Aller au contenu

« Olympique de Marseille » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Tommy Allez l'OM (discuter | contributions)
article rejeté en AdQ
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Semi-protection}}
{{Semi-protection}}
{{Voir homonymes|OM|Olympique de Marseille (homonymie)}}
{{Voir homonymes|OM|Olympique de Marseille (homonymie)}}
{{En-tête label|BA|TdQ}}
{{En-tête label|TdQ}}
{{Infobox Club de football
{{Infobox Club de football
|couleur cadre = 009CDC
|couleur cadre = 009CDC
Ligne 2 009 : Ligne 2 009 :
{{Palette|OM navigation|Saisons de l'Olympique de Marseille|Équipes du championnat de France de football D1|Équipes du championnat de France de football D4|Football en Provence-Alpes-Côte d'Azur|Marseille}}
{{Palette|OM navigation|Saisons de l'Olympique de Marseille|Équipes du championnat de France de football D1|Équipes du championnat de France de football D4|Football en Provence-Alpes-Côte d'Azur|Marseille}}
{{Portail|football|Marseille}}
{{Portail|football|Marseille}}
{{Bon article|vote=BA|oldid=35467135|date=24 novembre 2008}}
{{Article potentiellement de qualité|oldid=146551740|date=20 mars 2018}}
{{Wikipédia:Bons thèmes/Propositions/Championnat de France de football}}
{{Wikipédia:Bons thèmes/Propositions/Championnat de France de football}}



Version du 20 avril 2018 à 23:29

Olympique de Marseille
Logo du Olympique de Marseille
Généralités
Nom complet Olympique de Marseille
Surnoms L'OM
Les Olympiens
Les Phocéens
Fondation 31 août 1899
(124 ans, 10 mois et 20 jours)
Statut professionnel depuis 1932
Couleurs Blanc et bleu
Stade Orange Vélodrome
(67 394 places)
Siège Centre d'entraînement
Robert Louis-Dreyfus

33, traverse de la Martine
BP 108
13425 Marseille Cedex 12
Championnat actuel Ligue 1
Propriétaire Frank McCourt
Président Jacques-Henri Eyraud
Entraîneur Rudi Garcia
Joueur le plus capé Steve Mandanda (471)
Meilleur buteur Gunnar Andersson (194)
Site web www.om.net
Palmarès principal
National[Note 1] Championnat de France (9)
Coupe de France (10)
Coupe de la Ligue (3)
Trophée des champions (3)
Championnat de France D2 (1)
International[Note 1] Ligue des champions (1)
Coupe Intertoto (1)

Maillots

Domicile

Extérieur

Neutre

Actualités

Pour la saison en cours, voir :
Saison 2017-2018 de l'Olympique de Marseille
0

Dernière mise à jour : 15 octobre 2017.

Carte
Localisation de l'Orange Vélodrome et du Centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus par rapport à la ville de Marseille.

L'Olympique de Marseille (OM) est un club de football français fondé en août 1899 à Marseille par René Dufaure de Montmirail. Cet article traite uniquement de la section masculine de l'Olympique de Marseille. Neuf titres de championnat de France professionnel, dix Coupes de France, trois Coupes de la Ligue, trois Trophées des champions, une Coupe Intertoto et une Ligue des champions de l'UEFA composent le palmarès du club provençal.

Le club joue au stade de l'Huveaune de 1904 à 1937, date à laquelle est inauguré le stade Vélodrome. Auparavant, le club marseillais remporte sa première Coupe de France en 1924 et devient le tout premier club provincial à s'adjuger ce titre.

L'OM est l'un des clubs qui a joué durant la saison inaugurale 1932-1933 et qui évolue encore en Ligue 1 aujourd'hui. Après un premier titre de champion de France en 1929, dans une compétition aujourd'hui disparue, le club marseillais remporte son premier Championnat professionnel en 1937, avant de descendre pour la première fois en seconde division en 1959. Une série de montées et descentes s'effectue dans les années 1960 et la décennie suivante est marquée par le premier doublé Coupe-Championnat de l'histoire du club en 1972.

Après une période noire aux débuts des années 1980 où l'OM est proche de la faillite, l'arrivée de Bernard Tapie introduit la période la plus faste du club, avec quatre titres de champion consécutifs, une Coupe de France et la Ligue des champions 1992-1993, qui reste la seule remportée par un club français. L'affaire VA-OM et ses conséquences économiques plongent le club en deuxième division. Suite à sa remontée en 1996, le club se confronte à nouveau à la justice avec l'affaire des comptes de l'OM et n'arrive plus à gagner de titre majeur, malgré notamment deux finales de Coupe UEFA (1999 et 2004). Cette période blanche prend fin avec le titre de champion de France 2009-2010 et trois victoires consécutives en Coupe de la Ligue en 2010, 2011 et 2012.

Le club est présidé par Jacques-Henri Eyraud depuis le 17 octobre 2016, l'actionnaire majoritaire étant l'Américain Frank McCourt. L'équipe première, entraînée par Rudi Garcia depuis le 20 octobre 2016, évolue lors de la saison 2017-2018 en Ligue 1 pour la soixante-huitième fois de son histoire, ce qui constitue un record pour un club français.

Histoire

Les débuts (1899-1914)

Photographie montrant le fondateur de l'OM, René Dufaure de Montmirail.
Le fondateur de l'OM, René Dufaure de Montmirail.

Officiellement, le club de l'Olympique de Marseille est fondé par René Dufaure de Montmirail en 1899 par arrêté préfectoral daté du mois d'août[B 1]. Le club est issu de la fusion du Football Club de Marseille, fondé par la même personne en 1897 et qui lègue sa devise « Droit au but » au club olympien, et du club d'escrime L'Épée[1]. Les statuts du club sont adoptés en assemblée générale extraordinaire en août 1899 et reconnus officiellement par arrêté préfectoral le [B 1]. L'article 41 des Statuts et règlements de l'OM précise que « tout sociétaire devra posséder l'insigne de la Société, dont le port est obligatoire dans les promenades, déplacements, concours et fêtes[A 1]. »

Le terme « Olympique » a été choisi pour plusieurs raisons : à la fin du XIXe siècle, l'olympisme est sur le devant de la scène avec notamment les premiers jeux de l'ère moderne qui se déroulent à Athènes en 1896. En outre, le club comportait plusieurs sections sportives autres que le football (au sens de football association) comme la boxe ou l'escrime. Il fallait donc choisir un terme qui fasse référence à ces différentes disciplines sportives. Enfin, ce mot renvoie à l'Olympe et permet de faire un lien avec les racines grecques de la ville de Marseille[A 2]. qui fêtait cette année-là le 25e centenaire de sa fondation par les Phocéens.

Photographie de la première page des Statuts et règlements de l'OM.
Statuts et règlements de l'OM.

L'équipe de rugby est la section phare des débuts du club, avec notamment des joueurs comme Harry Baur, Camille Montade ou Fernand Bouisson. Reconnu par l'USFSA en 1894, le football, alors appelé « football association », est véritablement pratiqué à partir de 1902. De tous les clubs de football de la cité marseillaise, l'OM devient rapidement le club phare de la ville grâce à son organisation et son budget, reléguant le Sporting Club de Marseille ou l'Union sportive phocéenne au second plan. Il évolue alors au stade de l'Huveaune[C 1].

En 1903, l'OM, qui vient alors de remporter son quatrième championnat du littoral consécutif (concernant les clubs de la ville de Marseille et sa banlieue), participe pour la première fois au Championnat de France de football USFSA[2], où il est éliminé dès le tour préliminaire sur tapis vert[3]. Le club n'arrive pas à franchir la dernière marche en tombant en demi-finales en 1904, 1907 et 1908[4], mais domine sans partage au niveau régional en décrochant six titres de champion du littoral d'affilée, de 1903 à 1908. Le club rival du Stade helvétique de Marseille met fin à cette domination et accroche même trois titres de champion de France USFSA[4].

Après la Grande Guerre, l'OM échoue en finale de la dernière édition du Championnat de France USFSA face au Havre AC (4-1)[4]. L'Olympique de Marseille réalise ainsi sa première grande performance en championnat, même si la diversité des compétitions nationales relativise ce parcours.

Premiers succès nationaux (1920-1932)

Photographie d'un joueur tirant dans un ballon en finale de Coupe de France 1924.
En 1924, Jean Boyer marque le deuxième but de l'OM synonyme de première victoire en Coupe de France.

C'est à partir des années 1920 que l'Olympique de Marseille acquiert une renommée sur le plan national. Marino Dallaporta devient président en 1921 et engage une politique d'achat de vedettes[C 1], imitant ainsi la politique du grand rival sétois, en recrutant à Paris pour la nouvelle saison 1923-1924 Édouard Crut et Jean Boyer, le premier étant international militaire, le second ayant participé à la victoire historique de la France contre l'Angleterre en mai 1921 en marquant l'un des deux buts français[A 3].

L'OM remporte à trois reprises la Coupe de France en 1924, 1926 et 1927[OG 1], devenant ainsi le premier club de province à s'adjuger ce trophée, ainsi que le premier club à se faire remettre la Coupe par le Président de la République[C 2]. Marseille redevient la place forte du football régional en accrochant deux titres de champions du Sud-Est. L'OM poursuit sur sa lancée en remportant le championnat de France amateur en 1929 contre le Club français[B 2].

Afin de remplacer le prolifique attaquant Edouard Crut, Charles Elkabbach repère le jeune Joseph Alcazar qui évolue au Club Athlétic Liberté d'Oran à un poste défensif en 1927. C'est pourtant en tant qu'attaquant que Pepito, comme il fut surnommé, va littéralement porter l'OM de la fin des années 1920 jusqu'à son départ pour Lille en inscrivant 67 réalisations en 95 matchs professionnels de Division 1. Alcazar, qui est le premier joueur venu d'Afrique du Nord à porter le maillot de l'OM, devient également le premier joueur de l'OM à participer à une Coupe du monde avec l'équipe de France en 1934. Ses performances sur le terrain ainsi que ses traits de personnalités font d'Alcazar le premier véritable personnage dans l'histoire de l'OM[B 3].

L'OM adhère au groupement des clubs professionnels et intègre le nouveau Championnat de France professionnel créé en 1932. Cette adhésion, donnant le statut de club professionnel au club olympien, entraîne un remaniement de toute son organisation avec la nomination d'un président, d'un secrétaire général et d'un trésorier[5].

Second âge d'or et professionnalisme (1932-1940)

Photographie montrant plusieurs joueurs en action lors de la finale entre le FC Sète et l'OM en 1934.
Scène de la finale de Coupe de France en 1934 entre le FC Sète et l'OM.

Ce championnat national est divisé en deux poules. Pour sa première saison en professionnel dans ce tout nouveau championnat, l'OM affronte dans son groupe des clubs comme le FC Sète, le Racing Club de France, Hyères, Mulhouse, l'Excelsior de Roubaix ou encore le SC Nîmes. À l'issue de cette première saison, les joueurs de l'Olympique de Marseille terminent second de leur poule[6] derrière le futur champion de France, l'Olympique lillois[A 4]. Les années 1930 vont représenter le second âge d'or de l'OM comme en témoignent les quatre finales disputées, le titre de champion en 1937 et les quatre fois où les Phocéens terminent deuxième du championnat.

L'OM de ces années recrute principalement des joueurs venant de trois zones géographiques distinctes : l'Europe de l'Est, l'Afrique du Nord et la Provence[B 3]. L'Europe de l'Est, dont les sélections de la Hongrie et de l'Autriche dominent le paysage footballistique mondial de l'époque, offre à l'OM de nombreux joueurs talentueux à l'image de l'ailier gauche József Eisenhoffer qui attirera derrière lui les attaquants hongrois Willy Kohut et Edmond Weiskopf ou encore l'entraîneur autrichien Vinzenz Dittrich. Concernant la zone nord-africaine, Emmanuel Aznar, Mario Zatelli, Larbi Ben Barek ou encore Abdelkader Ben Bouali viennent garnir les rangs marseillais. L'OM s'est aussi appuyé sur des joueurs issus de la région comme Laurent Di Lorto, Max Conchy ou encore Georges Dard[B 4]. József Eisenhoffer arrive à l'OM en décembre 1932 en provenance de l'Hakoah Vienne après avoir été repéré durant un match amical disputé contre l'OM au stade de l'Huveaune le 30 octobre 1932. Eisie, comme il était surnommé, évolue ensuite sept saisons sous les couleurs de l'OM et demeure l'un des chefs d'orchestre du secteur offensif marseillais.

La saison suivante est la saison du doublé raté pour les Olympiens. Les joueurs du FC Sète battent les Marseillais en finale de la Coupe de France[OG 2]. L'OM, qui devait remporter au moins un match sur les trois qui lui restaient, perd ses trois derniers matchs en retard permettant le sacre des Sétois en tant que champion de France 1933-1934[OG 3]. L'Olympique de Marseille décroche finalement son premier championnat de France en 1937 grâce à un meilleur rapport entre buts marqués et encaissés par rapport au FC Sochaux (1,76 contre 1,33). Eisenhoffer offre ainsi à l'OM son premier titre de champion en tant que club professionnel en 1937[B 3]. Le , l'OM prend ses quartiers au stade Vélodrome, doté d'une capacité de 35 000 places, lors d'un match amical contre le Torino Football Club (2-1)[A 5].

Entre-temps, l'OM confirme sa réputation de « club de coupe » en remportant de nouveau la Coupe de France en 1935 (il devient le club le plus titré de cette compétition avec le Red Star[OG 4]) et 1938[OG 5]. L'équipe, malgré le départ de son gardien Di Lorto est renforcée par l'arrivée du jeune attaquant français Mario Zatelli, du gardien de but Brésilien Jaguaré Vasconcellos et de Larbi Ben Barek[7]. Les joueurs de l'Olympique de Marseille terminent deux fois consécutivement vice-champions de France de Division 1 en 1938 et en 1939.

L'OM durant les années 1940 (1940-1950)

Photographie montrant Mario Zatelli accroupi.
Mario Zatelli a joué à l'OM dans les années 1930-1940 puis entraîné l'OM dans les années 1960-1970.

La France entre en guerre en septembre 1939. Les clubs professionnels du championnat de Division 1 voient leurs effectifs se vider de leur substance puisque les joueurs sont appelés au combat et rejoignent les rangs de l’armée française. La Fédération restructure le championnat et le découpe en trois zones. L’OM est alors intégré à la zone Sud-Est. Par ailleurs, le stade Vélodrome est réquisitionné par les forces armées allemandes et contraint l'OM à retourner jouer au stade de l'Huveaune[8].

Dans un championnat où des équipes comme le RC Strasbourg et le FC Sochaux-Montbéliard sont absents par la force des choses, l’OM se livre à une rude bataille avec les joueurs de l’OGC Nice et de l’AS Cannes. Au terme de cette saison championnat de la zone Sud-Est 1939-1940, les Niçois remportent le titre devant les Marseillais et les Cannois. L'Olympique échoue en finale de la Coupe de France face au RC Paris (2-1)[OG 4]. Durant cette saison, il est à noter l'apparition pour un seul match d'Ahmed Ben Bella, futur président algérien[A 6].

En 1941, l'OM est sacré champion de France de la zone libre devant le Toulouse Football Club grâce à un meilleur goal-average. Néanmoins, ce titre n'est pas comptabilisé dans le palmarès olympien. En 1942-1943, l'attaque olympienne se montre prolifique avec un total de 100 buts[6] sont inscrits en championnat, dont 20 au cours d'un unique match contre Avignon (20-2) durant lequel Emmanuel Aznar inscrit neuf buts[A 7]. Dans le même temps, le club remporte sa sixième Coupe de France[OG 6] contre les Girondins de Bordeaux (4-0), ceci grâce à une nouvelle génération de footballeurs de valeur comme Roger Scotti ou encore Georges Dard.

La saison 1943-1944 voit l'apparition d'équipes fédérales mises en place par le régime de Vichy, qui remplacent les clubs dans le championnat de France ; plusieurs Olympiens évoluent alors dans l'Équipe fédérale Marseille-Provence. Ces équipes fédérales sont dissoutes à la Libération. En 1945, l'OM dispute la Coupe de la Libération (renommée ensuite Coupe de la Victoire) et perd en finale au stade de l'Huveaune face au FC Metz[9].

Après une neuvième puis une sixième place, l'OM redevient champion de France en 1948, onze ans après son dernier titre, grâce à un match nul obtenu dans les derniers instants d'un match contre le FC Sochaux et deux succès contre le CO Roubaix-Tourcoing (6-0) et le FC Metz (6-3)[10]. Les Phocéens prennent la troisième place l'année suivante[OG 7].

Difficultés et première descente en Division 2 (1950-1959)

Lors de la saison 1951-1952, l'OM échappe de peu à la relégation en deuxième division, notamment grâce à son buteur suédois Gunnar Andersson et réussit à sauver sa place au plus haut niveau lors des barrages contre le Valenciennes FC[B 5]. En 1953, l'attaquant suédois Gunnar Andersson conserve son titre de meilleur buteur en inscrivant 35 buts[B 6]. L'OM parvient en finale de deux compétitions : la Coupe de France en 1954, perdue contre l'OGC Nice et la Coupe Charles Drago en 1957, gagnée contre le Racing Club de Lens. Après un maintien obtenu à la dernière journée en 1958[11], l'OM descend pour la première fois de son histoire en deuxième division en 1959. Les Marseillais font péniblement leurs débuts en deuxième division en terminant à la dixième place[B 6].

Suite à une première tentative de remontée en 1961, les Marseillais réussissent finalement à accéder à la Division 1 en 1962 grâce notamment à l'arrivée du technicien brésilien Otto Gloria. Durant les quatre mois passés avec le club phocéen, il ne perd qu'un seul match grâce notamment au buteur Etienne Sansonetti auteur de 16 réalisations en 38 rencontres. La saison d'après, les nombreux changements sur le banc olympien ne permettent pas d'empêcher une nouvelle descente du club marseillais en Division 2 en 1963[6].

Malgré la relégation à l'échelon inférieur, l'OM fait ses premiers pas sur la scène européenne en Coupe des villes de foires. Les Marseillais connaissent néanmoins une élimination prématurée dès le premier tour en matchs aller-retour face aux Belges de l'Union Saint-Gilloise (1-0 ; 4-2)[B 7]. Pour la saison 1963-1964, les hommes de Jean Robin ratent de peu la remontée en Division 1 en terminant le championnat à la cinquième place malgré les 20 buts de son buteur Antoine Keller. La saison suivante voit l'OM flirter avec la zone de relégation en Division 3[B 6].

De nouveaux titres avec Leclerc (1965-1972)

Photographie montrant Roger Magnusson.
L'ailier suédois Roger Magnusson remporte 4 titres avec l'OM entre 1969 et 1972.

Marcel Leclerc, chef d'entreprise à Marseille, décide de prendre la tête de l'Olympique de Marseille en 1965 alors que le club végète en deuxième division et vient de faire une saison des plus catastrophiques : les Olympiens terminent en effet quatorzième du classement. Progressivement, l'ambition de Leclerc permet au club marseillais de remonter en première division en 1966 puis de remporter sa septième Coupe de France en 1969[OG 8]. En 1969-1970, l’OM dirigé par Mario Zatelli termine vice-champion de France derrière les Stéphanois. Cette saison-là, les bonnes performances du club olympien sont liées à un secteur offensif très prolifique composé de l’attaquant camerounais Joseph Yegba Maya, de Charly Loubet, de Josip Skoblar ou encore du Suédois Roger Magnusson [12].

La saison suivante, après une lutte acharnée contre le rival stéphanois, les joueurs de Lucien Leduc décrochent le titre de champion de France en 1971 grâce notamment à un duo d'attaquants composé de Josip Skoblar et de Roger Magnusson[13]. Sur la scène européenne, les phocéens sont éliminés au premier tour de la Coupe UEFA par le Spartak Trnava.

Photographie montrant le visage de Josip Skoblar.
Josip Skoblar détient le record du nombre de buts inscrits en une saison de Division 1 avec 44 buts.

