La loi 51-46 du (JORF du , page 483[2]) relative à l'enseignement des langues et dialectes locaux, dite loi Deixonne[3], est la première loi française autorisant l'enseignement des langues régionales de France.

Loi Deixonne

Présentation
Titre Loi relative à l’enseignement des langues et dialectes locaux
Référence Loi no 51-46
Pays Drapeau de la France France
Langue(s) officielle(s) Français
Type Loi ordinaire
Branche Droit de l'éducation
Adoption et entrée en vigueur
Législature Ire (Quatrième République)
Adoption
Promulgation
Abrogation [1]

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Élaborée par Maurice Deixonne, la loi autorisa l'enseignement facultatif de certaines langues régionales : le basque, le breton, le catalan et l'occitan. Le corse fut écarté car il était soutenu que c'était un dialecte italien. L'alsacien fut de même non prévu dans ce régime d'autorisation. Le flamand a aussi été exclu pour la même raison, étant considéré un dialecte allogène[4].

L’article 11 organise des enseignements à Rennes, Bordeaux, Montpellier, Toulouse, Paris et Aix-en-Provence. Afin de dispenser cet enseignement, il fonde l’institut d’études celtiques à Rennes.

Des décrets y ajouteront par la suite :

Par ailleurs, le décret no 70-650 du permit de prendre en compte les langues régionales dans l'obtention du baccalauréat.

La loi est aujourd'hui supprimée et intégrée dans différentes parties du code de l'éducation.

Notes et références

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  1. Ordonnance n° 2000-549 du 15 juin 2000 relative à la partie Législative du code de l'éducation, art. 7 et 8
  2. Légifrance, Fac-similé JO du 13/01/1951, page 483
  3. Elle fut surnommée loi Deixonne car Maurice Deixonne, alors le rapporteur de la commission parlementaire de l'Éducation nationale a présenté le projet de loi.
  4. Jean-Claude Dupas, « Langue française, n°25: La langue régionale en Flandre française : un cas particulier », , p. 123

Voir aussi

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Articles connexes

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Lien externe

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