François-Raoul Larche

sculpteur français

François-Raoul Larche, dit Raoul Larche, né à Saint-André-de-Cubzac le , et mort à Paris (15e arrondissement) le , est un sculpteur français.

Raoul Larche
François-Raoul Larche (avant 1897).
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Ancien cimetière de Coubron (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Fratrie
Édouard Larche (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
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Maîtres
Influencé par
Distinctions
Œuvres principales
signature de François-Raoul Larche
Signature
Plaque commémorative

Son œuvre est représentative des styles néo-baroque[1] et Art nouveau.

Biographie

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Raoul Larche est le fils de Guillaume Larche, sculpteur ornemaniste et ébéniste, et de Thérèse Lansade. Son frère, Édouard Larche[2], est architecte.

Après être passé par l'école nationale supérieure des arts décoratifs, il est admis à l'école nationale supérieure des beaux-arts de Paris où il est l'élève de François Jouffroy, Auguste Dumont, Alexandre Falguière, Jean-Léon Gérôme et Eugène Delaplanche.

Il débute au Salon des artistes français en 1884 et expose très régulièrement jusqu’en 1911. En 1886, il obtient le second grand prix de Rome de sculpture. Cette année-là, le sujet du concours était Tobie retirant le poisson de l’eau[3].

Il reçoit une médaille de troisième classe en 1890, une médaille de première classe en 1893, une médaille d’or à l’Exposition universelle de 1900 et une médaille d’honneur en 1910.

 
Lampe Loïe Fuller (1901), bronze doré, Munich, Bayerisches Nationalmuseum.

François-Raoul Larche est l’un des nombreux artistes à avoir été influencé par la danseuse américaine Loïe Fuller : la lampe de 1901 inspirée de la danseuse, par son pouvoir évocateur, le classe parmi les sculpteurs qui ont rompu avec l’art académique et lui assura une grande notoriété. C’est ainsi qu’il crée de nombreux objets d’art et pièces décoratives en bronze et en étain (lampe, vase, lustre, coupes décoratives…) qui ont été édités par la fonderie d’art Siot-Decauville à Paris. Il a produit également plusieurs statues religieuses telles une Jeanne d'Arc à l’église de Gagny ou Saint-Antoine à l’Église Saint-Antoine-des-Quinze-Vingts à Paris.

Membre du jury de l’École des beaux-arts de Paris et du Salon des artistes français, il entre, en 1904, au comité de la Société des artistes français. Il est promu officier de la Légion d'honneur le .

Alors que son atelier était situé au no 6 de la rue Mornay dans le 4e arrondissement de Paris, il résidait souvent en Seine-et-Oise[4] à Coubron, où sa maison existe toujours.

Le , il est renversé par une voiture alors qu’il se promenait, au bras d’un ami, dans les rues de Lagny. Transporté dans le coma dans un établissement de santé parisien au no 60 rue Violet dans le 15e arrondissement de Paris, il meurt le soir même[5]. Après la cérémonie funéraire à l’église Notre-Dame-d'Auteuil, le corps a été transporté à Coubron où eut lieu l’inhumation[6],[7]. Sa tombe, située dans le cimetière de la commune, est surmontée d'une reproduction de l’une de ses statues. La commune fit élever un monument commémoratif dans la parc de la mairie : il est orné de son groupe en bronze Les Faunes[8]. Par ailleurs, la commune de Coubron possède plusieurs autres réalisations de l’artiste (Buste de Mme Larche[9], Éphèbe[10], Oreste[11]).

En 1920, le Salon des artistes français organise une exposition rétrospective de son œuvre au Grand Palais à Paris.

Sa veuve proposa de faire donation d'œuvres de son mari à la ville de Bordeaux à condition qu'une salle Raoul-Larche soit créée dans le musée des beaux-arts. Cette salle, inaugurée le , a été supprimée au début des années 1930, période durant laquelle l'Art nouveau était totalement tombé en disgrâce aux yeux des conservateurs de musée.

Le , la totalité des pièces de l’atelier de Raoul Larche est mise en vente à l’hôtel Drouot à Paris[12].

La place de la mairie de Saint-André-de-Cubzac porte son nom, ainsi qu'une avenue à Coubron et à Saint-Médard-en-Jalles.

Œuvres dans les collections publiques

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Les fontes d’édition

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Bronze Siot-Decauville

Raoul Larche a produit de nombreux modèles d’objets décoratifs édités en bronze ou en étain par le fondeur Siot-Decauville : Gourmandes (vers 1908)[41], Au Miroir - les deux petits faunes, paire de vases Rêves (Harmonies et Parfums), Vase Lierre - Les Amants, lampes électriques Les Abeilles, cendrier La Rosée, pot à tabac Fumée[42]. Les œuvres de Larche ont également été éditées par la fonderie Susse.

Récompenses

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Distinction

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François-Raoul Larche est nommé chevalier de la Légion d'honneur par décret du et promu officier par décret du [43].

Galerie

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Notes et références

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  1. Guillaume Peigné, « Raoul Larche », in Dictionnaire des sculpteurs néo-baroques français (1870-1914), Paris, Éditions du CTHS, 2012, pp. 312-319.
  2. Édouard Larche sur AGORHA.
  3. Paul-Gabriel Capellaro reçut le premier grand prix cette année-là (Journal des débats politiques et littéraires, 28 juillet 1886 (sur gallica.bnf.fr).
  4. Aujourd’hui en Seine-Saint-Denis.
  5. Archives de Paris 15e, acte de décès no 2584, année 1912 (vue 14/31)
  6. Le Figaro, 5 juin 1912 (sur gallica.bnf.fr).
  7. Registre des pompes funèbres payantes, année 1912 en date du 7 juin (page 13/21)
  8. fr.topic-topos.com.
  9. Notice no PM93000046.
  10. Notice no PM93000044.
  11. Notice no PM93000043.
  12. [1]
  13. Notice no AR449835.
  14. Notice no M0301000118.
  15. Notice sur le site du musée d'Orsay
  16. [2]
  17. Notice no 07030000105.
  18. Notice no 000SC013780.
  19. Notice no 000SC021336.
  20. Notice sur e-monumen.net
  21. Notice no 000SC021226.
  22. 33-bordeaux.com.
  23. « Notice de l'œuvre L'Apôtre sur le site du musée des beaux-arts de Bordeaux », sur Site officiel du musée des beaux-arts de Bordeaux (consulté le ).
  24. Notice no 00650003454.
  25. Gazette des Beaux-arts, 1920, p. 20 (sur gallica.bnf.fr).
  26. Notice no 000SC021277.
  27. Paul Dubois entretenait des relations amicales avec Carl Jacobsen, le fondateur du musée.
  28. Notice no 000SC027210.
  29. Photographie sur flickr.com
  30. cbx41.com
  31. cbx41.com
  32. Notice no AR448131.
  33. Notice sur le site du musée d'Orsay
  34. Notice du musée d'Orsay.
  35. landrucimetieres.fr
  36. Notice no AR448132.
  37. Notice no 000SC021177.
  38. Notice sur le site du musée d'Orsay
  39. « Jeune femme nue sortant des roseaux | Collection Musée national des beaux-arts du Québec », sur collections.mnbaq.org (consulté le ).
  40. amis-musee-aquitaine.com
  41. Notice sur le site du musée d'Orsay
  42. Philippe Dahhan, Étains 1900 - 200 sculpteurs de la Belle Époque, Éditions de l'Amateur, 2000, pp. 228-237 (ISBN 978-2-85917-306-7)
  43. « Dossier Légion d'honneur : François-Raoul Larche », sur base Léonore (consulté le ).

Annexes

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Bibliographie

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  • Dominique Renoux, « Raoul Larche, statuaire (1860-1912) », Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art français, 1987.
  • Pierre Kjellberg, Les bronzes du XIXe siècle, Paris, Éditions de l'Amateur, 1996.
  • Philippe Dahhan, Étains 1900 - 200 sculpteurs de la Belle Époque, Éditions de l'Amateur, 2000, pp. 228-237 (ISBN 978-2-85917-306-7).
  • Guillaume Peigné, Dictionnaire des sculpteurs néo-baroques français (1870-1914), Paris, CTHS, coll. « Format no 71 », , 559 p. (ISBN 978-2-7355-0780-1, OCLC 828238758, BNF 43504839), p. 312-319.
  • Arthur Willi, "Le Multiple dans l´œuvre de Raoul Larche", Mémoire de recherche de Master I, Sorbonne Université, 2021 (https://sorbonne-fr.academia.edu/ArthurWilli).

Autres sources

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  • Raoul Larche : Association des amis du musée d'Aquitaine
  • C.-E. Curinier (sous la dir.), Dictionnaire national des contemporains : contenant les notices des membres de l'Institut de France, du gouvernement et du parlement français, de l'Académie de médecine, en ligne sur Gallica
  • [PDF] La Tempête et ses Nuées (1896), notice de galerie Univers du bronze.

Liens externes

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