En 1971-1972, l'OM participe pour la première fois à la Coupe d'Europe des clubs champions[B 7]. De ce fait, les dirigeants marseillais frappent un grand coup sur le marché des transferts en recrutant le portier international français Georges Carnus et le défenseur central international français Bernard Bosquier en provenance du rival historique stéphanois. Cette saison-là, l'Olympique de Marseille réalise pour la première fois de son histoire le doublé coupe-championnat en remportant la Coupe de France. En Coupe d'Europe, l'Olympique de Marseille est éliminé au deuxième tour de la Coupe des clubs champions par l'Ajax Amsterdam. Au Vélodrome, les Néerlandais menés par Johan Cruyff et Johan Neeskens remportent la partie face aux hommes de Lucien Leduc (2-1). Au match retour, les Marseillais, qui comptaient dans leur rang Georges Carnus, Roger Magnusson ou encore Josip Skoblar, s'inclinent (4-1) avec un doublé de Johan Cruyff[OG 9].

Pour la saison 1972-1973, l'OM s'attache les services du goléador stéphanois Salif Keita et du défenseur international français Marius Trésor. Les phocéens finissent à la troisième place du classement de Division 1. Sur la scène européenne, après avoir battu à l'aller les Italiens de la Juventus Turin au stade Vélodrome (1-0), les Marseillais entraînés par le tacticien Kurt Linder perdent le match retour (3-0) et sont alors éliminés prématurément dès le premier tour de la Coupe des clubs champions[14]. Accusé de détournement de fonds, le président du club Marcel Leclerc est contraint de démissionner en 1972[B 8]. Il est condamné en 1976 pour le détournement, au préjudice de l'OM, de 3,3 millions de francs[15].

Des résultats en dents de scie (1972-1980)

Photographie montrant le brésilien Jairzinho.
Champion du monde en 1970 avec le Brésil, l'ailier international brésilien Jairzinho rejoint l'OM en 1974.

La saison 1973-1974 est difficile pour les Olympiens. Avec les départs de Magnusson et de Keita, le club se classe douzième du championnat. En Coupe UEFA, malgré la victoire des Marseillais au match aller (2-0), le club phocéen est éliminé par les Allemands du FC Cologne suite à la lourde défaite au match retour sur la pelouse de Cologne (6-0)[F 1].

La saison suivante est tout autre, l'OM tape fort sur le marché des transferts et s'offre deux pointures internationales en attaque. Paulo César[16] signe à l'OM pour 600 000 dollars[17]. Afin qu'il n'attrape pas le mal du pays, Fernand Méric décide de faire signer en octobre 1974 son compatriote auriverde, l'attaquant international brésilien Jairzinho, meilleur buteur à la Coupe du Monde 1970 avec le Brésil, qui signe à l'OM pour 1 250 000 francs. Le 13 mai 1975, lors du quart de finale retour de la Coupe de France contre le Paris-Saint-Germain, Jairzinho est accusé d'avoir agressé un juge de touche. Il proclame son innocence mais est reconnu coupable et condamné à deux ans de suspension dont un avec sursis. Ce jugement signifie la fin de son passage à Marseille. Grâce à ses stars brésiliennes, le club marseillais finit vice-champion de France derrière l'AS Saint-Etienne.

Au cours de la saison 1975-1976, l'OM finit seulement neuvième du classement. La seule éclaircie de la saison est la neuvième coupe de France qui est remportée grâce notamment aux performances réalisées par l'attaquant international argentin Hector Yazalde[OG 10]. Les saisons d'après sont également difficiles pour l'OM qui se positionne à la douzième place du classement puis quatrième la saison qui suit. En 1979, le retour de Jules Zvunka fait remonter la pente à un OM moribond qui termine à nouveau à la douzième place du classement à l'issue de la saison 1978-1979[18].

Les années noires (1980-1986)

Le début des années 1980 est plus que compliqué pour les Phocéens qui se voient relégués en deuxième division à l'issue de la saison 1979-1980. L'OM reste englué dans la zone de relégation tout au long de la saison malgré la présence de joueurs tels que Marius Trésor ou Didier Six[B 6]. En deuxième division, la direction du club décide alors de mener une politique de promotion des jeunes en intégrant dans l'équipe première les « Minots », vainqueurs de la coupe Gambardella deux ans plus tôt, où figurent notamment José Anigo, Éric Di Meco, Marcel De Falco ou encore Jean-Charles De Bono. Ces jeunes évitent la relégation en troisième division en ne perdant aucune des six dernières rencontres de la saison, battant même Montpellier et permettent à l'entité marseillaise de finir sixième du championnat de Division 2A[OG 11],[19].

La saison suivante, l'OM dirigé par Roland Gransart termine à la troisième place d'un championnat où seuls les deux premiers peuvent monter. En 1982-1983, c'est le début de saison difficile des marseillais qui entraînera une quatrième position au classement final du championnat de Division 2[B 6].

À l'été 1983, le président Jean Carrieu rebâtit un effectif pour permettre au club de retrouver sa place dans l'élite au terme d'une saison prolifique en buts. En effet, le trio offensif marseillais est composé de l'ailier sénégalais Sarr Boubacar, de Marc Pascal et du Serbe Žarko Olarević qui inscrivent respectivement 25, 23 et 20 réalisations[20].

Pour son retour dans l'élite du football français, les dirigeants olympiens décident de garder une grande partie de l'effectif qui a permis la remontée. L'OM réalise une saison très moyenne en restant cantonné en deuxième partie de classement de Division 1 et se sauve in extremis de la descente en Division 2. La saison suivante est assez similaire et voit l'OM terminer seulement à la douzième place et s'incline en finale de la Coupe de France 1986 face aux Girondins de Bordeaux[OG 12].

L'OM au sommet avec Tapie (1986-1994)

Photographie montrant Jean-Pierre Papin.
Le buteur Jean-Pierre Papin, Ballon d'or 1991 avec l'OM, a été élu Olympien du XXe siècle.

Arrivé à l'initiative du maire de Marseille, Gaston Defferre, courant 1986, l'homme d'affaires Bernard Tapie prend les rênes du club avec une ferme intention : remporter la Coupe d'Europe[21]. Il est à l'origine de la page la plus glorieuse de l'histoire du club. Ces années se caractérisent par de nombreux changements d'équipe et d'entraîneur. Au fil des saisons, le onze marseillais va être modifié et amélioré de façon à être plus compétitif pour atteindre l'objectif fixé par Tapie de gagner la Ligue des champions. À son arrivée, il engage le défenseur allemand Karl-Heinz Förster, Alain Giresse ainsi que Jean-Pierre Papin. En 1986, Michel Hidalgo quitte son poste à la DTN pour devenir le directeur sportif de l'OM[22]. La première saison de l'ère Tapie se conclue à une deuxième place au classement du championnat.

Lors de la saison 1987-1988, l'OM dirigé par Gérard Banide, soucieux d'aider Jean-Pierre Papin à la pointe de l'attaque, recrute l'ailier ghanéen Abedi Pelé et le buteur allemand Klaus Allofs[A 8]. Malgré ces arrivées, les Olympiens terminent sixièmes du championnat de Division 1. En Europe, le club atteint les demi-finales de Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe en 1988 face à l'Ajax Amsterdam de Dennis Bergkamp[B 7]. Bernard Tapie décide alors d'introniser Gérard Gili sur le banc marseillais. Pour cette saison 1988-1989, le club marseillais recrute le portier Gaëtan Huard, les milieux Éric Di Meco et Franck Sauzée ainsi que les attaquants Éric Cantona et Philippe Vercruysse. L'OM finit champion de France et remporte la Coupe de France en battant l'AS Monaco (4-3)[B 6].

Photographie montrant l'ancien défenseur Basile Boli.
Basile Boli marque le but de la victoire en finale de la Ligue des champions 1992-1993.

En 1989-1990, Michel Hidalgo fait notamment venir Carlos Mozer et Enzo Francescoli. L'arrivée de Chris Waddle est l'œuvre de Tapie lui-même qui est tombé sous le charme de l'ailier anglais de Tottenham. Les hommes de Gérard Gili survolent le championnat et décrochent un nouveau titre de champion de Division 1. Sur la scène européenne, l'OM atteint puis les demi-finales de la Coupe d'Europe des clubs champions en 1990 face au Benfica Lisbonne[B 7]. Les Olympiens remportent le match aller de la demi-finale (2-1) mais le Benfica remporte le match retour (1-0) sur un but de la main de Vata[F 1].

À l'orée de la saison 1990-1991, le onze olympien parvient à faire signer le portier Pascal Olmeta dans les buts marseillais ainsi que le défenseur central Basile Boli. Cette saison est marquée par une grande instabilité au poste d'entraîneur. En effet, Gérard Gili est remplacé en septembre 1990 par l'Allemand Franz Beckenbauer lui-même remplacé en janvier 1991 par le technicien belge Raymond Goethals. Ces nombreux changements n'affectent pas les résultats de l'équipe qui obtient un nouveau titre de champion de France de Division 1. Au niveau européen, le club marseillais échoue en finale de Coupe d'Europe des clubs champions face à l'Étoile rouge de Belgrade de Sinisa Mihajlovic aux tirs au but (5-3)[B 9]. Une nouvelle fois champion de Division 1, l'OM est éliminé prématurément au deuxième tour de la Ligue des champions par les Tchèques du Sparta Prague[B 7]. Le mercato d'été 1992 est marqué par les départs de Papin, Mozer et Waddle. Le club marseillais fait notamment signer Desailly ainsi que les attaquants Bokšić et Völler. Choix qui se révèleront payants puisque l'OM terminera à la première place du championnat. Le 26 mai 1993, à Munich, l'OM bat en finale de la Ligue des champions le Milan AC de Fabio Capello (1-0) avec un but de la tête de Basile Boli[OG 13]. Il s'agit de la première victoire d'un club français en Coupe d'Europe[F 2], qui fait naître un nouveau slogan pour les supporters marseillais : « À jamais les premiers ».

Affaire VA-OM et conséquences (1993-1996)

Photographie montrant Fabien Barthez sous les couleurs de l'OM.
Fabien Barthez reste à l'OM en 1994-1995 alors que le club descend en deuxième division.

Le , le club de l'US Valenciennes-Anzin révèle l'existence d'une tentative de corruption. Une somme d'argent aurait été promise par un dirigeant de l'OM à Glassmann, Jorge Burruchaga et Christophe Robert pour qu'ils « laissent filer » le match et surtout que les Marseillais arrivent sans blessure à Munich pour la finale de Ligue des champions face au Milan AC[B 10], qui se joue quatre jours plus tard. À la suite de cette affaire, le conseil fédéral retire le titre de champion de France 1993 à l’OM[OG 6]. L’UEFA exclut Marseille des compétitions européennes de la saison 1993-1994 (Ligue des champions et Supercoupe de l'UEFA), et la FIFA retire à l'OM le droit de jouer la Coupe intercontinentale[B 10].

Cette privation de compétitions internationales entraîne un manque à gagner de près de 100 millions de francs dans le budget prévisionnel de l’OM. Bernard Tapie décide de se séparer plusieurs joueurs tels qu’Alen Bokšić et Marcel Desailly afin de combler le déficit. L'OM finit néanmoins deuxième du championnat lors de la saison 1993-1994 derrière le Paris Saint-Germain. Le , suite à l’affaire VA-OM, le conseil fédéral de la Ligue de football décide de rétrograder le club en deuxième division mais laisse la possibilité à l’OM de disputer la Coupe UEFA 1994-1995.

Malgré une interdiction de recruter des joueurs sous contrat, le club parvient à remporter le championnat de Division 2. Cependant, la DNCG alors présidée par André Soulier, adversaire politique déclaré de Bernard Tapie, lui interdit de remonter en Division 1 étant donné l'existence d'une dette de 250 millions de francs. À la suite de cette décision, Tapie quitte la présidence du club olympien le 11 décembre 1994[A 9]. En Europe, les Marseillais sont éliminés au deuxième tour de la Coupe UEFA face aux Suisses du FC Sion[B 9].

L'OM doit déposer le bilan et se voit contraint de disputer une nouvelle saison en deuxième division. Lors de la saison 1995-1996, après un début de saison compliqué qui voit le départ d'Henri Stambouli au profit du retour de Gérard Gili, l’OM termine à la deuxième place du classement grâce notamment au buteur irlandais Cascarino, qui devient le véritable goléador de l'équipe lors de ces deux années en Division 2 avec 61 réalisations inscrites. L’OM remonte ainsi en première division[B 6].

Podiums et finales avec Robert Louis-Dreyfus (1996-2009)

Photographie montrant l'ancien milieu de l'OM, Robert Pirès.
L'OM de Robert Pirès s'incline en finale de la Coupe UEFA contre Parme FC en 1999.

En 1996, l'homme d'affaires Robert Louis-Dreyfus est appelé par la mairie de Marseille pour devenir l'actionnaire principal et mécène de l'OM. Le Modèle:Date sport, ce dernier devient président du club phocéen[23]. Le président d'Adidas veut contrer les prétentions de Nike dans ce sport « pour conserver le leadership, en gardant au moins un club mythique dans chaque pays »[24]. Rolland Courbis est nommé entraîneur de l'OM en 1997 par le nouveau président actionnaire Robert Louis-Dreyfus. Ce dernier fait notamment venir dans la cité phocéenne le gardien international allemand, champion du monde en 1990, Andreas Köpke ainsi que l'attaquant international italien Fabrizio Ravanelli. Ce recrutement prestigieux permet au club de retrouver la Coupe UEFA grâce à l'obtention de la quatrième place en championnat[25]. La saison suivante, l'OM fête son centenaire et investit sur de nombreux joueurs de talents comme Robert Pirès, Peter Luccin ou encore les attaquants Florian Maurice et Christophe Dugarry. Avec cette équipe, l'OM de Rolland Courbis termine à la deuxième place du championnat à l'issue d'un sprint final contre le Bordeaux d'Élie Baup et atteint la finale de la Coupe UEFA qu'il perd contre le Parme AC de Lilian Thuram[OG 14].

Cette saison n'est pas confirmée par la suite. En Ligue des champions, l'OM bat au Vélodrome le champion d'Europe en titre Manchester United (1-0)[26], mais les Marseillais se font éliminer lors de la seconde phase de poules. Courbis quitte l'Olympique de Marseille en novembre 1999, victime d'un début de saison raté[27]. Cette phase de poule de la Ligue des champions se conclut par une lourde défaite des hommes de Bernard Casoni face aux Italiens de la Lazio Rome entraîné par le technicien suédois Sven-Goran Eriksson. Alors que les Marseillais s’étaient inclinés à l’extérieur notamment face aux Néerlandais du Feyenoord Rotterdam (3-0), face à Manchester United (2-1) et face à Chelsea (1-0), ils s’inclinent une nouvelle fois au stade Olympique de Rome (5-1) avec un quadruplé de l’attaquant italien Simone Inzaghi et un but de l’ancien Marseillais Alen Bokšić[28]. Lors des saisons suivantes, l'OM a du mal à se stabiliser. En effet, de nombreux joueurs partent et plusieurs entraîneurs se succèdent. Le club frôle la relégation à deux reprises, terminant à la quinzième place du championnat en 2000 et 2001. La saison 2000-2001 est notamment marquée par une élimination des Marseillais entraînés par l'Espagnol Javier Clemente sur la pelouse du Havre AC (4-1) en Coupe de la Ligue puis en Coupe de France sur la pelouse de La Berrichonne de Châteauroux (1-0)[29]. À l'intersaison 2002, Alain Perrin signe à l'OM et permet au club de se hisser à la troisième place du classement à l'issue de la saison[B 6].

Après avoir éliminé l'Austria Vienne en barrage de la Ligue des champions, les Olympiens connaissent des difficultés et ne parviennent pas à sortir des poules de la Ligue des champions suite aux défaites enregistrées face au FC Porto et au Real Madrid[B 9]. Le 14 janvier 2004, Alain Perrin démissionne et c'est l'entraîneur de la réserve, José Anigo, qui prend les commandes de l'équipe. En championnat, l'OM termine à la septième place derrière le FC Nantes. Sur la scène européenne, l'OM reversé en Coupe UEFA, parvient en finale de la compétition après avoir éliminé l'Inter Milan, Liverpool FC et Newcastle United. Marseille s’incline toutefois en finale à Göteborg face au FC Valence (2-0) et échoue une seconde fois en cinq ans en finale de la Coupe UEFA[OG 15].

Drogba parti à Chelsea, le club, présidé par le Sénégalais Pape Diouf, opère de nombreux changements dans son effectif et n'atteint que la cinquième place du championnat en 2005 et en 2006. Le 23 août 2005, le club olympien remporte la Coupe Intertoto 2005 en battant le club espagnol du Deportivo La Corogne (2-0 ; 5-1). Ils sortent de la phase de poule de la Coupe UEFA mais sont battus en huitièmes de finale par le Zénith Saint-Pétersbourg (0-1 ; 1-1)[30]. Les Marseillais s'inclinent en finale de la Coupe de France en 2006 face au Paris Saint-Germain (1-2)[B 11]. Pour la saison 2006-2007, Albert Emon devient l'entraîneur principal en lieu et place de Jean Fernandez. L'OM retrouve le haut du classement avec une place de vice-champion derrière l'Olympique lyonnais et dispute une nouvelle finale de Coupe de France qu'il perd contre le FC Sochaux-Montbéliard (2-2 après prolongations puis 4 tirs au but à 5)[OG 8]. En Coupe UEFA, l'OM est éliminé au premier tour par les Tchèques du Mlada Boleslav (1-0 ; 4-2)[31].

Photographie montrant le milieu albanais Lorik Cana sous le maillot de l'OM.
Lorik Cana est l'un des cadres de l'OM entre 2005 et 2009.

Après un début de saison 2007-2008 catastrophique qui entraîne le limogeage d'Albert Emon et l'arrivée du Belge Éric Gerets, les Phocéens renversent la tendance en alignant une longue série de victoires et terminent finalement troisième de Ligue 1. Au cours de cette saison, l'OM est éliminé dès les huitièmes de finale de la Coupe de France par l'USJA Carquefou qui évolue à l'époque au quatrième échelon[32]. En Coupe d'Europe, les hommes d'Eric Gerets finissent à la troisième place de leur poule de Ligue des champions derrière le FC Porto et Liverpool FC. Cette phase de poule se caractérise par deux matchs diamétralement opposés face aux Anglais de Liverpool entraîné par l’Espagnol Rafael Benitez qui avait déjà battu l’OM en finale de la Coupe UEFA avec le FC Valence : une victoire à Anfield (0-1) et une lourde défaite au stade Vélodrome (0-4)[33],[34]. Ils sont éliminés comme en 2006 dès les huitièmes de finale de la Coupe UEFA par les Russes du Zénith Saint-Pétersbourg (3-1 ; 2-0)[B 7].

La saison suivante, l'OM est à la lutte pour le titre de champion de France avec les Girondins de Bordeaux pendant toute la saison mais voit finalement les Girondins de devenir champions. Sur la scène européenne, après avoir une nouvelle fois terminé troisième de leur groupe de Ligue des champions derrière Liverpool FC et l'Atlético Madrid, l'OM est reversé en Coupe UEFA. Les Olympiens échouent en quarts de finale de la Coupe UEFA contre le futur vainqueur de l'épreuve à savoir les Ukrainiens du FC Chakhtior Donetsk (2-0 ; 1-2)[B 7]. Suite à un désaccord avec Robert Louis-Dreyfus, le technicien belge Éric Gerets annonce son départ du club en fin de saison. Pape Diouf décide alors de confier le poste à l'ancien capitaine olympien Didier Deschamps, libre de tout contrat après avoir fait remonter en Serie A italienne la Juventus[35]. Le , Pape Diouf quitte le club à la suite de tensions avec le conseil de surveillance du club[36]. Le , le club annonce la nomination de Jean-Claude Dassier en tant que président du directoire du club marseillais[37].

