Jacques Tayar

Résistant français, compagnon de la Libération

Jacques Tayar, né le dans le 17e arrondissement de Paris, mort le en Angleterre, est un officier qui s'illustre dans la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est Compagnon de la Libération.

Jacques Tayar
Naissance
17e arrondissement de Paris
Décès (à 28 ans)
Angleterre
Allégeance Drapeau de la France France libre
Conflits Seconde Guerre mondiale
Distinctions Chevalier de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération
Croix de guerre 1939-1945
Médaille de la Résistance

Liste des compagnons de la Libération

Biographie

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Jeunesse, service dans la Marine, radio

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Jacques Tayar naît 17e arrondissement de Paris le [1]. Il effectue ses études à l'École libre des sciences politiques dont il est diplômé[1].

Il fait son service militaire dans la Marine nationale à partir de , il est affecté pendant un an sur le cuirassé Provence[1].

Ensuite publiciste, il travaille pour la société « Information et Publicité ». En Indochine française, il fonde à Saigon une station de radio avec Jean Fleury, « Radio Saïgon »[1].

Seconde Guerre mondiale, Résistance

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Lors des prémices de la Seconde Guerre mondiale, il veut rentrer en France pour s'engager[1]. En cours de route, la guerre est déclarée et il est mobilisé à Beyrouth le , dans la Marine du Levant[1].

Démobilisé en , il part pour la France, refuse la défaite et prend contact avec la Résistance intérieure[1].

Il s'attache au renseignement[1]. Voyant l'importance des transmissions et la nécessité des émetteurs radios clandestins, il choisit de s'y consacrer[1]. Il organise avec quelques agents un réseau de transmission et de liaison qui prend de l'importance[1]. En , il est le second de son camarade Jean Fleury, qui dirige à Lyon un réseau de transmission, Electre[1],[2].

Jacques Tayar se rend à Londres en par une liaison aérienne clandestine[1]. Il officialise son engagement dans les Forces françaises combattantes, rapporte l'état d'esprit de la Résistance et rend compte de l'utilisation de la radio pour la Résistance[1]. Nommé officier secrétaire d'Etat-major de 3e classe, il revient en France le mois suivant et succède à Jean Fleury à la tête du réseau Electre[1],[2],[3].

Il commande le réseau, prend part aux missions, et met ses appareils de transmission à disposition des différents réseaux de résistance de la zone libre[1].

Repartant pour Londres le par une nouvelle liaison clandestine, pour y recevoir de nouveaux ordres, son avion effectue un mauvais atterrissage forcé dans le Sussex en Angleterre[1]. Albert Kohan était dans le même avion[1].

Jacques Tayar meurt de ses blessures le lendemain au Royal West Sussex Hospital de Chichester[1],[4]. Il est enterré au cimetière de Chichester[1].

Il est créé Compagnon de la Libération à titre posthume par le décret du [1].

Hommages et distinctions

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Distinctions

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Il est reconnu « Mort pour la France »[5].

Les principales distinctions de Jacques Tayar sont[1] :

Autres hommages

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  • Son nom figure sur la grande stèle commémorative des compagnons de la Libération, au musée de l'Armée, à Paris.

Notes et références

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  1. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t et u Dictionnaire des compagnons de la Libération, 2010. [notice en ligne].
  2. a et b « Histoire de la CSF sous l'Occupation - Résistances: Jean Fleury et Electre », sur siteedc.edechambost.net, (consulté le ).
  3. « Titres, homologations et services pour faits de résistance - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  4. (en) « Tayar, Jacques », sur tracesofwar.com (consulté le ).
  5. « Base des militaires décédés pendant la Seconde Guerre mondiale - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  6. « Base des médaillés de la résistance - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )

Bibliographie

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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