Photoélasticité

mesure de la photoélasticité d'un matériau

En science des matériaux, la photoélasticité décrit les changements des propriétés optiques d'un matériau soumis à une déformation mécanique. Un matériau solide présente une photoélasticité lorsqu’il devient biréfringent sous l’effet d’une contrainte extérieure de pression.

Photoélasticité
Phénomène de photoélasticité :
sous l’effet d’une contrainte extérieure,
ce matériau placé entre deux polariseurs devient biréfringent
Présentation
Partie de

La photoélasticité est une propriété optique de tous les milieux diélectriques et qui est souvent employée et appliquée pour déterminer expérimentalement la répartition des contraintes dans un matériau. L'utilisation de la technique de photoélasticimétrie permet de déterminer les contraintes appliquées à l’aide de la biréfringence obtenue.

Histoire

modifier

Découverte et recherches théoriques et descriptives (XIXe siècle)

modifier
 
Le physicien britannique David Brewster découvre le phénomène de photoélasticité au début du XIXe siècle.

Le phénomène de photoélasticité est découvert au début du XIXe siècle par le physicien et inventeur écossais David Brewster grâce à l'observation d'une biréfringence se manifestant sur des matériaux isotropes et transparents (des cristaux) ayant été soumis à une contrainte[1],[2]. Le résultat de l'expérience de Brewster est publié en 1815 dans une lettre adressée à la Royal Society de Londres[1],[3],[2].

En 1822, le protocole expérimental conduit et développé par Augustin Fresnel sur un ensemble de prismes permet de confirmer les observations et analyses de Brewster : l'ingénieur et physicien français démontre, dans un exposé présenté devant l'Académie Royale des Sciences le , la propriété de biréfringence de cristaux sur lesquels des contraintes extérieures de pression ont été exercées[4],[5],[6],[7].

Ultérieurement, plusieurs travaux, dont notamment ceux de Neumann, sont réalisés afin de déterminer, de prédire mathématiquement sous formes d'équations analytiques les vecteurs des principales contraintes exercées en chacun des points des cristaux étudiés, mais également les différences qui en résultent[6],[8],[9]. Dans les années 1850, Maxwell, reprenant les précédents modèles mathématiques proposés et soulignant « l'insuffisance » des théories antérieures, parvient à traduire le phénomène de photoélasticité réuni en un seul et même système d'équations différentielles équivalentes, ces travaux permettant d'établir les directions et les différences des contraintes sur les cristaux[1],[6],[8],[10],[11],[12]. Ce système de relations d'équivalence est nommé « loi optique de contrainte de Maxwell-Neumann »[13], ou, plus simplement, « loi de Maxwell-Neumann »[14][15],[16], ou encore « loi de contrainte optique » et parfois désigné sous les termes de « relations de Maxwell-Neumann »,[15] et « équations de Maxwell-Neumann »[12].

La première description phénoménologique de la photoélascitité est entreprise par le physicien allemand Friedrich Carl Alwin Pockels, dont les résultats sont publiés en 1889 et 1890[17],[18],[19]. Toutefois, après des travaux initiés par le physicien franco-américain Léon Brillouin sur la diffusion de la lumière dans un matériau transparent dans les années 1910-1920, puis des recherches menées dans les années 1960 et 1970, mettent en évidence que la démonstration expérimentale de Pockels est incomplète et inadéquate : la description phénoménologique faite par le physicien allemand prenait uniquement en compte l'effet de la contrainte mécanique produit sur les propriétés optiques du matériau, oblitérant les incidences sur ses propriétés acoustiques[20],[21],[22],[23],[24].

Mise en pratique, développement et recherche expérimentale (XXe siècle)

modifier

La première mise en pratique de la photoélasticité est réalisée au tournant du XIXe et du XXe siècle grâce aux travaux de l'ingénieur Augustin Mesnager[1],[25],[6]. Mesnager met en application le phénomène découvert par Brewster en exerçant des contraintes sur une maquette au 1/333e faite en verre du pont de La Balme, à l'époque en projet de reconstruction[25],[26]. Le résultat de ses travaux, publiés au tout début du XXe siècle[6],[1], permettent alors de valider la mise en œuvre du futur pont rhodanien[25],[27].