Retour des titres puis instabilité (2009-2016)

Photographie montrant l'argentin Gabriel Heinze sous le maillot de l'OM.
Gabriel Heinze devient champion de France en 2010 et vice-champion de France en 2011 avec l'OM.

S'appuyant sur le travail réalisé par Éric Gerets entre 2007 et 2009, l'OM de Didier Deschamps se renforce avec notamment Lucho González, Gabriel Heinze et Souleymane Diawara. Alors distancés d'une dizaine de points du leader bordelais à la trêve hivernale, les Phocéens enchaînent une série de huit victoires consécutives en championnat. Après une période de dix-sept ans sans titre majeur, l'OM met fin à cette série en remportant le la Coupe de la Ligue au détriment des Girondins de Bordeaux en finale puis en étant sacré champion de France 2010. Sur le plan européen, l'OM termine à la troisième place de sa poule de qualification de la Ligue des champions derrière le Real Madrid et l'AC Milan. Reversés en Europa League, les Marseillais s'arrêtent en huitièmes de finale en s'inclinant face au Benfica Lisbonne (1-1 ; 1-2)[38].

Le , l'OM remporte le Trophée des champions face au Paris Saint-Germain aux tirs au but. L'OM continue sur sa lancée en conservant la Coupe de la Ligue lors de la saison 2010-2011 battant en finale le Montpellier HSC (1-0)[38]. En championnat, le club termine vice-champion de France derrière le LOSC Lille de Rudi Garcia. En Coupe d'Europe, le club phocéen finit second de sa poule de Ligue des champions derrière le Chelsea FC mais s'incline en huitièmes de finale contre Manchester United (0-0 ; 2-1)[39].

En juillet 2011, l'Olympique de Marseille remporte pour la deuxième fois de suite le trophée des champions en s'imposant face au LOSC de Rudi Garcia[40]. Rongés par des dissensions internes, les marseillais terminent la saison 2011-2012 à la dixième place du championnat de Ligue 1. Cette saison est également caractérisée par une piteuse élimination de l'Olympique de Marseille en Coupe de France en quarts de finale face à l'US Quevilly (3-2)[41]. En ce qui concerne la Coupe d'Europe, après avoir éliminé les Italiens de l'Inter Milan, les Olympiens dirigés par Didier Deschamps parviennent néanmoins à atteindre pour la première fois en 21 ans[Note 2] les quarts de finale de la Ligue des champions en perdant face aux Allemands du Bayern Munich (0-2 ; 2-0)[42]. L'autre satisfaction de la saison est la troisième victoire consécutive des Marseillais en Coupe de la Ligue après avoir battu l'Olympique lyonnais en finale (1-0) après prolongations[43].

Photographie montrant le gardien de but marseillais Steve Mandanda.
Steve Mandanda est le joueur le plus capé de l'histoire de l'OM (453 capes)[44].

À l'issue de cette saison, Didier Deschamps quitte le club et est remplacé par Élie Baup[45]. Sous ses ordres, l'OM porté par les internationaux français André-Pierre Gignac et Mathieu Valbuena termine vice-champion de France derrière le PSG[46]. Sur la scène européenne, après avoir sorti les Turcs d'Eskişehirspor au troisième tour de l'Europa League et éliminé les Moldaves du Sheriff Tiraspol, l'OM se qualifie pour la phase de poules de l'Europa League. Les joueurs d'Élie Baup finissent troisièmes de leur groupe derrière les Turcs de Fenerbahçe SK et les Allemands du Borussia M'Gladbach.

La saison suivante, à la suite d'une piteuse campagne en Ligue des champions qui se matérialise par un bilan de zéro point en phase de poules (une première pour un club français), Vincent Labrune décide d'évincer Élie Baup et le remplace par José Anigo. Au terme de la saison 2013-2014, le club termine à la sixième place du championnat[47]. L'OM démarre la saison 2014-2015 à toute allure avec une série de huit victoires consécutives et termine l'année civile en tant que champion d'automne. La deuxième partie de saison est plus difficile, d'abord éliminé de la Coupe de France contre Grenoble Foot 38. Le club provençal termine finalement à la 4e place du championnat[48].

L'entraineur espagnol Míchel, qui avait pris la suite de Bielsa, est démis de ses fonctions en raison de mauvais résultats. Franck Passi, qui prend les rênes de l'équipe, réussit à hisser l'OM jusqu'en finale de Coupe de France contre le Paris Saint-Germain où les Marseillais s'inclinent (4-2). En championnat, l'OM termine à la treizième place. En Coupe d'Europe, l'OM termine second de sa poule d'Europa League derrière les Portugais du SC Braga et devant les Tchèques du Slovan Liberec et les Néerlandais du FC Groningue. Les marseillais sont ensuite éliminés de la compétition dès les seizièmes de finale par les Espagnols de l'Athletic Bilbao (0-1 ; 1-1)[49].

Nouvelles ambitions avec McCourt (2016-)

Photographie montrant l'international français Dimitri Payet avec le maillot de l'OM.
Dimitri Payet est la tête d'affiche de l'OM Champions Project de Frank McCourt.

Après plusieurs semaines de négociations, le club officialise le rachat de l’OM par l’homme d’affaires américain Frank McCourt le . Ce nouvel élan se concrétise par la nomination à la présidence du club de Jacques-Henri Eyraud, homme d’affaires français âgé de 48 ans et cofondateur de Sporever[50]. Le , Rudi Garcia devient l'entraîneur du club en lieu et place de Franck Passi[51]. Le , l'acte II de l'« OM Champions Project » est marqué par l'arrivée de l'Espagnol Andoni Zubizarreta au poste de directeur sportif[52].

Après le mercato hivernal, où notamment le milieu de terrain international espoirs français Morgan Sanson[53] et l'attaquant international français Dimitri Payet[54] ont rejoint les rangs de l'Olympique de Marseille, les hommes de Rudi Garcia finissent à la cinquième position juste derrière l'Olympique lyonnais, grâce notamment aux 21 buts inscrits par l'attaquant Bafétimbi Gomis et aux 15 buts inscrits par l'ailier droit Florian Thauvin. Néanmoins, cette saison est marquée par de cinglantes défaites face aux poids lourds du championnat que ce soit contre l'AS Monaco à trois reprises (4-0, puis 1-4 en Ligue 1 ; 3-4 en Coupe de France) ou contre le Paris Saint-Germain (1-5) au match retour[55].

Durant l'intersaison 2017, les nouveaux dirigeants de l'OM parviennent à faire signer des joueurs d'expérience, à l'image du récent champion de France Valère Germain[56], des internationaux français Steve Mandanda[57] — de retour dans le club — et Adil Rami[58] ou encore de l'international brésilien Luiz Gustavo[59]. Sur la scène européenne, après avoir éliminé les Belges du KV Ostende, puis les Slovènes du NK Domžale dans les tours préliminaires, les joueurs dirigés par Rudi Garcia terminent seconds de la phase de poules de la Ligue Europa derrière les Autrichiens du FC Salzbourg et se qualifient par conséquent pour les seizièmes de finale[60]. Les Marseillais battent les Portugais du SC Braga en seizièmes de finale, les Espagnols de l'Athletic Bilbao en huitièmes de finale, puis les Allemands du RB Leipzig en quarts de finale. Au tour suivant, ils retrouvent le FC Salzbourg[61].

Identité du club

Logos

René Dufaure de Montmirail, fondateur du club, s'inspire de son sceau personnel sous forme de monogramme, un D et un M entrelacés, pour créer le premier blason du club[OG 6]. La devise « Droit au but » du défunt Football Club de Marseille[62] est reprise par le club et est placée en travers du logo. Celui-ci évolue ensuite en une version Art déco de 1935 à 1972, puis une version plus kitsch à partir de 1972. En 1986, la devise réapparaît sur le blason.

Une étoile symbolisant la victoire en Ligue des champions surmonte ensuite le logo[62]. À l'occasion du centenaire en 1999 est introduite une nouvelle couleur dorée, qui sera aussi celle du troisième maillot olympien arboré en Coupe UEFA. Le [62] est présenté un nouveau logo qui se veut plus moderne, les lettres n'étant plus entrelacées mais fondues dans une même couleur bleu pantone[63] et la devise étant inscrite non plus sur un cartouche barrant les lettres O et M mais en dessous et en lettres dorées. Il faut également préciser que l'Olympique de Marseille utilise parfois sur ses jeux de maillots des reprises de ses anciens logos (maillots domicile 2009-2010 et 2014-2015, maillot extérieur 2012-2013 et maillot third 2017-2018).

Couleurs

1899-1920

1920-1986

1986-2015
Tenue domicile généraliste depuis la fondation du club

Le club phocéen arbore un maillot blanc à domicile, et ce depuis la création du club. La couleur blanche a été choisie pour évoquer la pureté de l'olympisme prônée par Pierre de Coubertin. Le short et les chaussettes sont noirs jusqu'au début des années 1920 en souvenir de l'ancien Football Club de Marseille puis apparaissent short blanc et chaussettes bleues, couleurs de la ville de Marseille[A 10]. D'une manière générale, l'OM évolue jusqu'en 1986 avec un haut blanc, un short blanc et des bas bleus puis à partir de la saison 1986-1987, les trois composantes de la tenue sont blanches. La couleur originelle du col du maillot est le blanc, hormis en 1936-1937 où il est bleu. Ce phénomène ne se reproduit qu'en 1968-1969 et dès lors, le col du maillot n'est plus obligatoirement blanc à travers les saisons. Il a pu être ponctuellement tricolore en 1971-1972 à la suite du titre de champion de France ou orange lors de la saison 2012-2013[64].

1920-1989

1989-1997

1997-2014
Tenue extérieure généraliste depuis les années 1920

La fin des années 1980 coïncide avec plusieurs changements. Le principal réside en 1986-1987 dans la modification de couleur des chaussettes qui deviennent blanches au lieu de bleu[65],[66]. Entre 1985 et 1991, les manches blanches sont généralement coupées par une ou deux bandes bleues[64]. En 1989-1990, le bleu à tendance sombre jusqu'alors est éclairci et il tend vers du bleu ciel année après année.

L'entreprise d'éclaircissement et son utilisation sont particulièrement visibles depuis la saison 1996-1997[64]. Les saisons 1986-1987 ou 1995-1996 peuvent voire l'OM arborer une tenue domicile composée d'un maillot et de chaussettes blanches et d'un short bleu[67],[68]. Lors des saisons 1996-1997[69] et 1997-1998[70], le maillot blanc est coupé par une bande horizontale bleue faisant référence au maillot 1988-1989 où l'équipe réalise un doublé Coupe-Championnat[71].

Illustration représentant les Armoiries de la ville de Marseille.
Armoiries de Marseille.

En plus de la généralisation d'une troisième tenue, une autre conséquence du marketing concerne le design des maillots. Un exemple de stylisation des maillots marseillais est l'apparition de parements reprenant les symboles des armoiries de la ville. Par exemple, la croix bleue est présente sur les maillots domicile 2000-2001[72], 2004-2005[73], 2005-2006[74] et 2006-2007[75] ainsi que sur le maillot third 2014-2015[76].

D'une manière générale, le marketing respecte les couleurs et motifs historiques des maillots domicile et extérieur des clubs de football mais il provoque plus de controverses sur le maillot third[77].

La plus grande polémique est l'utilisation de maillots Europe de couleur orange, sable ou noir sur la période 2007-2013[78]. Ces maillots étant la tenue prioritaire dans les compétitions européennes, l'OM n'y affiche plus ses couleurs blanches traditionnelles qu'en cas de conflits de couleur[79].

Équipementiers et sponsors

Photographie du maillot de l'OM de la saison 2006-2007.
Sponsor Neuf sur le maillot domicile de la saison 2006-2007.

C’est en 1969 que le premier équipementier de l’OM apparaît pour la première fois sur les maillots portés par les joueurs marseillais. Il s’agit de l’équipementier français Le Coq Sportif[80]. Il demeurera l’équipementier officiel du club jusqu’en 1974, année durant laquelle l’allemand Adidas signe avec l’OM. Ce dernier fournit le club de 1974 jusqu'en 2018[81],[82], avec cependant une interruption de 1994 à 1996, à la suite de l'affaire VA-OM.

À compter du Modèle:Date sport, la marque allemande Puma sera pour une durée de 5 ans le nouvel équipementier du club pour un montant annuel de près de 15 millions d’euros par an, hors primes de résultats[83].

En ce qui concerne le sponsor maillot, aucun sponsor maillot n’était inscrit sur le maillot des joueurs de l’Olympique de Marseille jusqu’en 1971. À partir de cette année là, l’OM devient le premier club français à arborer une publicité sur le maillot en compagnie du Nîmes Olympique[OG 16]. C’est BUT !, un journal sportif appartenant à Marcel Leclerc alors président du club, qui devient le premier sponsor maillot en 1971-1972. Avec l’avènement du nouveau propriétaire Robert Louis-Dreyfus en 1997, c’est l’entreprise Ericsson qui devient sponsor maillot principal de 1997 à 2001 avant de céder sa place à Khalifa Airways, autre entreprise dans le giron du groupe Louis-Dreyfus.

Le 14 octobre 2017, Orange devient le sponsor maillot du club pour deux saisons, soit jusqu'en 2019[84].

Palmarès et records

Palmarès

Le tableau suivant récapitule les performances de l'Olympique de Marseille dans les diverses compétitions françaises et européennes.

Palmarès de l'équipe première de l'Olympique de Marseille
Compétitions internationales Championnats nationaux Coupes nationales
Compétitions nationales disparues Compétitions régionales Tournois saisonniers

Bilan sportif

À l'issue de la saison 2016-2017, l'Olympique de Marseille totalise 67 participations au championnat de France de première division et 12 participations au championnat de deuxième division nationale. Marseille est le club comptant le plus de participations en première division, devant le FC Sochaux[100]. L'OM a été le premier club à atteindre les 1 000 buts (1953-1954)[101] ou les 1 000 victoires (2013-2014)[102].

Bilan par championnat (mis à jour au terme de la saison 2016-2017)
Championnat Saisons Titres J G N P Bp Bc Diff.
Division 1/Ligue 1 67 9 2398 1056 614 728 3845 3089 +756
Division 2/Ligue 2 12 1 432 206 114 112 665 450 +215
Bilan par compétition européenne (mis à jour au terme de la saison 2016-2017)
Compétition Saisons J G N P Bp Bc Meilleure performance
Coupe des clubs champions / Ligue des champions 14 102 43 19 40 153 118 Vainqueur (1993)
Coupe UEFA / Ligue Europa 12 76 33 22 21 108 81 Finaliste (1999 et 2004)
Coupe des coupes (Compétition disparue) 3 14 8 2 4 19 13 Demi-finaliste (1988)
Coupe Intertoto (Compétition disparue) 2 8 4 3 1 16 9 Vainqueur (2005)
Total compétitions UEFA 31 200 88 46 66 296 221 -
Coupe des villes de foires (Compétition disparue) 3 6 3 0 3 7 8 Seizième de finaliste (1963, 1969, 1971)
Total Europe 34 206 91 46 69 303 229 -

Coefficient UEFA

Le coefficient UEFA est utilisé lors des tirages au sort des compétitions continentales organisées par l'Union des associations européennes de football. En fonction des performances des clubs sur le plan européen pendant cinq saisons, ce coefficient est calculé grâce à un système de points et un classement est établi. À l'issue de la saison 2016-2017, l'OM est à la soixante-quinzième place[103]. Depuis la création de ce classement en 1960, l'Olympique de Marseille dispute l'Europe assez fréquemment pour avoir été classé quarante-six fois en cinquante-six ans. La meilleure position est cinquième club européen en 1992-1993 et le club marseillais fait partie du top 10 européen de 1991-1992 à 1994-1995[104]. L'OM rentre six fois dans le top 10 des meilleurs coefficients saisonniers : 3e meilleur coefficient de la saison en 1987-1988[105] et 1992-1993[106], 4e en 2003-2004[107], 5e en 1990-1991[108], 6e en 1998-1999[109] et 7e en 1989-1990[110].

Meilleur classement en 1992-1993[111]
Rang Club Coefficient
3 Juventus 7.291
4 AC Milan 7.005
5 Olympique de Marseille 6.936
6 Anderlecht 6.760
7 FC Porto 6.483
Classement UEFA 2016-2017[112]
Rang Club Coefficient
73 Rapid Vienne 28.570
74 Legia Varsovie 28.450
75 Olympique de Marseille 28.333
76 Eintracht Francfort 27.899
77 Torino 27.666

Records

À la fin de la saison 2016-2017, l'Olympique de Marseille a accumulé plusieurs records en France et en Europe durant toute son histoire. Concernant les performances uniques pour un club français, il y a le Soulier d'or 1971 de Josip Skoblar[113], le Ballon d'or 1991 de Jean-Pierre Papin[114] et la victoire en Ligue des champions 1993[OG 17].

Records européens

Photographie montrant Loic Rémy sous le maillot olympien.
Loïc Rémy marque l'un des sept buts contre le MŠK Žilina.

La compétition reine en Europe s’appelle Coupe d'Europe des clubs champions de 1955-1956 à 1991-1992, puis Ligue des champions depuis 1992-1993. Ces deux formats inclus, soit 62 éditions, l'OM est l'un des treize champions d'Europe qui remportent la compétition sans perdre de match[115]. Pendant dix-neuf ans, de 1991-1992 à 2010-2011, l'OM a eu le record du nombre de meilleurs buteurs consécutifs (3 saisons, 1990-1992). Cette performance est battue par le FC Barcelone qui a le meilleur buteur quatre saisons de suite (2009-2012)[116].

Dans le format Ligue des champions, le club possède la plus large victoire à l'extérieur en phase finale depuis qu'il a gagné 0-7 sur le terrain du MŠK Žilina en novembre 2010[117]. Le match Feyenoord Rotterdam-Marseille de décembre 1999 possède le record de cartons rouges : trois, dont deux pour l'OM[117]. Pendant dix ans, de 1992-1993 à 2002-2003, les Marseillais ont établi la plus large victoire de la compétition (6-0 contre le CSKA Moscou en mars 1993 et performance dépassée par un succès 7-0 de la Juventus contre l'Olympiakos en décembre 2003)[118].

Records français

Le club phocéen a les meilleures performances en Ligue des champions, en Ligue Europa et en Coupe Intertoto. Il est l'unique vainqueur de la Ligue des champions[OG 17], il termine deux fois finaliste de la Ligue Europa quand d'autres ne l'ont été qu'une fois[119] et il remporte la Coupe Intertoto comme onze autres clubs[120]. Il s'agit aussi du club qui a disputé le plus de finales européennes (4)[OG 17]. En outre, l'OM possède le record du nombre de meilleurs buteurs en Ligue des champions (3)[116] et en championnat (12)[121], dont le record de meilleur buteur consécutif en championnat (6 saisons, 1988-1993)[121]. Il a le buteur le plus prolifique sur une saison de championnat (Josip Skoblar, 44 buts en 1970-1971)[OG 18], sur une finale de Coupe de France (Jean-Pierre Papin, 3 buts en 1988-1989)[122], sur plusieurs finales de Coupe de France (Emmanuel Aznar, 4 buts en 3 finales)[122] ou sur une édition du Trophée des champions (André Ayew, 3 buts en 2011)[123]. Le club a aussi le record du nombre de meilleur passeur en championnat (4)[124].

En championnat de France, l'Olympique de Marseille a le record de victoires (1056)[100], de buts marqués (3845)[100], de places de vice-champion (11)[125] ou de places sur le podium (25)[125]. Sur une saison, il a le plus grand nombre de victoires consécutives à l'extérieur (9)[126], le plus petit nombre de défaites à domicile (aucune)[126] et le plus petit nombre de défaites à l’extérieur (1)[126]. En 1991-1992, l'OM établit le plus petit nombre de défaites (3) et ce record est effacé par le FC Nantes, une défaite lors de la saison 1994-1995[OG 19]. Il est aussi le dernier club parmi les vingt participants du premier championnat de France à avoir été relégué en D2 (saison 1959-1960)[B 14].

