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« Avenue Denfert-Rochereau » : différence entre les versions

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== Situation et accès ==
== Situation et accès ==
Orientée nord-est – sud-ouest, l’avenue Denfert-Rochereau, longue de {{Unité|490|mètres}} débute au 32, [[Avenue de l'Observatoire (Paris)|avenue de l’Observatoire]] dans le prolongement de la [[rue Henri-Barbusse]] et se termine sur la [[place Denfert-Rochereau]]. Son extrémité nord est située à une distance d’environ {{unité|100|mètres}} au sud du point de jonction des boulevards [[Boulevard du Montparnasse|du Montparnasse]] et [[boulevard du Port-Royal|du Port-Royal]]. La [[rue Cassini]] débouche sur son côté oriental.
Orientée nord-est – sud-ouest, l’avenue Denfert-Rochereau, longue de {{Unité|490|mètres}} débute au 32, [[Avenue de l'Observatoire (Paris)|avenue de l’Observatoire]] dans le prolongement de la [[rue Henri-Barbusse]] et se termine sur la [[place Denfert-Rochereau]]. Son extrémité nord est située à une distance d’environ {{unité|100|mètres}} au sud du point de jonction des boulevards [[Boulevard du Montparnasse|du Montparnasse]] et [[boulevard de Port-Royal|du Port-Royal]]. La [[rue Cassini]] débouche sur son côté oriental.


Cette avenue est accessible par la station [[Denfert-Rochereau (métro de Paris)|Denfert-Rochereau]] des lignes [[ligne 4 du métro de Paris|4]] et [[ligne 6 du métro de Paris|6]] du [[Métro de Paris|métro]], par les gares [[Garde de Denfert-Rochereau|Denfert-Rochereau]] et [[Gare de Port-Royal|Port-Royal]] (à 100 m de distance) de la [[Ligne B du RER d'Île-de-France|ligne B]] du [[RER]], et par plusieurs lignes de bus.
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== Origine du nom ==
== Origine du nom ==

Version du 23 avril 2021 à 18:21

14e arrt
Avenue Denfert-Rochereau
Voir la photo.
L'avenue Denfert-Rochereau vue en direction de l'avenue de l'Observatoire.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 14e
Quartier Montparnasse
Début Avenue de l'Observatoire
Fin Place Denfert-Rochereau
Morphologie
Longueur 490 m
Largeur 31 m
Historique
Dénomination 1946
Ancien nom Partie de la rue d'Enfer (ou chemin de Vanves, chemin d'Issy, rue de Vauvert)
partie de la rue Denfert-Rochereau (1879-1946)
Géocodification
Ville de Paris 2704
DGI 2692
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Avenue Denfert-Rochereau
Géolocalisation sur la carte : 14e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 14e arrondissement de Paris)
Avenue Denfert-Rochereau
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

L'avenue Denfert-Rochereau est une voie publique du quartier du Montparnasse dans le 14e arrondissement de Paris.

Situation et accès

Orientée nord-est – sud-ouest, l’avenue Denfert-Rochereau, longue de 490 mètres débute au 32, avenue de l’Observatoire dans le prolongement de la rue Henri-Barbusse et se termine sur la place Denfert-Rochereau. Son extrémité nord est située à une distance d’environ 100 mètres au sud du point de jonction des boulevards du Montparnasse et du Port-Royal. La rue Cassini débouche sur son côté oriental.

Cette avenue est accessible par la station Denfert-Rochereau des lignes 4 et 6 du métro, par les gares Denfert-Rochereau et Port-Royal (à 100 m de distance) de la ligne B du RER, et par plusieurs lignes de bus.

Origine du nom

Le nom attribué à cette voie en 1946 honore la mémoire de Pierre Philippe Denfert-Rochereau (1823-1878), colonel du génie, défenseur de Belfort.

Historique

Le 30 mars 1918, durant la première Guerre mondiale, un obus lancé par la Grosse Bertha explose au no 74 rue Denfert-Rochereau[1].