La photoélasticité a été développée à partir du début du XXe siècle, en 1914, par Ernest George Coker et L. N. G. Filon de l'université de Londres[28]. L'étude de la photoélasticité par les deux scientifiques fait l'objet d'un ouvrage intitulé Treatise on Photoelasticity (Traité de photoélasticité)[28], publié en 1930[29], devint un standard sur le sujet. En parallèle, un travail expérimental important était réalisé avec des améliorations et des simplifications de la technique et l'équipement. Cette méthode devint rapidement très utilisée et de nombreux laboratoires spécialisés furent créés. L'étude en continu des structures fut ensuite créée, ce qui permit le développement de la photoélasticimétrie dynamique, très utile pour l'étude des phénomènes de fracture des matériaux.

À partir de la fin des années 1910, puis dans les années 1920 et les années 1930, des scientifiques et ingénieurs, tels que Mindlin, Edmonds, McMinn ou encore Solakian, apportent une innovation dans la recherche expérimentale photoélastique : ils utilisent des modèles de prismes fabriqués en résine synthétique, en celluloïd, en phénolite et en bakélite, des matériaux dont la sensibilité optique est plus importante que celle des corps cristallins[30],[31],[1].

Au cours des années 1940, 1950 et 1960, l'ingénieur et universitaire américain Max Mark Frocht (en) est l'un des principaux contributeurs en recherche expérimentale sur la photoélascticité[32]. Dès les années 1940, l'ingénieur américain dirige un laboratoire consacré aux expériences portant sur les effets de contraintes sur les matériaux (le Laboratory for Experimental Stress Analysis)[32] et publie notamment deux volumes d'une monographie considérée comme un « classique » intitulée Photoelasticity, l'un en 1941 et le second en 1948, qui mettent en perspective, sous l'angle mathématique, une approche théorique et une approche pratique du phénomène optique[33],[34].

Description et modélisation mathématiques

modifier

Description et modélisation formelles

modifier

Étant donné un matériau diélectrique linéaire, la variation du tenseur de permittivité inverse   par rapport à la déformation (le gradient du déplacement  ) est mathématiquement décrit par l'équation suivante[35] :

 

où :

  •   est le tenseur de photoélasticité de quatrième rang (en) ;
  •   est le déplacement linéaire par rapport à l'équilibre ;
  •   désigne la différence induite par rapport à la coordonnée cartésienne  .

Pour les matériaux isotropes, cette définition se simplifie par[36] :

 

où :

  •   est l'élément symétrique du tenseur photoélastique (le tenseur de déformation photoélastique) ;
  •   est la déformation linéaire infinitésimale.
  • La partie antisymétrique de   est connue sous le nom de « tenseur roto-optique »[37]. Quelle que soit la définition, les déformations du corps étudié peuvent induire une anisotropie optique, ce qui peut amener un matériau autrement optiquement isotrope à présenter une biréfringence. Bien que le tenseur photoélastique symétrique soit le plus souvent défini par rapport à la déformation mécanique, il est également possible d'exprimer la photoélasticité en termes de contrainte mécanique[36].

Description et modélisation mathématiques des principes expérimentaux

modifier
 
Lignes de tension visibles dans un rapporteur en plastique placé sous une lumière à polarisation croisée.

Le protocole expérimental repose sur la propriété de biréfringence, telle que présentée par certains matériaux transparents. La biréfringence est un phénomène dans lequel un rayon de lumière traversant un matériau donné subit deux indices de réfraction. La propriété de biréfringence (ou double réfraction) est observée dans de nombreux cristaux optiques. Lors de l'application de contraintes, les matériaux photoélastiques présentent la propriété de biréfringence et l'ampleur des indices de réfraction en chaque point du matériau est directement liée à l'état des contraintes en ce point. Des informations telles que la contrainte de cisaillement maximale et son orientation sont disponibles en analysant la biréfringence avec un polariscope[38],[39],[40].

Lorsqu'un rayon de lumière traverse un matériau photoélastique, ses composantes d'onde électromagnétique sont résolues le long des deux directions principales de contrainte et chaque composante subit un indice de réfraction différent en raison de la biréfringence. La différence des indices de réfraction conduit à un retard relatif de phase entre les deux composants[38],[39],[40].

