Massacre de Kalávryta

Le massacre de Kalávryta, également appelé l’holocauste de Kalávryta[1],[2] est un crime de guerre nazi perpétré par des membres de la Wehrmacht, le , dans le village de Kalávryta au cours de l’occupation de la Grèce pendant la Seconde Guerre mondiale.

Massacre de Kalávryta
Image illustrative de l’article Massacre de Kalávryta
Mémorial de Kalávryta

Date
Lieu Kalavryta, Drapeau de la Grèce Royaume de Grèce
Victimes Civils grecs
Morts 1436 [1]
Auteurs Drapeau de l'Allemagne nazie Reich allemand
Participants 117e division de chasseurs (Allemagne)
Guerre Seconde Guerre mondiale
Coordonnées 38° 02′ nord, 22° 07′ est
Géolocalisation sur la carte : Grèce
(Voir situation sur carte : Grèce)
Massacre de Kalávryta

Histoire

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Le , le village est cerné par les soldats allemands afin qu'aucun habitant ne puisse s'échapper[2]. L'armée allemande rassure les habitants en leur indiquant qu'elle ne recherche que des rebelles. Les troupes allemandes dirigées par Karl von Le Suire, en représailles à la mort de 81 soldats allemands tués par des résistants, brûlent certaines maisons du village. Le , les femmes et enfants de moins de 14 ans, sont séparés des hommes et enfermés dans l'école. Les hommes sont conduits à l'extérieur du village et abattus. Une estimation indique qu'ils auraient été 1 436 hommes âgés de 14 à 80 ans, soit 70,5 % de la population masculine du village[1]. Seuls treize hommes en réchappent. Les femmes et les enfants parviennent à s'échapper de l'école sans réaction des soldats préposés à leur garde. Le village est ensuite incendié, ainsi que le monastère de la Sainte Laure du Péloponnèse, lieu symbolique d'où avait commencé la guerre d'indépendance.

Sur les lieux du massacre, s'élève aujourd'hui un mémorial rappelant la date de l'évènement et portant sur de hautes stèles le nom de toutes les victimes. Le dernier des 13 survivants du massacre, Argyris Serlelis, est décédé le .

Dans l'art

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  • Kalavryta des mille Antigone, texte de Charlotte Delbo in "La mémoire et les jours" (Berg International 1991).
  • Athos le forestier (2019), roman de Maria Stefanopoulu (éditions Cambourakis).

Notes et références

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  1. a b et c (el) L'Holocauste de Kalavryta - rizospastis.gr - George Petropoulos - 9.12.2001
  2. a et b (el) Holocauste de Kalavrita - Site officiel de la commune de Kalávryta
  3. (en) « About Theodorakis’s Requiem », sur le site theodorakisfriends.com/ [lien archivé], (consulté le ).
  4. Aimílios Charbís, « Καλάβρυτα, η φωτιά καίει ακόμα... » [« Kalávryta, le feu continue à brûler... »], I Kathimeriní,‎ (consulté le )

Voir aussi

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Articles connexes

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Lien externe

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