet à propos des pays de l'ancien bloc communiste

Le , la revue médicale britannique The Lancet publie un article démontrant que le programme de privatisations massives et rapides des années 1990 dans les anciens pays communistes est lié à un effondrement soudain de l'espérance de vie (« près de cinq années entre 1991 et 1994 »)[42].

À la parution de l'article, The Economist, qui avait soutenu la « thérapie de choc », balaie ces critiques et affirme que The Lancet « se trompe quant au calendrier et à l'impact des réformes », et affirme que « la tragédie russe, c'est que les réformes ont été trop lentes, pas trop rapides »[43].

Dans leur livre The Body Economic: Why Austerity Kills, David Stuckler et Sanjay Basu décortiquent la réponse de The Economist à The Lancet. D'après eux : « en utilisant des chiffres lissés par période de cinq années - et en éliminant certaines sources pour leur en préférer d'autres -, les éditeurs du magazine écrêtent la courbe de la mortalité russe des années 1990. Un accroissement important et soudain se transforme alors en diminution progressive. (…) Si l'un de nos étudiants s'était rendu coupable d'une telle légèreté, nous l'aurions directement envoyé chez le doyen de la faculté »[44].

Attaques contre la France

The Economist a régulièrement dénoncé le modèle social francais comme dangereux et trop anti-business.

En , The Economist est accusé par Arnaud Montebourg de s'en prendre trop régulièrement la France[45].

Le directeur du Nouvel Observateur a qualifié la rédaction de The Economist de talibans du libéralisme[46].

Critique de fond du Monde diplomatique

En , le mensuel de la gauche antilibérale Le Monde diplomatique publie un article critiquant ce qu'il appelle les contradictions, les manipulations et l'alignement de la ligne éditoriale du journal sur celle des gouvernements américains successifs.

Pour l'auteur, le libéralisme qui caractérisait The Economist à ses débuts a profondément changé : « libéré de l’accusation de chauvinisme, le journal s’enthousiasme pour des campagnes militaires dont les justifications, qu’elles soient humanitaires, patriotiques ou économiques, lui auraient paru hautement suspectes à l’époque de la domination britannique. Son directeur actuel, formé dans les banques américaines, est un pur produit de cette nouvelle culture éditoriale où se mêlent le libéralisme des jours tranquilles et sa variante contemporaine »[19].

Voir aussi

Bibliographie

  • Liberalism at Large: The World According to the Economist, Alexander Zevin, Verso, November 2019, 538 pages

Notes et réferences

  1. « To take part in a severe contest between intelligence, which presses forward, and an unworthy, timid ignorance obstructing our progress. ».
  2. Rédacteurs-en-chef successifs de The Economist : James Wilson (1843-1857), Richard Holt Hutton (1857-1861), Walter Bagehot (1861-1877), Daniel Conner Lathbury (1877-1881), Inglis Palgrave (1877-1883), Edward Johnstone (1883-1907), Francis Wrigley Hirst (1907-1916), Hartley Withers (1916-1921), Walter Layton (1922-1938), Geoffrey Crowther (1938-1956), Donald Tyerman (en) (1956-1965), Alastair Burnet (1965-1974), Andrew Knight (1974-1986), Rupert Pennant-Rea (1986-1993), Bill Emmott (1993-2006), John Micklethwait (2006-2014)

Références

  1. a b c d et e About us, Site officiel.
  2. Audience, Site officiel.
  3. « An interview with the president », sur The Economist, aug 2nd 2014
  4. « Emmanuel Macron in his own words (French) », sur The Economist, nov 7th 2019
  5. « An interview with the president of Sri Lanka », sur The Economist, aug 16th 2022
  6. Sep 30th 2022, « The Economist interviews Lula da Silva », sur Economist.com, sep 30th 2022
  7. a et b McLellan, David, Karl Marx: His Life and Thought, (ISBN 978-1-349-15514-9)
  8. a b et c Is The Economist left- or right-wing?, The Economist, 2 septembre 2013
  9. « The Economist - Londres », sur Courrier international (consulté le ).
  10. Alexander Zevin, « « The Economist », le journal le plus influent du monde », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
  11. « "The Economist" : le journal qui ne connaît pas la crise », sur L'Obs, (consulté le ).
  12. « Reader reviews », sur printmediakit.economist.com, (version du sur Internet Archive).
  13. a et b « Why did wealthy families pay over the odds for the Economist? », sur The Guardian,
  14. The Economist brand family, Site de The Economist Group
  15. Our mission, Site de The Economist Group
  16. a b c d e f et g Sylvain Courage, « « The Economist » ne connait pas la crise », L'Obs, no 2685,‎ 21 au 27 avril 2016, p. 47 (ISSN 0029-4713).
  17. Media directory, Site officiel
  18. Zanny Minton Beddoes appointed new editor of The Economist, Site de The Economist Group.
  19. a b et c Alexander Zevin, « « The Economist », le journal le plus influent du monde », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne).
  20. Why are The Economist’s writers anonymous?, The Economist, 4 septembre 2013.
  21. The Economics of the Colonial Cringe, The Atlantic, 26 février 1991.
  22. Alexander Zevin, « Le libre-échange à la canonnière », sur Le Monde diplomatique, .
  23. a et b So what's the secret of 'The Economist'?, The Independent, 26 février 2006.
  24. (en-GB) « Johann Hari: The truth? Our empire killed millions », The Independent,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  25. a et b Agnelli family becomes largest Economist investor as Pearson sells out, Reuters, 12 août 2015.
  26. (en) Jeremy W. Peters, « The Economist Tends Its Sophisticate Garden », The New York Times,‎ (lire en ligne).
  27. Our new China section, Site officiel.
  28. Aline Leclerc, « Le drôle de destin de la taxe Tobin », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  29. Maurice Lemoine, Les enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d'États modernes et autres tentatives de destabilisation, Don Quichotte, , p. 628.
  30. Why did The Economist favour free trade?, The Economist, 6 septembre 2013.
  31. Over-regulated America, The Economist, 18 février 2012.
  32. The right way to do drugs, The Economist, 13 février 2016.
  33. The case for gay marriage, The Economist, 26 février 2004.
  34. Newtown’s horror, The Economist, 22 décembre 2012
  35. Pass the bill, The Economist, 18 mars 2010.
  36. Benoît Bréville, « Délirantes surenchères des candidats à l'investiture républicaine », sur La valise diplomatique, .
  37. (en) « Why it has to be Biden », The Economist,‎ (ISSN 0013-0613, lire en ligne, consulté le ).
  38. (en) France's chance, The Economist, 12 avril 2007.
  39. « The rather dangerous Monsieur Hollande », sur Economist.com, apr 28th 2012
  40. « A consequential choice for France—and an uncertain one », sur The Economist, apr 22nd 2017
  41. « Why Macron matters », sur The Economist, apr 9th 2022
  42. David Stuckler, Lawrence King, Martin McKee Mass privatisation and the post-communist mortality crisis: a cross-national analysis The Lancet, 31 janvier 2009.
  43. Mass murder and the market, The Economist, 22 janvier 2009.
  44. David Stuckler et Sanjay Basu, The Body Economic : Why Austerity Kills, Allen Lane, Londres, 2013.
  45. « La France, souffre-douleur préféré de The Economist », Le Monde, 15 novembre 2012.
  46. Angelique Chrisafis, « France blows up at Economist's 'ticking time-bomb' cover », sur The Guardian,

Liens externes