La mise en application de l'élasticité mécanique couplée à l'optique ondulatoire sur un corps étudié dans un espace plan permet d'aboutir à trois principes : la relation linéaire qui met en jeu d'une part la double réfraction et la différence entre les deux contraintes majeures, d'autre part la double réfraction et la différence entre les deux déformations photoélastiques majeures ; la concordance entre les isoclines mécaniques et les isoclines optiques ; et la concordance entre les caractéristiques optiques (les « points isotropiques ») et caractéristiques mécaniques du matériau[15]. La synthèse de ces trois principes est mise en évidence par la « loi de Maxwell-Neumann »[13],[14],[15],[16],[12]. Ce système d'équations différentielles équivalentes s'écrit[15],[16] :

 

où :

  •   et   sont les deux indices de réfraction majeurs ;
  • C désigne la constante photoélastique ;
  •   et   représentent les deux contraintes majeures exercées sur le matériau ;
  • K représente la constante de Neumann[note 1] ;
  •   et   désignent les deux déformations élastiques majeures subies par le matériau[15],[16].

Soit un corps mince constitué de matériaux isotropes dans lequel la photoélasticité bidimensionnelle est applicable, l'ampleur du retard relatif résulte de la loi optique de contrainte[38],[39],[40] :

 

où :

  • Δ est le retard de phase induit ;
  • « C » est le « coefficient optique de contrainte »[40], ou « constante photoélastique », dont la valeur est exprimée en brewsters (en) (noté Br)[note 2],[15] ,[34] ;
  • « t » est l'épaisseur de l'échantillon ;
  • « λ » est la longueur d'onde du vide ;
  • σ1 et σ2 désignent respectivement les première et deuxième principales contraintes orthogonales (σ1 en axe vertical et σ2 en axe horizontal)[41].
     
    Motifs de franges isochromatiques visibles autour d'une plaquette d'acier insérée dans une résine époxy photo-élastique en deux parties.
    Le retard modifie la polarisation de la lumière transmise. Le polariscope combine les différents états de polarisation des ondes lumineuses avant et après le passage du rayon de lumière à travers l'échantillon ou corps étudié. En raison de l'interférence optique des deux ondes, un motif de franges apparaît[38],[39],[40].

Le nombre d'ordres de franges « N » est noté   et dépend du retard relatif. En étudiant le motif des franges, il est possible de déterminer l'état de contrainte en différents points du matériau[38],[39],[40].

Soit un plan perpendiculaire à la direction de propagation de la lumière, d'après la loi de Maxwell-Neumann, la tension et l'indice de réfraction peuvent être décrits par[42] :

 

où :

  •   et   représentent respectivement les valeurs de l'indice de réfraction mesurée dans l'axe de diffraction de la « lumière extraordinaire » (autrement dit réfractée) et l'indice de réfraction mesurée dans l'axe de diffraction de la « lumière ordinaire » (c'est-à-dire non réfractée)[43] ;
  • « K » est le « coefficient photoélastique » ou « constante de Neumann »[15] de l'échantillon étudié ;
  • σ1 et σ2 désignent respectivement les première et deuxième principales contraintes orthogonales[42].

Pour les matériaux qui ne présentent pas de comportement photoélastique, il est toujours possible d'étudier la répartition des contraintes. La première étape consiste à construire un modèle, à l’aide de matériaux photoélastiques, dont la géométrie est similaire à la structure réelle étudiée. Le chargement est ensuite appliqué de la même manière pour garantir que la répartition des contraintes dans le modèle est similaire à celle de la structure réelle[38],[39],[40].

Photoélasticimétrie

modifier

Concept et définition

modifier
   
Exemples d'images prises par le procédé de photoélasticimétrie. Ici, la lumière polarisée provient d'un écran plat d'ordinateur. Elle traverse ensuite une plaque de plastique déformée, puis un polariseur. Les déformations et les contraintes dans le plastique peuvent ainsi être visualisées.

