Natalité
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La natalité est l'étude du nombre de naissances au sein d'une population.
Il ne faut pas la confondre avec la fécondité qui est l'étude du nombre des naissances par femme en âge de procréer.
On distingue :
- la natalité, ensemble des naissances dans une population pour une année déterminée.
- le taux de natalité, nombre de naissances pour 1 000 habitants pour une année donnée.
Mesure
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Europa
modifierAprès la fin du Baby boom, l'Europe entre dans une phase de "vieillissement" (papy boom) avec en 2022 (après une hausse de fécondité observée de 2002 à 2008), pour la première fois depuis 1960, un nombre de naissances vivantes par femme repassant sous les 4 millions/an, soit un des taux de fécondité se rapprochant de niveaux observés vingt ans plus tôt (en 2022, l'indice synthétique de fécondité était pour l'UE de 1,46 naissance vivante par femme, se rapprochant des niveaux du début des années 2000 (1,4). En 2022, dans l'UE, la France est le pays le plus "fécond" et si l'on inclut l'Association européenne de libre-échange (AELE), le Royaume-Uni et les pays candidats à l'UE, C'est en Géorgie (1,83 enfants par femme) et en Moldavie (1,81) puis en France qu'on faisait le plus d'enfants, et à Malte (1,08), en Espagne (1,16), et en Italie (1,24), qu'on en faisait le moins[1].
Frankreich
modifierEn 2023, selon le bilan démographique de l'INSEE[2], 678 000 bébés sont nés en France. Ce nombre correspond à un taux de fécondité de 1,68, soit en dessous du seuil de renouvellement des générations[3]. Le solde naturel (différence entre les naissances et les décès) s’établit à 47 000 personnes, auquel s'ajoute le solde migratoire, également positif (183 000 personnes) pour obtenir l'augmentation générale de la population en France.
Le nombre de naissances et le taux de fécondité ont tendance à baisser depuis plusieurs années (en 2014 le nombre de naissances était de 818 600 et le taux de fécondité était de 2,00). Le solde naturel est au plus bas depuis quarante ans.
Concernant la France métropolitaine, les chiffres et tendances sont similaires avec un taux de fécondité de 1,64 en 2023 et 1,97 en 2014[4],[5],[6].
Sur la base des statistiques 2021, le taux de fécondité reste cependant le plus élevé de l'Union européenne devant celui de la Tchéquie (1,83) et de la Roumanie (1,81)[7].
En 2016, 84,8 % des nouveau-nés en France métropolitaine ont au moins un parent né en France (90,9 % en 2000), 69,6 % ont les deux parents nés en France (77,6 % en 2000), 30,4 % ont au moins un parent né à l'étranger (22,4 % en 2000), quelle que soit sa nationalité, dont 26,5 % un parent né hors de l'Europe des Vingt-Huit (18,3 % en 2000)[8] et 2,5 % ont au moins un parent né dans un DOM-COM[8],[9].Notes et références
modifier- « Quels sont les pays qui font le moins d'enfants en Europe ? », Euronews, (lire en ligne, consulté le )
- INSEE, « Bilan démographique 2023 », sur insee.fr (consulté le ).
- « Natalité - Fécondité − Tableaux de l'économie française | Insee », sur insee.fr (consulté le ).
- « Bilan démographique 2016 », sur insee.fr, .
- (en) Eurostat - Total fertility rate
- Fécondité : la France toujours en tête des pays d'Europe, Les Echos, 8 mars 2017
- « Eurostat Data Browser - Indicateur conjoncturel de fécondité », sur Eurostat (consulté le ).
- Insee, « Tableau T37quater - Nés vivants selon le pays de naissance des parents (Union européenne à 28 ou non) », sur insee.fr, (consulté le )
- État civil : naissances et décès en 2016, Insee, octobre 2016.
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- (fr) Planetoscope, Natalité : statistiques mondiales écologiques en temps réel (www.planetoscope.com/demographie-urbanisme/natalite)
- ARDECOM
- HAS
