Emily Howland
Emily Howland est une américaine née le dans une ferme à proximité de Sherwood, New York (en) dans le comté de Cayuga dans l'État de New York et morte le à Sherwood, elle est une quaker, enseignante, réformatrice sociale, suffragette, philanthrope et pacifiste.
Naissance | Sherwood, New York |
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Décès |
(à 101 ans) Sherwood, New York |
Nationalité |
américaine |
Activité |
enseignante, philanthrope, abolitionniste, pacifiste |
Père |
Slocum Holland |
Mère |
Hannah Tallcot épouse Holland |
A travaillé pour |
Normal School for Colored Girls |
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Mouvement |
suffragette |
Maître |
William Lloyd Garrison |
Distinction |
Biographie
Jeunesse et formation
Emily Howland est la seule fille et la seconde des trois enfants des trois enfants de Slocum Howland et de Hannah Talcott épouse Howland , Ses deux parents descendent de migrants quakers qui, au début du XVII° siècle, ont fuit le royaume d’Angleterre pour s'installer dans la Nouvelle Angleterre. On retrouve la trace de ses ancêtres qui se sont faits remarquer durant la guerre d'indépendance des États-Unis. En 1798, Benjamin Howland quitte la ville de Dartmouth, dans l'État du Massachusetts pour s'implanter aux abords de la frontière occidentale de l'État de New York. Son fils Slocum Howland y devient un riche propriétaire foncier et un négociant qui spécule sur les cours des grains, de la viande de porc et de la laine. Sa mère Hannah Howland l'élève dans la stricte tradition des quakers mais avec douceur et tendresse[1],[2],[3].
Le quakerisme
La jeune Emily Howland est profondément marquée par la dévotion de ses grands parents maternels, Sarah Hawkshurst épouse Talcott est une ministre quaker réputée, de son côté Joseph Talcott est connu pour ses positions abolitionniste, de réforme sociale, pacifiste et soucieux du sort des amérindiens. De son éducation religieuse, Emily Howland garde du quakerisme la simplicité dans tous les domaines que ce soit dans la manière de s'habiller ou de parler ainsi de la croyance en la Inward light (en) qui se traduit par « lumière intérieure »[1].
Scolarité
Après avoir suivi ses études primaires, Emily Howland suit ses études secondaires à la Young Ladies' Academy of Philadelphia (en), puis à un séminaire féminin situé à Poplar Ridge, New York (en). Elle interrompt ses études à l'âge de seize ans, elle doit prendre en charge les tâches ménagères de la résidence familiale, sa mère gravement malade n'étant plus en état de les assumer. Elle doit abandonner ses intérêts pour la littérature française, la peinture et l'art floral, dans une lettre qu'elle signe Emily Howling (« Emily la hurlante ») elle écrit « Je suis pareille à une cloche qui ne peut sonner »[1],[2],[3].
Carrière
L'abolitionniste
Emily Howland sort de son ennui en se joignant à la cause abolitionniste. Son père fait partie des proches de William Lloyd Garrison, qui se rend régulièrement à la résidence de Sherwood. La propriété familiale, dès les années 1850, est une des étapes du Chemin de fer clandestin, ses grands parents maternels lui ont transmis le soutien à la cause antiesclavagiste, elle même lit les articles du Liberator, qui prônent l'abolition de l'esclavage et plus généralement la littérature abolitionniste[1],[2].
Hommages et distinctions
En 1927, la Sherwood Select School, un établissement d'enseignement secondaire fondé en 1871 par les quakers est rebaptisée la Emily Howland High School[3].
En 1926, l'université d'État de New York lui confère le grade de docteur honoris causa en littérature, c'est la première femme à obtenir ce titre[4].
En 2021, cérémonie d'entrée de Emily Howland au musée qui célèbre la mémoire des américaines remarquables, le National Women's Hall of Fame[5].
Notes et références
- (en-US) Edward T. James (dir.), Janet Wilson James (dir.), Paul S. Boyer (dir.) et Florence Woolsey Hazzard (rédactrice), Notable American Women 1607-1950, vol. 2 : G-O, Cambridge, Massachusetts, Belknap Press of Harvard University Press (réimpr. 1974, 1982, 2004, 2014) (1re éd. 1971), 659 p. (ISBN 9780674288355, lire en ligne), p. 229-231
- (en-US) John A. Garraty (dir.), Mark C. Carnes (dir.) et Mamie E. Locke (rédactrice), American National Biography, vol. 11 : Hofstadter - Jepson, New York, Oxford University Press, USA, , 956 p. (ISBN 9780195127904, lire en ligne), p. 363-364
- (en-US) « Obituaries », The Quarterly Journal of the New York State Historical Association, vol. 10, no 4, , p. 346-348 (3 pages) (lire en ligne )
- (en-US) « Sherwood Equal Rights Historic District », sur National Register of Historic Places
- (en-US) « Emily Howland », sur National Women Suffrage Association
Pour approfondir
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Notices dans des encyclopédies et manuels de références
- (en-US) Edward T. James (dir.), Janet Wilson James (dir.), Paul S. Boyer (dir.) et Florence Woolsey Hazzard (rédactrice), Notable American Women 1607-1950, vol. 2 : G-O, Cambridge, Massachusetts, Belknap Press of Harvard University Press (réimpr. 1974, 1982, 2004, 2014) (1re éd. 1971), 659 p. (ISBN 9780674288355, lire en ligne), p. 229-231. ,
- (en-US) Robert McHenry, Famous American Women : A Biographical Dictionary from Colonial Times to the Present, New York, Dover (réimpr. 1983, 1993) (1re éd. 1980), 482 p. (ISBN 9780486245232, LCCN 83007176, lire en ligne), p. 200-201,
- (en-US) John A. Garraty (dir.), Mark C. Carnes (dir.) et Mamie E. Locke (rédactrice), American National Biography, vol. 11 : Hofstadter - Jepson, New York, Oxford University Press, USA, , 956 p. (ISBN 9780195127904, lire en ligne), p. 363-364. ,
- (en-US) Anne Commire (dir.), Deborah Klezmer (dir.) et Barbara Morgan (rédactrice), Women in World History, vol. 7 : Harr - I, Waterford, Connecticut T, Yorkin Publications & Gale Groupe ; (réimpr. 2002) (1re éd. 1999), 746 p. (ISBN 9780787640668, lire en ligne), p. 522,
Essais et biographie
- (en-US) Judith Colucci Breault, The world of Emily Howland : Odyssey of a humanitarian, Millbrae, Californie, Les Femmes, , 196 p. (ISBN 9780890879870, lire en ligne),
Artikel
- (en-US) « Obituaries », The Quarterly Journal of the New York State Historical Association, vol. 10, no 4, , p. 346-348 (3 pages) (lire en ligne ). ,
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :