Alain Le Vern

personnalité politique française

Alain Le Vern, né le à Portsall (Finistère), est un homme politique français. Membre du Parti socialiste, il est maire de Saint-Saëns (1989-2001), député (1988-2002), puis sénateur de la Seine-Maritime (2007-2013) et président du conseil régional de Haute-Normandie (1998-2013).

Alain Le Vern.

Biographie

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Diplômé de l'École normale primaire de Rouen en 1969, il exerce la profession d'instituteur. Il est également titulaire d'un DESS de droit public. Il est marié, en secondes noces, à l'ancienne députée Sandrine Hurel[1] depuis le .

Activités associatives, syndicales et sociales

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Membre du club des sympathisants trotskistes de 1967 à 1969, Alain Le Vern entre à l'Office central de la coopération à l'école (O.C.C.E.), dont il est membre du bureau national des jeunes de 1968 à 1970, puis secrétaire départemental pour la Seine-Maritime de 1974 à 1975. Il est également secrétaire général adjoint chargé de l'Enseignement maternel et élémentaire du Syndicat national des instituteurs (section de Seine-Maritime) de 1973 à 1976.

Chargé de mission aux cabinets de Laurent Fabius, ministre du Budget (1981-1982), ministre de l'Industrie (1982-1984), puis Premier ministre (1984-1986), il est en outre membre du Conseil économique et social de 1984 à 1988[réf. nécessaire].

Carrière politique

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Membre du Parti socialiste, il y exerce les fonctions de premier secrétaire de la fédération de Seine-Maritime de 1981 à 1997 et membre du comité directeur depuis 1984.

Il annonce le qu'il démissionnera le de ses mandats de président du conseil régional de Haute-Normandie et de sénateur de Seine-Maritime en indiquant qu'il souhaitait « se retirer de la vie politique ». Il est remplacé à la tête de la région par Emmanuèle Jeandet-Mengual (à titre intérimaire) et au Sénat par Marie-Françoise Gaouyer[1],[2]. Il souhaite que Nicolas Mayer-Rossignol lui succède à la présidence du conseil régional[3] ce qui est fait lors d'une élection en [4].

Carrière en entreprise

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Alain Le Vern rejoint la SNCF le comme directeur général Régions et Intercités[5]. En , au lendemain de l'annonce de la cession du siège de député de son épouse, Sandrine Hurel[6], à sa suppléante et belle-fille, Marie Le Vern, celui-ci annonce sa démission pour raisons personnelles de son poste à la SNCF[7].

Position politique

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En 2009, Alain Le Vern s'oppose à la réunification de la Normandie[8].

Détail des mandats et fonctions

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Au Parlement

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Au niveau local

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Notes et références

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Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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