En 1946, la rue Denfert-Rochereau (nom donné en 1879 à la partie de la rue d'Enfer non incorporée au boulevard Saint-Michel) est divisée en deux sections :

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • Nos 42-44 : ancien aqueduc Médicis acheminant des eaux provenant de Rungis. Dans le pavillon des fontainiers, ancien regard de l'aqueduc, avec ses réservoirs souterrains datant des XVIIe et XIXe siècle, avec leurs escaliers et couloirs les desservant.
  • No 68 : monastère de la Visitation.
  • Nos 71-73 : emplacement de l'ancienne maison de refuge du Bon Pasteur, établissement des anciennes Œuvres-Bon Pasteur, créés sous le règne de Louis XIV, en 1698, et étroitement liées à la Congrégation des Sœurs de Saint-Thomas de Villeneuve, à vocation hospitalière, fondée en 1661. Il subsiste l'ancienne chapelle dont la construction remonte à une date antérieure à 1889, année au cours de laquelle le peintre Édouard Zawiski, qui occupe à ce moment-là, l'un des ateliers de la cité des artistes située au no 77[2] (voir ci-dessous) la représente dans son tableau intitulé La Maison de refuge du Bon Pasteur, vue de la Place Denfert-Rochereau, en 1889, conservé au musée Carnavalet[3]. Cette chapelle désaffectée est connue sous le nom d'« ancienne chapelle Notre-Dame-de-Joye », d'après l'association à vocation médico-pédagogique du même nom qui a succédé à la congrégation, établissant ici son siège et des structures pour enfants et adolescents polyhandicapés. Le vaste domaine dont dispose l'association Notre-Dame-de-Joye communique avec la partie non accessible au public du domaine de l'Observatoire de Paris dont l'entrée principale est située au 43, avenue de l'Observatoire[4],[5].
  • No 77 : ensemble d'ateliers d'artistes, dont ceux des sculpteurs Paul Belmondo et Albert Guilloux.
  • No 82 : entrée de l'ancien hôpital Saint-Vincent-de-Paul, désaffecté.
  • No 83 : maison construite par François Lecœur pour l'historien d'art, André Fontaine, en 1913 (inscrit en 1984 aux monuments historiques)[6].
  • No 88 : ancien couvent des Sœurs aveugles de Saint-Paul.
  • No 91 : afin de gagner son indépendance et s’éloigner en particulier d’une mère omniprésente, la jeune Simone de Beauvoir (née en 1908) vient vivre à cette adresse de 1929 à 1931, dans un petit studio appartenant à sa grand-mère[7],[8].
  • No 92 : infirmerie Marie-Thérèse. Madame de Chateaubriand est inhumée dans la chapelle. François-René de Chateaubriand a vécu dans cet endroit de 1826 à 1838.

Notes et références

  1. Excelsior du 9 janvier 1919 : Carte et liste officielles des obus lancés par le canon monstre et numérotés suivant leur ordre et leur date de chute
  2. Société des artistes français, Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture… des artistes vivants exposés au Grand palais des Champs-Élysées, Charles de Mourgues frères, 1889, p. 210.
  3. Édouard Zawiski, La Maison de refuge du Bon Pasteur, vue de la Place Denfert-Rochereau, en 1889, sur le site parismuseescollections.paris.fr. Consulté le 16 novembre 2017.
  4. L'ancienne chapelle Notre-Dame-de-Joye sur le site de l'Observatoire du patrimoine religieux. Consulté le 16 novembre 2017.
  5. Pour la partie sud du domaine de l'Observatoire, accessible au public une partie de l'année, à partir du boulevard Arago, voir : jardin de l'Observatoire de Paris.
  6. « Maison construite par François Lecœur », notice de la base Mérimée.
  7. « Le Paris de Sartre et de Beauvoir », sur Paris ZigZag / Insolite & Secret (consulté le ).
  8. http://www.terresdecrivains.com/Simone-de-BEAUVOIR-a-Paris