En Coupe de France, l'OM détient le record du plus grand nombre de finales jouées (19)[122] et de la meilleure attaque sur une édition (63 buts inscrits en 1933-1934)[B 14]. L'Olympique de Marseille possède la meilleure attaque sur une édition du Trophée des champions (5 buts inscrits en 2011)[123].

Personnalités du club

Historique des présidents

Photographie montrant le président de l'OM de l'époque, Marcel Leclerc, en train d'assister au match contre l'Ajax Amsterdam.
Marcel Leclerc au stade Vélodrome lors du match opposant l'OM à l'Ajax Amsterdam de Johan Cruyff en 1971.

Depuis sa création, l'Olympique de Marseille a connu plusieurs présidents que l'on peut qualifier d'emblématiques. Il s'agit notamment de Marcel Leclerc, de Bernard Tapie et plus récemment de Pape Diouf[OG 20].

Marcel Leclerc débarque en 1965[127] dans un club à reconstruire, qui évolue en deuxième division. L'homme de presse, propriétaire notamment d'un journal sportif (But ![A 11]) amène dans les caisses vides du club un apport financier conséquent et demande en contrepartie à la mairie de Marseille une détaxe pour les matchs au stade Vélodrome et l'octroi d'une subvention. Devant le refus de la municipalité, il quitte le Vélodrome et fait aménager le stade de l'Huveaune[B 15] où le club évoluera une saison et où il retrouvera l'élite.

En 1969, il remporte la Coupe de France et tient sa promesse émise avant la finale en plongeant dans le Vieux-Port[OG 21]. Il remporte le titre de champion de France en 1971 et rentre dans l'histoire en 1972 en réalisant le premier doublé Coupe-Championnat de l'histoire du club[OG 9]. Mais en juillet 1972, Marcel Leclerc est démis de ses fonctions, accusé de malversations financières[B 8].

Photographie montrant l'ancien président de l'OM, Bernard Tapie.
Bernard Tapie a conduit l'OM vers ses plus grands succès.

Un dîner à l'ambassade d'URSS en 1985 où étaient présents Gaston Defferre, alors maire de Marseille, ainsi que sa femme et Bernard Tapie, seraient à l'origine de la venue de l'homme d'affaires sur la Canebière en 1986[B 16]. Tapie impose rapidement sa marque en dirigeant le club de façon omnipotente[F 3], ce qui entraîne une valse des entraîneurs (Gérard Banide, Gérard Gili et Franz Beckenbauer en feront les frais), et en ramenant des Jean-Pierre Papin, Karl-Heinz Förster ou encore Alain Giresse. Il décroche quatre titres de champion (1989, 1990, 1991, 1992), une Coupe de France en 1989, perd la finale de Coupe des clubs champions européens à Bari en 1991 mais accédera à la gloire deux ans plus tard à Munich face à l'AC Milan. L’affaire VA-OM viendra stopper et ternir cette épopée.

C'est durant l'année 2005 que Pape Diouf devint président de l'OM sous l'influence de l'actionnaire majoritaire de l'époque, Robert Louis-Dreyfus[128]. En 2006, il est à l'origine d'une décision controversée d'aligner une équipe bis de l'OM face au Paris SG pour le compte de la 30e journée de championnat de Ligue 1. Il avait en effet refusé d'envoyer l'équipe des titulaires, arguant du non-respect par les services de sécurité du PSG des normes de sécurité concernant l'accueil des supporters marseillais au Parc des Princes. Cette décision lui a attiré les foudres d'une partie du public français, de la Ligue de football professionnel et du diffuseur exclusif du championnat, Canal+ ; mais elle lui a aussi permis de faire l'union sacrée autour de lui parmi les supporters olympiens[129]. Ce match se terminera par un inattendu 0-0 au terme d'un match fermé. Sous sa présidence, l'Olympique de Marseille progresse régulièrement dans la hiérarchie française (5e en 2005-2006, puis 2e en 2006-2007, 3e en 2007-2008, et 2e en 2008-2009), en se qualifiant très régulièrement en Ligue des Champions. Il accède également deux fois d'affilée à la finale de la Coupe de France (perdues en 2006 face au Paris Saint-Germain et en 2007 face au FC Sochaux).

Historique des entraîneurs

Photographie montrant le visage de Jozsef Eisenhoffer.
Jozsef Eisenhoffer obtient le premier titre de champion de France de l'OM en 1937.

József Eisenhoffer a été joueur à l'Olympique de Marseille mais aussi entraîneur de l'Olympique de Marseille pendant six saisons durant lesquelles il remporta un titre de champion de France en 1937 puis un titre de vainqueur de la Coupe de France en 1938.

En 1964, Mario Zatelli est nommé entraîneur du club phocéen, après y avoir évolué en tant que joueur dans les années 1930. À son palmarès d’entraîneur, il compte une remontée en première division en 1966, une Coupe de France en 1969 et un doublé Coupe-Championnat en 1972, obtenus avec notamment le duo d'attaque Magnusson-Skoblar. Sa carrière d'entraîneur au sein du club ne fut pas des plus tranquilles, le président Marcel Leclerc l’ayant embauché puis remercié trois fois jusqu’en 1973. Avec Zatelli, l'OM a écrit l'une des plus belles pages de son histoire. En décembre 1970, Mario Zatelli est limogé et se voit remplacé par le technicien français Lucien Leduc qui remporte avec l'OM un titre de champion de France en 1971. Cependant, la saison suivante, il est à son tour remplacé par Mario Zatelli, son prédécesseur. L'ancien défenseur central de l'OM, Jules Zvunka, a porté à plusieurs reprises le costume de pompier de service au sein du club phocéen. En effet, en 1974, Zvunka évite une relégation du club qui semblait presque inéluctable, puis termine 2e du championnat en 1975 avant de gagner la Coupe de France. Il est rappelé en 1977 pour redresser un OM qui alors enchaînait une série de résultats catastrophiques toutes compétitions confondues avant d'être de nouveau renvoyé. Seize mois plus tard (en décembre 1978), il est appelé à la rescousse pour un troisième sauvetage réussi avec une série de 11 matchs sans défaite[130].

Photographie montrant Gérard Gili.
Gérard Gili a obtenu trois titres avec l'OM en 1989 et en 1990.

En 1988, Gérard Gili succède à la surprise générale à Gérard Banide au poste d'entraîneur de l'équipe première et devient le second entraîneur de l'ère Tapie. Il opte pour la sobriété et réalise le doublé pour sa première saison alors qu'il n'a aucune expérience au haut niveau. Il échouera en demi-finale de la Coupe d'Europe des Clubs Champions contre Benfica en 1990 à cause de la fameuse main de Vata en toute fin de match. Il reste ensuite cinq ans à la tête du centre de formation de Marseille. Il reviendra sur le banc olympien en 1997, mais sans grand succès.

Raymond Goethals a notamment mené l'Olympique de Marseille à son titre de champion d'Europe en 1993, devenant ainsi le premier entraîneur à remporter un trophée européen avec un club français de football. Avant d'entraîner l'OM, il a de bons résultats avec l'équipe nationale belge, avec le club bruxellois d'Anderlecht (finale de la Coupe européenne des vainqueurs de coupe en 1977 avant de remporter la compétition l'année suivante, en 1978), avec le Standard de Liège (champion de Belgique en 1982 et 1983), plus une finale européenne, de nouveau avec Anderlecht (nouveau titre de champion de Belgique et deux Coupes de Belgique). En 1990, Raymond Goethals est appelé à Marseille par Bernard Tapie en vue de décrocher la première Coupe d'Europe d'un club français. En 1991, l'OM échoue de justesse en finale de la Coupe d'Europe des clubs champions après la séance des tirs au but, face à l'Étoile rouge de Belgrade. En 1993, il remporte avec son équipe, la finale de la Ligue des champions face au Milan AC, accomplissant là le plus haut fait d'armes de sa carrière.

Photographie montrant Raymond Goethals.
Le technicien belge Raymond Goethals a permis à l'OM de soulever sa première C1 en 1993.

En 1997, Rolland Courbis est engagé pour reconstruire l'Olympique de Marseille. Dès sa première saison, il réussit à qualifier le club pour la Coupe UEFA. La saison suivante, l'OM et les Girondins de Bordeaux se disputent le titre jusqu'à la dernière journée, les Girondins terminant vainqueurs et Marseille se qualifie le club pour la Ligue des champions 1999-2000, cinq ans après sa dernière participation. Courbis emmène aussi le club en finale de Coupe UEFA 1998-1999 qu'il perd contre Parme AC.

En septembre 2007, l'entraîneur belge Éric Gerets succède à Albert Emon limogé pour cause de mauvais début de saison, l'OM étant alors dix-septième. Il réussit à faire remonter le club, avec pour son premier match un succès à Anfield contre le Liverpool Football Club et qualifie l'OM pour la Ligue des champions de l'UEFA 2008-2009. La saison suivante, il finit second du championnat et à l'instar de Courbis 10 ans plus tôt, il perd le titre à la dernière journée dans un « mano a mano » avec les Girondins de Bordeaux. Il quitte le club en fin de saison.

Photographie montrant Didier Deschamps.
À son retour à l'OM, Didier Deschamps a offert un nouveau titre de champion de France en 2010.

Il est remplacé à l'été 2009 par Didier Deschamps, capitaine emblématique de l'équipe marseillaise ayant remporté la Ligue des champions en 1993, qui a également entrainé et mené l'AS Monaco en finale de cette même compétition en 2004. Il remporte en tout six compétitions (championnat de France 2010, Coupe de la Ligue 2010, 2011, 2012 et Trophée des champions 2010, 2011). En 2010, il réussit à qualifier l'OM en huitième de finale de Ligue des champions pour la première fois depuis 1999. La saison suivante, l'OM est quart de finaliste de la Ligue des champions en éliminant l'Inter de Milan en 8e de finale.

Après une saison 2011-2012 très moyenne ponctuée par une dixième place au classement du championnat, Vincent Labrune décide de se séparer de son entraîneur Didier Deschamps qui, dans la foulée, prend en main l'équipe de France. Il choisit le technicien français Élie Baup pour le remplacer. Les hommes de Baup finissent à la deuxième place au terme de la saison 2012-2013. Cependant, suite à une campagne européenne catastrophique ponctuée par zéro point lors de la phase de poules de la Ligue des champions, Baup est substitué en décembre 2013 par José Anigo qui assure l'intérim jusqu'à la fin de la saison et place l'OM en sixième position.

Pour la saison 2014-2015, c'est l'entraîneur argentin Marcelo Bielsa, ancien sélectionneur de l'Argentine et du Chili, qui prend les commandes de l'Olympique de Marseille. Leader de la sixième à la vingtième journée, l'OM rate sa fin de saison et termine finalement quatrième, se qualifiant pour la Ligue Europa 2015-2016. Il démissionne à la surprise générale à la fin du premier match de la saison suivante. Vincent Labrune nomme l'espagnol Míchel pour succéder à Franck Passi qui s'est chargé de l'intérim après le départ de Bielsa. Après plusieurs mois sans résultats positifs à domicile et une mauvaise position au classement, l'OM se sépare de l'espagnol et intronise Franck Passi à la tête de l'équipe. Il permet à l'OM de se maintenir en Ligue 1 en terminant à la treizième place puis d'arriver en finale de la Coupe de France, finale perdue face au PSG. Il restera en poste jusqu'à la nomination par les nouveaux dirigeants de l'OM du technicien français Rudi Garcia en octobre 2016.

Joueurs emblématiques

Ci-dessous sont présentées les équipes les plus souvent alignées qui ont été sacrées championnes de France de première division depuis l'instauration du professionnalisme en France en 1932[131] ainsi que l'équipe qui a été sacrée championne d'Europe en 1993[132].

Voir l’image vierge
L'équipe type du titre en 1937[I 1],[133]
Voir l’image vierge
L'équipe type du titre en 1948[I 1],[134]
Voir l’image vierge
L'équipe type du titre en 1971[I 1],[135]
Voir l’image vierge
L'équipe type du titre en 1972[I 1],[136]
Voir l’image vierge
L'équipe type du titre en 1989[I 1],[137]
Voir l’image vierge
L'équipe type du titre en 1990[I 2],[138]
Voir l’image vierge
L'équipe type du titre en 1991[I 2],[139]
Voir l’image vierge
L'équipe type du titre en 1992[I 2],[140]
Voir l’image vierge
L'équipe type du titre en Ligue des champions en 1993[132].
Voir l’image vierge
L'équipe type du titre en 2010[I 2],[141]

Tout au long de son histoire, l'Olympique de Marseille a compté de grands joueurs qui, pour la plupart, ont également été internationaux.

Joueurs les plus capés au 22 février 2018[142]
Joueurs Matchs Buts Carrière au club
Steve Mandanda 476 0 2007-2016 / 2017-
Roger Scotti 452 66 1942-1958
François Bracci 343 15 1968-1979 / 1983-1985
Jean Bastien 339 13 1935-1938 / 1939-1940 / 1941-1949
Mathieu Valbuena 331 38 2006-2014
Georges Dard 329 107 1936-1937 / 1938-1948 / 1949-1954
Jean-Paul Escale 327 0 1960-1971
Benoît Cheyrou 306 28 2007-2014
Marius Trésor 298 12 1972-1980
Jules Zvunka 298 0 1966-1973
Meilleurs buteurs au terme de la saison 2016-2017[143]
Joueurs Matchs Buts Carrière au club
Gunnar Andersson 250 194 1950-1958
Jean-Pierre Papin 275 182 1986-1992
Josip Skoblar 211 176 1966-1967 / 1969-1975
Jean Boyer 181 170 1923-1935
Emmanuel Aznar 205 152 1936-1949 / 1951-1952
Joseph Alcazar 193 138 1927-1936 / 1941-1942
Joseph 236 112 1962-1970
Georges Dard 330 106 1936-1937 / 1938-1948 / 1949-1954
Mamadou Niang 227 100 2005-2010
Mario Zatelli 149 99 1935-1938 / 1943-1944 / 1945-1948

Effectif professionnel actuel

Le premier tableau liste l'effectif professionnel de l'OM pour la saison 2017-2018. Le second recense les prêts effectués par le club lors de cette même saison.

Effectif professionnel de l'Olympique de Marseille au 25 mars 2018[144]
Joueurs Encadrement technique
No  P. Nat.[145] Nom Date de naissance Sélection[146] Club précédent Contrat
1 G Drapeau de la France Cagnon, RomainRomain Cagnon 12/05/1997 (27 ans) France -16 ans Stade rennais 2017-2018
16 G Drapeau de la France Pelé, YohannYohann Pelé 04/11/1982 (41 ans) France espoirs FC Sochaux 2015-2019
30 G Drapeau de la France Mandanda, SteveSteve Mandanda 28/03/1985 (39 ans) France Crystal Palace FC 2017-2020
40 G Drapeau de la France Escales, FlorianFlorian Escales 03/02/1996 (28 ans) France espoirs Formé au club 2016-2019
2 D Drapeau du Japon Sakai, HirokiHiroki Sakai 12/04/1990 (34 ans) Japon Hanovre 96 2016-2021
6 D Drapeau du Portugal Rolando, Rolando 31/08/1985 (38 ans) Portugal FC Porto 2015-2018
12 D Drapeau du Cameroun Bedimo, HenriHenri Bedimo 04/06/1984 (40 ans) Cameroun Olympique lyonnais 2016-2019
13 D Drapeau de la Tunisie flèche vers la droite Abdennour, AymenAymen Abdennour 06/08/1989 (34 ans) Tunisie Valence CF 2017-2019
17 D Drapeau de la Guinée Sarr, BounaBouna Sarr 31/01/1992 (32 ans) FC Metz 2015-2020
18 D Drapeau de la France Amavi, JordanJordan Amavi 09/03/1994 (30 ans) France espoirs Aston Villa 2017-2021
20 D Drapeau de la France Rocchia, ChristopherChristopher Rocchia 01/02/1998 (26 ans) Formé au club 2017-2021
23 D Drapeau de la France Rami, AdilAdil Rami 27/12/1985 (38 ans) France FC Séville 2017-2021
- D Drapeau du Cameroun Nlaté, BriceBrice Nlaté 08/10/1995 (28 ans) Cameroun Formé au club 2014-2018
- D Drapeau de l'Arménie Andonian, GaëlGaël Andonian 07/02/1995 (29 ans) Arménie Formé au club 2015-2018
4 M Drapeau de la France Kamara, BoubacarBoubacar Kamara 23/11/1999 (24 ans) France -19 ans Formé au club 2017-2020
8 M Drapeau de la France Sanson, MorganMorgan Sanson 18/08/1994 (29 ans) France espoirs Montpellier HSC 2017-2021
19 M Drapeau du Brésil Gustavo, LuizLuiz Gustavo 23/07/1987 (36 ans) Brésil VfL Wolfsbourg 2017-2021
22 M Drapeau de la France Sertic, GrégoryGrégory Sertic 05/08/1989 (34 ans) France espoirs Girondins de Bordeaux 2017-2020
27 M Drapeau de la France Lopez, MaximeMaxime Lopez 04/12/1997 (26 ans) France espoirs Formé au club 2014-2021
29 M Drapeau du Cameroun Zambo Anguissa, AndréAndré Zambo Anguissa 16/11/1995 (28 ans) Cameroun Coton Sport 2015-2021
5 A Drapeau de l'Argentine Ocampos, LucasLucas Ocampos 11/07/1994 (30 ans) Argentine -17 ans AS Monaco FC 2015-2020
10 A Drapeau de la France Payet, DimitriDimitri Payet Capitaine 29/03/1987 (37 ans) France West Ham United 2017-2022
11 A Drapeau de la Grèce Mítroglou, KonstantínosKonstantínos Mítroglou 12/03/1988 (36 ans) Grèce SL Benfica 2017-2021
14 A Drapeau du Cameroun Njie, ClintonClinton Njie 15/08/1993 (30 ans) Cameroun Tottenham Hotspur 2016-2020
15 A Drapeau de la Turquie Sarı, YusufYusuf Sarı 20/11/1998 (25 ans) Turquie espoirs Formé au club 2017-2021
26 A Drapeau de la France Thauvin, FlorianFlorian Thauvin 26/01/1993 (31 ans) France Newcastle United 2016-2021
28 A Drapeau de la France Germain, ValèreValère Germain 17/04/1990 (34 ans) France espoirs AS Monaco FC 2017-2021
Entraîneur(s)
Entraîneur(s) adjoint(s)
Préparateur(s) physique(s)
  • Paolo Rongoni
  • Fabien Bossuet
  • Paolo Casale
Entraîneur(s) des gardiens
Kinésithérapeute
  • Stéphane Santiago
  • Alain Soultanian
  • Yannick Dyduch
  • Geoffrey Van Overschelde

Analyste vidéo

  • Thomas Benedet

Intendant(s)

  • Walid Baaloul
Médecin(s)
  • Franck Le Gall
  • Jacques Taxil

Légende

Joueurs prêtés
P. Nat. Nom Date de naissance Sélection Club en prêt Contrat
3 D Drapeau du Brésil Dória, Dória 08/11/1994 (29 ans) Brésil Yeni Malatyaspor 2014-2019
15 D Drapeau de la Slovaquie Hubočan, TomášTomáš Hubočan 17/09/1985 (38 ans) Slovaquie Trabzonspor 2016-2019
7 M Drapeau de la France Cabella, RémyRémy Cabella 08/03/1990 (34 ans) France AS Saint-Étienne 2016-2020
20 M Drapeau de la Tunisie Khaoui, Saîf-EddineSaîf-Eddine Khaoui 27/04/1995 (29 ans) Tunisie ESTAC Troyes 2016-2021

Structures du club

Structures sportives

Stades

Photographie montrant le stade Vélodrome dans son ancienne configuration.
Vue panoramique du stade dans son ancienne configuration lors du match OM-MSK Žilina en 2010.