La photoélasticimétrie est une méthode expérimentale permettant de cartographier les contraintes existant à l'intérieur d'un solide grâce à sa photoélasticité[44]. C'est une méthode principalement optique se basant sur la biréfringence acquise par les matériaux soumis à des contraintes[44]. Cette méthode expérimentale « recouvre l’ensemble des techniques de caractérisation et de mesure de la photoélasticité »[45]. Ces techniques sont utilisées dans les cas où les méthodes mathématiques et informatiques deviennent trop lourdes à mettre en œuvre. L'introduction de la photoélasticimétrie en tant que discipline scientifique est attribuable à Augustin Mesnager, en 1912, à la suite de ses travaux de mise en application de la photoélasticité[46],[47],[26],[48].

Principe expérimental

modifier
 
Schéma de principe de la photoélasticimétrie plane par réflexion

Cette méthode est basée sur la biréfringence des matériaux acquise sous l'effet des contraintes. Cette biréfringence peut être étudiée en analysant la façon dont la polarisation de la lumière est transformée après le passage à travers le matériau. Par exemple, une onde lumineuse polarisée rectilignement pourra ressortir polarisée elliptiquement. Cela s'explique par le fait que les deux composantes de l'onde subissent un retard l'une par rapport à l'autre. Ce retard est directement relié aux contraintes présentes dans le matériau. On peut donc mesurer les contraintes grâce à cette modification de la polarisation[38],[39],[40],[49],[45].

Le retard entre les deux composantes de l'onde correspond à un déphasage qui dépend de la longueur d'onde, c'est-à-dire de la couleur. C'est pourquoi les images obtenues avec de la lumière blanche présentent des irisations colorées[38],[39],[40],[49],[45].

Expérimentalement, il est possible de simplement utiliser la méthode suivante : une lumière monochromatique est polarisée à l'aide d'un polariseur, envoyée sur l'échantillon à analyser, puis passe à travers un second polariseur. Une lentille convergente permet ensuite de faire l'image de l'échantillon sur un écran. Un rayon de lumière polarisée de façon rectiligne va subir une certaine biréfringence différente selon le trajet qu'il emprunte dans le matériau. Sa polarisation va alors être transformée différemment selon le trajet et le second polariseur va donc éteindre ou pas ces rayons. Le résultat final laisse apparaître des zones claires et des zones sombres[49],[38],[39],[40],[45].

Champs et domaines d'applications photoélastiques et photoélasticimétriques

modifier
 
Photoélasticimétrie d'un patin protecteur de tapis par la biréfringence de son plastique et son reflet dans un miroir.

Les intérêts et les applications de la photoélastimétrie sont nombreux. Pour comprendre l’utilité de cette méthode optique, citons parmi les plus usitées :

  • Applications industrielles : la photoélasticimétrie permet de prédire la répartition des contraintes, et de dimensionner en conséquence des composants qui seront sollicités mécaniquement[50]. Elle permet également de détecter d’éventuelles contraintes résiduelles pouvant accidentellement se retrouver dans des pièces après usinage ou thermoformage[51]. Ainsi, les industries automobile et aéronautique recourent à cette méthode, qui leur permet d’éprouver l’efficacité des protocoles de fabrication des pièces et de les contrôler[52]. La méthode expérimentale photoélastique peut également contribuer à évaluer la résistence des wafers conçus en silicone monocristallin (tels que ceux contenus dans des puces électroniques)[9].
  • Applications en architecture : la construction d’édifices architecturaux ou de génie civil nécessite la connaissance fine des contraintes au sein de la structure, afin d’en prévenir de possibles ruptures. Par exemple, en réalisant une maquette miniature de l’édifice en matériau photoélastique, il est possible d’accéder à des données pour étudier et comparer a posteriori les méthodes de construction des cathédrales de Chartres et Bourges[53].
  • Applications en biomécanique : la méthode apporte des éléments pertinents, notamment pour améliorer les systèmes de consolidation par plaques et vis dans le traitement des fractures complexes[54],[42].
  • Applications en médecine et en ondotologie : la technique expérimentale photoélastique permet de construire des modèles qui reproduisent des éléments anatomiques ainsi que les caractéristiques des différents tissus du corps humain et ouvre la possibilité de la transposer à une analyse clinique dans l'objectif de créer des implants et des prothèses osseux et dentaires adaptés[42].

