Étymologie

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De l’ancien français cliner (« incliner, saluer en s’inclinant »)[1], d'origine inconnue, passé au sens de « baisser la paupière ». Il est peut-être apparenté[2] à clore.

cligner \kli.ɲe\ transitif, intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Fermer les yeux à demi pour diminuer l’impression d’une lumière trop vive, pour considérer des objets très petits ou éloignés.
    • Et King avait les yeux fixés sur ceux de Bullit et comme il avait le gauche un peu plus rétréci et fendu que le droit, il semblait en cligner. — (Joseph Kessel, Le Lion, Gallimard, 1958)
    • Le batcha n’osait plus cligner des paupières. Il lui semblait que leur plus rapide et léger battement ferait disparaître ce spectacle, ce rêve… — (Joseph Kessel, Les Cavaliers, Gallimard, 1967)
  2. Faire un signe à quelqu’un en remuant la paupière.
    • Elle eut le temps de me cligner un regard qui ne fut pas perdu. — (Jean Giono, Un de Baumugnes, Grasset, 1929)
    • La succession de Lénine s'ouvre de son vivant ; il finit de vivre dans un fauteuil, réduit à cligner des paupières ou bégayer pour tenter de se faire comprendre de son entourage. — (Victor Serge, Portrait de Staline, 1940)

Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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