Rue Neuve (Toulouse)
La rue Neuve (en occitan : carrièra Nòva) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.
La rue Neuve vue depuis la rue Perchepinte. | |
Situation | |
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Coordonnées | 43° 35′ 50″ nord, 1° 26′ 57″ est |
Pays | Frankreich |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Métropole | Toulouse Métropole |
Ville | Toulouse |
Secteur(s) | 1 - Centre |
Quartier(s) | Saint-Étienne |
Début | no 12 rue Perchepinte |
Fin | no 19 rue Montoulieu-Vélane |
Morphologie | |
Longueur | 166 m |
Largeur | entre 2 et 3 m |
Odonymie | |
Anciens noms | Rue Neuve (XIIIe siècle) Rue Morale (1794) |
Nom occitan | Carrièra Nòva |
Histoire et patrimoine | |
Création | avant le XIIIe siècle |
Protection | Site patrimonial remarquable (1986) |
Notice | |
Archives | 315554924829 |
Chalande | 341 |
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Situation et accès
modifierDescription
modifierLa rue Neuve est une voie publique. Elle se trouve dans le quartier Saint-Étienne, dans le secteur 1 - Centre.
Elle naît perpendiculairement à la rue Perchepinte. Longue de 166 mètres, elle suit un tracé particulièrement tortueux. Elle est de plus particulièrement étroite, puisque sa largeur, d'environ deux mètres, n'en excède jamais trois, ce qui en fait une des rues les plus étroites de la ville – Pierre Salies rapporte d'ailleurs une anecdote de François Gauzi, qui affirme que Jean-Pierre Mazas, le « Géant de Montastruc », célèbre colosse de foire, « la barrait de ses bras étendus »[1]. La rue Neuve se termine au croisement de la rue Montoulieu-Vélane.
La chaussée compte une seule voie de circulation automobile à sens unique, de la rue Perchepinte vers la rue Montoulieu-Vélane. Elle est définie comme une zone de rencontre et la vitesse y est limitée à 20 km/h. Il n'existe pas de bande, ni de piste cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable.
Voies rencontrées
modifierLa rue Neuve rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants :
Odonymie
modifierLa rue était déjà désignée comme Neuve du XIIIe siècle[1]. Elle ne changea de nom que pendant la période révolutionnaire, en 1794, lorsqu'elle fut connue comme la rue Morale[2],[3].
Histoire
modifierMoyen Âge et période moderne
modifierAu Moyen Âge, la rue Neuve appartient au capitoulat de Saint-Étienne. Malgré son nom, elle apparaît déjà, au début du XIVe siècle, sous ce nom. Elle a toujours été bordée de dépendances et de jardins des immeubles et des maisons des rues voisines, Perchepinte, Ninau et Vélane[2]. C'est au cours du XVIIIe siècle que sont élevés la plupart des bâtiments qui bordent la rue.
Époque contemporaine
modifierNotes et références
modifier- Salies 1989, vol. 2, p. 210.
- Chalande 1925, p. 323.
- Salies 1989, vol. 2, p. 194.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Jules Chalande, « Histoire des rues de Toulouse », Mémoires de l'Académie des Sciences et Belles-Lettres de Toulouse, 12e série, tome III, Toulouse, 1925, p. 323.
- Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2-8672-6354-5)
Liens externes
modifier- « Notice no 315554924829 », Au nom de la voie, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse, 20 septembre 2021 (consulté le ).
- Inventaire préliminaire de la ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse (consulté le ).
- Inventaire général du patrimoine culturel d'Occitanie, sur le site Ressources patrimoines - La médiathèque culturelle de la Région Occitanie (consulté le ).