Crime en col blanc
Le crime en col blanc[1] est une catégorie de criminalité financière introduite par Edwin Sutherland en 1939 dans la langue anglaise (white-collar crime), qu'il définit comme « un crime commis par une personne respectable et de haut rang social dans le cadre de sa fonction »[a]. Le terme est ensuite traduit en français par « crime en col blanc »[2] (par métonymie, pour désigner le col des travailleurs de bureau, le col bleu étant celui des travailleurs manuels).
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/55/Coll_blanc_%28faceless%29.jpg/220px-Coll_blanc_%28faceless%29.jpg)
La chercheuse Maria Eugenia Trombini remarque qu'au Brésil, les conceptions morales des juges et des avocats condamnent de manière plus sévère les fonctionnaires qui acceptent les pot-de-vins que les hommes d'affaires qui les leur versent[3].
Notes et références
modifierNotes
modifier- Traduction de « a crime committed by a person of respectability and high social status in the course of his occupation ».
Références
modifier- « Crime en col blanc », sur btb.termiumplus.gc.ca.
- (en) John Braithwaite, « White Collar Crime », Annual Review of Sociology, vol. 11, no 1, , p. 1–25 (DOI 10.1146/annurev.so.11.080185.000245).
- (en) Legal Professionals in White-Collar Crime (DOI 10.1007/978-3-658-40747-6), p. 231 :
« When confronted with the action problem of corruption, legal elites are less concerned with business elites than with political elites. »