Notes et références

modifier
  1. La constante de Neumann K est donnée par  , avec E désignant le module de Young et   pour le coefficient de Poisson[15]
  2. La valeur l'unité brewster est elle-même donnée par :   m2 par newton (m2/N ou 1/Pa)[34] ou   cm2 par dyne (cm2/dyn)[15].

Références

modifier
  1. a b c d e et f Laurent et Popoff 1938, p. 363.
  2. a et b (en) T. S. Narasimhamurty, « Introduction », dans Photoelasticity of Crystals., Springer, (lire en ligne).
  3. (en) David Brewster, « IX. On the laws which regulate the polarisation of light by reflexion from transparent bodies. By David Brewster, LL. D. F. R. S. Edin. and F. S. A. Edin. In a letter addressed to Right Hon. Sir Joseph Banks, Bart. K. B. P. R. S », Journal of Royal Society Open Science, vol. 105,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) William Whewell, chap. XIII « Confirmation and Extension of the Undulatory Theory. : 1. Double Refraction of Compressed Glass. ; 2. Circular Polarization. », dans History of the Inductive Sciences from the Earliest to the Present Time., (lire en ligne [html/pdf]), p. 355 à 359.
  5. (en) F.A. Jenkins et H.E. White, chap. 28 « Optical activity and modern waves optics », dans Fundamentals of Optics, New York, McGraw-Hill, 4e éd. (lire en ligne [PDF]).
  6. a b c d et e (en) E. Mônch, « A Historical Survey of the Development of Photoelasticity in Germany, especially in Munich. », dans Masataka Nisida et Kozo Kawata (dirs.), Photoelasticity: Proceedings of the International Symposium on Photoelasticity, Tokyo, 1986, Springer Science & Business Media, (lire en ligne).
  7. Augustin Fresnel, « Note sur la double réfraction du verre comprimé », dans Œuvres complètes d'Augustin Fresnel, vol. 1, Imprimerie Royale, coll. « Annales de Chimie et de Physique », (1re éd. 1822) (lire en ligne).
  8. a et b (en) Raymond D. Mindlin, « A Review of the Photoelastic Method of Stress Analysis. II », Journal of Applied Physics, no 10,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. a et b (en) Markus Stoehr, Gerald Gerlach, Thomas Härtling et al., « Analysis of photoelastic properties of monocrystalline silicon », Journal of Sensors and Sensor Systems, no 209 « Sensors and Measurement Systems 2019 »,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. (en) James Clerk Maxwell, « 1. On the Equilibrium of Elastic Solids », Proceedings of the Royal Society of Edinburgh, vol. 2,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  11. Roger Van Geen 1964, p. 869.
  12. a b et c (en) L S Srinath et A. V. S. Sarma, « Effects of stress-induced optical activity in photoelasticity », Journal of Physics D: Applied Physics, vol. 5, no 5,‎ (lire en ligne [html/pdf], consulté le ).
  13. a et b (en) H. S. Brinson, « The Viscoelastic-plastic of a ductile polymer », dans Hans Kausch (dir.), Deformation and Fracture of High Polymers, Spinger US, (1re éd. 1974) (lire en ligne).
  14. a et b (en) R. C. O'Rourke, « Three Dimensional Photoelasticity », Journal of Applied Physics, no 22,‎ (lire en ligne [html/pdf], consulté le ).
  15. a b c d e f g h i et j Roger Van Geen 1964, p. 870.
  16. a b c et d (en) K. S. Shivakumar Aradhya, L.S. Srinath et N. Sreenivasa Murthy, chap. 2 « Three-Dimensional Stress-Optic Relations - An Over View », dans Applications of Scattered-Light Photoelasticity in the Study of the Influence of Elastic Constants in Fracture Mechanics and Contact Stress Problems, Bangalore, India, Indian Institute of Science, (lire en ligne [PDF]).