Le club, qui pratiquait ses activités sur un terrain du Parc Borély ainsi que sur un champ de manœuvres jouxtant le Parc Chanot, décide après son premier titre de champion du Littoral USFSA en 1904 d'avoir un stade digne de ce nom et se porte acquéreur du stade de l'Huveaune[C 1]. Ce stade porte plus tard le nom de Fernand Bouisson, international et capitaine de la section rugby. Cette enceinte de 15 000 spectateurs est aussi utilisée durant la Seconde Guerre mondiale, le Vélodrome étant utilisé par les militaires, puis entre 1965 et 1966 à la suite du refus de la mairie de détaxer les matchs au stade Vélodrome et en 1982-1983 lors de la rénovation du Vélodrome en vue de l'Euro 1984[B 17].

L'Olympique de Marseille évolue à domicile au stade Vélodrome depuis le 13 juin 1937 et un match d'inauguration face aux Italiens du Torino Football Club en match amical qui se termine sur la victoire des Phocéens (2-1)[A 5]. Ce dernier, propriété de la ville de Marseille, est situé au 3 boulevard Michelet dans le 8e arrondissement de Marseille. L'accès à l'Orange Vélodrome peut se faire grâce aux transports en commun via la Ligne 2 du métro de Marseille en sortant au terminus Sainte-Marguerite Dromel débouchant sur la rue Raymond Teisseire du côté de la tribune Ganay ou en sortant à la station Rond-point du Prado donnant sur le boulevard Michelet du côté de la tribune Jean Bouin[147]. En voiture, le stade est accessible depuis le réseau autoroutier à la sortie centre-ville de l'A55 ou encore à la sortie numéro 36 de l'A7.

Photographie montrant l'Orange Vélodrome dans sa nouvelle configuration.
Vue sur l'Orange Vélodrome à Marseille.

Sous l'impulsion de Bernard Tapie, la chanson Jump de Van Halen accompagne l'entrée des joueurs sur le terrain depuis août 1986[A 4]. De plus, le titre Come with me de Puff Daddy et Jimmy Page résonne lorsqu'un but est inscrit par les joueurs marseillais[148].

Le stade connaît plusieurs liftings à l'occasion de l'Euro 1984 et de la Coupe du monde 1998. Ce dernier devient ainsi le deuxième stade de France en matière de places disponibles, derrière le stade de France, avec une capacité de 60 013 spectateurs. Très critiqué par les Marseillais notamment pour son architecture (absence de toiture, aucune résonance acoustique), le stade Vélodrome est l'objet de plusieurs projets visant à le couvrir ou l'agrandir[149]. Le 9 juillet 2009, le conseil municipal adopte un projet de reconfiguration du stade Vélodrome et de ses alentours, comprenant la couverture de l'ensemble des tribunes et une capacité portée à 67 394 places[150]. De nombreux travaux sont opérés au niveau du stade entre 2011 et 2014 en vue de l'organisation de l'Euro 2016 en France.

À partir de la saison 2014-2015, le club phocéen joue dans l'enceinte rénovée qu'il inaugure contre Montpellier HSC en s'inclinant (0-2). Depuis 2014, le stade répond aux critères des stades de catégorie 4 de l'UEFA[151]. Le 3 juin 2016 est signé un partenariat entre Arema et Orange. Le stade Vélodrome prend alors le nom d'Orange Vélodrome appliquant un contrat de naming pour une durée de 10 ans[152],[153].

Photographie montrant l'Orange Vélodrome depuis l'intérieur dans sa nouvelle configuration.
Vue depuis l'intérieur de l'Orange Vélodrome dans sa nouvelle configuration en 2015.

Centre d'entraînement

Photographie montrant l'entrée du centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus.
Vue sur l'entrée du centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus.

Le centre d'entraînement de la Commanderie est inauguré en juillet 1991 par les joueurs de l’Olympique de Marseille, laissant derrière eux les terrains de Luminy ou de Saint-Menet, dispersés un peu partout dans la ville. Ce projet était issu d'un vœu de l'ancien directeur sportif Michel Hidalgo.

En 2002, ce centre situé dans le 12e arrondissement de Marseille se développe et se modernise. En janvier 2005, l'ensemble des services administratifs ainsi que le pôle OM Médias du club sont transférés dans un bâtiment neuf du complexe olympien[154].

Le 26 août 2009, le centre est renommé « Centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus », en hommage à l'ancien propriétaire du club décédé en juillet 2009[155]. Le centre connaît à cette occasion une nouvelle extension avec l'inauguration d'un bâtiment pour le secteur sportif comprenant notamment des chambres pour des mises au vert à Marseille même.

Les joueurs du centre de formation s'entraînent dans ce complexe mais étaient hébergés à la Bastide des Accates[156] dans le 9e arrondissement. En janvier 2011, un centre d'hébergement flambant neuf est inauguré au centre d'entrainement Robert Louis-Dreyfus comportant 1 900 m2. Il remplace la Bastide devenue vétuste.

Centre de formation

Photographie montrant Samir Nasri sous le maillot de l'Equipe de France.
L'international français Samir Nasri est passé par toutes les sections de jeunes de l'Olympique de Marseille ainsi que par l'équipe réserve.

Le centre de formation de l'OM se situe au centre d'entraînement Robert-Louis-Dreyfus. Le vice-président du centre est l'ancien Olympien Robert Nazarétian, Jean-Luc Cassini est le directeur du centre de formation depuis août 2016. Sébastien Pérez est, quant à lui, responsable du recrutement[157]. Les meilleurs éléments de l'équipe des moins de 19 ans entraînée par Olivier Januzzi intègrent l'équipe réserve olympienne aujourd'hui coachée par David Le Frapper. Historiquement, le centre de formation de l'Olympique de Marseille n'est pas réputé comme l'un des meilleurs de France mais il a tout de même permis de faire éclore des joueurs comme Alain Boghossian, Mathieu Flamini, Mehdi Benatia, Samir Nasri, Romain Alessandrini, André Ayew, Jordan Ayew ou encore plus récemment Maxime Lopez.

Au cours de l'année 2017, l'OM par l'intermédiaire de son président Jacques-Henri Eyraud a signé de nombreux partenariats avec les clubs amateurs du bassin marseillais. Sous la responsabilité de Stéphane Richard, deux types de partenariat différents ont été signés : un partenariat nommé OM Next Generation Champion a été conclu avec l'AS Gémenos, l'ASPTT Marseille, le Burel FC, le FC Martigues et Luynes Sports. L'autre partenariat dénommé OM Next Generation a été signé notamment avec l'Aubagne FC, le SMUC ou encore l'US Endoume[158]. Ces accords prévoient notamment une dotation de l'ordre de 5 000 euros par saison pour chacun des clubs affiliés mais aussi la formation des éducateurs financée par l'OM. En contrepartie, les clubs partenaires s'engagent à signaler à l'OM les jeunes joueurs prometteurs et à favoriser leur arrivée au centre de formation de l'OM dans la mesure où le pouvoir décisionnaire appartient uniquement aux parents des joueurs concernés[159].

Structures extra-sportives

Siège

Avant le Centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus, l'OM a connu de multiples adresses. Le club s'installe tout d'abord 7, rue de Suffren près du Vieux-Port, où se trouvait le défunt club d'escrime de l'Épée avant de sièger rue de la Tour à la Brasserie Saint-Georges en 1909, au Café de la Bourse en 1920, puis à la Brasserie des Sports sur la Place Castellane en 1924. L'OM sera domicilié 6, rue Edmond Rostand puis 1, rue Reine-Élizabeth à l'angle de la Canebière jusqu'en 1949. Ensuite pendant près de vingt ans, le club siège place Félix-Baret avant que Marcel Leclerc décide de s'installer dans l'enceinte du stade Vélodrome. L'arrivée de Bernard Tapie entraîne un nouveau déménagement sur l'avenue du Prado. En 1996, le club s'installe à nouveau près de son stade sur la rue Négresko, avant de définitivement prendre place à La Commanderie en 2005[A 12].

Boutiques officielles

Quatre boutiques officielles sont présentes dans la cité phocéenne : le musée-boutique du stade Vélodrome et trois boutiques (rue Saint-Ferréol, Canebière et La Valentine). Une cinquième boutique est ouverte à Vitrolles en juillet 2010 tandis qu'une sixième apparaît à Plan de Campagne à l'été 2011. L'OM a aussi inauguré une boutique dans le centre-ville d'Alger en décembre 2008, ce qui en fait le premier club français à posséder une boutique officielle à l'étranger. L'Olympique de Marseille possède en outre un millier de points de vente à travers la France[A 13]. Le club compte ainsi développer un réseau de points de vente à travers toute l'Afrique[160], ainsi qu'en Asie et au Moyen-Orient[161].

En 2016, le club en partenariat avec Adidas, ouvre une nouvelle boutique officielle de l’OM au sein de l'Orange Vélodrome. Cette boutique, située sous le parvis du côté de la tribune Jean Bouin, est dotée d’une surface de 1 000 m2. Les supporters ont ainsi la possibilité de se procurer l'ensemble des produits dérivés de l’OM en étant au plus près du stade[162].

Musée

L'Orange Vélodrome devrait accueillir, d'ici à 2020, un musée entièrement consacré à l'histoire de l'Olympique de Marseille. D'une superficie de 5 000 m2, il devrait être ouvert tous les jours et contiendrait notamment un restaurant[163]. Le club phocéen serait ainsi doté d'un équipement à la hauteur de son prestigieux passé et du niveau des grands clubs européens tels que le FC Barcelone ou la Juventus.

Aspects juridiques et économiques

Aspects juridiques

Statut juridique et légal

L'Olympique de Marseille se compose d'une association détentrice du numéro d'affiliation à la FFF et d'une société. L'association Olympique de Marseille gère désormais uniquement la section amateur, la section féminine et des stages à travers toute la France. La société Olympique de Marseille, au capital social de 57 millions d'euros, possède le statut de société anonyme sportive professionnelle (SASP) depuis 2001. Avant cette date, le club était une société anonyme à objet sportif (SAOS)[164]. Son chiffre d'affaires s'élève à 93 millions d'euros sur l'année 2017. Elle comporte entre 100 et 199 salariés[165]. Elle a vocation à gérer à la fois la section professionnelle de l'OM mais aussi les équipes de jeunes (des moins de 12 ans jusqu'à l'équipe réserve) du centre de formation depuis 2017[166].

Organigramme

L'actionnaire majoritaire et président du conseil de surveillance du club est l'homme d'affaire américain Frank McCourt[165]. Par ailleurs, l'ancienne propriétaire Margarita Louis-Dreyfus détient toujours 4,9 % du capital du club comme indiqué dans les comptes du club[167]. Jacques-Henri Eyraud est le président du directoire de l'Olympique de Marseille[165]. Andoni Zubizarreta est le directeur sportif, assisté par Albert Valentin[52].

Aspects économiques

Compte de résultat prévisionnel

Chaque saison, l'Olympique de Marseille publie son compte de résultat prévisionnel après validation auprès de la DNCG, l'instance qui contrôle l'état des finances des clubs français de football. Le budget prévisionnel d'un club s'établit en amont de l'exercice comptable à venir et correspond à une estimation de l'ensemble des recettes et des dépenses prévues par l'entité. Les droits audiovisuels, qui varient notamment selon le nombre de diffusions des matchs du club et selon le classement final, les contrats de sponsoring ainsi que les recettes liées à la billetterie tiennent une part importante dans le budget marseillais en ce qui concerne les produits d'exploitation. Le résumé graphique ci-dessous est un diagramme en tuyaux d'orgue qui présente les budgets prévisionnels de l'Olympique de Marseille saison après saison[168],[169],[170],[171],[172],[173],[174],[175],[176],[177],[178].

Résultat net

Le tableau suivant présente le détail des produits et des charges d'exploitation permettant d'obtenir le résultat net dégagé par le club après impôts sur les sociétés au cours d'un exercice comptable depuis la saison 2002-2003. Ces données comptables sont extraites des comptes de résultat de l'entité Olympique de Marseille (SASP, Association et SAS Exploitation) publiés annuellement par la DNCG. Si les produits sont supérieurs aux charges, la société réalise des bénéfices. Dans le cas contraire, elle subit des pertes.

Saison Championnat Produits (en M€)[Note 6] Charges (en M€)[Note 7] Rés. expl.
(en M€)
[Note 8]
Mutation
(en M€)
[Note 9]
Rés. net
(en M€)
[Note 10]
Matchs Spons. Subv. TV Merch. Total Rémun. Total
2002-2003[179] Ligue 1 13,1 17,6 1,1 28,7 nc 64,0 26,6 56,5 8,5 17,2 0,3
2003-2004[180] Ligue 1 26,6 18,0 1,2 34,0 nc 86,1 26,2 64,4 21,7 13,6 1,1
2004-2005[181] Ligue 1 16,0 18,6 1,1 22,1 nc 66,9 35,9 95,8 -28,9 27,8 -10,6
2005-2006[182] Ligue 1 18,6 22,2 1,1 36,3 0,3 85,5 36,6 92,3 -6,8 2,7 0,4
2006-2007[183] Ligue 1 19,0 20,0 1,1 46,2 0,2 94,0 43,3 98,7 -4,7 26,9 14,2
2007-2008[184] Ligue 1 23,5 22,5 1,2 63,9 5,3 121,5 49,7 107,6 13,9 7,1 8,2
2008-2009[185] Ligue 1 24,8 24,7 nc 65,6 nc 127,8 75,1 127,7 0,1 14,2 1,4
2009-2010[186] Ligue 1 25,2 28,2 nc 71,0 nc 142,5 92,4 153,9 -11,4 10,9 -0,4
2010-2011[187] Ligue 1 25,6 29,1 nc 78,2 nc 151,4 100,8 171,9 -20,4 5,1 -14,7
2011-2012[188] Ligue 1 18,0 29,8 nc 70,5 nc 137,2 98,4 163,9 -26,6 -3,0 -8,2
2012-2013[189] Ligue 1 11,6 23,6 nc 54,8 nc 104,9 76,9 123,8 -18,7 10,4 0
2013-2014[190] Ligue 1 14 23,9 nc 77,8 nc 131,9 85,1 144,5 -12,4 -6,6 -12,6
2014-2015[191] Ligue 1 18,0 31,4 nc 44,7 nc 109,7 96,8 163,8 -19,1 34,9 -3,8
2015-2016[192] Ligue 1 15,8 28,9 nc 48,9 nc 110,8 92,6 157,5 2,5 49,2 0,4
2016-2017[193] Ligue 1 13,9 30,7 nc 49,7 nc 108,8 87,6 154,5 -35,3 10,4 -42,4

Légende : Matchs = recettes matchs avec billetterie, Spons. = sponsors et publicités, Subv. = subventions des collectivités, TV = droits audiovisuels, Merch. = merchandising, Rémun. = rémunérations du personnel, Rés. expl. = résultat d'exploitation, Mutation = résultat exceptionnel (indemnités de mutation), Rés. net = résultat net, nc = non communiqué.

Transferts les plus coûteux

Les deux tableaux ci-dessous synthétisent les plus grosses ventes et achats de joueurs dans l'histoire du club marseillais.

Acquisitions[194],[195],[196]
Rang Joueur Montant Provenance Date
1er Dimitri Payet 29 M€ West Ham United 29 janvier 2017
2e Lucho González 19 M€ FC Porto 30 juin 2009
3e André-Pierre Gignac 16 M€ Toulouse FC 20 août 2010
4e Loïc Rémy
Florian Thauvin
Konstantínos Mítroglou
15 M€ OGC Nice
LOSC Lille
SL Benfica
19 août 2010
2 septembre 2013
31 août 2017
Cessions[197],[198]
Rang Joueur Montant Destination Date
1er Michy Batshuayi 39 M€ Chelsea FC 3 juillet 2016
2e Didier Drogba 38,5 M€ Chelsea FC 3 juillet 2004
3e Franck Ribéry 25 M€ FC Bayern Munich 7 juin 2007
4e Giannelli Imbula 20 M€ FC Porto 1er juillet 2015
5e Florian Thauvin 18,35 M€ Newcastle United 19 août 2015
Légende : M€ = millions d'euros.

Soutien et image

Groupes de supporters

Photographie montrant le tifo réalisé par les groupes de supporters lors du classique contre le PSG en 2015.
Tifo réalisé sur l'ensemble des tribunes lors du clasico contre le Paris Saint-Germain en 2015.

Les supporters de l’Olympique de Marseille occupent une place prépondérante dans la vie du club depuis près d'un siècle. Ce sont eux qui financent les travaux d'aménagement du stade de l'Huveaune au début des années 1920[199]. Mis en sommeil durant les années 1950 et 1960, les supporters marseillais retrouvent à nouveau des couleurs à l'occasion de la présidence Leclerc avec la création de l'Association des Supporters de l'OM dans les années 1970[A 14]. Par la suite, le phénomène ultras arrive en provenance d'Italie et fait rentrer les fans marseillais dans l'ère moderne du supportérisme. Ce phénomène donne naissance à de nombreux groupes dans les années 1980 dont le Commando Ultra'84 qui est le plus ancien groupe ultra de France[A 15],[D 1]. À partir de 1987, le président Bernard Tapie cède la gestion des abonnements des virages à ces groupes de supporters, ce qui les implique totalement dans la vie du club. Une majoration sur les abonnements comprise entre 30 et 50 euros par an est perçue par les associations, permettant ainsi le financement des tifos, des animations ou des déplacements. Ce système unique en France n'est plus mis en place depuis l'arrivée des nouveaux propriétaires en 2017.

Des années 1980 jusqu'au début des années 1990, les supporters marseillais sont décrits comme ayant une idéologie nationaliste et raciste[200]. À titre d'exemples, des joueurs adverses Noirs sont l'objet de jets de bananes comme Basile Boli en 1987-1988 ou Joseph-Antoine Bell en 1989-1990[OG 22],[201]. Depuis le milieu des années 1990, les supporters olympiens sont associés à une idéologie antiraciste et ils sont mis en opposition aux fans parisiens qui ont pour lieu commun d'être d'idéologie raciste[OG 23],[200]. Les groupes suivants clament l'idéologie antiraciste et le multiculturalisme : le Commando Ultra'84[202], les MTP[203], les Yankee[203], les South Winners[204] et les Fanatics[205]. Les dirigeants de l'OM cautionnent cette vision puisqu'au cours des années 2000 et 2010, des tenues de l'OM ont été de couleur orange ou vert-jaune-rouge. La couleur orange symbolise l'antiracisme, elle vient des South Winners qui ont mis leurs Bomber à l'envers lors d'un match PSG-OM en 1989-1990 afin de matérialiser leur opposition à des skinheads parisiens[OG 24],[204]. L'association de couleur vert, jaune et rouge représente les couleurs panafricaines et dans le cas du maillot de l'OM, le président Pape Diouf justifie leurs présences comme symbole du multiculturalisme de la ville[206].

On dénombre au total huit groupes de supporters officiels[207],[208] :

Photographie montrant un drapeau tenu par un membre du Commando Ultra'84.
Les supporters marseillais occupent une place centrale dans la vie du club.
Nom Abréviation Date de création Emplacement au stade
Commando Ultra'84 CU'84 1984 Virage Sud Chevalier Roze
Yankee Nord Marseille YNM 1987 Virage Nord De Peretti
Club des Amis de l'OM CAOM 1987 Tout le stade
South Winners SW87 1987 Virage Sud Chevalier Roze
Fanatics FAN 88 1988 Virage Nord De Peretti
Dodgers DM92 1992 Virage Nord De Peretti
Marseille Trop Puissant MTP 1994 Virage Nord De Peretti
Handi Fan Club 2005 Tribune Ganay

Affluence

Le stade Vélodrome connaît 30 fois la meilleure affluence moyenne du championnat de France entre 1947-1948 et 2014-2015 (1948, 1954, 1955, 1969 à 1973, 1975, 1987 à 1993, 1999 à 2011 et 2015). C'est le record devant le Paris SG (16 fois) et le RC Paris (14 fois). Sept de ces meilleures affluences ont été des records absolus en leur temps : 26 559 en 1970-1971, 31 544 en 1986-1987, 31 727 en 1989-1990, 51 409 en 1998-1999, 51 918 en 1999-2000, 52 996 en 2004-2005 et 53 130 spectateurs en 2014-2015. En championnat, le record d'affluence dans l'histoire du club phocéen date du 26 février 2017 avec 65 252 spectateurs venus lors de la réception du Paris Saint-Germain (1-5)[209],[210]. En Coupe d'Europe, le record d'affluence est daté du 12 avril 2018 lors de la réception du RB Leipzig (5-2) avec 61 882 spectateurs[211].

