Étymologie

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(XIIIe siècle) Au sens de « choyer » ; (XIVe siècle) « friser », dérivé de l’ancien français dorelot (« boucle de cheveux », « ruban, frange » puis « celui qui se frise, se bichonne » d'où « mignon, favori »).

dorloter transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Soigner délicatement et avec une tendresse complaisante.
    • Mais madame de Boussac, qui menait à cinquante ans, dans son vieux castel, la vie d’une jolie femme de l’Empire, se levant tard, passant trois heures à sa toilette, sommeillant sur sa chaise longue et dorlotant ses migraines, était peu clairvoyante […]. — (George Sand, Jeanne, 1844)
    • Félicité, qui comptait hériter d’une quarantaine de mille francs, apprit que le vieil égoïste, pour mieux dorloter ses vieux jours, avait placé sa petite fortune à fonds perdu. — (Émile Zola, La Fortune des Rougon, 1871)
    • Une femme à l’aspect farouche, avec des yeux noirs et une tête brune échevelée, était assise sur les marches, dorlotant un bébé ; […]. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 382 de l’édition de 1921)
    • Pourquoi ne ferions nous pas bûcher davantage nos citoyens afin de pouvoir dorloter nos citoyennes ? Cela serait profondément naturel et juste. — (Ludovic Naudeau, La France se regarde : Le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • Elle s’enjoyait des après-midi à leur courir après, jouer avec eux dans le parc, leur donner à manger, les dorloter. — (Céline Chevet, La fille qui tressait les nuages, Éditions du Chat Noir, 2018, chapitre 4)

Synonymes

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Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Références

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