  17. (de) Friedrich Carl Alwin Pockels, « Ueber die durch einseitigen Druck hervorgerufene Doppelbrechung regulärer Krystalle, speciell von Steinsalz und Sylvin », Analen der Physics,‎ (lire en ligne [html/pdf], consulté le ).
  18. (en) Walter Guyton Cady (dir.), chap. 531 « The Piezo-optic effects », dans Piezoelectricity, vol. II, Courier Dover Publications, (lire en ligne).
  19. (en) W. L. Gray et K. M. Schenk, « Theory of Stress-optical effects », dans A Method for Calculating the Subsonic Steady-state Loading on an Airplane with a Wing of Arbitrary Plan Form and Stiffness, National Advisory Committee for Aeronautics, (lire en ligne).
  20. (en) D. Schumer et P. Das, chap. 1 « Introduction and historical review », dans Acousto-Optic Interaction in Surface Acoustic Waves and Its Application to Real Time Signal Processing., Troy, Defense Technical Information Center - Office of Naval Research - Electrical and Systems Engineering Department Rensselaer Polytechnic Institute, (lire en ligne [PDF]).
  21. (en) Adrian Korpel (dir.), Selected Papers on Acousto-optics, SPIE Optical Engineering Press, (lire en ligne).
  22. (en) Dixon, R.W., « The Acoustooptic Interaction. », dans Albers, W.A. (dir.), The Physics of Opto-Electronic Materials., Boston, MA., Springer, (DOI 10.1007/978-1-4684-1947-4_6., lire en ligne [html/pdf]).
  23. (en) Nelson, D. F. et Lax, M., « New Symmetry for Acousto-Optic Scattering », Physical Reviex Letters, American Physical Society, vol. 24, no 8,‎ (DOI 10.1103/PhysRevLett.24.379, lire en ligne, consulté le ).
  24. (en) Naoya Uchida et Nobukazu Niizeri, « Acoustooptic Deflection Materials and Techniques », Proceedings of the IEEE, vol. 61, no 8,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  25. a b et c « La photoélasticité », La Cité & Tekhne, vol. 7, no 6,‎ , p. 66-68 (lire en ligne, consulté le ).
  26. a et b Augustin Mesnager, « Détermination complète, sur un modèle réduit, des tensions qui se produisent dans un ouvrage. Utilisation de la double réfraction accidentelle du verre à l'étude des efforts intérieurs dans les solides. », Annales des Ponts et Chaussées,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. F. Bardoneschi, « Pont de La Balme (détruit) ; culée (vestiges) », sur Inventaire du Patrimoine Auvergne-Rhône Alpes (consulté le ).
  28. a et b (en) H.T. Jessop, « Ernest George Coker (1869-1946) », Journal of Royal Society Open Science,‎ (lire en ligne [PDF]).
  29. Pierre Laurent et A. Popoff, « La photoélasticité : Principes, méthodes et applications aux Essais des Matériaux, à la Métallurgie et à la Mécanique », La Revue de Métallurgie, vol. 35, no 8,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. (en) E. E. Weibel et Ann Arbor, « Studies in Photoelastic Stress Determination », Transactions of the American Society of Mechanical Engineers, vol. 56, no 13,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  31. (en) « Solakian shows stress testing : Engineer Expounds Theories Of Photoelasticity in Science Talk », Columbia Daily Spectator, vol. LVIII, no 93,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. a et b (en) L.S. Srinath et .C.E. Taylor, « Dr Max Mark Frocht », Experimental techniques, vol. 24, no 6,‎ (lire en ligne [html/pdf], consulté le )
  33. (en) E. K. Frankel, « "Photoelasticity" By Prof. Max Mark Frocht. Vol. 2. Pp. xvii + 505. (New York: John Wiley and Sons, Inc.; London: Chapman and Hall, Ltd., 1948.) 60s. net. », Nature, vol. 166, no 706,‎ (lire en ligne [html/pdf], consulté le ).
  34. a b et c (en) Karen E. Daniels, Jonathan E. Kollmer et James G. Puckett, « Photoelastic force measurements in granular materials », Review of Sciences Instrumentals, vol. 88, no 051808,‎ (lire en ligne [html/pdf], consulté le ).