Les cinq plus grandes affluences de l'OM ont toutes été réalisées à l'extérieur ou sur terrain neutre dans des stades avec une plus grande capacité que le Vélodrome. 110 000 supporters sont présents à l'Estádio da Luz du Benfica Lisbonne en 1989-1990, 100 000 personnes au stade Central Lénine du Spartak Moscou en 1990-1991, 81 051 personnes au stade San Siro de l'AC Milan en 1990-1991, 80 000 personnes au stade de Silésie du Górnik Zabrze en 1971-1972 et 79 800 personnes sur terrain neutre au stade de France contre Sochaux en 2006-2007[210],[212].

L'OM est le premier club français à avoir joué devant plus de 40 000 spectateurs en deuxième division (40 376 face au Toulouse FC, le 16 octobre 1981[B 14]).

Évolution de la moyenne de spectateurs à domicile de l'Olympique de Marseille depuis la saison 1969-1970[210]
Légende : point noir = saison en première division, point rouge = saison en deuxième division.

Rivalités

Rivalités sur un plan national

Photographie montrant les joueurs de l'OM affrontent ceux de Lyon en 2005.
Match OM-OL (1-1) du 14 août 2005.

Depuis les années 1970 se dégagent notamment les confrontations contre l'AS Saint-Étienne dans un premier temps, les Girondins de Bordeaux au cours des années 1980, le Paris SG dans les années 1990 ou l'Olympique lyonnais à partir de la seconde moitié des années 2000[213]. Malgré le côté éphémère de l'intensité sportive, la singularité des ASSE-OM, Bordeaux-OM, PSG-OM ou OL-OM perdurent dans le temps.

Les rencontres entre OM et ASSE sont régies par une rivalité médiatique et sportive qui apparaissent durant les années 1970 et qui dure un peu moins d'une décennie[214]. Les Stéphanois sont l'équipe phare à cette période et l'OM, sous l'impulsion de son président Marcel Leclerc, ambitionne également de jouer les premiers rôles. Les premières années voient le club marseillais rester dans l'ombre de Saint-Étienne puis la réussite sportive naissante conditionne un duel entre les deux équipes fanions[215]. Les matchs houleux, les « affaires » ou les personnalités charismatiques du président Marcel Leclerc et de son homologue Roger Rocher alimentent là aussi le caractère particulier de ces oppositions[214].

Lorsque Bernard Tapie devient président de l'OM au cours de la saison 1985-1986[216], le club vient de connaitre quatre saisons en deuxième division de 1980-1981 à 1983-1984[217] et il a pour objectif de refaire du club le numéro un[218]. Les Girondins de Bordeaux sont l'équipe phare durant la décennie 1980, ainsi l'OM se présente en qualité d'outsider et, comme avec Saint-Étienne, le succès sportif grandissant des Marseillais conditionne une rivalité sportive jusqu'à la fin des années 1980. Cette rivalité est également en grande partie liée à l'affrontement médiatique par presse interposée qui durera plusieurs années entre Bernard Tapie et le président bordelais Claude Bez[219],[OG 25],[D 2].

Par suite de la perte d'influence de Bordeaux sur le football français, Bernard Tapie recherche un autre rival pour pimenter le championnat et avoir un adversaire de premier ordre. Ainsi, la rivalité sportive entre l'OM et le Paris Saint-Germain a été volontairement montée de toutes pièces par les dirigeants des deux clubs[220]. Avec le temps, ces rencontres sont appelées « Classique » ou « Classico »[OG 26], elles deviennent la confrontation majeure du championnat de France[OG 27] et elles dépassent la rivalité sportive puisque s'y ajoutent des notions d'antagonismes géographiques, culturels ou sociologiques entre Marseille et Paris[221].

Les années 2000 voient l'avènement de l'Olympique lyonnais qui remporte sept championnats consécutifs de 2001-2002 à 2007-2008 alors que le club n'avait jamais été champion auparavant[222]. Ainsi, l'OL acquiert une crédibilité au fil des ans et la confrontation OM-OL s'axe alors autour d'une rivalité sportive, de notoriété et de prestige entre le grand club français des années 1990 et celui des années 2000. Ces rencontres peuvent être appelées « Olympico »[223].

Rivalités sur un plan régional

Photographie montrant les joueurs de l'OM affrontant ceux du Stade helvètique de Marseille.
Le derby marseillais entre l'Olympique de Marseille et le Stade helvétique en 1908.

Lors de la fondation du club au début du XXe siècle, une multitude de clubs sont déjà présents à Marseille. Le grand rival à cette époque est le Stade helvétique de Marseille qui rafle un bon nombre de championnats et qui place l'OM dans le rôle de l'éternel second. Cette rivalité occasionne parfois des accrochages entre supporters mais elle permet surtout d'accroître la popularité du football à Marseille. Par exemple, 2 000 spectateurs assistent au derby OM-SH en 1908. Néanmoins la Première Guerre mondiale entraîne la fermeture de la plupart des clubs dont le SH Marseille ce qui confère à l'OM un monopole sur la ville[224].

Au niveau régional, une rivalité a pu s'installer de manière sporadique avec divers club tels que l'AS Aixoise, le Sporting Toulon Var ou les clubs azuréens de l'AS Cannes, l'AS Monaco et de l'OGC Nice[225].

La rivalité avec Aix-en-Provence est oubliée avec le temps et elle date des années 1950-1960. Le Sporting Toulon Var est également un club avec lequel l'Olympique de Marseille connaît une certaine tension notamment de 1984-1985 à 1992-1993 lorsque les deux clubs évoluent ensemble en championnat de France. À l'échelle régionale, ce derby est considéré comme le plus âpre. Concernant l'AS Cannes, ces confrontations s'axe surtout autour d'une rivalité historique, les deux clubs étant présents à la première édition du championnat de France. Les matchs contre l'OGC Nice sont surnommés les « Derby du Sud-Est » et ils sont les « plus connus et les plus anciens des derbies [régionaux] de l’OM »[225].

Autres équipes

Équipe réserve et sections de jeunes

Photographie montrant André Ayew sous le maillot de l'Equipe nationale du Ghana.
L'international ghanéen André Ayew est passé par toutes les sections de jeunes de l'Olympique de Marseille ainsi que l'équipe réserve.

L'équipe réserve de l'Olympique de Marseille est la deuxième équipe dans la hiérarchie du club. Elle existe dès le début du XXe siècle comme en témoigne sa participation au championnat du Littoral USFSA de 2e série 1909-1910 tandis que l'équipe fanion joue le championnat du Littoral de 1re série[226]. De la saison 1932-1933, date d'apparition du professionnalisme, à la saison 1969-1970, les mondes professionnels et amateurs sont séparés. Ainsi, les réservistes olympiens ont évolué au niveau 1, 2 ou 3 du monde amateur. L'équipe a été championne de Division d'Honneur Méditerranée (DH, niveau 2) en 1958[227] et 1966[228] ainsi que de Promotion d'Honneur Méditerranée (PH, niveau 3) en 1951 [229]. Lorsqu'elle a participé au Championnat de France amateur, qui correspond au niveau 1 en amateur, l'équipe n'a jamais été championne du groupe Sud-Est et sa meilleure performance est une 5e place acquise en 1958-1959[230].

À partir de la saison 1970-1971, une réforme intègre les mondes professionnels et amateurs dans une même pyramide hiérarchique et jusqu'à la saison 1992-1993, le 3e niveau est le niveau maximum où peut évoluer une équipe réserve. L'OM est présent en Division 3 de 1971 à 1993[230] et la saison 1975-1976 se ponctue d'un titre de champion du groupe Sud[231]. Cette période au niveau 3 est entrecoupée d'une saison en Division 4, la saison 1982-1983 où les réservistes terminent champions du groupe H[232].

Le niveau 3, alors appelé National 1, devient une division mixte entre clubs professionnels et amateurs en 1993-1994 et dès lors, la réserve olympienne passe mécaniquement du 3e niveau au 4e niveau puisque les équipes réserves ne peuvent plus évoluer à un niveau supérieur à la 4e division. Les Olympiens sont champions de France des réserves professionnelles (CFA, niveau 4) en 2002 sous les ordres de José Anigo[233], de Division d'Honneur Méditerranée (DH, niveau 6) en 2011 avec Franck Passi[234]. et du groupe G du championnat de France amateur 2 (CFA2, niveau 5) en 2015 sous la houlette de Thomas Fernandez[235]. L'équipe réserve est entraînée par David Le Frapper et évolue en National 2 (N2) depuis la saison 2015-2016[236].

La réserve a eu l'occasion de s'illustrer par deux fois en Championnat de France de Division 1. Lors de la saison 1969-1970, le président Marcel Leclerc décide d'aligner l'équipe réserve évoluant en DH Méditerranée en contestation d'un match en retard programmé le 28 décembre 1969 en période de fêtes. Les réservistes réalisent un match nul 2-2 sur le terrain du club parisien du Red Star mais ce score est annulé par la Ligue. Le match rejoué a lieu en mars 1970 avec l'équipe fanion qui gagne 1-6 dont un quintuplé de l'attaquant camerounais Joseph. En 2005-2006, pour le match PSG-OM, le président Pape Diouf estime que le quota de places réservé aux supporters marseillais n’est pas suffisant et que leur sécurité n'est pas assurée. Le onze olympien se compose de quatre joueurs professionnels qui encadrent sept réservistes alors en CFA2, la 5e division, et ils réalisent un match nul 0-0 au Parc des Princes[237],[238],[239].

L'Olympique de Marseille comprend nombre de formations de jeunes, des débutants aux juniors. Ces derniers ont atteint la finale de la Coupe nationale des juniors (ancêtre de la Coupe Gambardella) en 1937[240] puis remportent la Coupe Gambardella en 1979[240] face au Racing Club de Lens (2-0). Lors de la même année, les cadets du club ont remporté le titre de champion de France cadets[241] contre l'Olympique lyonnais aux tirs aux buts, trois ans après avoir échoué en finale de la Coupe des Cadets[242] face au Racing Club de Strasbourg (2-1). Les 16 ans nationaux remportent le titre de champion de France en 2008[243]. L'équipe réussit à conserver son titre en 2009, ce qui constitue une première dans cette compétition[244]. L'équipe des 14 ans a quant à elle été deux fois championne fédérale (en 2007[245] et 2009[246]). Les poussins ont remporté la Coupe nationale des poussins[247] en 1987, 1991, 1995 et 1996 et ont atteint la finale en 1992.

.

  • (1) : Le palmarès complet de la compétition est connu et le nombre de trophée est exact. Sans symbole, il est possible de concevoir que des trophées puissent manquer.
  • (g) : Les championnats dans lesquels a évolué l'équipe réserve sont généralement composés de plusieurs groupes puis les 1er de ces groupes s'affrontent pour déterminer le vainqueur du championnat. Avec ce symbole, l'OM est uniquement champion de son groupe puis a perdu contre les autres champions. Sans ce symbole, l'OM est champion de son groupe puis a gagné contre les autres champions.

Notes et références

Notes

  1. a et b Seuls les principaux titres en compétitions officielles sont indiqués ici.
  2. Le dernier quart de finale disputé remonte à 1991 ; en 1993, le club remporte certes l'épreuve, mais la formule de la compétition ne comporte alors pas de quarts de finale.
  3. L'OM a également terminé en tête du championnat de France en 1993 mais s'est vu retirer son titre à la suite de l'affaire VA-OM. Le Conseil Fédéral du 22 septembre 1993 avait déclaré le match Valenciennes-Marseille perdu pour les deux équipes et pris la décision de suspendre le titre de champion pour la saison 1992-1993, à titre conservatoire, dans l'attente des décisions judiciaires. Le retrait du titre sera confirmé par la suite, en conséquence le titre de champion 1993 est resté non attribué[85].
  4. Le titre de Championnat de France de football 1940-1941 n'est pas comptabilisé, comme tous les championnats de guerre.
  5. L'Olympique de Marseille dispute le Challenge des champions face au Stade rennais. Le score étant nul à l'issue du temps réglementaire, il est prévu de faire jouer une séance de tirs au but, mais le public l'ignorant, il envahit le terrain empêchant le dénouement de la rencontre. A posteriori, l'UNFP attribue le titre conjointement aux deux clubs.
  6. Les produits correspondent au total des produits récurrents d’exploitation incluant les recettes et les subventions.
  7. Les charges correspondent au total des charges récurrentes d’exploitation du compte de résultat.
  8. Le résultat d'exploitation correspond aux produits (recettes et subventions) moins les charges récurrentes d’exploitation, hors cessions et acquisitions de joueurs.
  9. Les indemnités de mutation incluent les cessions et acquisitions de joueurs.
  10. Le résultat net correspond à l'addition du résultat d'exploitation, du résultat financier et du résultat exceptionnel, qui inclut notamment les indemnités de mutation versées à l'occasion des transferts.

Références

Références extraites d'ouvrages

  • Tout (et même plus) sur l'OM
  1. Oreggia 2009, « Divers », p. 101.
  2. Oreggia 2009, «  Il était une fois », p. 5.
  3. Oreggia 2009, « Le déclic des années 1920 », p. 35.
  4. a et b Oreggia 2009, «  Divers  », p. 103
  5. a et b Oreggia 2009, « Stades », p. 77.
  6. Oreggia 2009, «  Quelques «  histoires  » moins connues  », p. 13.
  7. Oreggia 2009, «  Quelques «  histoires  » moins connues  », p. 14
  8. Oreggia 2009, « Joueurs », p. 38.
  9. Oreggia 2009, « Il était une fois », p. 8
  10. Oreggia 2009, « Il était une fois », p. 6.
  11. Oreggia 2009, « Médias », p. 96.
  12. Oreggia 2009, « Il était une fois », p. 10.
  13. Oreggia 2009, « Le club en 2009 », p. 115
  14. Oreggia 2009, « Supporters », p. 20.
  15. Oreggia 2009, « Supporters », p. 25.
  • La grande histoire de l'OM
  1. a et b Pécheral 2007, «  Ainsi fonts, fonts, fonts (baptismaux)  », p. 10-11.
  2. Pécheral 2007, « Le déclic des années 1920 », p. 45.
  3. a b et c Pécheral 2010, «  Les années 30, un deuxième âge d'or  », p. 89-92.
  4. Pécheral 2010, «  Les années 30, un deuxième âge d'or  », p. 89-92.
  5. Pécheral 2007, «  Les quatre saisons d'Henri Roessler  », p. 146-147.
  6. a b c d e f g et h Pécheral 2007, «  Annexe III - Le championnat  », p. 390
  7. a b c d e f et g Pécheral 2007, «  Annexe V - L'OM et l'Europe  », p. 414
  8. a et b Pécheral 2007, « Deux rois pour un doublé », p. 210.
  9. a b et c Pécheral 2007, «  Annexe V - L'OM et l'Europe  », p. 415.
  10. a et b Pécheral 2007, « Rien ne VA plus », p. 317.
  11. Pécheral 2007, «  OM et PSG rivaux sur commande », p. 361
  12. Pécheral 2007, « Pages photos IV »
  13. Pécheral 2007, « Allé, Di Lorto, Vasconcellos, trois jaguars dans une cage... », p. 55.
  14. a b et c Pécheral 2007, « Le feuilleton du Club Français », p. 66-67.
  15. Pécheral 2007, « Leclerc, l'armateur éclairé », p. 183
  16. Pécheral 2007, « Bernard Tapie, homme d'affaires », p. 244
  17. Pécheral 2007, « Quarantaines », p. 231
  • Olympique de Marseille - Un club à la Une
  1. a b et c Collectif 2005, p. 7.
  2. Collectif 2005, p. 6.
  • Le match de football : ethnologie d'une passion partisane à Marseille, Naples et Turin
  1. Bromberger 1995, « Lever de rideau », p. 18.
  2. Bromberger 1995, « Histoires de matchs, de villes, de vies », p. 80.
  • Les 50 plus grands joueurs de l'OM
  1. Collectif 2013, Quatrième de couverture
  • OM le triomphe
  1. a et b Grimault 1993, «  Trente et un ans d'attente  ».
  2. Grimault 1993, Quatrième de couverture.
  3. Grimault 1993, « Cette équipe ne mourra jamais ».
  • L'autre public des matchs de football - Sociologie des "supporters à distance" de l'Olympique de Marseille
  • Quinze ans après Furiani : L'ombre furtive des souvenirs
  • La grande histoire de l'OM, des origines à nos jours
  1. a b c d et e Pécheral 2010, « Parcours de l'OM en Championnat », p. 408-409
  2. a b c et d Pécheral 2010, « Parcours de l'OM en Championnat », p. 410-411
  • Ouvrages généralistes
  1. Collectif, Coupe de France : La folle épopée, L'Équipe, , 431 p. (ISBN 2915535620), p. 45-47.
  2. Collectif, Coupe de France : la folle épopée, L'Équipe, , 431 p. (ISBN 2915535620), p. 350
  3. Collectif, 100 ans de football en France, Atlas, , 320 p. (ISBN 2731201088), p. 131-132.
  4. a et b Collectif, Coupe de France : la folle épopée, L'Équipe, , 431 p. (ISBN 2915535620), p. 351.
  5. Collectif, Coupe de France : la folle épopée, L'Équipe, , 431 p. (ISBN 2915535620), p. 354
  6. a b et c Collectif, Marseille pour les Nuls, First-Gründ, , 472 p. (ISBN 978-2-7540-4689-3), Chapitre 9 - «  L'Ohème  ».
  7. Collectif, Dictionnaire historique des clubs de football français, Pages de foot, , 500 p. (ISBN 2913146015), p. 209-210.
  8. a et b Collectif, Coupe de France : La folle épopée, L'Équipe, , 431 p. (ISBN 2915535620), p. 385
  9. a et b Collectif, Coupe de France : La folle épopée, L'Équipe, , 431 p. (ISBN 2915535620), p. 388.
  10. Collectif, Coupe de France : La folle épopée, L'Équipe, , 431 p. (ISBN 2915535620), p. 392.
  11. Dominique Auzias, Guide de l'amateur de football, Nouvelles Editions de l'Université, , 360 p. (ISBN 978-2746951884), p. 72
  12. Collectif, Coupe de France : La folle épopée, L'Équipe, , 431 p. (ISBN 2915535620), p. 402.
  13. Collectif, 50 ans de coupes d'Europe, L'Équipe, , 382 p. (ISBN 295196059X), p. 253
  14. Collectif, 50 ans de coupes d'Europe, L'Équipe, , 382 p. (ISBN 295196059X), p. 267.
  15. Collectif, 50 ans de coupes d’Europe, L’Équipe, , 382 p. (ISBN 295196059X), p. 270-271.
  16. Alfred Wahl, La balle au pied. Histoire du football, Gallimard, (ISBN 2-07-053105-8), p. 330.
  17. a b et c Michaël Attali et Jean Saint-Martin, Dictionnaire culturel du sport, Armand Colin, , 584 p. (ISBN 978-2200355470), OM (Olympique de Marseille).
  18. Dominique Auzias, Guide de l'amateur de football, Nouvelles Editions de l'Université, , 360 p. (ISBN 978-2746951884), p. 8.
  19. Yannick Batard, FC Nantes : une équipe, une légende, Editions Cheminements, , 505 p. (ISBN 9782844780720), p. 451.
  20. Hubert Artus, Donqui Foot, Don Quichotte, , 512 p. (ISBN 978-2359490916), OM - Hyperprésident.
  21. Collectif, Coupe de France : La folle épopée, L'Équipe, , 431 p. (ISBN 2915535620), p. 50.
  22. Collectif, So Foot - Over the tops, Solar, , 290 p. (ISBN 9782263057595), p. 74
  23. Collectif, Sports et violences en Europe, Conseil de l'Europe, , 257 p. (ISBN 92-871-5510-0), p. 60.
  24. Collectif, Marseille pour les Nuls, First-Gründ, , 472 p. (ISBN 978-2-7540-4689-3), Chapitre 9 - Les supporters.
  25. Pape Diouf, C'est bien plus qu'un jeu, Grasset, , 312 p. (ISBN 978-2-246-80610-3), Chapitre 4 : Agent très spécial
  26. Julien Mirabel, L'indispensable des paris sportifs, Hugo Sport, , 157 p. (ISBN 978-2755615012), Chapitre 14 : Les stratégies d'avant-match.
  27. Daniel Riolo et Jean-francois Peres, PSG-OM / OM-PSG Histoire d'une rivalité, Hugo Sport, , 301 p. (ISBN 978-2755614060), Introduction
  28. a et b Fernand Bonnet, Histoire du football provençal, 134 p.