  35. (en) J. F. Nye, Physical Properties of Crystals: Their Representation by Tensors and Matrices, Oxford University Press, (lire en ligne).
  36. a et b (en) R. E. Newnham, Properties of Materials: Anisotropy, Symmetry, Structure, Oxford University Press, (lire en ligne).
  37. (en) M. J. A. Smith, C. Wolf, C. G. Poulton et al., « Stimulated Brillouin Scattering in layered media: nanoscale enhancement of silicon », Optics Letters, vol. 44, no 6,‎ , p. 2 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  38. a b c d e f g h et i (en) G. S. Holister, chap. 4 « Two dimensionnal Photoelasticity », dans Experimental Stress Analysis: Principles and Methods, Cambridge University Press, (lire en ligne).
  39. a b c d e f g h et i (en) M. W. Hyer et D. H. Liu, An Assessment of the Accuracy of Orthotropic Photoelasticity., vol. 3773, National Aeronautics and Space Administration, Scientific and Technical Information Office, (lire en ligne [PDF]).
  40. a b c d e f g h i et j (en) K. Ramesh, « Basics of photoelasticity and photoplasticity », dans Developments in Photoelasticity - A renaissance, IOP Publishing, (lire en ligne [html/pdf]).
  41. Eugene Hecht (trad. Sébastien Matte la Faveur et Jean-Louis Meyzonnette, préf. Pierre Léna), chap. 8.11.1 « Photoélasticité », dans Optique, Pearson, , 4e éd. (lire en ligne [PDF]).
  42. a b c et d (en) Miriam Marín-Miranda, Ana María Wintergerst, Yoshamin Abnoba Moreno-Vargas et al., « Photoelasticity for Stress Concentration Analysis in Dentistry and Medicine », Materials (Basel),‎ (lire en ligne, consulté le ).
  43. Eugene Hecht (trad. Sébastien Matte la Faveur et Jean-Louis Meyzonnette, préf. Pierre Léna), chap. 8.4 « Biréfringence », dans Optique, Pearson, , 4e éd. (lire en ligne [PDF]).
  44. a et b Michel Fruchart, Pierre Lidon, Etienne Thibierge et al. 2016, p. 261.
  45. a b c et d Luc Chevalier et Bumedijen Raka, « Confrontation RdM-MMC : une démarche expérimentale de validation », Technologie, no 129,‎ , p. 37-40 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  46. Edmond Marcotte, chap. V « Photoélasticimétrie - Vérification pratique des formules et des calculs des résistances des matériaux », dans La technique moderne et les grands travaux, Presses Universitaires de France, (lire en ligne).
  47. André Guillerme, « Techniques et matériaux de constructions XIX e – XXe siècle, une introduction », dans History and Technology, vol. 7, Hardwood Publishers Gmbh, (lire en ligne [PDF]), p. 171.
  48. Augustin Mesnager, « Élasticité - Sur une méthode pour déterminer à l'avance les tensions qui se produiront dans les constructions. », Comptes rendus hebdomadaires de l'Académie des Sciences,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  49. a b et c Michel Fruchart, Pierre Lidon, Etienne Thibierge et al. 2016, p. 266-268.
  50. M.Fruchart, P.Lidon, E.Thibierge, M.Champion, A.Le Diffon, Physique Expérimentale : optique, mécanique des fluides, ondes et thermodynamique, Louvain-la-Neuve/Paris, Editions Deboek, , 563 pages (ISBN 978-2-8073-0285-3, lire en ligne), Chapitre 3 (page 260-283)
  51. Dominique APPERT, « Le contrôle de la pièce finie », Plastilien,‎ , (pages 18-32)
  52. (en) « Introduction to photo stress analysis by the photostress : Micro-measurements », Vishay Precision Group,‎ (lire en ligne)
  53. (en) Robert MARK, « The Structural Analysis of Gothic Cathedrals », Scientific American,‎ , (page 9-10)
  54. P.Meyrueris, A.Cazenave, R.Zimmermann, « Biomécanique de l’os. Application au traitement des fractures », Encyclopédie médico-chirurgicale,‎ , (pages 17-19)

Voir aussi

modifier

Articles connexes

modifier

Bibliographie

modifier
  • (en) David Brewster, « IX. On the laws which regulate the polarisation of light by reflexion from transparent bodies. By David Brewster, LL. D. F. R. S. Edin. and F. S. A. Edin. In a letter addressed to Right Hon. Sir Joseph Banks, Bart. K. B. P. R. S », Journal of Royal Society Open Science, vol. 105,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • (en) David Brewster, « III. On the Law of the Partial Polarization of Light by Reflexion », Philosophical Transactions of the Royal Society of London, vol. 120,‎ , p. 69-84 (lire en ligne, consulté le ).
  • Augustin Fresnel, « Note sur la double réfraction du verre comprimé », dans Œuvres complètes d'Augustin Fresnel, vol. 1, Imprimerie Royale, coll. « Annales de Chimie et de Physique », (1re éd. 1822) (lire en ligne).
  • (en) Ernest George Coker et L. N. G. Filon, A treatise on photo-elasticity, Cambridge, Cambridge University Press, (1re éd. 1931) (lire en ligne).
  • (en) Max Mark Frocht (en) (dir.) (préf. M. M. Leven), Photoelasticity: The Selected Scientific Papers of M.M. Frocht, Elsevier, (lire en ligne).
  • (en) R. B. Heywood, Photoelasticity for Designers: International Series of Monographs in Mechanical Engineering, Elsevier, (lire en ligne).
  • (en) Masataka Nisida et Kozo Kawata, Photoelasticity: Proceedings of the International Symposium on Photoelasticity, Tokyo, 1986, Springer Science & Business Media, (lire en ligne).
  • (en) Pericles S. Theocaris et E.E. Gdoutos, Matrix Theory of Photoelasticity, Springer, (lire en ligne).
  • (en) K. Ramesh, Digital Photoelasticity: Advanced Techniques and Applications, Springer Science & Business Media, (lire en ligne).
  • Michel Fruchart, Pierre Lidon, Etienne Thibierge et al., chap. III.6. « Photoélasticimétrie », dans Michel Fruchart, Pierre Lidon, Etienne Thibierge et al., Physique expérimentale : Optique, mécanique des fluides, ondes et thermodynamique, De Boeck Supérieur, coll. « LMD Physique », (lire en ligne).
  • Pierre Laurent et A. Popoff, « La photoélasticité : Principes, méthodes et applications aux Essais des Matériaux, à la Métallurgie et à la Mécanique », La Revue de Métallurgie, vol. 35, no 9,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • Pierre Laurent et A. Popoff, « La photoélasticité : Principes, méthodes et applications aux Essais des Matériaux, à la Métallurgie et à la Mécanique », La Revue de Métallurgie, vol. 35, no 8,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • Pierre Laurent et A. Popoff, « La photoélasticité : Principes, méthodes et applications aux Essais des Matériaux, à la Métallurgie et à la Mécanique », La Revue de Métallurgie, vol. 35, no 10,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • T. S. Narasimhamurty, Photoelastic and Electro-Optic Properties of Crystals, Spinger Science, (1re éd. 1981) (lire en ligne).
  • Eugene Hecht (trad. Sébastien Matte la Faveur et Jean-Louis Meyzonnette, préf. Pierre Léna), chap. 8 « Polarisation », dans Optique, Pearson, , 4e éd. (lire en ligne [PDF]).
  • Eugene Hecht (trad. Sébastien Matte la Faveur et Jean-Louis Meyzonnette, préf. Pierre Léna), chap. 1 « Bref historique », dans Optique, Pearson, , 4e éd. (lire en ligne [PDF]).
  • (en) Augustus Edward Hough Love, « Historical Introduction », dans A Treatise on the Mathematical Theory of Elasticity, vol. I, Cambridge University Press, (lire en ligne [PDF]).
  • Roger Van Geen, « Contribution à l'étude du mécanisme de la biréfringence mécanique. », Bulletin de la Classe des sciences, t. 50,‎ , p. 869-892 (DOI 10.3406/barb.1964.65044, lire en ligne, consulté le ).
  • (en) Raymond D. Mindlin, « A Review of the Photoelastic Method of Stress Analysis. II », Journal of Applied Physics, no 10,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • (en) James Clerk Maxwell, « 1. On the Equilibrium of Elastic Solids », Proceedings of the Royal Society of Edinburgh, vol. 2,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  • (en) Fabrizio Davì, « On the generalization of the Brewster Law », Mathematics and Mechanics of Complex Systems (MEMOCS), vol. 8, no 1,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).

Liens internes

modifier