Autres références

  1. http://www.laprovence.com/article/om/3866324/lom-dans-le-sang. html.
  2. a et b « : /12148/bpt6k616375b.image.r=petit+journal. f4. langFR Le Petit Journal, no 14689 du 16 mars 1903, p. 4 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur gallica.bnf.fr.
  3. « : /12148/bpt6k5505438. image. r=la+presse. f3. langFR La Presse, no 3942 du 16 mars 1903, p. 3 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur gallica.bnf.fr.
  4. a b c d e et f (en) Frédéric Pauron, « France 1892-1919 », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  5. « La Saison 1931/1932, l'OM Champion du Sud-Est adhère au professionnalisme », sur www.om4ever.com, (consulté le ).
  6. a b et c (en) Jan Schoenmakers, « France - First Division Results and Tables 1932-1998 », sur www.rsssf.com, (consulté le )
  7. « 1938/39 : la France découvre la «  perle noire  » », OM Match, no 89,‎ , p. 26 (ISSN 1954-1449).
  8. « Vélodrome - Le cœur du football français », sur fr.fifa.com (consulté le ).
  9. « La résurrection », sur www.fcmetz.com (consulté le ).
  10. « Saison 1948-1949 de l'OM », sur www.om1899.com (consulté le ).
  11. « Saison 1957-1958 de l'OM », sur www.om4ever.com (consulté le ).
  12. « Football – Fiche club : Marseille », sur footballdatabase. eu, .
  13. « Saison 1970-1971 de l'OM », sur www.om4ever.com (consulté le ).
  14. « Football – Match (C1) Ligue des Champions : Juventus vs. Marseille », sur footballdatabase.eu, .
  15. « Comment l'OM se remet des affaires », sur L'Équipe.fr (consulté le ).
  16. Alain Pécheral, La grande histoire de l'OM (Des origines à nos jours), L'Équipe, , 507 p. (ISBN 2916400079), « Sur un air de samba », p. 218
  17. « Paulo César-Jairzinho, l'épopée tumultueuse des premiers champions du monde recrutés en France », sur slate.fr, .
  18. « Saison 1978-1979 de l'OM », sur www.om4ever.com (consulté le ).
  19. « Saison 1980-1981 de l'OM », sur www.om4ever.com (consulté le ).
  20. « Saison 1983-1984 de l'OM », sur www.om4ever.com (consulté le ).
  21. France Football, no 2078 du 4 février 1986, Interview de Bernard Tapie.
  22. « Michel Hidalgo, le jeu en héritage », sur chroniquesbleues.fr (consulté le ).
  23. Anthony Jammot, « RLD, la bio (2/5) - 96-99, la montée en puissance », sur http://www.laprovence.com, (consulté le ).
  24. Alain Pécheral, La grande histoire de l'OM (Des origines à nos jours), L'Équipe, , 507 p. (ISBN 2916400079), « Loser Louis-Crésus », p. 340.
  25. « Saison 1997-1998 de l'OM », sur www.om4ever.com (consulté le ).
  26. Laurent Oreggia, « Les grands moments en C1 : Le jour où l’OM a battu les invincibles », sur net www.om. net, (consulté le ).
  27. « Coaches un jour, Marseillais toujours », France Football, no 3265,‎ , p. 22 (ISSN 0015-9557)
    Supplément Clubs de légende : Spécial OM
    .
  28. « Football – Match (C1) Ligue des Champions : Lazio vs. Marseille », sur footballdatabase.eu, .
  29. « Football – Match Coupe de la Ligue : Le Havre vs ; Marseille », sur footballdatabase.eu, .
  30. « Football – Calendrier de la saison 2005/2006 », sur footballdatabase.eu.
  31. « Football – Calendrier de la saison 2006/2007 », sur footballdatabase.eu.
  32. « Football – Match Coupe de France : Carquefou vs. Marseille », sur footballdatabase.eu, .
  33. Laurent Oreggia, « Liverpool 0-1 OM : Historique! », sur net www.om. net, (consulté le ).
  34. « Football – Match (C1) Ligue des Champions : Marseille vs. Liverpool », sur footballdatabase.eu, .
  35. Dominique Rousseau, « Cousu de fil blanc », L'Équipe,‎ , p. 3.
  36. AFP, « Communiqué de Robert Louis-Dreyfus », sur net www.om. net, (consulté le ).
  37. AFP, « V. Labrune confirme à l’AFP la nomination de J-C Dassier », sur net www.om. net, (consulté le ).
  38. a et b « Football – Calendrier de la saison 2009/2010 », sur footballdatabase.eu.
  39. « Football – Calendrier de la saison 2010/2011 », sur footballdatabase.eu.
  40. « L'OM remporte un Trophée des champions palpitant », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  41. « Football – Match Coupe de France : Quevilly vs. Marseille », sur footballdatabase.eu, .
  42. Thierry Muratelle, « OM-Bayern : droit au rêve », (consulté le )
  43. Anne-Sophie Bourdet, « L'OM, la preuve par trois », sur lequipe.fr, (consulté le ).
  44. https://www.om. net/actualites/333200/453-mandanda-le-record-en-toute-discretion
  45. « Baup : « L'OM ? C'est énorme » », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  46. « Football - Fiche club : Marseille », sur footballdatabase. eu, .
  47. « Football - Fiche club : Marseille », sur footballdatabase. eu, .
  48. « Football - Fiche club : Marseille », sur footballdatabase.eu, .
  49. « Football – Calendrier de la saison 2015/2016 », sur footballdatabase.eu.
  50. « Frank H. McCourt nouveau propriétaire de l'OM », sur om.net,
  51. « Rudi Garcia nommé entraîneur de l'Olympique de Marseille », sur om.net, .
  52. a et b « Andoni Zubizarreta nommé directeur sportif de l'OM », sur om.net, .
  53. « L'Olympique de Marseille annonce l'arrivée de Morgan Sanson », sur om.net, .
  54. « L'Olympique de Marseille annonce l'arrivée de Dimitri Payet », sur om.net, .
  55. « Calendrier de la saison 2016/2017 », sur footballdatabase.eu.
  56. « Valère Germain est Olympien », sur om.net, .
  57. « Steve Mandanda, “Il fenomeno” est de retour », sur om.net,
  58. « Adil Rami nouveau défenseur de l'OM », sur om.net, .
  59. « Luiz Gustavo est Olympien », sur om.net, .
  60. « Europa League round of 32 draw line-up confirmed », sur uefa.com, .
  61. « Marseille - UEFA.com », sur uefa.com, .
  62. a b et c « Histoire des logos de l'OM », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
  63. « Un nouveau logo pour l'OM », sur www.strategies.fr (consulté le ).
  64. a b et c « Historique maillot », sur www.om1899.com (consulté le ).
  65. « Equipes OM les années 1980/1986 », sur www.om4ever.com (consulté le ).
  66. « Equipes OM les années 1987/1990 », sur www.om4ever.com (consulté le )
  67. « OM saison 1986-1987, finaliste et deuxième », sur www.om4ever.com (consulté le )
  68. « OM saison 1995-1996, la montée », sur www.om4ever.com (consulté le ).
  69. « OM saison 1996-1997, retour difficile en L1 », sur www.om4ever.com (consulté le ).
  70. « La Saison 1997-1998, la France et Zidane sur le toit du monde », sur www.om4ever.com (consulté le )
  71. « OM saison 1988-1989, deuxième doublé après 1972 », sur www.om4ever.com (consulté le ).
  72. « OM saison 2000-2001 », sur www.om4ever.com (consulté le ).
  73. « La Saison 2004-2005 », sur www.om4ever.com (consulté le ).
  74. « Effectif pro - 2005/2006 », sur www.om.net (consulté le ).
  75. « Effectif pro - 2006/2007 », sur www.om.net (consulté le ).
  76. Alexandre Bailleul, « Nouveaux maillots 2014/2015 de l’Olympique de Marseille (adidas) », sur www.sportbuzzbusiness.fr, (consulté le ).
  77. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées third
  78. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées histtenue2
  79. « 10 raisons de ne pas acheter le nouveau maillot », sur www.footmarseille.com, (consulté le ).
  80. Gabriel Cnudde, « Marseille, l'or en blanc », sur www.sofoot.com, (consulté le ).
  81. Brigitte Challiol, « Adidas rempile à l'Olympique de Marseille pour dix ans », Les Échos, no 18910,‎ , p. 20 (lire en ligne).
  82. « L'OM confirme sa prolongation avec Adidas », sur www.laprovence.com, (consulté le ).
  83. Juliette Garnier, « Sur le maillot de l’OM, le fauve de Puma détrône les trois bandes Adidas », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  84. « Orange devient le partenaire majeur de l'Olympique de Marseille », sur www.om.net, (consulté le ).
  85. Serge Trimpont, « Les Marseillais s'en sortent bien », sur www.archives.lesoir.be, (consulté le ).
  86. (en) Peter Kungler, « France (Division d'Excellence) 1928/29 », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  87. Gilles Castagno, Olympique de Marseille : Histoire encyclopédique, t. 1 (1900-1939), , 704 p. (ISBN 978-2-9540023-0-9), « Saison 1899-1900 », p. 23-29
  88. Gilles Castagno, Olympique de Marseille : Histoire encyclopédique, t. 1 (1900-1939), , 704 p. (ISBN 978-2-9540023-0-9), « Saison 1900-1901 », p. 30-35
  89. Gilles Castagno, Olympique de Marseille : Histoire encyclopédique, t. 1 (1900-1939), , 704 p. (ISBN 978-2-9540023-0-9), « Saison 1901-1902 », p. 36-38
  90. (en) Erik Garin, « Auxerre Tournaments », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  91. (en) Erik Garin, « Indoor Tournament in Marseille 1990 (France) », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  92. (en) Erik Garin, « Tournoi International de Paris », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  93. Corinne Cruvellier, « A l’OM, l’optimisme est de rigueur », sur www.humanite.fr, (consulté le ).
  94. (en) Erik Garin, « Indoor Tournament - Coupe des Rois (Genève) », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  95. (en) Erik Garin, « Défi Celte TV Breizh 2001 », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  96. « ITournoi Ibn Battouta: l'OM bat l'Ittihad de Tanger », sur www.yabiladi.com (consulté le ).
  97. (en) Erik Garin, « Trofeo Ciutat de Barcelona (Barcelona-Spain) 1974-2007 », sur www.rsssf.com, (consulté le )
  98. (en) Erik Garin, « Challenge Michel Moretti 2008 (Ajaccio) », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  99. (es) « El Girona sufre la remontada del Marsella », sur www.marca.com, (consulté le ).
  100. a b et c « Classement de Ligue 1 toutes saisons confondues », sur lfp.fr (consulté le ).
  101. (en) Markus Schaal, « France - All-Time Table (since 1932/33) », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  102. Allan Chaussard, « Un OM solide pour sa 1000e victoire », sur www.om.net, (consulté le ).
  103. « Classements UEFA pour compétitions interclubs », sur [1] (consulté le ).
  104. a et b (en) Bert Kassies, « UEFA European Cup Coefficients Database », sur xs4all.nl (consulté le ).
  105. (en) Bert Kassies, « UEFA Team Coefficients 1987/1988 », sur xs4all.nl (consulté le ).
  106. (en) Bert Kassies, « UEFA Team Coefficients 1992/1993 », sur xs4all.nl (consulté le ).
  107. (en) Bert Kassies, « UEFA Team Coefficients 2003/2004 », sur xs4all.nl (consulté le ).
  108. (en) Bert Kassies, « UEFA Team Coefficients 1990/1991 », sur xs4all.nl (consulté le ).
  109. (en) Bert Kassies, « UEFA Team Coefficients 1998/1999 », sur xs4all.nl (consulté le ).
  110. (en) Bert Kassies, « UEFA Team Coefficients 1989/1990 », sur xs4all.nl (consulté le ).
  111. (en) Bert Kassies, « Classement UEFA 1992-1993 des clubs de football », sur xs4all.nl (consulté le )
  112. (en) Bert Kassies, « Classement UEFA 2016-2017 des clubs de football », sur xs4all.nl (consulté le )
  113. (en) Sorin Arotaritei, Roberto Di Maggio et Karel Stokkermans, « Golden Boot ("Soulier d'Or") Awards », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  114. (en) Rob Moore et Karel Stokkermans, « European Footballer of the Year ("Ballon d'Or") », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  115. (en) Karel Stokkermans, « Champions' Cup/Champions League Trivia - Winning the Cup Unbeaten », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  116. a et b (en) Roberto Di Maggio, Roberto Mamrud, Davide Rota et Jarek Owsianski, « Champions Cup/Champions League Topscorers », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  117. a et b (en) « UEFA Champions League Statistics Handbook 2014/15 », sur www.www.uefa.com.
  118. « Plus large victoire de l'histoire de la C1 pour Liverpool contre Besiktas », sur www.fr.fifa.com, (consulté le ).
  119. (en) Karel Stokkermans, « UEFA Cup », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  120. (en) Karel Stokkermans, « UEFA Intertoto Cup », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  121. a et b (en) Erik Garin, « France - Topscorers », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  122. a b et c « Records Coupes », sur www.pari-et-gagne.com, (consulté le ).
  123. a et b « Tous les records du Trophée des champions ! », sur www.lfp.fr, (consulté le ).
  124. « Morgan Sanson, la tradition marseillaise », sur www.lfp.fr, (consulté le ).
  125. a et b (en) Markus Schaal, « France - Final Placings », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  126. a b et c « Guide saison 2014-2015 - Les records à battre en 1re Division », Le Foot Magazine, no 105H,‎ , p. 5.
  127. Marcel Leclerc, 7 ans à l'OM, Télémagazine, coll. « Un homme, un métier, une vie »,
  128. L'Équipe.
  129. Article de L'Humanité : La déroute du ballon rond.
  130. « Saison 1978-1979 de l'OM », sur www.om1899.com (consulté le ).
  131. « Le football et sa professionnalisation tardive à Lyon », sur cairn.info, .
  132. a et b « Fiche club : Marseille », sur footballdatabase.eu (consulté le ).
  133. « OM saison 1936-1937, l'OM Champion », sur om4ever.com (consulté le ).
  134. « OM saison 1947-1948, l'OM Champion », sur om4ever.com (consulté le ).
  135. « OM saison 1970-1971, l'OM Champion », sur om4ever.com (consulté le ).
  136. « OM saison 1971-1972, l'OM Champion », sur om4ever.com (consulté le ).
  137. « OM saison 1988-1989, l'OM Champion », sur om4ever.com (consulté le ).
  138. « OM saison 1989-1990, l'OM Champion », sur om4ever.com (consulté le ).
  139. « OM saison 1990-1991, l'OM Champion », sur om4ever.com (consulté le ).
  140. « OM saison 1991-1992, l'OM Champion », sur om4ever.com (consulté le ).
  141. « OM saison 2009-2010, l'OM Champion », sur om4ever.com (consulté le ).
  142. « L'amour du maillot », sur www.om1899.com (consulté le ).
  143. « Les 551 buteurs toutes compétitions », sur www.om1899.com (consulté le ).
  144. « Effectifs 2017-2018 - Equipe professionnelle de l'Olympique de Marseille », sur OM.net (consulté le )
  145. a et b Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
  146. a et b Seule la sélection la plus importante est indiquée.
  147. « Plan du Stade Vélodrome », sur www.ccs-om.com (consulté le ).
  148. Emmanuel Jean, « L'OM en musique », sur www.om.net, (consulté le )
  149. Anthony Jammot, « « Le stade Vélodrome n'est pas digne de Marseille » », sur www.laprovence.com, (consulté le ).
  150. « La rénovation du Stade Vélodrome », sur www.marseille.fr (consulté le ).
  151. Le football au Stade Vélodrome, lenouveaustadevelodrome.com
  152. « Le stade Vélodrome devient l'Orange Vélodrome », sur www.lephoceen.fr, (consulté le )
  153. « Football : Orange pose sa griffe sur le Stade-Vélodrome », sur www.lemonde.fr, (consulté le ).
  154. « La Commanderie », sur www.om.net (consulté le ).
  155. Emmanuel Jean, « La Commanderie officiellement nommée "Robert Louis-Dreyfus" », sur www.om.net, (consulté le ).
  156. « Centre de formation », sur www.om.net (consulté le ).
  157. « OM - Formation : Sébastien Pérez, nouveau responsable du recrutement », sur laprovence.com, (consulté le ).
  158. « OM Next Generation », sur om.net, (consulté le ).
  159. « OM : "Les futurs talents, on ne doit pas les louper", les explications du responsable des partenariats. », sur rmcsport.bfmtv.com, (consulté le ).
  160. « Bientôt une boutique de l'OM en Algérie », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  161. « L'OM ouvrira une boutique officielle à Alger », sur www.laprovence.com, (consulté le ).
  162. « La nouvelle boutique OM ouverte samedi », sur www.om.net, (consulté le ).
  163. « Le projet du musée de l'OM est bien lancé », sur footmarseille.com, (consulté le ).
  164. « L'OM passe en SASP », sur www.sport.fr, (consulté le ).
  165. a b et c « Fiche entreprise : chiffres d'affaires, bilan et résultat Olympique de Marseille », sur societe.com, (consulté le ).
  166. « L'OM récupère la gestion du centre de formation », sur laprovence.com, (consulté le ).
  167. « Eric Soccer (Paris 8) Chiffre d'affaires, résultat, bilans. », sur societe.com, (consulté le ).
  168. « Budgets des clubs », France Football,‎ .
  169. « OM: 85 millions d'euros de budget pour 2008-2009 », sur www.sports.fr, (consulté le ).
  170. « Les acteurs de la superproduction entrent en scène », L'Équipe, vol. 64, no 20117,‎ , p. 8-9
  171. « Budgets des clubs », France Football, no 3356,‎ .
  172. « Budgets des clubs de Ligue 1 saison 2011-2012 », sur www.sportune.fr, (consulté le ).
  173. « Les plus gros budgets de la Ligue 1 », sur lexpansion.lexpress.fr, (consulté le ).
  174. « Budgets des clubs », France Football, no 3506,‎ .
  175. « ASSE, OM, PSG... Tous les budgets de la Ligue 1 en 2014-2015 », Sportune,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  176. « Les budgets de la Ligue 1 en 2015-2016 », Sportune,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  177. « Les budgets de la Ligue 1 en 2016-2017 », Sportune,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  178. « Les budgets de la Ligue 1 en 2017-2018 », Sportune,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  179. DNCG, Comptes individuels des clubs professionnels - Saison 2002-2003, (lire en ligne)
  180. DNCG, Comptes individuels des clubs professionnels - Saison 2003-2004, (lire en ligne)
  181. DNCG, Comptes individuels des clubs professionnels - Saison 2004-2005, (lire en ligne)
  182. DNCG, Comptes individuels des clubs professionnels - Saison 2005-2006, (lire en ligne)
  183. DNCG, Comptes individuels des clubs professionnels - Saison 2006-2007, (lire en ligne)
  184. DNCG, Comptes des clubs professionnels - Saison 2007-2008, (lire en ligne), p. 86
  185. DNCG, Comptes individuels des clubs professionnels - Saison 2008-2009, (lire en ligne), p. 14 et 15
  186. DNCG, Comptes individuels des clubs professionnels - Saison 2009-2010, (lire en ligne), p. 16 et 17
  187. DNCG, Comptes individuels des clubs professionnels - Saison 2010-2011, (lire en ligne), p. 16 et 17
  188. DNCG, Comptes individuels des clubs professionnels - Saison 2011-2012, (lire en ligne), p. 16 et 17
  189. DNCG, Comptes individuels des clubs professionnels - Saison 2012-2013, (lire en ligne), p. 12
  190. DNCG, Comptes individuels des clubs professionnels - Saison 2013-2014, (lire en ligne), p. 12
  191. DNCG, Comptes individuels des clubs professionnels - Saison 2014-2015, (lire en ligne), p. 14
  192. DNCG, Rapport financier du football professionnel français - Saison 2015-2016, (lire en ligne), p. 90
  193. DNCG, Rapport financier du football professionnel français - Saison 2016-2017, (lire en ligne), p. 14
  194. « Arrivées record », sur transfermarkt.fr (consulté le ).
  195. « Le top 10 des plus gros transferts de l’OM », sur footmercato.net (consulté le ).
  196. « Les dix plus gros transferts de l'histoire de l'OM », sur rmcsport.bfmtv.com (consulté le ).
  197. « Départs record », sur transfermarkt.fr (consulté le ).
  198. « Mercato : le top 10 des plus grosses ventes de l'Olympique de Marseille sur le marché des transferts », sur francefootball.fr (consulté le ).
  199. Allez! l'O.M…, Bulletin officiel de l'Olympique de Marseille, no 75 du vendredi 18 août 1922, « Pour l'O.M. plus grand », p. 1-2.
  200. a et b Alexandre Borde, « OM-PSG, une rivalité artificielle », sur www.lepoint.fr, (consulté le ).
  201. Laurent Vergne, « OM-Bordeaux, le bon vieux temps », sur www.eurosport.fr, (consulté le ).
  202. « Tifo antiraciste à Marseille », sur www.sofoot.com, (consulté le ).
  203. a et b « Une polémique à éclaircir », sur www.lephoceen.fr, (consulté le ).
  204. a et b « L'histoire de l'OM c'est aussi le orange ! », sur www.sw87.com, (consulté le ).
  205. « Aujourd’hui début du Mondial antiraciste 2008 », sur www.om1899.football.fr, (consulté le ).
  206. Sébastien Denis, « L’OM présente son nouveau maillot Third ! », sur www.footmercato.net, (consulté le ).
  207. « Les Winners ont 20 ans », sur www.om.net date=7 avril 2007 (consulté le ).
  208. « Les groupes de supporters de l'OM », sur www.om.net (consulté le ).
  209. (en) « Football - Match Ligue 1 : Marseille vs Paris-SG », sur www.footballdatabase.eu (consulté le ).
  210. a b et c « Historique des affluences de spectateurs de Marseille », sur www.stades-spectateurs.com (consulté le ).
  211. Modèle {{Lien web}} : paramètre « url » manquant. « OM 5-2 Leipzig : dans l'histoire ! », sur lephoceen.fr, .
  212. « Record des affluences de spectateurs de Marseille », sur www.stades-spectateurs.com (consulté le ).
  213. Laurent Oreggia et Sidonie Canetto, « OM-Lyon a-t-il supplanté PSG-OM ? », sur www.om.net, (consulté le ).
  214. a et b Fernand Bonaguidi, « Pour se ressourcer, l'OM se met au vert », sur www.chroniquesolympiennes.com, (consulté le ).
  215. Jean Charbon, « OM-ASSE : Droit au but ? », sur www.francetvsport.fr, (consulté le ).
  216. « Saison 1985/1986 - Effectif », sur www.ohaime-passion.com.
  217. « Histoire de l'OM », sur www.ohaime-passion.com.
  218. « Interview de Bernard Tapie en Février 1986 avant sa prise de fonction », sur www.om4ever.com, (consulté en ).
  219. Laurent Vergne, « OM-Bordeaux, le bon vieux temps », sur www.eurosport.fr, (consulté le ).
  220. Éloïse Fontaine, « OM/PSG - PSG/OM, les meilleurs ennemis », sur www.lemagazine.info, (consulté le )
  221. Vincent Bregevin, « OM-PSG : une rivalité construite de toutes pièces pour un match vraiment à part », sur www.eurosport.fr, (consulté le ).
  222. « Palmarès - Les champions de France depuis 1932/1933 », sur www.lfp.fr, (consulté le ).
  223. Julien Absalon, « Marseille-Lyon : pas de vainqueur dans l'Olympico », sur www.rtl.fr, (consulté le ).
  224. « Les débuts de l'Histoire olympienne », sur www.om4ever.com, (consulté le ).
  225. a et b Jérémy Tordjman, « Ces "bons vieux derbies"... », sur www.om.net, (consulté le ).
  226. a b et c « Résultats du championnat français du début du XXe siècle » (consulté le ).
  227. « Les Minots - Saison 1957-1958 », sur www.om1899.com, (consulté le )
  228. « Les Minots - Saison 1965-1966 », sur www.om1899.com, (consulté le ).
  229. « Les Minots - Saison 1950-1951 », sur www.om1899.com, (consulté le ).
  230. a b c d e et f « Bilan saison par saison de l'équipe réserve », sur www.om1899.com, (consulté le ).
  231. « Division 3 Gr. Sud 1976 », sur www.footballenfrance.fr, (consulté le ).
  232. « Division 4 Gr. H 1983 », sur www.footballenfrance.fr, (consulté le ).
  233. « Les Minots - Saison 2001-2002 », sur www.om1899.com, (consulté le ).
  234. « Les Minots - Saison 2010-2011 », sur www.om1899.com, (consulté le )
  235. « Les Minots - Saison 2014-2015 », sur www.om1899.com, (consulté le ).
  236. « Les Minots - Saison 2015-2016 », sur www.om1899.com, (consulté le ).
  237. « Histoire de l'équipe réserve », sur www.om1899.com, (consulté le ).
  238. « Feuille de match de la 13e journée, saison 1969-1970 », sur www.om1899.com, (consulté le ).
  239. Loïc Becart, « PSG-OM: Que sont devenus les «minots» de 2006? », sur www.20minutes.fr, (consulté le ).
  240. a b c et d (en) Erik Garin, « Palmarès de la Coupe Gambardella », sur www.rsssf.com, (consulté le )
  241. a et b « Palmarès du Championnat National des Cadets », sur www.fff.fr, (consulté le ).
  242. a et b (en) Erik Garin, « Palmarès de la Coupe des Cadets », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  243. a et b « Palmarès du Championnat de France des 16 ans », sur www.fff.fr (consulté le )
  244. a et b « Les 16 ans de l'OM champions de France ! », sur www.om.net, (consulté le ).
  245. [PDF] « Procès-verbal - Saison 2006-2007 », sur www.fff.fr, (consulté le )
  246. « Le journal des jeunes du 25 mai », sur www.om.net, (consulté le ).
  247. a b et c (en) Erik Garin, « Palmarès de la Coupe nationale des poussins », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
  248. « Le Paris-SG, Champion de France 2011 ! », sur www.fff.fr, (consulté le )
  249. « Coupe Rodolphe Pollack », sur www.om1899.com, (consulté le ).
  250. Karim Haddouche, « Coupe Max Crémieux », sur www.om.net, (consulté le )
  251. « Coupe Max Crémieux », sur www.om1899.com, (consulté le ).
  252. « Coupe Louis Crouzet », sur www.om1899.com, (consulté le )
  253. https://www.om.net/equipes/effectifs/joueurs/2017-2018/national-2

Annexe

Sur les autres projets Wikimedia :

Une catégorie est consacrée à ce sujet : Olympique de Marseille.

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Louis Naville, Les Dieux de L'OM, Éditions Solar, .
  • Collectif, Olympique de Marseille Livre d'or 71, .
  • Victor Peroni, L'Olympique de Marseille Droit au But, Éditions Marabout, .
  • Francis Huger, L'OM en or, Éditions Le Provençal, .
  • Louis Naville, Les diables blancs de l'OM, Éditions Solar, .
  • Marcel Leclerc, 7 Ans à l'OM, Éditions Télémagazine, . Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jacques Robichon, L'OM que j'aime, Éditions Julliard, .
  • Jean Ferrara, Skoblar chasseur du buts, Éditions Orban, (ISBN 978-2-221-04594-7).
  • Collectif, La grande histoire de l'OM, Éditions Robert Laffont, .
  • Max Urbini, Allez l'OM, Éditions RMC, .
  • André De Rocca, Le défi de l'Olympique de Marseille, Éditions La Manufacture, (ISBN 978-2-904638-18-3).
  • André De Rocca, Agenda de l'OM 1987, Éditions Jeanne Laffitte, .
  • Alain Pécheral, Le Provençal raconte l'OM, Éditions Steffan, .
  • Jean Ferrara, Papin, le lutin buteur, Éditions Jean Michel Garçon, (ISBN 978-2-9502847-3-0).
  • Charles Rocca, OM, 90 ans de passion, .
  • Pierre Andreis, Droit au But, Les canonniers de l'OM, Éditions Hermé Sports, (ISBN 978-2-86665-116-9).
  • Collectif, L'Olympique De Marseille Le Défi, Éditions La Manufacture, (ISBN 978-2-904638-18-3).
  • Jean Ferrara, La Belle aventure des Minots, Éditions Autre Temps, .
  • Jean Ferrara, L'OM européen, l'épopée magnifique, Éditions Autre Temps, (ISBN 978-2-908805-13-0).
  • TF1, l'OM la route de la gloire, Éditions TF1, (ISBN 978-2-87761-027-8).
  • Jean-Louis Levreau, Le livre d'or de l'OM, Éditions Provence Sports Plus, (ISBN 978-2-9508006-0-2).
  • Dominique Grimault, OM le triomphe, Éditions Solar, (ISBN 978-2-263-00017-1) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Collectif, Le match de football : ethnologie d'une passion partisane à Marseille, Naples et Turin, Éditions MSH, (ISBN 2735106683) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • L'Équipe MM, Olympique de Marseille-Un club à la Une, Éditions l'Équipe, (ISBN 978-2-915535-01-3) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Alain Pécheral, La grande histoire de l'OM, Éditions L'Équipe Multimédia, (ISBN 978-2-916400-07-5) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Gilles Castagno, Olympique de Marseille : Histoire encyclopédique, t. 1 (1900-1939), , 704 p. (ISBN 978-2-9540023-0-9) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Jean Ferrara, Quinze ans après Furiani : L'ombre furtive des souvenirs, Société des Écrivains, (ISBN 978-2-7480-4201-6) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Collectif, Les 50 plus grands joueurs de l'OM, Éditions Flammarion, (ISBN 9782755613407) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Laurent Oreggia, Tout (et même plus) sur l'OM, Éditions Hugo Sport, (ISBN 978-2-7556-0326-2) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Collectif, OM mon amour, Éditions Solar, (ISBN 978-2-263-01671-4).
  • Raymond Goethals, Raymond Goethals, le douzième homme, Éditions Robert Laffont, (ISBN 978-2-221-07699-6).
  • Jean Ferrara, OM, la saga des 7 présidents, Éditions Autres Temps, (ISBN 978-2-908805-98-7).
  • Collectif, Il était une fois… le stade Vélodrome, Éditions Européennes de Marseille-Provence, (ISBN 978-2-911988-02-8).
  • Dominique Grimault, OM, l'Année folle, Éditions Solar, (ISBN 978-2-263-01771-1).
  • Avi Assouly, Mon OM à tout cœur, Éditions Européennes de Marseille-Provence, (ISBN 978-2-911988-10-3).
  • Collectif, l'OM Saison 97/98, .
  • Vanessa Caffin, Marseille, Éditions Gremese, (ISBN 978-88-7301-345-7).
  • Collectif, Papin un rêve de gamin, Éditions Droles D'idoles, (ISBN 978-2-9511193-1-4).
  • Collectif, Si l'OM m'était conté, Éditions Européennes de Marseille-Provence, (ISBN 978-2-911988-37-0).
  • Collectif, Olympique de Marseille, histoires secrètes, Éditions Solar, (ISBN 978-2263028458).
  • Collectif, Cent ans d'OM, Éditions Européennes de Marseille-Provence, (ISBN 978-2-911988-13-4).
  • Laurent Oreggia, La légende de l'OM en 100 matchs, éditions Alan Sutton, (ISBN 978-2-84253-901-6).
  • André de Rocca, OM 2003, le renouveau Européen, Éditions Autres Temps, (ISBN 978-2-84521-149-0).
  • Thierry Agnello, Champions d'Europe, Éditions Michel Lafon, (ISBN 978-2-84098-976-9).
  • Thierry Agnello, l'OM en cent photos, Éditions Européennes de Marseille-Provence, (ISBN 978-2-911988-27-1).
  • Arnaud Briand, Marseille 2003-2004 l'Épopée Européenne, Éditions Horizon Illimité, (ISBN 978-2-84787-098-5).
  • Collectif, 11 fois l'OM, Éditions Ecailler Du Sud, (ISBN 978-2-914264-50-1).
  • Édouard Kula, Cet OM qui fit rêver Marseille, Éditions Du Campanile Eds, (ISBN 978-2-916216-00-3). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Stéphane Colineau, La magie OM, Éditions Timee Eds, (ISBN 978-2-915586-58-9).
  • Hervé Bride, Marseille une Saison Passion 05-06 / la Ribéry Dépendance, Éditions CMPC, (ISBN 978-2-914814-05-8).
  • Thierry Agnello, Dictionnaire officiel Olympique de Marseille, Éditions Hugo et Compagnie, (ISBN 978-2-7556-0114-5).
  • Collectif, OM Guide officiel Saison 2006-2007, Éditions Mango, (ISBN 978-2-84270-611-1).
  • Collectif, Les petites phrases de l'OM, Éditions Mango, (ISBN 978-2-84270-655-5).
  • Martine Aissani, OM de ma vie, Éditions Hugo et Compagnie, (ISBN 978-2-7556-0173-2).
  • Robert Vlieghe, Souvenirs d'Olympiens, Éditions Presses Du Midi, (ISBN 978-2-87867-893-2).
  • Jean Ferrara, Droit au but : l'histoire de l'Olympique de Marseille, Société des Écrivains, (ISBN 978-2-7480-4201-6). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Thierry Agnello, Droit au but : l'histoire de l'Olympique de Marseille, Éditions Hugo Sport, (ISBN 978-2-7556-0183-1).
  • Thierry Agnello, Quiz olympique de Marseille, Éditions Hugo Image, (ISBN 978-2-7556-0252-4)
  • Laurent Oreggia, Tout (et même plus) sur l'OM, Éditions Hugo Sport, (ISBN 978-2-7556-0326-2).
  • Thierry Agnello, L'histoire de l'Olympique de Marseille, Éditions Hugo Sport, (ISBN 978-2-7556-0434-4).
  • Frédéric Rostain, Tifos d'hier et d'aujourd'hui : Tifos d'hier et d'aujourd'hui, Éditions Hugo Sport, (ISBN 978-2-7556-0339-2).
  • Thierry Agnello, Dictionnaire officiel de l'Olympique de Marseille, Éditions Hugo Sport, (ISBN 978-2-7556-0431-3).
  • Thierry Agnello, Dictionnaire officiel de l'Olympique de Marseille, Éditions Hugo Sport, (ISBN 978-2-7556-1670-5). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Collectif, OM 110 ans d'émotion, Éditions Hugo Sport, (ISBN 978-2-7556-0438-2).
  • Collectif, OM 110 ans d'émotion, Éditions Hugo Sport, (ISBN 978-2-7556-0438-2).
  • Matthias Galante, L'histoire de l'Olympique de Marseille, Éditions Gremese International, (ISBN 8873016960).
  • Collectif, Marseille, ville championne, Éditions Hugo Sport, (ISBN 9782755606478).
  • Ludovic Lestrelin, L'autre public des matchs de football - Sociologie des "supporters à distance" de l'Olympique de Marseille, Éditions EHESS, (ISBN 978-2-7132-2273-3).
  • Thierry Agnello, L'histoire de l'Olympique de Marseille, Éditions Hugo Sport, (ISBN 2755610913).
  • Thierry Agnello, Dictionnaire officiel de l'Olympique de Marseille, Éditions Hugo Sport, (ISBN 9782755610888).
  • Laurent Oreggia, La légende de l'OM en 100 matchs, Éditions Hugo Sport, (ISBN 9782755610819). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Gilles Castagno, Marseille : un club de légende, histoire encyclopédique (ISBN 9782954002316).
  • Gilles Castagno, Tout l'OM en chiffres et en lettres, Éditions Hugo Sport (ISBN 9782755609691).
  • David Garcia, Histoire secrète de l'OM, Éditions Flammarion (ISBN 2081299577).

Vidéographie

  • VHS, OM Européen, 1988, Éditions Cbs Fox
  • VHS, OM, le doublé 89, 1989, Éditions Cbs Fox
  • VHS, OM 90, champion !, 1990, Éditions Cbs Fox
  • VHS, OM 91, une saison exceptionnelle, 1991, Éditions Cbs Fox
  • VHS, Jean Pierre Papin, Mes plus beaux buts !, 1991, Éditions Anaconda
  • VHS, 92, 2 ballons d'or et toujours champions !, 1992, Éditions Cbs Fox
  • VHS, Chris Magic Waddle, 1992, Éditions Fox Vidéo
  • VHS, Champions League 92-93, Olympique de Marseille, 1993, Éditions TF1 Vidéo
  • VHS, 26 mai 1993, La finale inoubliable !, 1993, Éditions TF1 Vidéo
  • VHS, OM, Les années champion !, 1994, Éditions TF1 Vidéo
  • VHS, 100 ans de stars à l'OM, 1995, Éditions TF1 Vidéo
  • VHS, l'OM, Un siècle de légende, 1997, Éditions TF1 Vidéo
  • VHS, Marseille, Championnat de France 97/98, 1998, Éditions Canal+ Vidéo
  • VHS, L'Olympique des Marseillais, 1999, Éditions Film Office
  • VHS, Marseille, Championnat de France 98/99, 1999, Éditions Canal+ Vidéo
  • DVD, L'OM, Un club de légende, 2002, Éditions TF1 Vidéo
  • DVD, OM, Les années champion !, 2003, Éditions TF1 Vidéo
  • DVD, Allez l'OM !, au cœur du club de légende, 2004, Éditions Wild Side Vidéo
  • DVD, OM - Les Maîtres du jeu, 2006, Éditions Fravidis
  • DVD, OM - Les Espoirs Du Vélodrome, 2007, Éditions Fravidis
  • DVD, OM - À jamais les Premiers - Droit au but, 2008, Éditions France Télévisions Distribution
  • DVD, Les 110 plus beaux buts de l'Olympique de Marseille, 2009, Éditions TF1 Vidéo
  • DVD, Le DVD officiel de la saison 2008/2009, 2009, Éditions The Corporation
  • DVD, OM - Les plus grands matchs, 2010, Éditions TF1 Vidéo
  • DVD, Le DVD officiel de la saison 2009/2010 - L'année du sacre !, 2010, Éditions The Corporation
  • DVD, Les Minots de l'OM, 2010, Éditions France Télévisions Distribution
  • DVD, Les Légendes de l'OM, 2011, Éditions France Télévisions Distribution
  • DVD, Le DVD officiel de la saison 2010/2011 - Au cœur de l'OM, 2011, Éditions Play on
  • DVD, Le DVD officiel de la saison 2012/2013 - Retour vers le sommet, 2013, Éditions OMtv
  • DVD, Le match de légende OM - A.C. Milan, 2013, Éditions Showshank Films

Articles connexes

Liens externes

Bon thème
Bon thème
20 articles
            Championnat de France de football masculin - les clubs champions